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Canada : variation entre quartiers à Montréal et dans les grandes villes PsychoMédia - Publié le 22 novembre 2006 Selon l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS) qui a recueilli la perception des citoyens des grandes villes canadiennes sur leur état de santé, il y a une grande variation entre les villes et entre les quartiers d'une même ville. Les différences entre les quartiers des villes de Calgary, Toronto, Halifax, Vancouver et Montréal ont été analysées. L'étude confirme d'importants écarts entre les quartiers mieux nantis, où les citoyens se disent en meilleure santé, et les quartiers à plus faible revenu, où les citoyens perçoivent leur santé comme moins bonne. L'écart atteint 15 points de pourcentage entre les différents quartiers de Montréal (53 % à 68 %) et de Vancouver (52 % à 67 %). Dans ces villes, les citoyens des quartiers où le niveau de scolarité et de revenu sont plus élevés ont tendance à considérer leur santé comme meilleure. Ils sont aussi plus susceptibles de s'adonner à de l'activité physique et moins susceptibles de fumer. L'écart entre quartiers d'une même ville était plus important que l'écart entre les cinq villes, qui était de 11 points. Dans l'ensemble de ces villes, la proportion de jeunes et d'adultes ayant déclaré un état de santé excellent ou très bon se répartissait comme suit: Calgary: 67 %; Halifax: 63 %; Vancouver: 59 %; Montréal: 58 %;Toronto: 56 %. « L’espérance de vie des Canadiens figure parmi les meilleures au monde, mais la longévité n’est pas la même pour tous », explique Jennifer Zelmer, vice-présidente, Recherche et Analyse, ICIS. « Les différences entre les régions du Canada, et même entre les quartiers d’une même ville, peuvent être aussi prononcées que celles que l’on note d’un pays à l’autre. » Les dernières données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) indiquent une différence de 13 ans quant à l’espérance de vie des pays membres. Au Canada, la différence est de 12 ans entre les provinces et les territoires. Selon des recherches antérieures, on note une différence de plus de 10 ans entre les quartiers de la ville de Montréal. Quatre-vingt pour cent des Canadiens vivent en milieu urbain. Sources: Radio-Canada Institut canadien d'information sur la santé (ICIS)
L ![]() Les problèmes de santé amenés par la chaleur sont plus marqués dans les grandes villes en raison d'une chaleur plus intense et de la pollution. À Montréal, en raison de la grande concentration d'habitations et de rues asphaltées, la température a augmenté de plusieurs degrés dans certains quartiers au cours des dernières années. C'est le cas notamment des quartiers Saint-Henri et Parc-Extension où la température au sol est souvent de cinq à dix degrés supérieure à la moyenne. Par exemple, entre Mont-Royal et le quartier voisin, Parc-Extension, on note une différence de cinq à six degrés, seulement parce qu'il y a plus d'arbres et moins d'habitations dans le premier cas. C'est ce que révèle des analyses d'images satellites prises depuis 1984 par des chercheurs du département de géographie de l'UQAM. Selon ces analyses, les villes présentant les températures les élevées de Montréal sont les suivantes: 1) Saint-Laurent 2) Dorval 3) Anjou 4) Ahuntsic - Cartierville 5) Dollard-des-Ormeaux 6) Mercier - Tétreaultville 7) LaSalle - Montréal (Sud-ouest) 8) Montréal-Nord - Saint-Léonard 9) Verdun - Ville-Émard 10) Lachine Le Mont-Royal est resté, avec une température relativement basse, un îlot de fraîcheur dans la ville. Dans certains quartiers plus chauds, où il y a des artères importantes, les problèmes respiratoires et de santé sont importants lors des chaleurs. Selon un rapport rendu public la semaine passée par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (ASSSM), le nombre d'hospitalisations et de décès par maladies cardio-respiratoires dues au smog sont en augmentation en raison du réchauffement du climat. "Les mortalités prématurées dues aux épisodes de smog intense atteignent déjà le nombre de 1500 par année. Et le nombre de ces décès prématurés va aller croissant en raison du réchauffement du climat, qui va non seulement frapper les segments les plus fragiles de la population -- enfants et personnes âgées -- mais aussi les quartiers les plus pauvres, où on ne peut pas toujours se protéger avec une climatisation suffisante." Si vous éprouvez des problèmes de santé en période de canicule et n'avez pas encore d'air climatisé (au moins un petit dans une pièce), il vaut la peine de réfléchir à cette problématique et voir où elle peut se situer dans vos priorités. Pour s'ajuster à ces changements environnementaux, il vous faut peut-être faire une réflexion sur vos valeurs. Ayez conscience qu'il s'agit d'une nouvelle réalité à laquelle il faut s'adapter avec la climatisation comme l'ont fait les habitants des villes situées plus au sud. Références: Le Devoir, Canoë
"Selon une étude publiée par le collège des médecins omnipraticiens de l'Ontario, les personnes qui vivent en banlieue ont davantage de problèmes de santé que les citadins. Les auteurs de l'étude considèrent que l'étalement urbain est à la source de nombreux maux, dont l'obésité. Dans la banlieue, les services sont situés plus loin des demeures. Les banlieusards utilisent davantage leur voiture pour se rendre au travail, mais aussi pour faire des courses. L'étude du Collège des médecins omnipraticiens de l'Ontario souligne que les personnes qui vivent en banlieue ont davantage de problèmes d'hypertension artérielle, de diabète et de maladies cardiaques." PsychoMédia avec source: Radio-canada
L'Institut de veille Sanitaire (InVS) rend publique aujourd'hui, dans un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), une série d'études sur le thème « Inégalités sociales de santé en France en 2006 ». L'espérance de vie augmente régulièrement en France. Des données rendues publiques la semaine passée nous apprenaient qu'elle franchit le seuil des 77 ans pour les hommes et atteint 84 ans pour les femmes. Mais tous ne sont pas concernés de façon égale par ces progrès en matière de santé et certaines inégalités s'aggraveraient davantage. Martin Hirsch, le président d’Emmaüs France, signe un éditorial de ce numéro, qui nous apprend que l’espérance de vie d’un SDF serait de 45 ans, c’est-à-dire « plus proche de l’espérance de vie au Sierra Leone (34 ans) que de l’espérance de vie de l’ensemble de la population française ». Les inégalités se retrouvent tant au niveau de la prise en charge que de la prévention. Et elles commencent dès l’école où les enfants de milieux défavorisés ont plus de problèmes de caries et de surpoids que les enfants de cadres. "Face à certaines maladies comme les pathologies cardio-vasculaires, les cancers, les maladies des systèmes digestif ou respiratoire , nous ne sommes pas égaux. Ce décalage est perceptible aussi lorsque l'on retient des critères plus qualitatifs de «mauvaise santé». Comme le mal de dos : «Les sujets souffrant de lombalgie invalidante sont plus nombreux dans les catégories ouvrières." Par exemple, le BEH détaille une étude chez les femmes du Nord, «où la mortalité par cancer est la plus importante» alors que la «situation économique est par ailleurs l'une des plus dégradées de France». Un article publié dans le BEH en novembre dernier montrait également que "les personnes de catégorie socioprofessionnelle moins favorisée ou de plus faible niveau d’éducation paient un plus lourd tribut au diabète". « La réduction des inégalités de santé devrait être la priorité des politiques de santé » conclut Martin Hirsch dans son éditorial. Des études canadiennes ont aussi montré de grandes disparités quant à l'espérance de vie entre différentes régions du Canada (qui peuvent atteindre 12 ans) et quartiers d’une même ville (qui peuvent atteindre 10 ans). Ce sont des différences aussi prononcées que celles que l’on peut noter entre différents pays. Sources: Libération, 23 janvier 2007 Invs, communiqué de presse, 14 novembre 2006
" ![]() ![]() Dans tous les pays, la santé et la maladie suivent une courbe sociale: plus la situation socioéconomique d'une personne est faible, pire est son état de santé. Pour la directrice de l’OMS, Margaret Chan, "les systèmes de santé ne tendent pas naturellement vers l’équité. Il faut faire un effort de direction sans précédent pour amener tous les acteurs, même à l’extérieur du secteur de la santé, à examiner leurs effets sur la santé". Ce n’est pas uniquement la richesse d’un pays qui détermine l’état de santé d’une population. L'OMS cite les exemples de Cuba, du Costa Rica, de la Chine, de l’Etat du Kerala en Inde et du Sri Lanka qui ont atteint des niveaux satisfaisants malgré un revenu national relativement peu important. Elle cite, parmi les pays riches, les pays scandinaves qui ont adopté des politiques qui encouragent l’égalité en matière d’avantages et de services et qui ont atteint de faibles niveaux d’exclusion sociale. La Commission recommande de "financer le système de santé par une taxation générale et/ou une assurance universelle". PsychoMédia avec sources: Challenge Radio-Canada ![]() ![]()
Les gens qui ont un revenu peu élevé et peu de scolarité sont plus susceptibles d'être stressés que les gens ayant des revenus plus élevés et plus de scolarité selon une récente recherche publiée dans la revue Psychosomatic Medicine. Les chercheurs ont mesuré les revenus, les années de scolarité, certaines habitudes alimentaires, le tabagisme et le réseau social chez 95 hommes et 98 femmes. Ils ont aussi analysé des échantillons d'urine et de salive pour mesurer les niveaux d'hormones de stress. Plus les gens avaient un bas revenu et un bas niveau de scolarité, plus les niveaux des hormones de stress, l'épinephrine (l'adrénaline), la norépinéphrine (la noradrénaline) et le cortisol, étaient élevés. Cette association était proportionnelle, les gens ayant les plus hauts revenus ayant les plus bas niveaux d'hormones, ceux ayant des revenus moyens ayant des niveaux d'hormones plus élevés et ceux ayant les plus bas revenus ayant les niveaux d'hormones les plus élevés. Les liens entre revenus, scolarité et hormones de stress étaient indépendants de l'âge, du genre et de l'indice de masse corporelle. Les résultats montrent aussi que moins les gens ont de revenus et de scolarité, plus ils sont susceptibles de fumer et de sauter le déjeuner (le déjeuner était considéré par les chercheurs comme une indication des bonnes habitudes santé). Ils étaient aussi moins susceptibles d'avoir des réseaux sociaux diversifiés, qui sont connus pour être reliés à une meilleure santé. Tous ces facteurs contribuent à augmenter les niveaux d'hormones de stress, avec le tabagisme qui expliquerait 63% du niveau d'hormone plus élevé chez les participants avec moins de revenus et de scolarité. Source: www.medicalnewstoday.com/medicalnews.php?newsid=43864 Liens interactifs Stress et santé ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Le stress chez les femmes ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Travail et stress ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Argent et stress ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Habitudes de vie et santé ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Réduire le stress ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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