Les entreprises américaines se sont fortement internationalisées








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politique monétaire et conjoncturelle est demeurée un élément essentiel de l'action de l'État fédéral sur l'économie. L'ayant détaillée au chapitre 4, je n'y reviens pas: stop and go jusque dans les années 1960, dévaluation continue et tentatives de relance keynésienne à partir de 1971, début de réévaluation du dollar et retour à une approche monétariste des problèmes à partir de 1979, lorsque Paul Volcker devint président du Federal Reserve Board.

Les dépenses militaires ont joué un rôle essentiel pour l'économie américaine durant toute la guerre froide: Eisenhower lui-même affirmait que l'économie américaine gravitait autour d'un "complexe militaro-industriel". Elles ont atteint un maximum historique en 1951 (49% des dépenses publiques, 13% du P.N.B.), depuis elles ne sont jamais redescendues au-dessous de 22,5% des dépenses publiques et de 5% du P.N.B. (le minimum historique pour l'après-guerre s'est placé en 1979, juste avant une forte réaugmentation liée au réarmement reaganien). Le seul programme spatial absorbait seize milliards de dollars en 1965! Les commandes militaires ont soutenu, ou même maintenu en vie, de nombreuses entreprises comme les avionneurs Boeing et Lockheed; elles ont joué un rôle important dans des secteurs aussi variés que le textile et l'agro-alimentaire, par le biais des fournitures aux armées. Et il y avait les effets induits par le biais des sous-traitants… Bref, l'effet de levier fut essentiel, tout comme les conséquences sur la recherche-développement, qui du coup n'a pas faibli même durant la crise: Internet est né en 1969 comme un système de communication interne aux forces armées américaines. Cela dit, il y a eu aussi des effets négatifs: le complexe militaro-industriel a drainé des cerveaux et des ressources qui auraient pu être employés ailleurs; certaines dépenses ont été largement improductives d'un point de vue strictement économique, comme celles liées à la conquête de la Lune. Le Japon et l'Allemagne ont connu des croissances économiques très supérieures à celle des États-Unis, or c'étaient deux pays occidentaux qui n'avaient pas à assumer d'importantes dépenses militaires — il est vrai que c'étaient aussi deux pays qui repartaient de zéro en 1945. Bien entendu, il y a eu aussi des commandes civiles de l'État et des collectivités locales aux entreprises.

La règlementation de l'économie américaine s'est accentuée de 1945 à 1980. La législation antitrusts, qui datait de 1890 et avait été complétée en 1935, a été renforcée en 1950, puis à nouveau en 1976. Mais elle a été peu efficace, car les grandes entreprises ont évolué vers une structure conglomérale qui ne les mettait en position de monopole sur aucune de leurs activités (cependant en 1982 le géant du téléphone, A.T.T., en procès pour monopole depuis 1974, a été forcé d'éclater sept compagnies régionales — cet éclatement est devenu effectif en 1984). Pourtant, dès la présidence Carter la régulation excessive de l'économie américaine a commencé à être remise en cause pour son inefficacité et les obstacles qu'elle posait à l'activité économique (complexité, opacité, coût); en 1976, les transports ferroviaires ont été dérégulés; en 1978, ce fut le cas des transports aériens et du gaz. Dans les années Reagan, la déréglementation est devenue systématique.

Les subventions directes de l'État à l'industrie sont moins systématiques qu'en Europe; cependant elles peuvent être importantes à l'occasion, et à la fin des années 1970 l'État fédéral a été forcé d'intervenir pour sauver un certain nombre de mammouths en petite santé, dont Chrysler. Mais tout cela s'est toujours fait au coup par coup et en l'absence de toute instance coordinatrice à l'échelle nationale, du genre du Commissariat au Plan français ou de la N.I.R.A. des années 1930; et surtout ces aides ne font l'ojet d'aucun discours idéologique! En revanche les aides à l'agriculture ont toujours été massives et assumées, dans la continuité des années 1930: depuis le New Deal l'État fixe des prix d'intervention (c'est-à-dire que si les prix du marché tombent au-dessous de leur niveau, il intervient par des prêts aux agriculteurs) et, depuis 1973, des prix d'orientation (fixés en début de "campagne", c'est-à-dire juste après la récolte — si à la fin de la "campagne", c'est-à-dire au moment de la récolte suivante, les prix sont plus bas que prévu, l'État paie la différence). Ces prix ont eu tendance à se gonfler progressivement pour des raisons électorales, et du coup les subventions agricoles ont quadruplé de 1970 à 1984… Les prix d'orientation et d'intervention étaient censés limiter l'offre; en fait, il servent d'incitation à la production, ce qui a plutôt tendance à renforcer la surproduction agricole. Il y a aussi une politique d'aide au gel des terres: elle a été relancée en 1956, puis ralentie en 1973, puis relancée à nouveau en 1983. Depuis 1954, l'aide alimentaire au tiers-monde est subventionnée dans le cadre du programme Food for Peace (devenu Food for Freedom en 1966): autant de débouchés supplémentaires pour l'agriculture américaine; en revanche, en 1979, à la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée rouge, Washington a imposé un embargo sur les exportations de blé à destination de l'U.R.S.S., qui a beaucoup fait souffrir le middle west. Mais ce fut un échec (l'U.R.S.S. n'eut aucun problème à se fournir auprès de la dictature argentine, toutes pudeurs idéologiques oubliées); il a été levé dès 1981.

Dans le domaine du commerce extérieur, depuis la création du G.A.T.T. en 1947 les États-Unis sont officiellement de fervents avocats du libre-échange; mais le Buy American Act de 1933, qui institutionnalisait l'obligation d'achat de produits américains pour les services publics, est resté en vigueur durant toute la durée de votre programme; en 1971, dans un contexte de panique lié à la crise du dollar et à la dégradation de la balance commerciale, il y eut une grosse entorse aux principes lorsque le gouvernement Nixon décida de taxer toutes les importations de 10% — une mesure d'urgence rapportée au bout de quelques mois. En 1973, il y eut carrément un embargo à l'exportation sur le soja (la demande mondiale était si forte, la production étant alors presque exclusivement américaine, que l'élevage américain souffrait d'un manque de soja pour nourrir les bêtes). Il existe aussi une agence officielle de promotion des exportations, l'Eximbank; dans les années de guerre froide un autre organisme, le C.O.C.O.M., surveillait sourcilleusement les éventuels transferts de technologie de pointe en direction du bloc de l'est: il bloquait notamment toute exportation de matériel électronique de dernière génération à destination de la Finlande…

L'aide sociale a joué un rôle accru, moins important cependant qu'en Europe. Les innovations essntielles ont eu lieu dans les années 1960: voyez le chapitre 4. L'extension du welfare state s'est interrompue avec l'arrivée de Nixon à la présidence, puis la crise a empêché l'équipe de Carter de lancer de nouveaux programmes sociaux; mais dans ces années les dépenses sociales n'ont cessé d'augmenter, d'abord du fait de la "montée en puissance" progressive des lois sociales de Johnson, puis à cause de l'augmentation du nombre d'Américains en difficulté pour cause de crise. Au total, le volume des dépenses sociales a quintuplé de 1950 à 1980 (il est vrai que rapportée à l'augmentation du P.N.B., l'augmentation n'a été que de 30%); pourtant en 1984 seul un Américain sur sept bénéficiait d'une portection sociale publique.
La puissance des lobbies n'a guère diminué, mais leur importance relative a varié: les groupes de pression environnementaux sont devenus de plus en plus puissants dans les années 1960 et 1970, ainsi en 1975 ils ont imposé une législation fédérale sur la lutte contre la pollution de l'air et de l'eau; de manière générale ils sont parvenus à obtenir un décuplement des dépenses fédérales de lutte contre la pollution entre 1972 et 1982 — de ce fait, certains indices de pollution ont commencé à s'améliorer à partir de 1975. Les associations de consommateurs, qui sont des lobbies d'un genre particulier, ont vu leur rôle s'accroître aussi (l'une de leurs premières grandes victoires date de 1966, lorsqu'une association de victimes d'accidents d'automobiles a obtenu le vote d'une loi sur la sécurité des véhicules à moteur…)

En revanche les taux de syndicalisation ont baissé régulièrement, surtout dans les années de crise; ils demeurent cepndant supérieurs aux taux européens. Ils sont passés de 35,5% en 1945 à 29% en 1975 et 23% en 1980. Comme partout, c'est dans le secteur public que les taux de syndicalisation sont les plus importants, et ont même continué à augmenter durant la crise.
D) L'évolution par secteurs productifs.
L'Amérique demeure riche en ressources naturelles, malgré une dépendance totale concernant certains métaux dits "stratégiques" comme le manganèse, le cobalt, le nickel et l'étain (la conscience de cette dépendance a joué un rôle non néligeable dans la politique africaine des États-Unis à l'époque de la guerre froide); mais avec l'explosion des échanges et l'effondrement de leur coût ces ressources ne jouent plus dans la croissance de l'économie américaine un rôle aussi crucial qu'au XIXe siècle; ce d'autant que les entreprises du secteur minier se sont beaucoup internationalisées. L'industrie minière a amorcé un déclin global dans les années 1970: en réaction, les techniques ont été modernisées, les effectifs ont diminué, les entreprises se sont regroupées autour de pôles liés au secteur énergétique — ainsi Exxon a racheté de nombreuses mines. Mais ce déclin est tout relatif, il concerne surtout les effectifs employés: de nombreuses mines de charbon ont fermé depuis les années 1950, notamment presque toutes celles des Appalaches, mais cela n'a pas empêché les exportations de charbon de doubler de 1975 à 1981! Les quelques mines encore ouvertes en 1980, surtout dans les Rocheuses, étaient immenses et extraordinairement productives… Les États-Unis extrayaient 67% du pétrole mondial en 1929, 53% en 1950, encore environ 20% en 1980; pour le gaz naturel, les chiffres aux mêmes dates étaient de 90%, 90% et 30%. L'envolée des prix des hydrocarbures dans les années 1973-1982 a paradoxalement rentabilisé la mise en exploitation de gisements du Texas et de l'Alaska qui étaient inexploitables dans les conditions des années 1960; du coup l'Amérique est demeurée le second producteur mondial de pétrole et de gaz (après l'U.R.S.S.), et surtout la part du pétrole importé dans la consommation est passée de 45% en 1977 à 28% en 1984.

La consommation d'énergie a explosé, jusqu'à atteindre un pic de 8,1 tep (tonnes équivalent pétrole) par habitant en 1979 — après quoi, à cause du second choc pétrolier, elle a légèrement diminué (pour quelques années); mais vers 1985 l'Amérique consommait toujours 25% de l'énergie mondiale. Le charbon a été dépassé par le pétrole en 1952 et par le gaz en 1958. Cinq "majors" dominent le secteur des hydrocarbures depuis 1928: Exxon, Mobil, Texaco, Socal, Gulf; mais il existe aussi de nombreuses sociétés indépendantes, comme Amoco1. L'équipement du territoire américain en barrages hydroélectriques s'est poursuivi sur le Saint-Laurent dans les années 1940 et 1950, puis sur la Columbia (ce programme s'est achevé en 1979). Le programme de construction de centrales électriques nucléaires, lancé dans les années 1950 mais qui n'a fait sentir d'effets concrets que dans les années 1970 (dix-neuf réacteurs étaient en service en 1970, soixante-dix en 1980), a dû être ralenti à la suite du grave accident survenu à la centrale de Three Miles Island, en Pennsylvanie, en 1979. Au total la dépendance énergétique des États-Unis s'est accrue jusqu'à la fin des années 1970, non parce qu'ils produisaient de moins en moins mais parce qu'ils consommaient de plus en plus; cependant cette dépendance n'a jamais dépassé 21% de la consommation (un maximum atteint en 1978), puis elle a commencé à diminuer. Dans les mêmes années l'Amérique a systématiquement diversifié ses fournisseurs en hydrocarbures, au détriment du Moyen-Orient et en faveur surtout du Maxique: la part des importations de pétrole en provenance de l'O.P.E.P. est passée de 85% en 1977 à 44% en 1984.

Dans le secteur des transports, l'automobile a dépassé le rail vers 1930. Le train a été totalement marginalisé pour le transport de passagers, sauf en zone urbaine et périurbaine (il conservait 0,2% des parts du trafic passagers en 1980), mais il a conservé de fortes positions dans le domaine des pondéreux (blé et charbon surtout): 37,5% des parts de trafic marchandises en 1980 (contre 44% en 1960), tandis que la route en assure 22,3% (contre 21,7% en 1960) et la voie d'eau, 16,4% (contre 16,8% en 1960). Le réseau de canaux a été complété par la canalisation complète du Saint-Laurent en 1959, qui a fait de Chicago un quasi-port de mer. En ce qui concerne les ports proprement dits, New York est restée le premier port mondial jusqu'aux années 1970, époque à laquelle elle a été dépassée par Rotterdam et Tôkyô-Yokohama. L'avion a commencé à sérieusement concurrencer la route dans les années 1960: il est passé de 4,1% des parts de trafic passagers en 1960, à 14% en 1980 (et même 16%, en valeur, du trafic marchandises à destination de l'étranger!); le trafic aérien a été multiplié par vingt-sept entre 1950 et 1983. L'essor est devenu explosion dans les années 1980, en conséquence de la déréglementation aorcée sous la présidence de Jimmy Carter, en 1978.
À la fin de votre programme l'agriculture américaine ne contribuait plus que marginalement à la formation du P.N.B. (à hauteur de 2% en 1990); mais le complexe agro-industriel employait toujours 10 à 25% de la population active, selon le degré de lyrisme des différents manuels, et l'Amérique assurait 15% des exportations agricoles mondiales… La surface cultivée a peu évolué; le mouvement de concentration des exploitations agricoles s'est accéléré depuis 1945 (il y en avait six millions quatre cent mille en 1940, deux millions deux cent mille en 1984); la taille moyenne a doublé de 1956 (cent hectares) à 1990. Le faire-valoir direct l'emporte de plus en plus nettement (il concernait 51% des exploitations en 1940, 64% en 1985), mais la plupart de agriculteurs associent à leurs propres terres d'autres qu'ils prennent en location, à ferme ou en métayage. Cependant à la fin de votre programme la moitié des exploitants l'étaient à temps partiel… et il fallait encore retirer l'agriculture traditionnelle très archaïque des Appalaches méridionales et du vieux Sud, en repli cependant: en fait, deux exploitations agricoles sur cinq seulement étaient économiquement viables.

L'agriculture aux États-Unis est devenue une activité de plus en plus capitalistique: à production égale, les investissements ont quintuplé de 1965 à 1982. De ce fait, l'endettement des agriculteurs a également recommencé à croître, surtout à partir des années 1970. Les machines sont de plus en plus variées, spécialisées et performantes; les rendements ont explosé (ceux de la culture du maïs ont sextuplé de 1945 à 1985). C'est toujours le maïs qui domine, l'Amérique assurant 40% de la production mondiale dans les années 1980, mais l'après-guerre a vu aussi la montée du soja (60% de la production mondiale à la même époque); le coton est en déclin (29% de la production mondiale en 1940, 11% dans les années 1980). L'élevage est demeuré puissant.
L'Amérique assurait encore 20% de la production industrielle mondiale vers 1985, contre 50% en 1945. Le déclin de la sidérurgie américaine a été continu en termes de parts de marché mondial: de 54% de la production mondiale d'acier en 1946 à 10% en 1982, et du premier au troisième rang mondial (l'aluminium a mieux résisté). Cependant la production d'acier s'est accrue jusqu'en 1974 (mais depuis 1958 les États-Unis sont importateurs nets de fer — cela a amené une littoralisation de la sidérurgie, qui s'est déplacée vers les ports où arrrivait le fer de l'étranger, par exemple à Galveston près de Houston). La stagnation a commencé au milieu des années 1970 et le recul en termes absolus en 1979: de ce fait la ville de Pittsburgh, cœur de l'industrial belt, a pedu deux cent mille habitants de 1970 à 1986 (de deux millions et demi à deux millions trois cent mille). Au problème des coûts énergétiques se sont ajoutés un sous-investissement patent et des coûts salariaux excessifs — les salaires des métallos américains étaient les plus élevés du monde (l'équivalent de quatre mille euros par mois!), à tel point qu'il n'y a eu aucune grève chez U.S. Steel de 1959 à 1986; mas cela a pesé dans le mauvais sens face à la concurrence asiatique. D'autres industries en crise, comme l'
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