Economie générale Introduction :
DSCG 6 (15 crédits ECTS) est une épreuve de Grand oral d’économie se déroulant partiellement anglais : Manuel de référence : DSCG 6 (Burland), foucher Déroulement de l’épreuve :
Exposé en français 20 min
Entretien en français 20 min
Entretien en anglais de 20 min soit au total une heure d’épreuve
Document en anglais, la question traitée en français
Deux heures de préparation. Ici, en CCA : deux mini épreuves orales en M1 et M2
Pour chaque « mini » oral :
Exposé en anglais 20 min
Entretien en anglais et en français
Sujet en anglais + texte en anglais à préparer pendant 1 heure au lieu de 2
Jury : Prof d’éco + prof anglais
M1 CCA : 40 heures d’économie générale (S1+S2)
+ examen portant sur sujet traité en classe :
Exposé structuré en anglais (comprendre et s’exprimer en anglais)
Argumenter et défendre ses idées de manières convaincantes (question en anglais et en français)
Choix de la problématique : « c’est un ensemble construit autour d’une question principale…, des lignes d’analyse qui permettront de traiter le sujet choisi »
Piste de structuration :
QQOCQ qui ? quoi ? où ? comment ? quand ?
SWOT strengths weaknesses opportunites treats
Dialectique : position/thèse (par expl avantage), opposition/antithèse (inconvénients), proposition/synthèse
Recommandations avant l’épreuve : lecture active (fiche de notes), s’entraîner à l’argumentation, …
Recommandations pendant l’épreuve : qualité d’écoute, cohérence dans l’argumentation, conviction, exposé structuré (introduction, développement, conclusion)
KISS : Kepp, It, Smart but, Simple
+ exposé pour 15 premières personnes au 1er semestre et le reste au 2e semestre
pour nous familiariser au exposé : argumentation structuré M2 CCA : 20 heures d’économie générale de septembre à décembre
+ examen pas forcément préparé en classe
L’essentiel
Chap. 1 : Les différentes formes de capitalisme
Capitalisme : système ou régime économique caractérisé par
Régime de propriété rivée des moyens de production et des biens
Jeu de la concurrence sur les marchés et liberté des échanges
Production : unités majoritairement privées
Recherche de profit au travers de l’accumulation du capital.
Etat : « gendarme » des intérêts privés (Etat providences, acteur, régulateur)
Etat providence :
Providence conservateur : l’Etat centralise et protége (expl : France, Italie)
Providence libéral : intervention minimaliste, flexible (expl : USA, UK)
Providence social-démocratie : citoyenneté sociale inspirée du socialisme, les unités de production sont privées (expl : Pays scandinaves)
Capitalisme pur : le Marché libre
« Atomicité » du marché : un très grand nombre d’acheteurs et de vendeurs incapables de réaliser des ententes ou associations
Parfaite « transparence » de l’information sur le prix et les qualités ; absence de délai dans la transmission de l’information.
Totale liberté sur la fixation des prix et quantités.
Le marché est un instrument de régulation qui établit les équilibres par le jeu des prix entre l’Offre et la Demande.
Selon Adam Smith, le marché est régulé par la main invisible Capitalisme : un système libéral
Libéralisme : propriété privée du capital et totale liberté d’usage de cette propriété.
Libéralisme politique : liberté d’expression des opinions, organisation démocratique des sociétés
Libéralisme économique : liberté du jeu du marché et de la création d’entreprises.
Libéralisme économique :
L’économie de marché libérale (USA et UK) : les relations de marché sont caractérisés par l’échange contractuel de produits ou de services dans un contexte de concurrence et de contrat formel.
L’économie de marché coordonnée (Allemagne, Suède, Corée) : elles s’appuient sur la réputation, la contractualisation partielle, les réseaux d’échange d’informations, les formes de coopération et de concentration hors marché.
Le capitalisme selon la pensée Marxiste
Le capitalisme (monopole des grandes entreprises imposant leur volonté sur le marché) est appelé à disparaître car le progrès technique entraînera la baisse des salaires d’où :
Appauvrissement de la population, d’où augmentation du chômage, d’où baisse de profit donc crise : effet de cascade
Summum de la crise : autodestruction du capitalisme substitué par le socialisme.
Le capitalisme selon la pensée keynésienne
Le capitalisme pur évolue progressivement et laisse davantage de place au rôle de l’Etat et des organismes sociaux.
« 3° révolution industrielle » : amélioration de la production, de la communication, tertiarisation (prestation de services) offrant un rôle plus important et plus souple à l’Etat.
Pensée néo-libérale :
Les systèmes capitalistes se sont écartés du modèle pur entraînant de nombreuses difficultés.
Préconisations : diminution du rôle de l’Etat, retour à un jeu plus libéral du marché.
Donc, opposition entre la pensée néo-libérale et la pensée keynésienne. Capitalisme japonais :
1560-1872 : Epoque d’Edo ou Capitalisme préindustriel caractérisé par la suppression des péages, le grand commerce, réforme de la monnaie, réparation des routes, …
De nos jours : L’Etat jour en rôle important dans l’économie, notamment via l’intervention du ministère du commerce extérieur et de l’industrie et du ministère des finances. Au plan social, les grandes firmes entretiennent avec leurs salariés des rapports privilégiés reposant sur la sécurité de l’emploi et en retour du dévouement à l’entreprise de la part des employés.
Capitalisme rhénan (Allemagne) :
Un rôle important des grandes banques et une relativisation du rôle de la bourse dans le financement des entreprises.
Une vision à long terme appuyée sur ce mode de financement et sur un système de partenariat avec les clients, les fournisseurs et les employés.
Un partenariat entre de puissants syndicats patronaux et salariaux qui limitent aussi bien les conflits du travail que les interventions directes de l’Etat dans la vie des entreprises.
Un système de protection sociale très développée.
RMI + CAF = BMV
Une politique de stabilité monétaire gérée indépendamment des gouvernements
Capitalisme USA :
Le capitalisme américain a été jusqu’à la fin de la 2e Guerre Mondiale marqué par un protectionnisme important.
À la fin du 19e siècle, le capitalisme américain a connu une concentration importante dans la plupart des branches de l’économie. Ainsi fusionnaient les banques d’un côté, les compagnies pétrolières de l’autre, et ainsi de suite.
Modèle ultralibéral, l’Etat joue quand même un rôle important dans le soutien de ses entreprises, comme le montre les interventions protectionnistes récentes. Les principales caractéristiques sur lesquelles se fondent ce modèle c’est la réussite individuelle, le profit financier à court terme et la médiatisation.
What is Capitalism ?
The word capitalism is now quite commonly used to describe the social system in which we now live. It is also often assumed that is has existed, if not forever, then for most of human history. In fact, capitalism is a relatively new social system.
But what exactly does ‘capitalism’ mean?
Class division :
Capitalism is the social system which now exists in all countries of the world. Under this system, the means for producing and distributing goods (the land, factories, technology, transport system etc) are owned by a small minority of people. We refer to this group of people as the capitalist class. The majority of people must sell their ability to work in return for wage or salary (who we refer to as the working class).
There are two classes in society. It is a claim based upon simple facts about the society we live in today. This class division is the essential feature of capitalism. It may be popular to walk (usually vaguely) about various other ‘classes’ existing such as the ‘middle class’, but it is the understanding capitalism.
It may not be exactly clear which class some relatively wealthy people are in. but there ambiguity about the status of the vast majority of the world’s population. Members of the capitalist class certainly know who they are. And most members of the working class know that they need to work for a wage or salary in order to earn a living (or are dependent upon somebody who does, or depend on state benefits).
The profit motive
In capitalism, the motive for producing goods and services is to sell them for a profit, not to satisfy people’s needs. The products of capitalist production have to find a buyer, of course, but this is only incidental to the main aim of making a profit, of ending up with more money than was originally invested. This is not a theory that we have thought up but a fact you can easily confirm for yourself by reading the financial press. Production is started not by reading the financial press. Production is started not by what consumers are prepared to pay for to satisfy their needs but by what the capitalists calculate can be sold at a profit. Those goods may satisfy human needs but those needs will not be met if people do not have sufficient money. Leçon 2
Sujet-corrigé : capitalisme (demander au prof) : extrait de l’édition Foucher Peut-on considérer que, dans le contexte de la mondialisation, toutes les économies nationales tendent nécessairement à converger vers un modèle unique de capitalisme ? A- Introduction :
Après la chute du mur de Berlin en 1989 qui a manqué l’effondrement des « économies planifiées » et de la domination des « économies de marché », certains observateurs ont conclu à « la fin de l’histoire ». S’il est vrai que la mondialisation contemporaine soumet les économies nationales à des forces communes (1), l’observation montre que les capitalismes nationaux continuent de se caractériser par une grande diversité (2). B- Certains facteurs jouent dans les sens d’une convergences des capitalisme national
L’ouverture extérieure et interdépendance croissante des espaces nationaux qui tendent à renforcer l’homogénéité des économies, notamment sous effet de la concurrence.
L’internationalisation des marchés financiers qui soumet les économies nationales (Entreprises, Etat) aux mêmes contraintes l’efficacité et de gestion financière.
La vague des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui réduit les coûts de transport et renforce l’intégration des marchés et des acteurs nationaux.
L’émergence progressive d’une nouvelle régulation internationale élaborée par les organisations internationales intergouvernementales (OMC, FMI, BRI), ou par des autorités indépendantes privées, notamment dans le domaine comptable (IASC).
C- Toutefois, on continue d’observer une variété des modèles de capitalismes nationaux et régionaux
Certains secteurs (services à la personne, BTP, non marchand) sont moins exposés à la concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont moins exposés à la concurrence internationale que d’autres (industrie, finance) et sont assez peu affectés par la mondialisation.
Les institutions, qui assurent la cohérence des économies nationales, gardent souvent leur spécialité dans les secteurs clés : rôle de l’Etat et du marché ;organisation de la concurrence, du rapport salarial, de système financier, du système éducatif, de la protection sociale, …
Cette résilience des formes institutionnelles nationales ou régionales est le résultat des choix politiques et de l’évolution historique propre de chaque pays : ainsi, chaque pays a son propre système juridique et fiscal hérité du passé.
On peut aussi dresser une typologie du capitalisme national ou régional dont les performances économiques, sociales et environnementales sont assez différentes : modèle social-démocratie des pays scandinaves, modèle euro continental (Allemagne et France), capitalisme fondé sur le marché des pays anglo-saxons.
Conclusion :
Dans la mesure où elle entraîne une interdépendance sans précédent des économies nationales, la mondialisation contemporaine joue comme une force convergence. Pour autant, cette évolution ne fait pas disparaître la diversité des modèles internationaux, fondés sur les formes d’organisation institutionnelle souvent très différentes. Cette diversité montre que, contrairement à ce qui est souvent affirmé, chaque système national à ses propres avantages et que la thèse affirmée du « one best system », selon laquelle les pays convergeraient vers un modèle supposé plus performent, doit être relativisé. Anglais : The future of Europe’s economy (doc 2-A) Suite vocabulaire :
60 : Witness : témoin
61 : Grumbles : expression of discontent ; to grumble : grogner
62 : Wage restraint : modération salariale
63 : Revival : recovery, upturn : reprise Questions and answers (corrigé du livre) 1. Why dos the author think France is unreformable ?
France is thought to be unreformable because its politicians do not dare to change it. They fear the power of the street and so give up all chances of reform. 2. What does the Globescan survey reveal as to the French mindset?
This survey show that almost two thirds of French people do not think that a free market economy is the best available system to produce wealth. Conversely, two thirds of the British and of the Germans, our major partners, agree that a market economy is best to produce wealth. One may conclude that French people prefer the state to intervene in all economic matters, and are afraid of globalization. 3. According to The Economist, whet fosters this mindset?
The magazine indicates that this mindset may be caused by how economics is taught is schools. It gives the example of one popular textbook which emphasizes the theories of class struggle and bourgeois exploitation. 4. What facts and opinions illustrate this mindset ?
The article provides two illustrations: the recent protests about outrageously high executive pay and pay offs, and the miscalculated notion that the 35 hour week would help create new jobs. Yet the author also mentions that the political left does not hold a monopoly over these views. Mr de Villepin, a representative of the right, shares the view that globalization and liberalism are “not our destiny”. 5. What major point is made in the second haft of the texte?
The second half of the text suggests that France is not at all unreformable, nor is it so anti-market. Indeed France can boast world class companies in almost all major industries; these are companies whose activities and profits mostly depend on foreign markets. 6. According to The Economist, how is France split?
According to the magazine, France is split in two ways. First there is a wide gap between the workers of the private sector who have long been accustomed to markets and competition, and those of the public sector who are not. Te second group itself is torn, since as workers they do not like globalization, but as consumers they love it for the low prices it affords. 7. What point does the Air France example aim to illustrate?
The Air France example illustrates that the French anti-liberalism stance is not the result of the special “conservative gene”, but rather of misguided work practices and staff attitudes. The first cause would obviously be rather difficult to change, the second is not. All it takes is good management, as Air France has shown. Leçon 3
Doc 3-A 1er révolution industrielle, fin 18-début 19 ; 3 innovations:
Machine à vapeur
Machisme
La mécanisation
Ça c’est développé dans domaine de De 1840 à 1870: révolution ferroviaire -> locomotive et raille en acier 2e révolution industrielle, fin 19e s début 20e : apparition du moteur électrique, moteur à explosion Révolution scientifique et technique après la seconde guerre mondiale : énergie électrique, énergie nucléaire. 3e révolution industrielle :
1e génération en 70 : caractérisé par apparition de microinformatique et microélectronique
Et depuis 90 à nos jours, deuxième volet de la révolution industrielle avec les nouvelles technologies
Doc 3-B Leçon 4
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