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CHEVALLIER Bernard (né en 1912) France / Equitation C'est l'un des tout premiers cavaliers français médaillés d’or aux Jeux dans l’épreuve du concours complet. Il s'impose aux Jeux de Londres en 1948 sur son cheval Aiglonne. Habituellement le jeune capitaine chevauche un cheval nommé Mars 8, mais ce dernier est blessé. Septième du dressage, vainqueur de l’épreuve d’endurance, Chevallier pense n’avoir aucune chance de remporter le jumping car sa monture a des signes de faiblesse. Son parcours sans faute lui prouvera le contraire. Après cet exploit, le jeune capitaine est revenu à la carrière militaire et finit sa carrière avec le grade de général. CHINE C'est en 1948 que la Chine entre dans le concert des nations olympiques lors des Jeux de Londres. Dans le même temps, l'ex-Urss, autre pays communiste phare, diffère son entrée dans le mouvement sportif mondial de quatre années. C'est en gymnastique et en natation que les chinois s'affirment parmi les meilleurs mondiaux. Les nageuses chinoises, qui sont préparées par d'anciens entraîneurs est-allemands, en font la démonstration lors des Jeux de Barcelone en 1992. Tout naturellement, un parfum de dopage flotte sur leurs performances. La Chine a choisi le sport pour sortir de son isolement diplomatique. Pékin était d'ailleurs candidate à l'organisation des Jeux de 2000. Elle est battue de peu par Sydney, principalement en raison du non respect des droits de l'homme dans ce pays. Pékin, de nouveau candidate pour 2008 a fini par obtenir l'organisation des Jeux. C'est aussi pour cela que le pays s'est engagé dans un vaste plan de lutte contre le dopage. Avant les Jeux de Sydney, 37 athlètes sont d'ailleurs exclus de l'équipe nationale pour des contrôles positifs. Cela n'empêchera pas les chinois de terminer au troisième rang officieux des nations avec 28 médailles d'or remportées dans des disciplines comme le badminton, le plongeon, la gymnastique, le judo, le tir, le tennis de table ou l'haltérophilie. Dans chacune d'elle, la Chine approche l'excellence. CHOUCHOUNOVA Elena (1969) Russie / Gymnastique Deux médailles d'or, une d'argent et une de bronze, c'est le beau palmarès remporté par la petite gymnaste russe à Séoul en 1988. Petite par la taille, c'est en réalité une jeune fille de 19 ans qui se présente sur le tapis à l’opposé des bébés championnes roumaines. Au concours général, Chouchounova qui a obtenu la note 10 autant de fois que son adversaire roumaine Silivas obtient finalement la préférence des juges pour l'obtention de la médaille d'or. CHRISTIE Lindford (1960) Grande-Bretagne / Athlétisme C'est un authentique exploit qu'accomplit à Barcelone en 1992 l'athlète anglais d'origine jamaïcaine. Il s'impose dans l'épreuve reine du 100 m en devançant tous les sprinters américains qui avaient été rigoureusement sélectionnés lors des championnats nationaux. Ainsi le champion olympique en titre, Carl Lewis qui termine 5ème est écarté de cette sélection. Un an plus tard, Christie confirme que son titre olympique n'est pas le fait du hasard puisqu'il devient champion du monde de la spécialité. A Atlanta, le britannique parvient encore en finale du 100 m. Toutefois il se fait éliminer avant même le départ de la course pour avoir provoqué deux faux départs. La suite sera moins glorieuse. Contrôlé positif à la nandrolone, il est suspendu deux ans et doit renoncer à accompagner à Sydney les athlètes dont il est devenu l'entraîneur. CHRONOMETRE Autrefois manuel, puis électronique et très précis, le chronomètre a toujours été un juge de paix aux Jeux. D'ailleurs, les plus grandes marques se disputent le droit d'être associées au mouvement olympique. Ainsi lors des Jeux de Sydney 2000, le groupe suisse Swatch, chronométreur officiel des Jeux olympiques a équipé de puces électroniques les marathoniens, cyclistes et autres triathlètes permettant d'indiquer leur position à la seconde près. Des émetteurs de cinq grammes intégrés dans les lacets des coureurs et les dossards des cyclistes envoient des informations pour les tableaux électroniques. Dans le même temps, les voiliers sont équipés d'une boîte noire et d'un GPS qui offrent la possibilité de détecter leur position au mètre près. Enfin, les caméras traditionnelles utilisées pour les photos-finish sont remplacées par des appareils digitaux permettant de visionner des images de grande qualité sur les écrans géants, les télévisions et le réseau Internet. De manière générale, les chronomètres sont fiables. Mais il arrive qu'ils tombent en panne. Ce fut le cas à Barcelone en 1992, lors de la finale du 100 m nage libre. Une défaillance électronique laisse croire au nageur français Stéphane Caron qu'il est médaille d'argent, il devra se contenter du bronze. Une autre fois à Munich, c'est le suédois Larsson et l'américain Mac Kee qui touche le bord du bassin dans le même temps au terme d'un 400 m 4 nages. Les juges doivent observer le chronomètre au millième près, pour déclarer Larsson vainqueur, quand généralement le centième suffit. Une décision rendue possible par la mise en place lors des Jeux de Munich du chronométrage électronique en remplacement de l’ancien chronométrage manuel. CHUN Lee-Kyung (1976) Corée du sud / Short track Vice championne du monde de patinage de vitesse dès l’âge de 17 ans, la coréenne Chun Lee-Kyung fait partie des sept femmes à avoir remporté au moins quatre médailles d'or aux Jeux olympiques d'hiver. Elle n'a que 18 ans lorsqu'elle s’impose deux fois lors des trois épreuves de patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux d'hiver de 1994 à Lillehammer, sur 3000m relais et le 1000m. Quatre ans plus tard à Nagano, Chun réitère sa performance dans ces deux épreuves et ajouta une cinquième médaille à son palmarès avec le bronze sur 500m. CIERPINSKI Waldemar (1950) Allemagne / Athlétisme Deux fois champion olympique du marathon en 76 et 80, certains diront que l'allemand a bénéficié de la défection des athlètes africains la première fois et celle des occidentaux, la deuxième. Ce qui est sûr, c'est que lui est venu, a vu et vaincu... Cierpinski est à ce jour avec l'éthiopien Bikila le seul athlète à s'être imposé deux fois consécutivement dans cette épreuve difficile du marathon. CLARK Ellery (1874 - 1949) Etats-Unis / Athlétisme L’athlète américain devient le maître des sauts après s’être imposé successivement dans l’épreuve du saut en longueur et celle du saut en hauteur des Jeux d’Athènes en 1896. En longueur, tandis que tous ses adversaires ont réalisé leurs trois sauts, Clarke prend son élan et franchit 6,35 m. Il devance largement ses adversaires et compatriotes Garrett et Conolly. Ces derniers devront d’ailleurs s’incliner de nouveau en hauteur devant le jeune étudiant de Harvard, qui avec 1,81 m les devance de plus de 15 centimètres. CLARKE Ron (1937) Australie / Athlétisme Ron Clarke est un des plus célèbre athlète des années 60. Tout au long de sa carrière, il battra 18 records mondiaux sur longues distances. Aux Jeux, hélas, il accumulera les déceptions à l'exception d'une médaille de bronze sur 5000 m à Rome en 60. Tout jeune, c'est lui qui avait été désigné pour allumer la vasque du Cricket Ground de Melbourne pour les Jeux de 56. Même là encore, il s'était montré peu à son avantage puisqu'il s'était légèrement brûlé le bras en illuminant le stade olympique. CLARY Justinien de (1860-1933) France Cet ancien participant aux Jeux de Paris en 1900 dans la catégorie du tir et qui obtient une médaille de bronze, va devenir président du comité olympique français. Il impose la création des Jeux olympiques d'hiver, contre la volonté du colonel suédois Balk qui organise jusque là les Jeux du Nord. Ami de Coubertin, Balk pense pouvoir faire culbuter le projet. Mais son entêtement à ne pas vouloir faire disputer les épreuves de patinage artistique lors des Jeux de Stockholm en 1912, irrite une partie des membres du Comité international Olympique. Il veut ainsi protéger l'intérêt des Jeux du Nord. Puis vient la guerre, mais l'incident n'est pas oublié. Ainsi lors d'une réunion du CIO en 1921, le Comte Clary fait procéder à un vote afin de créer une semaine internationale des sports d'hiver. C'est le prélude aux Jeux olympiques d'hiver de Chamonix en 1924. Dès lors, les Jeux du Nord ne seront plus organisés. CLAUDIUS Leslie (1927) GENTLE Randhir (1923) - Udham SINGH (1927) Balbir SINGH (1924) – Inde / Hockey sur gazon Ces quatre joueurs appartiennent et sont les fers de lance de la fameuse équipe indienne triple championne olympique de hockey sur gazon entre 1948 et 1956. Lors de la finale de 52 à Helsinki, Balbir Singh, un policier originaire du Pendjab a marqué 9 des 13 buts lors du tournoi final dont cinq des six buts de la finale contre les Pays-Bas. Leslie Claudius est monté avec le brassard de capitaine sur le podium une quatrième fois à Rome en 1960 pour le gain d’une médaille d’argent. CLAY Cassius ou MOHAMMED ALI (1942) Etats-Unis / Boxe Bien avant de devenir le meilleur boxeur de son époque et adopter le nom de Mohammed Ali, Cassius Clay devient champion olympique à Rome en 60. Il s'impose dans la catégorie des poids mi-lourds. Provocateur, il est le premier boxeur à apprivoiser la télévision pour se faire reconnaître et il s'imagine qu'en rentrant aux Etats-Unis il sera adulé, du moins respecté. Triste illusion ! Dans une ville du Kentucky, on lui refuse l'entrée d'un bar réservé aux blancs. Dépité, il jette la médaille d'or qu'il a au cou dans la rivière Ohio. Elle ne sera jamais récupérée. Devenu champion du monde en 1965, il est déchu de son titre pour avoir refusé de faire son service militaire. Il récupère sa couronne mondiale en 1974 et la conserve pendant 6 ans après l'avoir défendue à 22 reprises. Depuis Mohammed Ali se montre peu. Il est atteint de la maladie de Parkinson. Il sera néanmoins l'invité vedette de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'Atlanta en 96. C'est lui qui allume la vasque olympique. C'est alors que le Comité international olympique lui attribue une nouvelle médaille d'or afin de remplacer la première. COE Sebastian (1956) Grande-Bretagne / Athlétisme Meilleur spécialiste mondial du demi-fond dans les années 80, Sebastian Coe bat tous les records de la spécialité et devient champion olympique du 1500 m à Moscou en 80. Invaincu sur cette distance pendant quatre ans, il parvient à conserver ce titre à Los Angeles en 84. En revanche sur 800 m, Coe subit la loi de son adversaire et compatriote Steve Ovett qui le bat lors des Jeux moscovites. Devenu homme d'affaires et député britannique, Sebastian Coe est aujourd'hui conseiller politique. COHEN Tiffany (1966) Etats-Unis / Natation C'est avec une confortable avance que cette jeune nageuse américaine s'impose aux Jeux de Los Angeles en 84 dans les épreuves de demi-fond. Elle remporte le 400 et le 800 m nage libre. Entrée à l’Université du Texas deux ans plus tard, Tiffany Cohen a du progressivement renoncer à la natation pour céder le champ à Janet Evans qui a pris la relève sur le plan national et international. COLO Zeno (1920 - 1993) Italie / Ski alpin Surnommé le « fou skiant » pour avoir été chronométré à plus de 160 Km/h sur les pentes du Mont Cervin, l'italien Zeno Colo remporte la médaille d'or de la descente aux Jeux d'Oslo en 52. Il avait 32 ans et courait après cette consécration depuis longtemps après avoir déjà remporté trois titres mondiaux en descente et en slalom. Skieur complet, Zeno Colo a sans doute inventé le ski moderne. COMANECI Nadia (1962) Roumanie – Etats-Unis / Gymnastique C'est l'une des reines de la gymnastique mondiale. Révélée aux Jeux de Montréal en 76 alors qu'elle vient de fêter ses 14 ans, la petite roumaine totalise à sept reprises la note maximum de 10, ce qui reste exceptionnel. Elle obtient 4 médailles d'or. Il est d’ailleurs à noter que les panneaux de signalisation ne pouvaient pas à l’époque afficher la note de 10 car cela paraissait impossible. Depuis la petite roumaine c’est possible. A Moscou, quatre ans plus tard, elle est de nouveau médaillée d'or à la poutre et au sol. Réalisant des figures que personne ne tente, Nadia Comaneci est tellement supérieure à ses adversaires que le public ne se déplace que pour elle. Membre privilégié du régime Ceausescu alors au pouvoir en Roumanie, elle doit fuir son pays lors de sa destitution en 1989. Elle trouve refuge aux Etats-Unis et prend quelques années plus tard la nationalité américaine. Elle est toujours aujourd'hui une ambassadrice de la gymnastique mondiale. COMBINAISON Avec l'arrivée des combinaisons dans la natation mondiale, c'est un peu un retour aux sources puisque au début du siècle les nageurs portaient des maillots de bain intégraux. Mais la comparaison s'arrête là. Les maillots de bain du début de siècle étaient en laine ou en coton et pesaient fort lourds, une fois mouillés. Les combinaisons d'aujourd'hui sont très légères et permettent de mieux pénétrer dans l'eau. Elles sont fartées comme des skis et rejettent sur les côtés les gouttelettes d'eau. La pénétration semble optimale d'autant que certaines combinaisons sont conçues comme une peau de requin, l'animal le plus rapide dans l'eau. De plus, très ajustées, elle maintiennent le corps du nageur et évitent le flottement des muscles qui seraient également de nature à le ralentir. Très en vogue aux Jeux de Sydney, on a vu des combinaisons intégrales qui couvraient le nageur de la tête au pied, d'autres avec des bretelles et d'autres qui n'enveloppaient que les jambes des nageurs. Reste que bien des compétiteurs continuent d'évoluer avec des maillots de bain traditionnels. Lors des Jeux du Millénium, 15 records du monde ont été battus dans l'Aquatic Center. On devine que l'utilisation des combinaisons a pris sa part dans cette performance d'ensemble. COMBINE NORDIQUE Il s'agit d'une épreuve olympique qui rassemble le saut à ski au tremplin de 70 m (petit tremplin) et le ski de fond disputé sur 15 Km. Depuis l'origine, ce sport est dominé par les pays nordiques et l'Allemagne. Toutefois à Albertville, ce sont deux français, deux jurassiens, Fabrice Guy et Sylvain Guillaume qui dominent tous leurs adversaires. Ils permettent à cette discipline confidentielle une vraie médiatisation et un début de popularité. COMITE INTERNATIONAL OLYMPIQUE - CIO Créé le 23 juin 1894 à Paris à l'initiative de Pierre de Coubertin, le CIO est l'autorité suprême du mouvement olympique, une autorité non gouvernementale dont le siège est à Lausanne en Suisse. Son rôle est d'encourager l'organisation et le développement du sport, de fortifier l'amitié entre les sportifs et d'assurer la célébration des Jeux tous les quatre ans. Les membres du CIO sont nommés par l'organisation. Chaque pays, à l'exception des plus importants, a un élu. Depuis sa création le CIO a connu huit présidents : le grec Demetrius Vikelas, le français Pierre de Coubertin, le belge Henri Baillet-Latour, le suédois Siegfried Edström, l'américain Avery Brundage, l'irlandais Lord Killanin, l'espagnol Juan Antonio Samaranch et le belge Jacques Rogge. Le président du CIO est élu pour une période de huit ans, renouvelable une fois, pendant quatre années supplémentaires. COMITE NATIONAL OLYMPIQUE Chaque comité national (près de 200 dans le monde) doit développer et protéger le Mouvement olympique dans son pays. Il doit non seulement propager les idéaux olympiques, mais également veiller à la création d'institutions qui se consacrent à l'éducation olympique. Chaque comité national doit par ailleurs encourager le sport de haut niveau et c'est lui qui inscrit définitivement les participants nationaux aux Jeux après que les fédérations nationales aient soumis leur choix. COMMANDO Un commando palestinien prend en otage des sportifs et des dirigeants israéliens au village olympique de Munich en 72 afin d'attirer l'attention sur la cause palestinienne. Après de longues heures de discussions avec les feddayins et un semblant de résolution, la prise d'otage se termine dans un bain de sang. 9 sportifs pris en otage sont tués, ainsi que 5 terroristes, un policier et un pilote. Dans le monde, l'émotion est à son comble. Jamais jusque là, les Jeux, symbole de fraternité entre les peuples, n'avaient à ce point servis de caisse de résonance à une cause politique. Malgré une opinion bouleversée, le président du CIO de l'époque, Avery Brundage ordonne la poursuite des Jeux. Cette décision sera fortement contestée. Quelques semaines plus tard, il sera remplacé par l'irlandais Killanin. Aujourd'hui, après l'accord de paix signé avec Israël et le difficile chemin de paix qui se dessine entre les deux peuples, la Palestine vient d'intégrer le CIO et les Jeux olympiques. |
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