L’organisation socio-économique








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Exposants Groupe 15

  • Mouhamadou Moustapha Ndiaye

  • Moustapha Ndiaye

  • Moustapha Ndiaye (MNST)

  • Sokhna ndiaye

  • Moustapha Ndour

  • Babacar ndoye

  • Mor talla ngom


Plan de l’exposé

Introduction

  1. L’organisation socio-économique

  1. La société

  2. L’économie

  1. Le commerce

  2. L’agriculture et l’élevage

  1. La vie culturelle

  1. La vie intellectuelle et artistique

  2. La religion et la mythologie

  1. La vie politique

  1. Athènes, la cité démocratique

  2. La démocratie athénienne


Conclusion

INTRODUCTION

La civilisation grecque s’est épanouie entre le VIII et le IVe siècle avant jésus christ sur une vaste aire géographique allant des colonnes d’hercule (détroit de Gibraltar) aux rives du Pont-Euxin (Mer Noire).

La Grèce est un pays montagneux dont les chaines se rattachent aux systèmes alpestres. Elle est un pays maritime aux cotes découpées, aux ports bien abrités, aux iles nombreuses et approchées. L’âpreté du sol, les caprices de son climat sont particulièrement défavorables pour l’agriculture.

Ainsi les origines de la Grèce sont diverses : certaines théories soutiennent que les premiers Grecs sont venus d’Egypte, d’autres de l’Asie mineure et enfin le reste du pays indo –européen. Cette civilisation s’est illustrée à travers différents domaines allant de l’économie aux arts en passant par la politique, la religion, la vie intellectuelle et sociale .Elle est menée par différentes écoles et à des époques différentes .Ainsi la Grèce a connu plusieurs civilisations dont les plus brillantes ont été les civilisations égéenne ,mycénienne et hellénistique.

I) L’ORGANISATION SOCIO-ECONOMIQUE

A) LA SOCIETE
La société Grecque est d’abord féodale : c’est –à –dire Agamemnon 1le roi des rois est un suzerain (seigneur féodal) à la mode du moyen âge. Il a des vassaux souvent turbulents et habite à Mycènes2 un château fort ou tout est subordonné, non au confort comme en Crête. Le roi a la défense de la vie militaire, son château est entouré d’une muraille dont les blocs pèsent trois à quatre milles kilogrammes.

La société grecque est structurée de la façon suivante :

-Simple : elle est celle des grands seigneurs, celle des souverains et même sans faste. Les rois gardent le bétail (Ulysse3 laboure et confectionne lui –même son lit dans un énorme tronc d’olivier). La fille du roi des Phéaciens4, Nausicaa, lave le linge avec les servantes et joue à la balle avec elles lorsque le travail est fini.
-Eloquente : Dans cette vie on aime parler et l’on parle bien, soit qu’on insulte son adversaire pour le provoquer au combat, soit qu’on sollicite l’hospitalité.

-Familiale : ici on a le goût du foyer car toute injure faite à un membre de la famille, de la tribu oblige les autres à le venger. Cet attachement pour la famille s’étend à l’intérieur de la Grèce.

-Peu artiste : la société est avant tout préoccupée par la guerre, mais les artisans, imitant les Crétois, ont su faire quelques beaux vases ou des pièces d’orfèvreries. Toutefois cette répartition va aboutir à une inégalité sociale. Toute cette vie était construite autour des citoyens et excluait les autres personnes.

-les femmes étaient soumises à leur père puis à leur mari ; elles ne s’occupaient que de la vie domestique, restaient à la maison et ne se mêlaient pas au cercle des hommes.

- Les enfants étaient tributaires de la volonté de leur père, qui pouvait les abandonner à la naissance.

B) L’ECONOMIE

1) le commerce

Si l’agriculture et l’industrie ne se modifient pas, le commerce prend une importance croissante aisément explicable. Ainsi ce commerce était florissant grâce à sa flotte, Athènes contrôlait les grandes routes maritimes : le Nil, L’Euphrate, le Tigre. La Grèce importait du blé pour se ravitailler ; elle exportait de l’huile, du vin, les parfums et des céramiques .Ce commerce l’enrichissait. Les villes aux ruelles étroites et sales,

aux petites maisons, avaient toutes leur marché « L’Agora5 », ou se retrouvaient paysans, artisans, et petits commerçants pour vendre leurs produits c’était également l’endroit ou les hommes aimaient se rencontrer et discutaient. Et ce commerce a permis la création de grandes villes qui ne sont plus à elles seules des Etats, mais des places commerciales (Antioche, Laodicée, Séleucie du Tigre). Tout ceci décuple l’activité de la marine marchande et les caravanes vont jusqu’en Extrême Orient.

Les pièces d’or circulent très nombreuses .Les banquiers ont des clients et des correspondants dans le monde entier et on sait, comme de nos jours payer par chèque .Les échanges sont facilités par l’utilisation de la monnaie, le troc ne disparaît pas.



LES MONNAIES D’ECHANGES

2) L’agriculture et l’élevage

-En ce qui concerne l’agriculture, elle fut la principale activité économique de la Grèce. Les agriculteurs avaient un outillage rudimentaire (araire, houe, faucille) mais beaucoup étaient aidés par un ou deux esclaves. Ils cultivaient des céréales (blé, orge …etc.), vigne, l’olivier et le figuier. Les paysans étaient généralement satisfait de leur sort, mais la terre était rare et le climat aride. Quand il y avait une forte poussée démographique ou que la pluie était insuffisante, la famine menaçait. C’est pourquoi des paysans migraient vers les colonies.

D’autres activités comme l’élevage et la pêche étaient aussi pratiquées. La Grèce avait peu de ressources minières. Ils y avaient de nombreux artisans, notamment des potiers.

-L’élevage occupait une place aussi importante que l’est l’agriculture dans la vie économique de la Grèce. Le laitage et la viande entraient pour une part importante dans l’alimentation. Le bétail était encore indispensable dans la mesure où il contribuait au développement des cultures extensives et son recul entrainait celui de l’agriculture. Les bovins ne sont plus qu’animaux de trait et de sacrifices (principale circonstance ou l’on consomme leur viande), mais sont indispensables pour le vêtement, les transports, les échanges et les jeux. Porcs et volailles complètent le cheptel des campagnes grecques.

II) LA VIE CULTURELLE

A ) LA VIE ARTISTIQUE ET INTELLECTUELLE

La vie religieuse et politique de la Grèce antique n’était pas dans la réalité séparée de sa vie intellectuelle et artistique .Il s’agit en effet de l’aspect le plus brillant de la civilisation grecque, celui qui lui a valu l’admiration de tous les peuples modernes. Il est impossible de donner en peu de mot une idée de la richesse de la littérature grecque avant l’époque classique. Après les grands genres épiques représentés par les poèmes Homériques puis ceux d’Hésiode (travaux et jours, Théogonie), apparaissent à partir du VII siècle des genres plus individuels dont les plus souples et les plus divers traduisent mieux les émotions et les passions. Les strophes sont chantés avec accompagnement de flûte, de lyre et rythmiquement scandés par des pas de danse ; poésie élégiaque de Mimnerme de Colophon, de Solon, de Théognis de Mégare ; poésie iambique plus passionnée et populaire d’Archiloque de Paros ; poésie lyrique de Lesbos, avec Alcée de Mytilène et Sappho, dont les plus brûlants sont chantés dans les écoles musicales (Thiases). Inspirés par la mythologie, les grecs inventèrent le théâtre.

De grands auteurs comme Eschyle écrivirent des tragédies et comédies qui racontèrent des évènements historiques, des légendes mettant en scène des dieux et des héros, ou même la vie quotidienne. Mais aussi Sophocle qui donna au théâtre plus de cent pièces.

Ces pièces étaient jouées dans des théâtres en plein air devant une immense foule de

Spectateurs. Pour l’histoire, les grecs ont crée la science de l’histoire ; Hérodote6 fût le« père

de l’histoire » mais Thucydide7 ne se contentait pas de raconter l’histoire. Il cherchait aussi à

expliquer les faits. En ce qui concerne la philosophie, Platon et Aristote réfléchissaient sur

l’homme, le monde, le bien et le mal. Ils imaginèrent la cité idéale et la meilleure vie possible pour les hommes. Quant à Socrate, Il se tenait donc à l'écart de la politique pensant que sa vocation première était la philosophie et son enseignement. Il invitait donc les Athéniens à procéder à leur examen de conscience. Sa véritable préoccupation n'était pas la politique mais l'exercice de la philosophie moral.

En ce qui concerne les mathématiques, d’importantes découvertes ont été faites par des

grecs comme Pythagore et Thalès qui énoncent les 1er théorèmes avec des démonstrations et posèrent les fondements de la géométrie et des Sciences physiques. Euclide bâtit un traité complet de géométrie, Apollonius élabore la théorie des coniques.

En astronomie, Ils ont su calculer, grâce à des méthodes astucieuses, la dimension de la terre, de la lune et la distance terre-lune. De plus, Aristarque de Samos eut le premier l'idée de la rotation de la terre et des planètes autour du soleil immobile, mais son idée fut repoussée car elle choquait.

A cela s’ajoute enfin la médecine que les savants médecins comme Hippocrate apprirent à

soigner de nombreuses maladies ; les grecs découvrirent le principe de la circulation du sang

et le système nerveux. Quant à l’art, c’était le temps en effet, où l’art grec atteignait son

apogée. Créatrice de science, de liberté, d’humanité, la Grèce se révélait simultanément

comme créatrice de beauté et elle produisait dans tous les arts :

L’architecture : ce que la Grèce fit alors est en fait admirable. Le temple grec dont

Parthénon d’Athènes peut être considéré comme le type achevé, est vraiment une création

du génie humain qui approche le plus de la perfection sous les auspices de Périclès qui

s’éleva sur le rocher de l’Acropole8 . Cet édifice merveilleux est l’œuvre commune de

l’architecte Ictinos qui en traçait le plan et du grand sculpteur Phidias. Jamais peut-être un

monument n’exprimait mieux que celui-là l’âme d’un peuple et sa conception de la

beauté.


La sculpture : Comme l’architecture avait réalisée au cours du VI siècle des progrès

décisifs. Dès le début du V siècle, on sent qu’elle approche de son point de perfection.

Détermination exacte des proportions, connaissances sûres des formes, sens juste du

mouvement, en un mot, tout ce qui constitue la maîtrise de l’art est désormais acquis .Le

statuaire sait même dès lors varier et préciser l’expression du visage humain. Pour décorer

ces temples, des sculpteurs réalisèrent, en marbre et en bronze des statues aux proportions

parfaites (elles ressemblaient à un corps humain idéal).

La peinture : à côté des grands sculpteurs du V siècle, nous voyons se succéder une série

de peintres que l’antiquité a mis au rang des grands artistes. Tous les témoignages

attestent que le dessin de ces maîtres peintres atteignit une rare perfection. Ces grands

peintres furent des créateurs de vie et de beauté, qui contribuèrent à développer autour

d’eux le sens esthétique.

La céramique : les cités de Corinthe puis d’Athènes furent les capitales de la céramique.

Les poteries à usage essentiellement domestique étaient finement décorées. Les poteries

Athéniennes étaient dans tout le monde méditerranéen.



B) LA RELIGION ET LA MYTHOLOGIE

Les Grecs sont des polythéistes ,ils croient à l’existence de plusieurs dieux qui ont des corps, des sentiments et des défauts humains .Mais à la différence des hommes, les dieux sont immortels et peuvent transformer leur apparence et dominer les éléments naturels.ils demeurent sur le mont olympe(ensemble des dieux dans la mythologie grecque).

Les grecs sont persuadés que les dieux peuvent les aider à obtenir une bonne récolte(Déméter), à vaincre des ennemis ( Ares, dieu de la guerre),à gagner l’amour de ceux qu’ils aiment( Héra, dieu du mariage).Ils croient aussi que les dieux rendent des oracles (réponse d’un dieu à une question posée par un homme) tel qu’Apollon qui est le maitre oracle. Il parle par l’intermédiaire d’une femme : la pythie9 qui, assise dans le temple prés de la statue de dieu, répond aux questions des consultants.

Pour obtenir les services des dieux, les grecs leur rendent des cultes. Ils sont organisés par famille (culte domestique), par cité (culte poliade), ou par l’ensemble des grecs qui se réunissent alors dans de grands sanctuaires consacrés à Zeus10, à Apollon11 et à Déméter (culte panhellénique) le culte peut prendre la forme de simple prière.

Mais souvent les grecs font aussi des offrandes, des libations12 (un prêtre fait une libation et un jeune homme fait griller la viande de l’animal sacrifié qui sera mangé par les participants. Tandis que les dieux se nourrissent de la fumée) ou des sacrifices sur des autels13. Ils organisent aussi pour leurs dieux de longues processions et des concours sportifs, musicaux ou de théâtre.

Les mythes, récits des aventures des dieux et des héros, passionnaient les Grecs. Ils décrivent les sentiments humains éternels, c’est pourquoi ils nous touchent et nous passionnent à notre tour : exemple le retour d’Héphaïstos14 sur l’Olympe15, le poème d’Oedipe 16et le sphinx 17de Thèbes etc.

Les grecs croient aussi en l’existence des héros qu’ils situent entre les dieux et les hommes. Le héros est soit un demi –dieu né de l’union entre un homme et un mortel soit le fondateur ou le bien faiseur de la cité. Il est toujours capable d’exploits extraordinaires .Les Grecs prêtent à leurs dieux et à leurs héros de nombreuses aventures. Les mythes sont fondamentaux dans la religion grecque.



Sur le plan sportif ,les jeux olympiques organisés tout les quarte ans en l’honneur de Zeus depuis 776 avant Nouvelle Ère, servaient à compter les années .ils marquaient aussi un arrêt(trêve) de tout les conflits entre eux .Ils duraient sept jours et se déroulaient dans une ambiance chaleureuse et fraternelle.les vainqueurs étaient honorés comme des héros.
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