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Les établissements sont conscients qu’ils se situent au cœur d’un ensemble de relations avec des partenaires qui ne sont plus uniquement représentés par les actionnaires mais aussi par les acteurs intéressés par leurs activités et décisions (Capron et Quairel, 2007). Les gouvernements, les médias, la société civile, les investisseurs sont autant de parties prenantes auxquelles l’établissement doit rendre des comptes et en fonction desquelles il opérationnalise ses réponses stratégiques. Les responsables constatent ainsi une intrusion grandissante des « stakeholders » dans les décisions stratégiques en matière de RIE. Ces derniers sont de plus en plus nombreux à leurs yeux, et exercent des pressions plus ou moins importantes, aussi bien au niveau interne qu’externe (Figure 1 ci-dessous, extrait du logiciel NVivo 7). Figure 1. Identification des principales pressions en matière de RIE sur les établissements à risques (Logiciel NVivo7) ![]() ![]() Les industriels sont conscients qu’ils s’inscrivent dans un nouveau contexte dans lequel les populations sont de plus en plus sensibles et procédurières: « le contexte actuel se caractérise par une méfiance croissante vis-à-vis de l’industriel accompagnée d’une médiatisation et d’une information croissante où les populations ont besoin d’être rassurées, et une augmentation des exigences…les gens sont plus sévères…Ce sont des facteurs nouveaux que l’industriel doit prendre en compte » (E1). Néanmoins, trois « forces » semblent prédominer et agir sur les décisions en matière de gestion des RIE au sein des établissements (cf tableau 6 ci-dessous).
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