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FAISEUR DE TENTES

BUSINESS AS MISSION

Questions d’argent
Question de ministère

Matthias Radloff

AG de la FMEF

7 fév. 2009

1Contenu





1 Contenu 2

2 Faiseur de tentes 3

3 « Business as mission » (BAM) 4

4 Ressources Internet 8


Comment envoyer des missionnaires et régler la question du soutien ? Le « faiseur de tentes » est une solution. Et depuis quelques années se profile le business en mission, le BAM. Nous allons parler

2Faiseur de tentes

2.1Définition

2.1.1Ce qui est commun à tout faiseur de tentes


Ce qui est commun à toutes les options est qu’une personne qui a une vocation (un appel) pour une tâche de type missionnaire ou pastoral doit aussi consacrer du temps à une activité tout autre qui est rémunérée (un bénévole n’est pas considéré comme « faiseur de tentes »).

2.1.2Aspects divergents


L’apôtre Paul était « faiseur de tentes » quand il n’avait pas d’autres ressources pour subvenir à ses besoins. Lorsque des dons lui parvenaient, il ne faisait plus des tentes, mais se consacrait au ministère de la Parole. Paul n’était pas faiseur de tente afin d’accéder à une région fermée aux missionnaires.

Aujourd’hui, il est parlé de faiseur de tente comme d’une stratégie pour obtenir un visa (dans ce cas ce n’est pas une raison financière). D’autres y voient la solution pour ne pas devoir payer un pasteur ou missionnaire pour un travail fait à 100%. Dans ces deux cas, nous sommes loin de la pratique de Paul.

2.2Quelques exemples

2.2.1WEC


La WEC parle de « pièges. « Les ouvriers vont vite découvrir qu’être «faiseur de tentes» a des pièges dont il faut se méfier, mais aussi des possibilités dont il faut tirer avantage. Un travail séculier peut les occuper toute la semaine, leur laissant très peu de temps pour l’église et l’Évangile. Mais la qualité de leur travail et de leurs relations avec les collègues peut aussi refléter le Dieu qu’ils suivent, et faire tomber les murs de préjudices. Les personnes qui marchent avec Dieu, et dont le but est d’atteindre les perdus, braveront les défis et les frustrations qu’ils vont inévitablement rencontrer. »1

2.2.2Adventistes


Les Adventistes encouragent ce type de ministère. Mais leur texte montre aussi à quel point le faiseur de tentes est partagé.

L’une des meilleures façons est d’aller comme « faiseur de tentes ». L’apôtre Paul pénétra des communautés non atteintes en tant que travailleur. Il gagnait sa vie en faisant des tentes mais consacrait une grande partie de son énergie à apporter la bonne nouvelle aux gens qui ne l’avaient jamais entendue. Les « Paul » d’aujourd’hui ont de la joie et du succès en poursuivant leur carrière dans des pays de la fenêtre 10 x 40. Spécialistes en informatique, ingénieurs, praticiens de la santé, hommes d’affaires, entrepreneurs, éducateurs, et autres professionnels marchent sur les traces de Paul, travaillant à l’avancement du royaume de Dieu, non en tant que missionnaires officiels de l’Église, mais comme faiseurs de tentes modernes.

Des étudiants chrétiens peuvent continuer leurs études (surtout les hautes études) dans des universités situées dans la fenêtre 10 x 40. Là, ils peuvent établir des contacts profonds avec la future élite intellectuelle, tout en acquérant une formation valable.2

2.2.3Modèle de fonctionnement économique


Henri Bacher, qui publie sur le site de La FREE, y voit l’avantage de l’économie

Le « faiseur de tentes » est un autre modèle biblique. Hélas, il est très peu soutenu par l’Église ou, bien plutôt, l’Église ne prend pas la peine d’organiser ses ressources humaines en fonction de cette donne. Bien des pasteurs supporteraient mieux leur charge pastorale en travaillant, par exemple à mi-temps en entreprise. On pourrait alors engager un pasteur supplémentaire...3

2.2.4Évangéliser à l’étranger en gagnant sa vie: le défi actuel du « faiseur de tentes»


C’est sous ce titre que Philip Nunn publie un texte de 26 pages sur le Net.4 En voici la table de matière :

  1. qu’est-ce qu’un faiseur de tentes ?
    2. les faiseurs de tente au cours de l’histoire
    3. les opportunités de la fabrication de tentes
    4. les objections au principe de la fabrication de tentes
    5. les inconvénients de la fabrication de tentes
    6. les avantages de la fabrication de tentes
    7. l’étude du style de vie d’un faiseur de tentes
    8. le faiseur de tentes efficace
    9. et maintenant, où dois-je aller ?

3« Business as mission » (BAM)5

3.1Introduction


Les autres expressions communément utilisées sont « Entreprises de Transformation »6, « Société pour l’accomplissement du dernier Commandement »7, et « Business du Royaume »8.

3.2« BAM » est basé sur le principe de... mission globale9


La mission globale tente d’aborder tous les aspects de la vie et de la piété selon une perspective biblique vivante et cohérente. Cela concerne ainsi l’intérêt que Dieu porte aux problèmes que pose le monde des affaires en termes de développement économique, d’emploi et de chômage, de justice économique et de redistribution des ressources naturelles dans la famille humaine. Ce sont tous des aspects de l’œuvre rédemptrice de Dieu par Jésus Christ et au travers de l'Église.

L'évangélisation et les réalités sociales sont souvent abordées comme si elles étaient séparées et sans rapport l'une avec l'autre. Cela présuppose une séparation entre ce que nous considérons comme « sacré » ou « spirituel » et ce que nous considérons comme « séculier » ou « matériel.» La perspective biblique propose au contraire une vision holistique intégrée et sans séparation. Le ministère ne devrait ainsi pas être compartimenté ou fragmenté entre le « spirituel » et le « physique. » B.A.M est une expression essentielle de cette approche globale.

L'activité humaine reflète notre origine divine, ayant été créé pour être créatif, pour créer de bonnes choses de la bonne manière, afin d’en jouir avec les autres.

3.3 « BAM » s’inscrit dans la vision du Royaume de Dieu... business du royaume


Les business ou entreprises du Royaume se fondent sur le présupposé théologique selon lequel tous les chrétiens ont vocation à aimer et à servir Dieu de tout leur coeur, leur âme, leur force et leur esprit, aussi bien que d'aimer et servir leurs prochains. Dieu appelle des personnes à travailler pour son Royaume dans le monde des affaires aussi sûrement qu’il en appelle d’autres à s’investir dans d’autres expressions de ministère ou de mission.

Dans ce document, nous utiliserons souvent l’expression « entreprise du Royaume » au lieu de « Business as Mission ». Si nous reconnaissons l'importance de l’extension de Royaume de Dieu par le biais du business et dans tout contexte, nous voulons souligner tout particulièrement le mandat biblique de servir le pauvre et l’opprimé, en priorité dans les régions où l’Évangile n’a pas encore été reçu. Cela nous mènera à nous focaliser sur une activité interculturelle et devra concentrer notre attention sur des régions de pauvreté endémique et/ou des communautés non évangélisées. Nous reconnaissons que cela n’implique pas systématiquement la traversée de frontières internationales et sera aussi nécessaire dans des communautés culturellement proches.

La fonction de « Business as Mission » est d’agir comme un catalyseur, d’inspirer et d’encourager des personnes à entrer dans le monde des affaires et d’y rester, spécialement dans le monde en développement.

3.4« BAM » est différent et proche à la fois des... ministères dans le monde du travail10


Ces ministères sont premièrement consacrés à l’évangélisation dans les lieux de travail, de préférence par le témoignage des co-employés et collègues de travail. Ces ministères encouragent l'intégration des principes bibliques dans chaque aspect des pratiques d’entreprise, à la gloire de Dieu. « Business as Mission » inclut naturellement ces éléments de ministère dans le monde du travail.

Les ministères dans le monde du travail peuvent choisir de se limiter uniquement au contexte de l’entreprise lui-même. B.A.M, de son côté, concentre son action à la fois dans l’entreprise et au travers d’elle. B.A.M cherche à conjuguer la puissance et les ressources du business pour un impact missionnaire intentionnel sur la communauté ou la nation au sens large. B.A.M est intentionnel quant au mandat de faire de toutes les nations des disciples et se focalise en priorité sur des régions connaissant les plus grands besoins spirituels et physiques.

3.5« BAM » est différent et proche à la fois des... fabricants de tentes11


L’expression « fabricant de tentes » ou « faiseur de tentes » fait référence principalement à des professionnels chrétiens qui pourvoient à leur soutien financier sur le champ de mission en travaillant comme employés dans une société ou en créant un business. De cette manière ils sont à même d’exercer leur ministère sans dépendre de donateurs et sans peser sur les gens qu’ils servent. Etre « faiseur de tentes » implique l'intégration du travail et du témoignage, insistant sur l’évangélisation par des chrétiens laïques plutôt que par le clergé et les professionnels du ministère.

Bien qu'un « fabricant de tentes » puisse faire partie d'une entreprise, l’entreprise elle-même peut ne pas être partie intégrante du ministère comme c'est le cas pour B.A.M. B.A.M considère le business à la fois comme étant le moyen et le message. « Business as Mission » considère plus souvent la création d’emplois comme faisant partie intégrante de sa mission. Dans le cas des «faiseurs de tentes » cela peut aussi faire partie de leur action, mais le plus souvent ils sont considérés comme des « accapareurs » d’emplois – ils ont la tendance à prendre des emplois existants pour faciliter leur ministère.12

3.6« BAM » est différent de... business pour la mission


Les profits provenant d’un business peuvent être donnés pour soutenir la mission et des ministères. On pourrait appeler cette démarche « Business FOR Mission », en utilisant des entreprises pour consolider d’autres sortes de ministères. Nous reconnaissons que les profits d'une entreprise peuvent être utilisés de cette manière et cela est bon et valide. De même les employés d’une entreprise peuvent utiliser une partie de leurs salaires pour donner à des causes caritatives. Pourtant, bien que cela doive être encouragé, aucun d’entre-nous n'aimerait être opéré par un chirurgien dont la seule ambition serait de gagner de l'argent pour le donner à l'église ! Au contraire, nous nous attendons à ce qu'il ait les compétences pour conduire l’opération avec excellence, faisant son travail avec une pleine intégrité professionnelle. B.A.M. est différent. Un business B.A.M doit produire plus que des biens et des services pour générer de nouvelles richesses. Il cherche à réaliser ses buts du Royaume de Dieu et ses valeurs dans chacune de ses actions. Le concept d’une « entreprise pour la mission » risque de limiter le business et les hommes et femmes d’affaires à un rôle de financement du « vrai ministère ». Ce financement est certes une fonction importante, mais B.A.M concerne des entreprises rentables focalisées sur le Royaume.

3.7« BAM » n’est pas dupe quant à... l’anti-business et l’anti-mission


Deux approches des affaires qui n’entrent certainement pas dans la vision de B.A.M :

3.7.1Prétexte pour l’obtention d’un visa


Les contrefaçons d’entreprises qui ne fonctionnent pas vraiment comme de vrais business. Elles existent uniquement pour fournir des visas à des missionnaires, visas sans lesquels les portes de certains pays leurs seraient fermées.13

3.7.2Les entreprises qui prétendent avoir des motivations chrétiennes


…mais qui opèrent uniquement pour un bénéfice pécuniaire privé et non pour le Royaume de Dieu. Entrent dans cette catégorie des business dirigés par des chrétiens qui n’auraient pas de stratégies du Royaume claires et précises.

3.8« BAM » recherche le... profit


L’entreprise doit être financièrement viable, en produisant des biens ou des services que les gens sont disposés à acheter. La pérennité impose la rentabilité. Les bénéfices sont un élément essentiel de tous les business et ce dans toutes les cultures. Sans profit le business ne peut pas survivre et réaliser ses objectifs. En conséquence, le « business » de B.A.M est de faire de vraies affaires, qui génèrent de vraies richesses et de vrais profits. B.A.M ne considère pas ces profits comme fondamentalement mauvais ou non bibliques. Au contraire, les profits sont bons, souhaités et utiles à Dieu et à Ses buts, aussi longtemps qu'ils ne sont pas oppressifs ou résultants d’escroqueries ou de commerces qui ne font pas honneur au Christ et à Son évangile.

Des subventions temporaires peuvent être utilisées pour créer un « Business as Mission. » Des subventions régulières ou des soutiens financiers sans une vraie recherche de rentabilité sont plus proches de dons charitables à des ministères que d’un ministère « Business as Mission. »

Le business du business c’est le business. Et le business de « Business as Mission » est le business dans une perspective du Royaume de Dieu.

3.9« BAM » épouse toutes... formes et dimensions


Les méthodes, comme les stratégies de business et de ministère, seront aussi diverses et créatives que ce que Dieu a fait en nous créant infiniment différents. La taille de l’entreprise importe-elle ? Oui et Non ! Il existe des programmes de micro-crédits qui pourvoient aux revenus nécessaires pour des familles et des individus, qui induisent du développement communautaire, de l’implantation d’églises et de la formation de disciples. En d’autres termes, les programmes de micro-crédits sont efficaces pour le Royaume. Un grand nombre de ces programmes existent déjà. Cet aspect détient une place légitime dans « Business as Mission. »

Cependant, notre attention se portera d’avantage sur des entreprises de plus grande taille, qui ne font pas l’objet, à ce jour, d’un intérêt particulier. Si nous sommes appelés à nous attaquer à l'énorme défi qui est devant nous, nous devons penser et agir plus grand, en termes de moyennes à grandes entreprises.

3.10« BAM » n'est pas du... travail et de l’argent comme une fin en soi


La mafia russe crée aussi des emplois et donne aux gens des opportunités pour gagner de l'argent. Créer des emplois et gagner de l'argent n'est pas une fin en soi. Le travail et l’entreprise sont ordonnés par Dieu. Le travail est une activité humaine autant que divine qui pourvoit au moyen de subvenir aux besoins de nos familles et de contribuer au développement positif de nos communautés et pays. Cependant, B.A.M n'est pas un programme de création d’emplois « christianisé ». Le but n'est pas simplement le mieux être matériel des personnes. « Business as Mission » incarne et participe à la prière de Jésus : « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite », même dans le monde du travail et des affaires.

La finalité de « Business as Mission » est « ad maiorem Dei gloriam », pour la plus grande gloire de Dieu.

4Ressources Internet


Des dizaines de pages sont accessibles à partir de :

http://matthias-radloff.hautetfort.com/tag/bam

1 http://209.85.129.132/search?q=cache:U0BAgT03gPcJ:www.wec-canada.org/resources/PAC.pdf+%22faiseur+de+tentes%22+mission&hl=fr&ct=clnk&cd=3&gl=ch&client=firefox-a

5 Extrait quasi intégral du document de 102 pages, présenté au Forum 2004 du Congrès de Lausanne pour l’Évangélisation du Monde par le Groupe de travail #30 sous le titre de « Business As Mission ». Les rédacteurs en étaient : Mats Tunehag, Wayne McGee, Josie Plummer. Ce document est disponible sur Internet.

6 Transformational Business

7 Great Commission companies

8 Kingdom Business

9 On peut aussi parler de mission holistique

10 Workplace Ministries

11 Tentmaking

12 On parle de “job-making” et de “job-taking”

13 Problèmes liés à la pratique appelée « faiseur de tentes », avec l’option du « visa = prétexte » :

  • il faut donner du temps au métier (ou aux études – pour celui qui part faire des études), mais pas plus qu’à l’évangélisation. Car sinon le missionnaire « vole » ses sponsors qui l’ont envoyé pour évangéliser.

  • L’activité indiquée sur le visa ne réussit pas dans le domaine économique. Elle ne le peut, car elle n’est que prétexte pour le missionnaire, et ne mérite donc pas un engagement à 100%, persévérance, succès. De là, les locaux ont une idée négative de ce qui réussit aux chrétiens.

  • L’activité indiquée réussit. Alors, le missionnaire a mauvaise conscience, car c’est l’évangélisation qui a pris du retard. Ses sponsors vont se dire qu’il ne mérite plus leur soutien.

  • Comment répondre si sur place on lui demande s’il est chrétien ? Ou pire, comment ne pas mentir si on lui demande s’il est venu pour évangéliser plutôt que pour travailler (étudier) ?

  • Il existera toujours un problème moral, puisqu’il faut œuvrer sur deux tableaux que l’on oppose : spirituels et matériels. Comme l’un est moins bon et est en concurrence vitale permanente, la vie du missionnaire est difficile.


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