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3- Commandement : S’il y a une fonction managériale qui mérite aussi un approfondissement de notre part, il reste évidemment la fonction de commandement qui constitue même le concept central de notre étude. Comment FAYOL l’a-t- il considéré ? L’auteur a commencé par donner une définition du terme en développant le sens et le contenu. Dans sa définition, il considère que le corps social a besoin de fonctionner ce qui constitue la mission du commandement. L’auteur évoque l’art de commander ce qui ressemble parfaitement avec la définition consensuelle du terme de management en le qualifiant d’art et de science. Quelles sont les principes accordés au commandement ? FAYOL énonce les principes fondamentaux du commandement qui méritent d’être exposés et développés. LES HUITS PRINCIPES DU COMMANDEMENT : 1- La connaissance approfondie de son personnel ; 2- Éliminer les incapables ; 3- Bien connaître les conventions qui lient l’entreprise et ses agents ; 4- Donner le bon exemple ; 5- Inspecter périodiquement le corps social en usant des tableaux synoptiques ; 6- Réunir ses principaux collaborateurs ; 7- Ne pas se laisser absorber par les détails ; 8- Ayant comme objectifs : faire régner dans le personnel l’activité, l’initiative, et le dévouement. Sans exposer intégralement le développement accordé à chaque principe malgré l’importance de chaque idée émise1, il reste important pour nous de tirer l’essentiel de ces idées et de porter ensuite notre regard analytique. Ces principales idées sont :
4-Coordination : FAYOL précise d’abord que la coordination est le signe de la mise en harmonie entre tous les actes d’une entreprise de manière à en faciliter le fonctionnement et le succès. Pour cela, il juge que cette coordination vise surtout la recherche d’un équilibre proportionné entre les différentes ressources et adapter surtout les moyens aux buts. Quelles sont les constatations que FAYOL a-t-il effectuées pour une entreprise bien coordonnée ? L’auteur précise que toute entreprise bien coordonnée présente les avantages suivants :
Suite à ces exigences, FAYOL soulève les signes symptomatiques d’une incoordination. Ces signes constituent aujourd’hui « le mal » de beaucoup d’entreprises et l’objet de beaucoup de travaux et d’études : Ces indices sont :
5- Contrôle : La dernière fonction que FAYOL a accordé à son système managérial, est le contrôle. Quelle définition lui a-t-il accordée ? Le contrôle pour l’auteur ne consiste pas à surveiller mais surtout à : « … vérifier si tout se passe conformément au programme adopté, aux ordres donnés et aux principes admis. Il a pour but de signaler les fautes et les erreurs afin qu’on puisse les réparer et en éviter le retour. »2 Ce contrôle vise la vérification et la correction plus que de la coercition (une véritable vérification du respect des normes) et ce dans les différents domaines de la gestion des hommes, des choses, du commercial, du technique, des finances, des matières premières, etc. Aussi, FAYOL insiste beaucoup sur la régularité et la ponctualité de l’exercice du contrôle, car si les résultats de ce dernier arrivent en retard, il n’aura aucun intérêt. Ensuite il recommande que la fonction du contrôle soit bien définie ainsi que ses attributions afin d’éviter toute dualité avec la direction. Chaque fonction de l’entreprise doit disposer de son contrôleur compétent. La fonction de contrôle, telle que présentée par FAYOL, demeure indispensable et nécessaire dans toute organisation moderne. La réussite des entreprises, tel que rapporté par des chercheurs américains ou européens, réside surtout dans l’exercice de cette fonction aux différents niveaux de l’organisation. La définition de la fonction contrôle par FAYOL concorde parfaitement avec la démarche de la qualité totale (ISO) tel que pratiqué actuellement par les grandes entreprises modernes. Que peut-on déduire de la pensée de FAYOL ? Une lecture analytique de la pensée de FAYOL a mis en évidence les remarques suivantes :
F.W.TAYLOR LA RATIONALITE ET L’EFFICACITE INDUSTRIELLE (O.S.T.) Les contributions des ingénieurs et des dirigeants d’entreprises : Pour bien comprendre les idées de TAYLOR et ses disciples dans le domaine de l’organisation et du management, il est nécessaire de connaître les objectifs à l’origine de leur initiative pour mener leurs études et notamment dans le contexte et l’environnement dans lequel ces travaux ont été menés. Quelles que soient les contradictions historiques liées à la recherche des origines du management, il reste évident que le Taylorisme ait connu une diffusion universelle. Ce courant de pensée était surtout motivé par la recherche de l’efficacité et de la rationalité comme l’a bien souligné DUNCAN (W.J) en précisant que : « s’il y’a un mot que l’on associe plus que tout autre à la gestion, c’est bien l’efficacité. Et, de fait, le mouvement de la gestion scientifique, sur lequel repose la majeure partie de la théorie et de la méthode moderne, a failli s’ appeler gestion de l’efficacité ( efficiency managment). »1 . Le courant de l’efficacité et de la rationalité a été impulsé par TAYLOR et ses deux disciples henry GANTT2 et Frank GILBRETH3. Même si les différentes littératures dans le domaine de l’histoire de l’organisation et du management mettent toujours TAYLOR au premier rang de cette école, DUNCAN nous renseigne que personne qu’ Harrington EMERSON n’a été passionné par cette question aux débuts du management. Quelles sont donc ces idées d’efficacité chez EMERSON ? Les idées fortes d’EMERSON sont : Il reste important que de faire assimiler à l’ouvrier les concepts de la gestion scientifique ; La nature de la pauvreté humaine réside dans son inefficacité car la nature demeure plus efficace que l’homme ; Pour établir l’efficacité chez l’homme, il y’ a deux voies possibles : imaginer des méthodes afin de pouvoir donner le maximum d’effort par rapport à des tâches ou à des objectifs prédéfinis et développer des méthodes de définition des objectifs afin d’exploiter le maximum des capacités de l’homme ; Il y’a une forte relation entre l’efficacité et l’organisation (la structure des entreprise) car : « comment, se demandait–il, de petites usines éparpillées dans tout le pays et qui fabriquent toute sorte de produits, du stylo à la locomotive, peuvent elles faire concurrence aux grandes entreprises ? »1. La différence entre les deux s’explique, selon EMERSON, par l’inefficacité dans l’organisation de l’une et l’efficacité de l’autre ; La dimension de l’entreprise ne suffit pas à elle seule pour expliquer l’efficacité ou l’inverse car la qualité de l’organisation et la bonne coordination entre les tâches et les fonctions sont déterminants ; Le temps d’exécution de chaque tâche doit être calculé et le travailleur est évalué par rapport au temps d’exécution (s’il exécute la tâche dans la norme ou au dessous, il est considéré comme efficace et l’inverse est juste). Ici EMERSON partage le même principe que TAYLOR. DUNCAN précise aussi qu’EMERSON a donné ses plus précieuses idées dans son célèbre ouvrage intitulé : ‘’ the twelve principles of efficiency’’, écrit en 1913 dans lequel il a énoncé les douze (12) principes que nous reprenions ci-dessous : |
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