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Profit = profit redistribué + profit réinvesti L'autofinancement est une épargne des entreprises directement utilisée au financement des investissements. On a supposé que notre ménage dépensait en consommation et en épargne. Or l'épargne des ménages peut-être utilisée en 3 façons : l'épargne peut-être : garder les sommes dans des bas de laines (thésaurisée). Thésaurisation = argent qui sort du circuit (fuite). l'épargne peut-être placée en banque (compte) = dépôt l'épargne peut-être placée en bourse, sur le marché des capitaux, en bourse au fond prêtable, l'épargne prend la forme d'un achat de titre (souscription de titre). L'investissement du point de vue de son financement donne 3 situations possibles : l'autofinancement (financement interne), cette autofinancement se suffit le financement externe direct : vente de titre, la rencontre entre les ménages et les entreprises se fait directement sur le marché des capitaux. Le financement externe indirect : plus de marché des capitaux. Il s'agit de l'intermédiaire bancaire par les crédits, donc sans autofinancement. La correspondance épargne/ investissement placée en bourse (achat de titre) SYMBOL 243 \f "Wingdings" \s 12 vente de titre E des men = placée en bourse (dépôt) SYMBOL 243 \f "Wingdings" \s 12 prêt thésaurisé I fuite hors du circuit injection dans le circuit autofinancement (financement interne) création monétaire ex nihilo Une banque n'a pas toujours l'argent prêté en crédit. On a une création monétaire ex nihilo, c'est en quelque sorte l'opération inverse de la thésaurisation donc une injection. Le phénomène de la thésaurisation est lié à l'investissement, il faut la financer. SECTION 2 : production et facteurs de production Apport de travail (L) Y ° salaire Apport de capital (K) profit 1 : le facteur du travail Qu'est-ce que produire : c'est ce procurer des biens, des services : des produits qui ne sont pas spontanément mis à notre disposition par la nature. Cette production est d'abords et avant tout l'œuvre du travail humain, donc le travail est le premier facteur producteur (condition nécessaire). Mais la seule présence de travail ne suffit pas pour attester l'existence d'une activité productive, quand un écolier fait ses devoirs, il y a travail, mais il n`y a pas production. La décision (de ne pas produire) est liée à la structure socio-économique dans laquelle nous vivons car nos sociétés sont qualifiées de sociétés marchandes et capitalistes. Sociétés marchandes : dans nos sociétés, les produits apparaissent comme des marchandises. Sociétés capitalistes : c'est une société dans laquelle il y a un rapport salarial (employeur/employé), l'un fourni sa force de travail et le capital est à l'employeur. Dans une société marchande, il y a des travailleurs indépendants (artisan, profession libérale). Un travailleur indépendant produit dans la mesure où il apporte, au marché, les fruits de son activité productive. L'artisan reçoit une sanction du marché, en proposant son produit il a une idée de la vente et du prix ; à la fin du marché, il peut avoir vendu la quantité au prix prévu comme ne pas avoir tout vendu ou à un autre prix. C'est l'évaluation sociale de leur activité, cette évaluation a une forme quantitative. Dans la mesure où le travailleur soumet son produit au marché, alors il produit. Dans une société capitaliste, le salarié produit dans la mesure où son travail est exercé sous l'autorité d'un employeur. Ce dernier dirige le travail de l'employé, il a vendu au marché les produits du travail ; avec les recettes il faudra qu'il verse des salaires à ses employés. Dans nos sociétés, seul le travail donne lieu à paiement (recette/ salaire) donc est considéré comme production. Une production est reconnue sociale, quand elle donne lieu à une valorisation marchande (évaluation marchande), corrélative le travail produit, et est reconnue comme tel si celui-ci va donner une rémunération directe = travail indépendant ou à une rémunération indirecte = travail salarié. Au sein de la marchandise, ce qui prend le pas, prime, c'est ce que l'on appelle la valeur d'échange de cette marchandise, ce qui correspond au prix de marché du produit en question. Cette valeur d'échange semble primer sur la valeur d'usage. La valeur d'usage, c'est la capacité pour cette marchandise à satisfaire des besoins humains, une marchandise est produite plus en valeur d'échange que en valeur d'usage. Il est faux de dire que l'on produit et que cela satisfait des besoins. Dans une société marchande et capitaliste, la production a comme finalité le profit obtenu après la sanction marchande = évaluation sociale des activités des travailleurs indépendants. Un travailleur gratuit ou bénévole, domestique même, s'il est utile individuellement ou socialement, n'est pas considéré comme productif. Tout travailleur est productif même s'il produit des choses inutiles ou nuisibles. Ces règles ne sont pas naturelles mais sociales, historiques ; des règles de notre système économique à la fois marchand et capitaliste. 2 : le facteur de capital A lui seul le travailleur a une capacité limitée, pour augmenter l'efficacité du travailleur, l'homme a besoin d'outils, de moyens de production, donc de capitaux. Le capital est ce qui permet d'augmenter notamment la production. Le capital peut avoir différents sens. On peut en isoler 3 : le capital fixe ou technique : apparaît comme un instrument, il permet d'accroître, d'augmenter l'efficacité du travailleur le capital financier : argent placé, on vise un stock, un patrimoine, une richesse pouvant être mobilisée, propriété d'une maison, de titre le capital comptable : apport de fond qui permet la création d'une société (apport initial pour la création d'une entreprise) Dans tous les cas, on parle de capital. Autour de quoi faut-il saisir cette communauté de sens capital. Dans tous les cas le capital engendre un plus. Le capital est une valeur qui se valorise, le capital rapporte. 1er cas : la valeur se valorise dans la mesure ou l'efficacité du travailleur est améliorée 2ème cas : sous forme d'action : ce capital peut être augmenté par les dividendes 3ème cas : originaire d'une entreprise, profits non distribués, accumulation de capitaux et instabilité du capital qui permet à l'entreprise de s'accroître. Au sens technique, le capital est inséparable de l'activité travail, si l'homme se sépare de l'animalité, c'est dans la mesure où il est fabriquant. Ce qui est spécifique de l'humanité c'est le fait de fabriquer, il fabrique avec leur muscle mais aussi avec leur tête, cette force mentale permet d'augmenter l'efficacité du travailleur physique, conception réalisation, utilisation d'outils. Le capital technique peu à peu accumule, depuis 2 siècle, le nombre et l'efficacité de ces instruments. La technique s'est développée de façon prodigieuse. Cette accumulation du capital est devenu le moteur décisif de la croissance (du profit). Ex en France de 1906 à 1980 : la population active occupée à augmenté de 20%, la production marchande a été multipliée par 7 . La durée du travail a baissée et ce n'est certainement pas le seul travail employé qui a permit cette augmentation de travail employé, l'utilisation et l'accumulation de capitaux a permis cette augmentation de la production. En 2 siècles en France, les historiens ont évalué l'évolution de la consommation d'énergie non humaine à usage productif (ex la force des animaux, bois pour le feu …). L'ordre de grandeur aurait été multiplié par 250. 3 : production et profit : le produit Avec le travail et le capital on obtient une production sur un territoire comme la France, la production est évaluée par le PIB. Le PIB est un indicateur synthétique (car la production d'ensemble du territoire) évalue sur le territoire la production sur une année. Cet élément est considéré comme un élément de base pertinent pour décrire et analyser l'économie d'un territoire. 5 remarques sur PIB : 1 : sur un territoire national comme la France, la production apparaît diverse (hétérogène), un problème d'homogénéisation pour une mesure commune de production par nature différente. Nos économies sont monétaires, il est pratique d'évaluer chacun des produits par son prix de vente (de marché). Cela permet de ramener des produits qualitativement différents à une mesure commune quantité, unité. 2 : pour autant le PIB n'est pas la somme de toutes les productions en valeur. On aurait pu penser que le PIB serait donné comme somme P1 x Q1 (production) (prix 1 multiplié par quantité 1 + prix 2 multiplié par quantité 2) = somme CA Cela est faux, c'est différent, c'est la somme de toutes les productions vendues en valeur . Si jamais on faisait cela, se serait une erreur. En appliquant cela on compterai plusieurs fois le produit. On ne va pas ajouter les chiffres d'affaires (production en valeur) mais ajouter la valeur propre à l'unité par chaque producteur. On va dire que le PIB est la somme des valeurs ajoutées (VA). On la définie comme étant l'écart : chiffre d'affaire (CA) et consommation intermédiaire (Ci) PIB = somme VA = somme (CA- Ci) Les consommations intermédiaires sont les consommations produites. 3 : dans la comptabilité nationale française, on a coutume de comptabiliser dans le PIB 2 choses qui ne font pas l'objet d'un paiement : * le produit des jardins familiaux * l'habitation dont les ménages sont propriétaires, l'artifice est que l'on suppose que les ménages propriétaires se paient un loyer fictif. 4 : PNB = PIB + R des facteurs en provenance de l'extérieur - R des facteurs versé à l'extérieur.
le PIB marchand. La somme des VA marchand = PIB marchand Avant 1974, ce PIB marchand s'appelait production intérieur brut ; en 74 une réforme des systèmes nationaux de comptabilité nationale, pour une uniformisation au niveau européen entre les différents systèmes de comptabilité nationale, pour permettre plus facilement des comparaisons et se mettre en conformité avec une intégration de plus en plus forte des différentes économies européennes. Il a été retenu par une convention de prendre en compte, dans l'évaluation du flux de richesses sur une année, c'est à dire le PIB marchand, certaines activités de travail monétaire, même si ce travail ne donnait pas lieu à une production marchande : ex : la police, les professeurs… ; ils perçoivent des salaires. Connaître la VA de ces productions n'est pas possible. Les comptables européens se sont dit :* ces productions non marchandes ont un coût (ex : salarial) :* ces productions participaient effectivement à la production nationale, donc on va les prendre en compte. Convention : accords qui a pour une part d'arbitraire (ici) Il a été décidé de définir la valeur de ces services par les coûts des facteurs donc les salaires versés aux prestataires de services. Cette convention est critiquable : la qualité d'une prestation ne correspond pas toujours au salaire versé. Cette comptabilisation a l'avantage d'être conforme à la logique du système capitaliste qui prévaux dans notre société juridique. Dans un système capitaliste, c'est moins son utilité que sa valorisation marchande, on va considérer que le PIB = PIB marchand + PIB non marchand PIB marchand : il faut une vente, c'est par la VA que l'on va mesurer l'apport productif. PIB non marchand : service non vendu qui est maintenant mesuré par les coûts en facteur, en travail : salaires versés aux personnels. SECTION 3 : répartition des revenus (primaire et secondaire) Distribution (répartition 1aire)et redistribution (la répartition 2aire) des revenus. Travailleurs et capitalistes permettent de réaliser de façon efficace la production. Ces 2 facteurs sont rémunérés par des revenus, c'est la contre partie d'apport de services producteurs. Le salarié touche un salaire, le capitaliste touche la redistribution des profits. Cette 1ère répartition est revue et corrigée par une 2nde qui implique outre le ménage et les entreprises : l'Etat ou le système redistributif. 1er point : de revenu primaire brut (des ménages) au revenu disponible brut (des ménages) Le PIB marchand et non marchand, on peut le calculer, en partie, mais à partir d'une logique nationale : PNB. Partant du PIB, on ajoute les revenus de facteurs perçus en provenance du reste du monde et on enlève les revenus des facteurs qui ont versé au reste du monde, on arrive au PNB. PNB = RNB Ce revenu national brut (RNB) se partage en 3 : 75% correspond au revenu primaire brut (RPB) 25% : le profit non redistribué : RPB des entreprises , Epargne prélèvement primaire RPB des ménages : ses éléments : les salaires nets, les bénéfices, les revenus de la propriétés, les revenus liés au logement, les retraites, l'origine des revenus primaires, il y a une 1ère catégorie de RP que l'on pourrait qualifier de revenu du travail ou d'activité, les revenus qui rémunèrent des agents, qui ont fournis leur force de travail, sont les salariés et travailleurs indépendants. 2ème catégorie de RP se sont les capitaux Tout comme le revenu du travailleur fourni du travail, les revenus du capital viennent rémunérer des agents qui ont fourni du capital financier (prêteurs, actionnaires de grandes entreprises) ou physique (propriétaires fonciers ou immobiliers) Revenus mixtes : certains agents et notamment les entrepreneurs individuels, sont les travailleurs capitalistes. Il travaille dans les entreprises où ils sont les propriétaires). Donc le revenu qu'il touche est mixte. Entre les différents revenu, si on veut une classification : d'un côté revenu du travailleurs d'1 autre côté revenu du capital Ce revenu primaire va être corrigé par une redistribution des revenus, la répartition initiale est modifiée par toute une série de transfert qui sont des prélèvements ou des prestations, quand on aura vu tout cela on pourra passer du RPB au RDB (revenu disponible brut). L'Etat est un agent essentiel de la redistribution. Ceci étant, cet Etat a déjà agit en amont de cette répartition 2ndaire, de cette distribution, en effet l'Etat est intervenu dans la distribution primaire des revenus dans sa politique économique conjoncturelle, la politique économique menée par l'Etat influence (politique des revenus extérieur), la distribution primaire du revenu. Il a déjà été en cause dans la redistribution par son activité réglementaire : fixer le salaire minimum est un acte de l'activité publique. Modalité de passage du RDB au RPB : RDB des ménages : il faut partir du RPB de ces mêmes ménages + le revenu de transfert (prestations sociales) - les prélèvements (2 sortes : impôts directs sur le revenu et le patrimoine et les cotisations sociales) RDB = RPB + R de transfert - prélèvements en 1995 , en milliards de francs 5365 = 5683 + 1978 - 546-1750 RDB par habitants = 92 000 frs Définition générale de RDB: on peut le définir comme étant en fait la possibilité maximum de consommation, si l'on exclu le recours ou la mobilisation au patrimoine des ménages et s'ils utilisent le flux de revenu de la période en question. Si ce RD est B, c'est parce qu'au niveau des 5365 milliards en 1995, les sommes consacrées en fait à l'amortissement du capital n'ont pas encore été déduites. D'une période à une autre les machines s'usent et se rendent obsolète, il faut donc consacrer une partie des ressources au stock fixe (amortissement). Cette affaire de capitaux fixes n'a de sens que pour les ménages qui sont producteurs = les entreprises individuelles. En 1995 cet amortissement du capital s'élevait à 237 milliards de frs, on peut en déduire le RD net des ménages. RDB - amortissement = 5128 milliards francs Si on veut avoir une vision véritablement complète des RD des ménages, il nous faut encore un élément particulier: les services collectifs gratuits ou quasi- gratuits, consommés par les ménages (dépenses publiques qui permettent d'assurer les services publiques). On définie l'indicateur de revenu élargie des ménages, ce revenu est le RDB + la prise en compte de tout ces services collectifs consommés par les ménages mis à disposition des ménages par l'administration R élargi = RDB + Conso de serv. Pub. Selon l'INSEE pour passer du RDB à R élargi, il faut ajouter entre 10 et 15% du RDB. C'est à dire que si on évalue le RDB à 100, le revenu élargi des ménages en prenant en compte la conso de services collectifs on passe à 115- 120. Schéma général du système redistributif RPB des ménages : salaire, bénef, revenu des entrepreneurs = 75% du RNB RP des entreprises : qu'elle se verse à elle-même = investissement Le ou les prélèvement(s): 2 éléments (cotisation sociale, impôt à la production) De l'impôt à la production : on inclut dedans les aides de l'Etat qui sont inférieures aux impôts De l'impôt sur la production nette vers la subvention. Le système productif va avoir des prestations à reverser aux ménages et le financement des dépenses pub. De 1962 à 1995, la part (%) des prélèvements dans le RDB est passée de 23% à 43%. De façon concomitante la part des revenus de transfert dans le RDB est passée de 21% à 37%. 2ème point : principes et modalités de la redistribution, de la répartition 2ndaire des revenus Les objectifs de la redistribution, elle implique l'action volontaire de l'Etat, cette intervention volontaire dérive de la volonté d'arriver à certain résultats. On pourrait distinguer des objectifs économiques et des objectifs socio- politiques Les économiques : on pourrait évoquer que c'est de permettre la production de biens ou de services économiques qui sont donc des biens collectifs ou des services publics. Agir via la redistribution c'est pour les pouvoirs pub, un moyen de politique économique, agir sur le revenu peut-être une levée d'actions sur la croissance Les socio- politiques : on pourrait dire que de façon générale, ils se résument à la volonté de maintenir la cohésion sociale. On pourrait en distinguer 2 éléments :*s'il y a redistribution c'est que grâce à elle on peut satisfaire à des besoins collectifs, assurance et couverture des fonctions régaliennes de l'Etat. * la redistribution peut viser à satisfaire les besoins individuels des plus défavorisés, elle ne vise pas à assurer une vie civique convenable, mais plutôt de lutter contre l'inégalité sociale. Les processus L'acteur principal de cette redistribution est l'Etat, par exemple : la sécurité sociale y participe également, toute une série d'institution publique ou parapublique qui participe à cette redistribution. Les modalités de ces processus, ils sont redistribués entre ces organismes publics et parapublics, cette redistribution est diverse. Il y en a 4 : #entre les biens portants et les malades (santé) #entre les actifs occupés et les actifs inoccupés #entre les actifs occupés et les retraités #entre les ménages sans enfants et ceux avec Ces processus vont consister en prélèvements et en prestations Prélèvements : au niveau des cotisations sociales, si on est salarié, on touche le salaire net, une partie des cotisations sociales sont patronales et d'autre salariales. Tout les impôts ne sont pas du même type, au niveau des impôts, on distingue les progressifs, les proportionnels et les dégressifs 1 : augmentation à taux constants : quelque soit le niveau de revenu la part prélevée est la même ex : CSG 2 : augmentation à taux croissant, plus le revenu est élevé, plus la part est élevée , ex :IRPP (impôt sur le revenu) 3 : la part du revenu acquitté est plus faible quand le revenu augmente, ex : TVA Remarque, l'effet redistributif est d'autant plus fort que les prélèvements progressifs sont marqués. Les prestations : 2 choses : au niveau des prestations, il y a le motif de perception de prestations : les retraites, la famille, la santé, le chômage. Ces phénomènes sont tous complexes, en tout cas l'évolution propre de ces phénomènes a des conséquences évidentes et mécaniques sur la masse des prestations, les pouvoirs publics sont amenés à réagir par rapport à l'évolution de ces phénomènes. L'effet redistributif est d'autant plus marqué que le versement des prestations est bien destiné aux plus défavorisés. Au niveau des prestations : 2 logiques d'attribution qui seront dans les faits combinées mais en pratique on peut les séparer : 1 : logique d'assurance, ou bismarkienne : sous son autorité avait été mise en place une sorte de système social qui était une logique d'assurance : pour bénéficier d'une prestation, il faut au préalable avoir cotisé antérieurement, ex : les retraites. 2 : logique d'assistance : Beveridge est un britannique selon lequel pour bénéficier d'une prestation, il n'est pas nécessaire d'avoir cotisé préalablement, en effet le bénéfice de la prestation est fondé sur un droit reconnu. Il s'inscrit dans une logique de besoin reconnu, ex : le RMI.. Ces 2 logiques cohabitent, elles sont à l'œuvre, coexistent. En 1995, les prestations totales correspondaient à 29% du PIB (en 1949, 12%). Au niveau des prélèvements obligatoires : pression fiscale + pression sociale, on est en dessous de 40% du PIB. Au niveau des prélèvements obligatoires : 65% cotisations sociales (tendance à la baisse) 35% d'impôt (tendance à la hausse) au niveau de la structure sur 100% des prestations sociales en 1995 : 51frs correspondaient à la vieillesse ; 27,5 à la santé ; 13 à la famille ; 8.5 au chômage. Evaluation qualitative : 1- le système redistributif est une usine brassant beaucoup d'argent tant au niveau prélèvements qu'au niveau prestations. Mais le résultat de cette redistribution est faible, l'effet global du système de redistribution est limité. On ne pourrait l'évoquer que dans le cas français car de nombreux prélèvements sont en fait peu progressifs voir dégressifs, comme le poids lourd de la TVA, de l'impôt sur le revenu. On a un système de plafond qui fait que ces prélèvements sous forme de cotisations sociales sont peu augmentés :c'est un point négatif. 2- Certaines prestations (retraite, famille) reproduisent les inégalités de redistribution primaire, pourtant cela explique l'effet global du système redistributif, l'effet global est faible, mais le fait qu'il soit faible peut cacher un effet relatif ou structurel plus marqué. Passage entre revenu primaire et revenu disponible, le niveau macro-économique du revenu primaire était très proche du niveau macro-économique du revenu disponible. Analyse structurelle: Pour les catégories privilégiées économiquement (cadre supérieure, profession libérale ou indépendante), leur revenu primaire est supérieur au revenu disponible. Pour les inactifs (retraités), le revenu disponible est supérieur au revenu primaire. Sans nier que le système redistributif connaît des dysfonctionnements, l'évaluation du système d'un point de vue trop macro-économique, n'est sans doute pas pertinente. Au delà de la question de l'efficacité de ce système redistributif, sa raison est le sujet de débats politiques et théoriques; d'un côté les libéraux et de l'autre les interventionnistes. Les libéraux ont l'idée que pour l'essentiel l'Etat doit se cantonner à son rôle traditionnel qui est la couverture de ses fonctions régaliennes (armée, police...) on pose un œil critique sur ce système qui ne fonctionne pas toujours très bien, produit des effets pervers, on arrive à l'assistanat de la société et l'esprit d'entreprise est trop adoucit et pas encouragé. Les interventionnistes pensent que l'Etat doit couvrir ses fonctions régaliennes et a des missions sociales, socio-économiques et au-delà de l'Etat gendarme, il faut encourager l'Etat providence, en vue de maintenir le lien social, de faire vivre la citoyenneté et d'améliorer le service pub. Nous retrouverons ce débat en terme de politique économique chez les libéraux: s'ils sont pour un rôle de l'Etat limité, ils pensent que le marché s'autorégule, il peut trouver son équilibre, l'intervention de l'Etat dans le jeu économique est au mieux inutile au pire néfaste. Il faut laisser faire le marché. Les interventionnistes sont plus keynésiens car le marché est peut-être performant pour allouer les ressources mais en tout cas le marché ne parvient pas de lui-même à réaliser le niveau de plein emploi. De ce fait l'Etat doit intervenir par une politique budgétaire adaptée. SECTION 4 : utilisation des revenus (consommation et épargne) R dispo C E En 1989, pour 100frs de R dispo: 80% C et 20% E (macro -éco) R = C+E 1: consommation Définition de la comptabilité nationale: la consommation est l'acte d'utiliser un bien ou un service à des fins individuelles ou collectives, distinction entre consommation finale et consommation intermédiaire. Elle est finale quand les ménages disposent des biens en les utilisants en vu de la satisfaction d'un besoin humain, ce qui implique soit la destruction immédiate soit l'usure progressive du bien. Lors de l'acte de consommation c'est une sortie définitive du produit consommé. Le produit disparaît, il ne servira plus à la production. La consommation est intermédiaire quand elle n'est qu'un moment dans le cycle de production. On a non pas une destruction mais une transformation dans le cadre de la production. Elle est incorporée dans le produit émergeant. On considère en comptabilité nationale, que si une personne achète de la farine, de la levure pour faire son pain et l'autoconsommer, la levure sera la consommation finale car le pain n'est pas vendu. Le critère marchand est important. Le produit final doit être vendu. Une marchandise peut avoir 3 utilisations: 1: consommation finale des ménages, elle est complètement détruite et ne donne pas lieu à une augmentation de la production 2: consommation intermédiaire des entreprises, elle est transformée mais peut s'interpréter comme une augmentation de la production 3: elle peut servir à l'investissement des entreprises, il n'y a pas de destruction immédiate et l'investissement c'est de permettre l'augmentation de la production. Le point de vu de l'anthropologie économique, à propos de la consommation disons que consommer est satisfaire un besoin. On pourrait remarquer que tout les besoins humains ne sont pas satisfaits par des dépenses de consommation, ex: respirer n'est pas un phénomène économique, pas de rareté de l'air. Il faut voir qu'il peut y avoir satisfaction des besoins sans dépenses monétaires, que la consommation finale des ménages ne répond pas seulement à des fonctions économiques matérielles, cette consommation finale des ménages remplie aussi des fonctions sociales et symboliques : on vise le fait que c'est en consommant que l'on acquière le statut social de consommateur. Les choix de consommation des ménages ne répond pas strictement à des préférences, des goûts établis dans un rapport direct des individus aux biens. En effet les choix de consommation répondent largement à une logique sociale, c'est une logique de démonstration, d'appartenance ou de référence à un groupe social particulier. Consommation ostentatoire, consommation signe (j. Baudrillard) Il n'est évidement pas innocent de faire les choix de consommation suivant: choisir IKEA ou une commode Louis XV n'a pas la même volonté sociale. De très nombreux choix de consommation se font en conformité avec des normes de consommation qui sont socio-éco et ces normes de consommations ne se définissent pas au niveau de l'individu mais au niveau d'un groupe social particulier. Quelques variables qui influencent les choix de consommation: *les économistes diront que le revenu disponible va influencer le niveau et les choix de consommation. *au niveau des biens et services, la consommation dépend du rapport qualité prix (variété, prix). *les sociologues diront que d'un point de vue macro-social: le style de société dans laquelle les ménages interviennent est un facteur important qui influence les niveaux et les choix de consommation. Le groupe social d'appartenance et de référence peut lui aussi influencer les choix de consommation. Dans le cadre de cette explication sociologique, il y a comme une pression sociale qui peut-être générale ou plus particulière sur les choix de consommations. Il y a comme une influence sociale ou de la société sur les choix individuels. Les phénomènes de mode vestimentaire ne sont pas spontanés, les goût de chacun se forment sous influences sociales, et ne sont pas individuels. Les classements possibles des biens et services de consommation en fonction de certains critères qui feront des catégories: 1er critère: les biens durables et les biens non durables. Les biens durables: usage répété dans le temps jusqu'à usure totale du bien. Les biens non durables: destruction immédiate et irréversible du bien, usage unique. De façon conventionnelle en comptabilité nationale, on considérera seulement que l'achat et le gros entretien du logement sont considérés comme des biens durables d'investissement des ménages. 2nd critère: les biens matériels et les biens immatériels (service). Les biens matériels: palpables, stockables, consommés après avoir été produits. Les biens immatériels: objets non stockables, le service est consommé dans sa production. Les services sont en fait une activité de mise à disposition d'une compétence individuelle ou d'un équipement particulier. Il y a dans le cadre d'une consultation médicale une compétence individuelle du médecin. 3ème critère: les biens marchands et biens non marchands. Les biens marchands: échange sur un marché obtenu par un consommateur qui va payer le bien à un prix qui sera supérieur ou égal au coût de production du bien. Les biens non marchands: ne s'échangent pas sur un marché, leur valeur peut-être égale ou inférieure au coût de sa production (même nulle comme gratuit), la plupart des biens non marchands sont souvent des services non marchands, on peut distinguer les collectifs (armée) ou les individuels. En général on va mesurer les consommations par les sommes dépensées pour les acheter, mais certain biens sont consommés sans avoir été achetés: les services, mais aussi l'autoconsommation. 4ème critère: bien de consommation individuelle et bien de consommation collective. Les biens de consommation individuelle: si l'usage ou l'utilisation du bien par l'individu exclu ceux par un autre individu, exclusivité. Les biens de consommation collective: si l'exclusivité de la consommation ne vaut plus, c'est un usage collectif du bien ou du service. 2: l'épargne A: définition de l'épargne On appelle épargne la part du revenu disponible qui n'est pas consacrée à la consommation immédiate: définition générale. On peut expliquer cette définition de 5 façons: a: le sens commun, l'épargne est entendue comme une activité de mise en réserve, la thésaurisation si la mise en réserve consiste en ce que l'on appelle le bas de laine, l'épargne réservée. b: l'épargne est la constitution d'un capital, patrimoine, fortune peu à peu accumulée, épargne créatrice. R = C+E (3 flux) Pat t+ R = C+ Pat+ E Pat t+ R = Pat (t+1) c: en quelque sorte c'est la condition de cette accumulation du patrimoine.. Pour accumuler, il ne faut pas avoir consommé tout son revenu: comportement d'abstinence. L'épargne est la renonciation à la consommation. L'accent sur cette dimension d'effort va servir dans le cadre de certaines théories à justifier le fait que l'épargne est rémunérée. C'est donc dans cette perspective que les épargnants capitalistes vont toucher un intérêt, en contre partie de sacrifices consentis. On retrouve la conception classique de l'intérêt et pour celle-ci l'intérêt vient rémunérer la renonciation à la consommation. d: conception keynésienne: l'épargne est l'excès du revenu sur les demandes de consommation, pour Keynes, cette épargne est un résidu, pas un choix délibéré, ce n'est pas un acte volontaire d'abstinence des ménages. Pourtant du revenu, le choix du ménage sera de déterminer le niveau. Cette épargne on peut en faire 2 choses: soit la consommer sous forme liquide (porte monnaie, compte courant); soit la placer sous la forme d'un emprunt à long terme ou d'achat de titres. Cette somme n'est plus mobilisable, il faudra négocier pour la récupérer. Placer l'épargne c'est renoncer à la liquidité. Le taux d'intérêt est une renonciation à la liquidité chez Keynes:, et à la consommation chez les classiques. Définition extensive (vu plus haut) qui visait à rassembler les différentes formes. Au niveau de l'épargne, il y a 3 grandes catégories de formes: * directement utilisée par l'agent qui l'a faite = investissement direct * l'épargne dégagée est inemployée, elle sort du circuit = thésaurisation * l'épargne dégagée par un agent est employée pour autrui = placement; prêt On peut aussi mentionner d'autres critères (3) pour l'épargne : * en fonction de leur durée, pour l'épargne placée, l'immobilisation à laquelle l'épargne donne lieu peut s'étendre sur un court, moyen ou long terme. * selon les agents épargnants: les entreprises, les ménages, les administrations * selon leur caractère volontaire ou involontaire, en effet le comportement d'épargnant peut-être voulu ou subi. Si elle est librement choisie, on parle d'épargne libre ou volontaire; si elle est subie on parle d'épargne placée. 2 cas d'épargne placée: # l'impôt subit par les ménages dans la mesure où ils limitent la consommation # l'inflation, il y a réduction du pouvoir d'achat et amputation de la consommation Nous nous intéressons principalement à l'épargne volontaire des ménages. B: les mobiles de l'épargne Pourquoi les ménages épargnent-ils ? 3 motifs
c'est une réserve de valeurs mobilisables à tout instant, comme un pouvoir d'achat. * un besoin de protection : mettre de l'argent de côté pour faire face à certains risques (accident, chômage..) * épargner peut répondre au désir de constitution ou d'accroissement d'un patrimoine, cette constitution de patrimoine présente différents avantages dans la mesure où en posséder un permet d'éviter des dépenses ( un propriétaire ne paie pas de loyer), en outre la propriété d'un patrimoine permet d'obtenir un revenu supplémentaire (mettre à bail). C : les emplois de l'épargne Les sommes épargnées par les ménages peuvent être affectées à différents emplois, on peut essayer de qualifier chacun de ces emplois par leurs caractéristiques en terme de liquidité, sécurité, rentabilité, ex : si on a du liquide (billets, compte courant) cet emploi de l'épargne a les caractéristiques suivantes :
*sécurité si ni inflation, ni déflation. *rentabilité réelle ex2 : une épargne sous valeur mobilière la liquidité est faible (une action : on la vend, négociation) la rentabilité est positive, forte (dividende) Les deux sont incompatibles. Dans les années 1980, il y a eu un mouvement d'innovation financière (produit financier nouveau), il a remis en cause cette difficulté d `association (ex 2 ci-dessus), en particulier les SICAV monétaires (un portefeuille) qui associaient une liquidité et n'excluaient pas une rentabilité. Remarques : 1 : FBCF (formation brute de capital fixe) des entrepreneurs individuels. C'est un investissement brut, une catégorie particulière de l'emploi de l'épargne. Si on dit FBCF et FNCF (nette) c'est que son épargne vise d'une part à renouveler l'équipement des entreprises en question ou à l'accroître. Cette utilisation d'épargne des ménages c'est à proprement parler l'épargne qui est investie dans l'entreprise, autofinancement des entrepreneurs individuels. 2 : remboursement des prêts, épargne contractuelle. Certains biens sont achetés par les ménages (notamment immobilière) en vue de l'augmentation d'un patrimoine. Souvent pour les biens en question, le coût est supérieur au montant épargné au moment de l'achat. Dans ce cas, les ménages qui veulent acquérir le bien vont emprunter le complément entre l'épargne déjà accumulée et le coût du bien en question. Emprunter le complément veut dire que les ménages s'engagent à constituer dans l'avenir une épargne qui sera suffisante pour assurer le remboursement du prêt et le paiement des intérêts : épargne contractuelle, engagée dans un contrat. En comptabilité nationale le remboursement de prêts de ce type est considéré comme une épargne des ménages.
4 : l'épargne monétaire : la détention de pièces, billets, dépôt en banque (compte courant). D : comportement d'épargne et caractéristique des ménages Le taux d'épargne (montant total dégagé par les ménages) et les emplois de l'épargne c'est à dire le niveau d'épargne d'un côté et la structure de l'autre varie selon les caractéristiques des ménages 1 : a : le revenu : plus le revenu augmente, plus l'épargne augmente : on a remarqué que plus le revenu disponible augmentait, plus la part de ce revenu consacré à l'épargne augmentait . b : quand le revenu augmente, la part de l'épargne financière augmente ainsi que la plupart de l'apport personnel pour l'achat d'immobilier. 2 : le comportement d'épargne change selon la catégorie socioprofessionnelle (PC) ou le PCF (profession et catégorie sociale). Le taux d'épargne des ouvriers ou des employés est souvent inférieur au taux d'épargne moyen. En revanche celui des cadres supérieurs et professions indépendantes est supérieur. 3 : le comportement d'épargne des ménages évolue suivant l'âge du chef du ménage. E : les mesures du concept d'épargne L'épargne brute est la parti non consommée du revenu moins la consommation : E brut = RDB- C L'épargne nette est la différence entre épargne brute et amortissement : E nette = E brut- Amort On appelle propension à épargner, le rapport entre l'épargne et le revenu : Pmy E = E brut/ R On utilise cela pour un ménage ou une catégorie de ménages. On parle de taux d'épargne en macro-économie : Tx E = E général/ RD = E brut/ R En 1990, ce taux d'épargne était de 20% à comparer au 16% des USA et 31% des japonais. On a remarqué que ce taux a diminué car en 196- il était de 26%. TRANSITION : l'épargne peut être envisagée du point de vue des décisions individuelles des ménages, on peut aussi appréhender cette épargne de façon macro-économique. C'est à ce niveau d'épargne qu'est saisie le plus nettement la fonction économique importante et l'essentiel dans ce type d'économie qui est dévolu à une épargne, l'épargne a pour fonction essentielle le financement des investissements qui permettent le maintien et même l'accroissement de la capacité de production nationale. L'économie sociale se définie comme la somme des épargnes individuelles. La logique des épargnes individuelles ou collectives ne se recoupe pas nécessairement. La thésaurisation : du point de vue d'un ménage particulier peut-être un emploi avantageux de l'épargne (pour avoir de l'argent immédiatement disponible). La thésaurisation au niveau global, est quelque chose d'inutile voir néfaste car l'épargne thésaurisée ne participe pas au financement de l'investissement = emploi social non productif. Transformation de l'épargne en investissement, cependant le montant et les formes de l'épargne ne correspondent pas toujours spontanément à l'économie et aux formes de financement requises pour l'investissement. Cette non correspondance spontanée est la raison d'être de l'invention d'agents (les intermédiaires bancaires et financiers), dont la fonction est d'ajuster l'épargne à l'investissement. Traditionnellement pour les ménages, l'épargne dégagée est supérieure à l'investissement concrétisée par les ménages. Quand une catégorie d'agents a une épargne supérieure à l'investissement, on dit que cette catégorie est une capacité de financement. Pour les entreprises (Ent) c'est l'inverse : l'épargne (E) dégagée est inférieure à l'investissement (I) Souvent les profits non redistribués ne suffisent pas à couvrir l'investissement : Ent-> EOn appelle la transformation E en I le processus d'ajustement entre la capacité de financement des uns et le besoin de financement des autres. Les intermédiaires de financement feront l'ajustement. Souvent les ménages (Men) prêteurs souhaitent détenir l'E plutôt liquide à court terme. En revanche les Ent emprunteuses souhaitent un financement à long terme. Au niveau de la temporalité, il y a un problème, c'est aux intermédiaires bancaires et financiers de coordonner des comportements en prenant le risque de prêter à long terme aux Ent sur des ressources déposées à court terme. C'est un risque calculé, les dépôts d'E se suivent. SECTION 5 : dynamique (croissance) et accumulation du capital (investissement et progrès technique) L'I se relie à l'E via sont financement. |
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