Introduction a l'analyse economique








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SECTION 2: modèle classique et keynésien

1: le modèle classique: la loi de Say
C'est le niveau d'emploi qui se détermine sur le marché du travail. Le niveau d'emploi est complètement employé et donne lieu à une offre macro-éco et une demande équivalente

        "N-> O -> D "  séquence logique modèle classique

N = emploi
a: les variables et les équations du modèle
1: offre total de travail

Ns = Ns (W/P)            Ns = offre de travail global

                    W = taux de salaire nominal; salaire en frs

                     P = prix du bien en frs

                        W/P =salaire réel ou pouvoir d'achat

Un salaire de 10 frs, une baguette à 5frs

Le pouvoir d'achat est de 10/5 soit 2 baguettes

Cette fonction est croissante. quand W/P augmente, l'offre de travail augmente
2: demande de travail

Les demandeurs d'emploi sont les offreurs de travail; les offreurs d'emploi sont les demandeurs de travail.

Nd = Nd (W/P)        Nd = demande de travail

La fonction du salaire réel est décroissante, le salaire est un coût pour les Ent donc plus le salaire est élevé, plus le coût de travail est élevé, moins les Ent sont amenés à employer.
3: équilibre du marché du travail

Ns = Nd

L'offre de travail = demande de travail, le marché du travail est en équilibre. Il n'y a pas de chômage involontaire, ni sous-emploi, ni sur emploi
Les équations 1,2,3 sont propres au marché du travail, se sont les valeurs d'équilibre de l'emploi;
4: quantité d'offre

L'offre totale est une fonction de la quantité de travail employée, elle est fonction de la demande de travail des Ent, c'est une fonction croissante.

O = f(Nd)

f est la fonction de Y°

On a coutume de penser qu'on obtient un niveau de Y° par le capital et le travail

O   K

     N

a: O = f(K, N)     O = f(N)  : b

O est le produit total.

a: la quantité produite (quantité d'out put) qui sort du processus productif en fonction de la quantité de  capital (K), de machine et de la quantité de travail (N). On suppose ici que le nombre de machine est fixé, on revient donc à b, grâce à cette fonction quand je connais le niveau d'emploi, je peux en déduire le niveau général de la Y°. Donc la fonction de Y° f nous donne le niveau de Y° en fonction des niveaux des facteurs de Y° (K et N). Se sont des équations propres au marché du travail et des biens (ce qui touche aux biens).
5: produit total : R total

O = Y

O = produit total

Y = revenu total            (sans prendre en compte l'état; R est réel)

Le Y est le R réel / total = le sal réel + µ réel.

Le salaire réel est le taux de salaire réel multiplié par la quantité d'emploi.

Le profit réel = les recettes moins les coûts.

Recettes totale = P x O (en monnaie)

        = O (si en blé et pas en monnaie)

Y = sal + µ réel

Y = W/P x N + O = W/P x N

Y = O

En d'autre terme, on ne va pas expliciter le niveau du salaire réel au profit réel, mais ils sont derrière l'équation;
6: utilisation du R pour parti dans la C° et dans l'E

Y = C° + S  (vu plus haut)
7: épargne

S = S (r)        S = épargne macro-éco

            r = taux d'intérêt

C'est une fonction croissante.

Le taux d'intérêt chez les classiques rémunérait la renonciation à la C°. Il est ce qui permet de faire le partage entre C° et épargne; plus le taux d'intérêt est élevé, plus on renonce à consommer.
8: investissement

I = I(r)

C'est une fonction décroissante. L'I brut de l'éco dépend du taux d'intérêt, c'est une fonction décroissante car le taux d'intérêt pour les Ent est le coût de l'emprunt donc plus le taux est élevé moins les Ent emprunteront.
9: égalité macro-éco entre I et épargne

I = S

C'est par des variations du taux d'intérêt (r) que l'on obtient cette égalité. Quand le r est le taux d'équilibre on a l'égalité.
10: définition de la demande globale

D = C + I

Demande au titre de la C° et au titre de l'I

I = S          S(6) = Y - C

I = Y - C

C+ I = Y        Y (5) = O         C+ I = D

D= O    équation d'équilibre sur le marché du bien entre l'offre et la demande
Dans ce modèle on a 10 équations et 10 inconnues (les variables endogènes).

Variables endogènes: se sont des variables dont la valeur résulte du modèle (l'ensemble du système).

Cette variable s'oppose à une variable exogène qui est une variable dont la valeur est fixé au modèle (la valeur est donnée).

S'il y a autant d'équations que d'inconnues, on dit que le modèle est déterminé c'est à dire que l'on va pouvoir trouver la signification  de chaque inconnue.

S'il y avait eu 9 équations et 10 inconnues, le système serait sous déterminé, il manquerait une équation pour avoir la valeur de toutes les inconnues.

S'il y avait eu 11 équations et 10 inconnues, le système serait surdéterminé, mais on n'aurait aucun problème.
b: loi de Say
N ->O - D

La séquence logique: remarque sur les équations 1,2,3,

        1er temps: la détermination de l'emploi (n) équilibre du marché du travail

Dans tout le modèle classique le marché du 1er a en quelque sorte le statut de 1er marché (tout commence là.

Représentation des équations 1,2,3 dans un graphique:

NB: en général on met y en abscisse et x en ordonné, parfois en éco on inverse comme c'est le cas ici.
Equation 1: quand le salaire augmente, l'offre de travail augmente donc la fonction est croissante. L'offre de travail correspond à un niveau de salaire réel.

Equation 2: quand le salaire augmente, le niveau de travail baisse, la fonction est décroissante.

Equation 3: l'égalité entre Ns et Nd correspond au point d'intersection N* (abscisse du point d'intersection) et l'emploi équilibre sur le marché du travail. W/P (ordonné du point d'intersection) est le salaire réel d'équilibre.

Les libéraux, sur le chômage, disent: si vous voulez l'absence de W (chômage), il faut que le marché du travail soit concurrentiel (marché à prix flexible). Ils pensent de ce marché que le jeu spontané des forces du marché, loi de l'offre et de la demande, doit arriver à l'équilibre (flexibilité du travail).

L'individus dirait: si le chômage est un salaire trop haut, le salaire d'équilibre ne peut pas émerger, pour un niveau de salaire trop haut, entre la demande de travail et l'offre il y a un écart, le chômage.

Tout commence donc chez les classiques par la détermination de l'emploi sur un marché du travail concurrentiel et sa concurrence, la flexibilité du prix, fait qu'il ne doit pas y avoir de chômage.
        2ème temps: niveau de l'emploi maintenant déterminé à l'offre et au revenu

N*-> O -> Y

Emploi N* est déterminé, tout le travail est employé dans le processus productif.

Equation (4) si j'emploie telle quantité de travailleur, cela me donne le niveau d'offre. si je connais N*, je connais l'O, l'offre global, le produit global, grâce à cette équation de liaison entre le marché du travail et celui-ci du bien grâce à la fonction de Y°.

J'avais la quantité d'emploi, maintenant j'ai le produit macro-éco. L'O  donne lieu au paiement du salaire réel et le µ r éel:    sal réel + µ réel = R

                       N* -> O ->Y

Connaissant N*, on en déduit O (produit global par la fonction de Y°: f )et connaissant O total on déduit le R total, qui est la distribution des rémunérations de facteurs issus du processus productif: le salaire réel d'une part et le µ réel d'autre part.
        3ème temps: le modèle vient se boucler par l'égalisation, épargne(S) / I

I = S -> D= O équilibre sur le marché du bien

Le point le plus important: l'égalisation entre S et I est obtenu grâce aux taux d'intérêt, c'est lui qui n'est ni plus ni moins que le prix au marché des titres où S et I viennent s'égaliser.

Graphique du marché des titres et des capitaux:


Equation (7): dit que l'épargne dépend du taux d'intérêt, c'est une fonction croissante, quand R augmente

l'épargne augmente.

Equation (8): dit due l'i est une fonction du taux d'intérêt, fonction décroissante, quand le taux d'intérêt augmente, l'I baisse.

S= I

Nf-> O -> Y(revenu)= C+ S = C+ I  = D

N-> O -> D

Le cas de la loi de Say est le fait que l'offre entraîne la demande, mais le marché du travail est le 1er marché car il était équilibré avant les autres.

Ce modèle classique apparaît finalement moins comme un circuit que comme un ensemble de marchés concurrentiels relié les uns aux autres.

On a vu le marché du travail, du capital et celui du bien est présent. Ces marchés concurrentiels sont pensés comme efficaces. Grâce à la flexibilité des prix, qui vont supposer atteindre spontanément les valeurs d'équilibre, on suppose que tout les marchés sont en équilibre. Cela veut dire que le marché du capital est en équilibre, que le marché du bien est en équilibre, mais aussi le marché du travail est en équilibre il n'y a pas de chômage involontaire.

De façon général l'équilibre entre o global et D global est permis par le taux d'intérêt d'équilibre, on a 2 prix flexibles essentiels chez les classiques, d'une part le salaire réel (W/P) et d'autre part le taux d'intérêt (r).

Le fait que l'O entraîne une D équivalente cela signifie qu'il n'y a pas de crise de sur ou sous Y° global.

On résume tout cela par le graphique suivant:
c: conclusion de politique éco
Si on pense que le modèle représente une éco capitaliste de marché, on pourrait résumer par "laisser faire les marchés". Si on laisse les marchés à eux-mêmes, ils marchent de façon concurrentielle, ils font marcher l'équilibre: l'équilibre du marché du travail et celui du marché du capital. Cet équilibre est permis grâce à la flexibilité des prix et derrière elle il y a le jeu des marchés: loi de l'offre et de la demande.

L'Etat n'a pas grand chose à faire en éco, en matière éco, elle doit se cantonner à ses fonctions régaliennes, mais il y a 2 impératifs éco: assurer le libre jeu du marché et respecter le libre jeu du marché.

Il faut protéger les personnes et les biens et assurer l'exécution des contrats signés, respecter les droits de la propriété, essayer d'éliminer les monopoles, les positions abusives; et d'autre part il faut se garder d'intervenir.

Tout cela se représente en terme de politique monétaire, le jeu sur la quantité de monnaie offerte à une éco, cette éco pour les classiques est inutile, la monnaie n'intervient pas sur les variables réelle, la monnaie est neutre. Dans la politique budgétaire, ça ne sert à rien d'augmenter l'activité en augmentant la dépense publique, car celle-ci va prendre la place de la dépense privée, elle ne complétera pas la dépense privée, c'est un effet d'éviction.

Si les libéraux classiques défendent cette thèse c'est qu'ils ont confiance en l'autorégulation du marché. Le libéralisme éco: laisser faire, car ils pensent que les marchés s'autorégulent, donc il n'y a aucune raison de ne pas investir.
2: le principe de la demande effective
D-> O -> N

La D est anticipée avant d'être réelle.
les chiffres (') sont à comparer au chiffres des classiques.

a: variable et équations du marché
8': I = I

L'I prend une valeur fixée (valeur exogène), le flux d'I sur une période est une valeur donnée, dans ce modèle, je suppose que l'I prend une valeur décidée par les Ent.
7': C = aY + b

a et b paramètre et sont positifs, 0< a < 1.

C'est une fonction du revenu, c'est la fonction de C° keynésienne, on suppose que c'est une droite. Chez Keynes, le partage entre C° et épargne ne se fait plus en fonction du taux d'intérêt, c'est le niveau du revenu (Y) qui décide du partage entre C° et épargne. L'épargne et la C° dépendent du taux d'intérêt dans l'équation 7 mais dans l'équation 7' ils dépendent du revenu.
10': demande globale

    D = C+ I
6': utilisation du revenu

    Y = C + S          S= épargne
5': O = Y

produit global = revenu global

Les revenus sont rémunérés par l'offre à hauteur de l'offre en question.
9': O = D

demande global = revenu global

I = S -> O = D

Plus haut l'épargne et l'I étaient égalisés sur le marché du capital, là on aura les Ent qui décident d'offrir la quantité qui correspond à la demande qu'ils anticipent.
a: hauteur de la variable qu'ils anticipent
4': Nd = F-1 (0)

F-1 est une fonction décroissante.

Plus haut on a vu que connaissant N, on peut déduire O par la fonction de Y° donc quelle sera l'offre.

On connaît D, on décide de produire la valeur qui correspond à cette demande anticipée et seulement après les Ent se pose la question. Pour produire O de combien d'emploi aurais-je besoins ?

N-> O

N<- O
2': Nd = Nd (W/ P)

Cette fonction de demande de travail émane des Ent, c'est une fonction active, sur ce marché c'est une fonction qui produit son marché.
1': Ns = Ns (W/ P)

C'est une fonction désactivée, elle ne sert plus qu'à mesurer le chômage.
3':U = Ns- Nd             U = chômage

C'est l'écart entre O et D de travail
Dans les 1eres équations, c'est la demande  D qui se détermine:

    8', 7', 10' = D

    6', 5', 9' = O

    4', 2', 1', 3' = N

On va donc de D-> O -> N.

C'est une équation qui montre que l'on est en sous emploi. Le marché du travail n'est plus en équilibre.
Il y a 1 équations et 11 variables dont une exogène, les 10 équations et les 10 variables sont andognes: c'est un modèle déterminé.
b: principe de la demande effective
La séquence logique de la D effective est : D-> O-> N

C'est la demande anticipée qui joue une caractère déterminant. Mais ce qui est réellement déterminant est l'I: I-> D, O, R  le marché du travail

Les employeurs viennent chercher sur le marché du travail, la quantité d'emploi dont ils ont besoin.
1: le caractère déterminant de l'I
I = I

Si on veut simplifier on part de cette équation, on suppose que l'I est exogène et décidé par les chefs d'Ent, c'est l'ouverture du circuit de la 1ere question. L'I est tout de même influencé par les anticipations des Ent: plus la vision générale est optimiste vers l'avenir, plus les perspectives de produit sont favorables et plus l'I sera élevé; l'I est influencé aussi par le niveau du taux d'intérêt, le financement est le recours à l'emprunt, plus l'i est élevé, plus l'Ent est appelée à ne pas investir.

Séquence de raisonnement: si on veut relancer l'I, on va baisser le taux d'intérêt. L'offre de monnaie est une variable qui influence le taux d'intérêt et l'idée est que en terme de politique éco, soit on suppose que les autorités publiques maîtrise directement le taux d'intérêt et le baisse directement pour relancer l'I, soit l'autorité publique maîtrise  l'offre de monnaie, elle ne maîtrise qu'indirectement le taux d'intérêt, c'est en modifiant l'offre de monnaie que l'on aura une action sur le taux d'intérêt, quand l'offre de monnaie augmente, cela fait baisser le taux d'intérêt et baisser l'I.

Ms-> i-> I        Ms = offre de monnaie

Variable Ms -> baisse i -> hausse I

Les anticipations des Ent influence les I, les autres variables influencent le taus d'I et le taux d'intérêt est indirectement modifiable par les offres de monnaie.
2: D = O = Y (Revenu)

Egalité macro-éco entre D, O et R.

O = R
Diagramme à 45°
La D est définie comme étant la somme entre la C et l'I.

D = C+ I

   = a Y + b + I

    c

Quand O est il égal à D ?

L'ajustement est fonction de R., il se fait par les quantités. Dans le monde classique ou néoclassique, l'ajustement se fait par les prix et donc quand on parle de marché du bien, on n'a pas un marché au sens néoclassique et classique, mais une situation où on a une offre et une demande qui s'égalisent en fonction du prix
3: le marché du travail comme dernier marché
                            N = quantité d'emploi offerte et demandée

                            W/P = salaire réel

Quand le salaire augmente, la quantité de travail augmente. L'offre de travail est la demande d'emploi. Le salaire est le prix et les forces spontanées du marché font que l'on va se situer à l'équilibre, mais pas avec Keynes: La courbe de demande du travail garde un rôle actif, c'est l'idée que le niveau d'emploi est fixé par les Ent. La courbe d'offre du travail a un statut inférieur, elle est en quelque sorte désactivée, elle ne servira qu'à mesurer le chômage.




On va déterminer le produit global, la Y° macro-éco que font les Ent à partir de là: connaissant la Y° qu'ils veulent collectivement produire, ils vont embaucher des travailleurs connaissant l'offre. La quantité d'emploi ne se détermine pas sur le marché du travail mais dans le reste de l'éco. Si les employeurs ont besoins de ce niveau N*, le salaire réel sera (W/ P); l'écart entre O et D, c'est le chômage. S'il n'y a pas de chômage, c'est parce que la quantité d'emploi dans le modèle keynésien n'est pas la quantité d'équilibre tel qu'on l'a dans le modèle classique, elle ne se fixe plus sur le marché du travail, c'est le reste de l'éco qui la détermine (collectivité des chefs d'Ent).



4: l'égalisation épargne / investissement via le revenu
Nous avons vu dans le modèle précédent que l'égalité entre I et Epargne était obtenu grâce à un prix pour les valeurs d'équilibre: le taux d'intérêt.

Les modalités d'obtention de cette égalité sera différentes, se sont des variables du revenu qui feront que l'épargne s'égalisera à l'investissement, c'est le multiplicateur. Dans le monde keynésien, se ne sont pas des variables du taux d'intérêt qui font l'égalité, se sont des variables du revenu qui amène l'épargne au niveau de l'investissement. Epargne et investissement ont le même statut: offre et demande de capitaux ou de fonds prêtables. Ici c'est différent car investir est une priorité et la valeur de l'investissement va faire que in fine on aura une valeur de l'épargne qui viendra s'égaliser.

Pour mettre en évidence cela on a un calcul: on recherche la valeur du revenu (Y):

    Y = C + I  car I = S ce qui donne Y = aY + b + I

                        Y- aY = b + I

                               (1- a)Y = b + YI
Je suppose que l'I exogène augmente par les anticipations, les I sont plus favorables ou/ et le taux d'intérêt baisse donc la nouvelle valeur de l'I donne I + variable I

Ce surcroît d'I va générer quelque chose pour le revenu. Que dire de la conséquence du surcroît d'I sur le surcroît de revenu, sur le surcroît d'activité. Si Y est plus grand, O sera plus grand et D aussi.

Je me demande quelles conséquences la variable de I aura sur l'activité ?

Dans quelles mesures l'augmentation de l'I va t elle augmenter le revenu et au delà l'I

1er point: 0< a < 1 du fait de la fonction de consommation keynésienne.

    -1 < -a < 0

    0< 1- a <1

    1/ 1-a > 1

Si a vaut 3/4 -> 1/ 1- a = 4

Si mon I augmente de xI mon revenu va augmenter d'une proportion 4 fois supérieure: xI donne xY = 4x I

L'augmentation de l'I engendre une augmentation du revenu plus importante. Ce processus est multiplicateur, il souligne un point important: le caractère essentiel de l'i vis à vis de l'activité.
2nd point: une augmentation de l'I va engendrer une augmentation équivalente de l'épargne. Ce qui est déterminant est le surcroît d'I qui va engendrer un surcroît de revenu donc un surcroît d'épargne.

    xI-> xY-> xS

On part de xI qui entraîne xY, ce surcroît de R engendre un surcroît de C° (xC°) et un surcroît d'épargne (xS).

    xY = xC + xS

    xY = axY + xS

    (1-a)xY = xS

    xI = xS

Il y a donc bien une égalité entre le surcroît de l'i et celui de l'épargne. Un point important chez Keynes: on n'a plus un taux d'intérêt qui vient égaliser l'épargne et l'investissement dans le cadre d'un processus d'équilibration marchande comme chez les classiques. Chez Keynes il y a une variable primordiale: l'investissement. Si l'I augmente, cela va engendrer un surcroît de revenu (xY), qui va engendrer un surcroît de C° et un surcroît d'épargne qui sera égal au surcroît d'I.

xI = xS => xI est la cause, xS la conséquence.

Conclusion chez Keynes, c'est bien l'I qui génère une épargne équivalent, il y a une augmentation de variable induite du revenu.
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