Ce gymnaste domine les compétitions à Londres en 1948 en compagnie de ses compatriotes Heikki Savolainen, alors âgé de 44 ans et Veikko Huhtanen qui s’impose au
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CARLBERG Vilhelm (1880 - 1970) et Eric (1880 - 1963) Suède / Tir Ces jumeaux suédois sont les premiers frères médaillés d'or aux Jeux olympiques . Ils scellent leur succès aux Jeux de Stockholm en 1912 lorsque Eric s'impose deux fois à la carabine et une fois au revolver, tandis que son jumeau s'impose également avec ces deux armes dans d'autres catégories. Les deux frères ne s'arrêtent pas en si bon chemin et collectionnent également les médailles d'argent. CARON Christine (1948) France / Natation Surnommée la « petite fiancée de la France » en raison de ses 16 ans et de son joli minois, Christine Caron obtient son plus beau succès aux Jeux de Tokyo en 64 en terminant deuxième du 100 m dos. La nageuse la plus populaire de sa génération, meilleure européenne du moment, sera également deux fois détentrice d'un record du monde. Elle est tout naturellement choisie comme porte-drapeau de la sélection française aux Jeux de Mexico, quatre ans plus tard. CARON Stéphane (1966) France / Natation Stéphane Caron est comme son homonyme française, un champion de natation. Il a disputé trois finales olympiques de la discipline reine, le 100 m nage libre. La première fois à Los Angeles, bien qu'étant seulement 7ème, il bat le record de France. A Séoul, il est cette fois sur le podium à la troisième place. C'est encore cette même place qui est la sienne à Barcelone quatre ans plus tard, après avoir raté d'un cheveu la médaille d'argent. CARREGA Michel (1934) France / Tir Ce corse au sang froid s'est exercé dans le maquis avant de devenir l'un des meilleurs tireurs à la fosse olympique. Aux Jeux de Munich en 72, il abat 198 plateaux sur 200 mais un italien, Angelo Scalzone fait mieux. Il sera seulement médaille d'argent. Devenu par la suite champion du monde à quatre reprises, Michel Carrega met un terme à sa carrière olympique aux Jeux de Los Angeles en 1984. Il est alors âgé de 50 ans. CARTE D'IDENTITE ET CARTE D'ACCREDITATION Chaque concurrent appelé à disputer les Jeux bénéficie d'une carte d'identité olympique. C'est un document qui en plus du passeport et du titre de voyage lui permet de séjourner dans le pays de la ville organisatrice. C’était d’autant plus important à l’époque où les athlètes des pays de l’Est voyageaient à l’Ouest. Cette carte d’identité donne par ailleurs le droit aux cartes d'accréditation. Ces dernières servent à avoir accès aux lieux de manifestation et de déroulement des Jeux olympiques. Les bénéficiaires peuvent l'utiliser selon les droits nécessaires à chaque individu. CARTER Vince (1977) Etats-Unis / Basket-ball Comparé à Michael Jordan pour sa détente explosive et sa vitesse d'exécution, cet ailier du basket américain emmène l'équipe composée de joueurs NBA au titre olympique lors des Jeux de Sydney 2000. Les américains s'imposent à la France 85 à 75. Autre comparaison avec le mythique joueur américain, Carter a suivi les cours de l'université de Caroline du Nord et a hérité lors de la saison 99 du titre de meilleur jeune joueur américain. Carter est d'ailleurs l'homme des records en tout genre : meilleur dunker, recordman de points marqué en match (51), excellent défenseur. Il est le joueur fétiche du championnat nord américain avec ceux qui l'accompagnent sur le podium à Sydney: Alonzo Mourning, Kevin Garnett, Jason Kidd où le capitaine Gary Payton déjà champion olympique à Atlanta en 96. CASLAVSKA Véra (1942) République Tchèque / Gymnastique Déjà reine des Jeux de Tokyo en 1964 où elle remporte trois médailles d'or, au concours général, au saut de cheval et à la poutre, Véra Caslavska est de nouveau reine des Jeux de Mexico, quatre ans plus tard. Cette gymnaste au physique épanoui qui tranche avec les bébés championnes d'aujourd'hui, remporte quatre médailles d'or individuelles dont celle du concours général. Elle aurait pu réaliser le grand chelem, sans une faute à la poutre qui la prive d'une cinquième médaille d'or. Pendant ces Jeux, elle épouse son compatriote, l'athlète Odlozil, médaillé d'argent du 1500 m. Elle multipliera les titres mondiaux et européens remportant dans toute sa carrière plus de 35 médailles d'or. Formé à la pratique des ballets sur glace et à celle de l'opéra de Prague, Caslavska qu'on surnomme "la divine" est considérée comme la plus grande gymnaste de tous les temps. Après cette carrière, Véra Caslavska devint présidente du Comité olympique Tchèque avant de rejoindre le CIO. Son mari, Joseph Odlozil, dont elle était divorcée sera victime d’une parricide. CATTIAU Philippe (181992-1962) France / Escrime Avec huit médailles olympiques dont trois d’or et quatre d’argent, l’escrimeur Philippe Cattiau figure parmi les plus grands médaillés olympiques. Toutefois sa carrière individuelle n’a été récompensée que par deux médailles d’argent gagné au fleuret lors des Jeux de 1920 et 1924. Les autres médailles, dont les trois en or, ont été acquises par équipes au fleuret et à l’épée entre 1924 et 1936, ce qui témoigne de la longévité de sa carrière olympique. Employé par la suite par une grande marque de pneumatiques, sa longévité sportive lui valut le surnom « d’increvable ». CAULKINS Tracy (1963) Etats-Unis / Natation Trois médailles d'or olympiques sont venues couronner la brillante carrière de cette nageuse américaine qui s'est imposé à Los Angeles en 84 sur 200 et 400 m 4 nages. Elle a poursuivi sa quête d'or avec le relais américain sur 4x100 m 4 nages et fut sacrée parmi les meilleures championnes des Jeux de Los Angeles. Il est dommageable qu’elle n’ait pas pu participer aux Jeux de Moscou en 1980 car elle aurait sans doute figurée au Panthéon de la natation mondiale. En attendant, elle a battu sur le sol américain le record de Johnny Weissmuller en obtenant 36 titres nationaux. CERAR Miroslav (1939) Slovénie / Gymnastique Ce gymnaste slovène marche sur les traces de son prédécesseur Léon Stukelj et remporte deux médailles d'or aux Jeux de Tokyo en 64 et Mexico en 68. Il s'impose les deux fois au cheval d'arçons. Il est avec Stukelj le seul médaillé d'or de son petit pays issu de l'ex-yougoslavie. Cet honneur lui vaudra de recevoir l’ordre olympique décerné par le CIO aux champions les plus méritants. CEREMONIE D'OUVERTURE ET DE CLOTURE C'est par une cérémonie d'ouverture et de clôture que débutent et s'achèvent les Jeux olympiques. C'est Pierre de Coubertin qui a voulu ce cérémonial afin de bien distinguer les Jeux olympiques des autres compétitions internationales. Lors de l'ouverture, s'expriment tous les symboles du mouvement. Le drapeau entre d'abord dans le stade, il est déployé avant que ne défilent chacune des délégations. Puis arrive la flamme olympique, dont un athlète se sert pour allumer la vasque du stade qui doit rester allumée jusqu'à la fin des Jeux. Vient ensuite le discours d'ouverture, avant le serment des athlètes qui « jurent de s'affronter pour la gloire du sport et l'honneur de leurs équipes ».Cette cérémonie se poursuit et s'achève avec la mise en scène d'un chorégraphe de renom. En revanche, la cérémonie de clôture est généralement plus sobre. La vasque est éteinte avant un défilé des nations le plus souvent réduit. Le spectacle est généralement moins enlevé. Le temps fort de cette cérémonie rassemble les organisateurs des Jeux et ceux qui vont organiser les suivants. Le représentant de la ville organisatrice remet à son successeur le drapeau olympique, tandis que le nom de la future ville organisatrice brille en lettre de feu dans le stade. CERIONI Stefano (1964) Italie / Escrime Plusieurs fois champion du monde de fleuret, l'italien trouve la récompense de ses efforts à Séoul en 1988 où il s'impose en individuel. Il a déjà connu l'or olympique en 84 lorsqu'il accompagne sur la première marche du podium l'équipe italienne vainqueur du tournoi olympique de Los Angeles. CHAILLOT Louis (1914) France / Cyclisme Battu d’une demi roue lors de la finale de l’épreuve de vitesse sur piste lors des Jeux de Los Angeles en 1932, le cycliste français s’est rattrapé quelques jours plus tard dans l’épreuve de tandem où il remporte l’or associé à son compatriote Maurice Perrin. Il sera de nouveau médaillé à Berlin quatre ans plus tard en remportant le bronze en vitesse. CHAKLINE Boris (1932) Russie / Gymnastique Sans doute éclipsé par les titres que remportent son compatriote Tchukarine, Chakline n'en reste pas moins l'un des meilleurs gymnastes de sa génération pendant la période qui s'étend des Jeux d'Helsinki en 52 à ceux de Melbourne, quatre ans plus tard. Sans défrayer la chronique, mais avec une belle régularité, il se hisse parmi les plus grands champions olympiques de tous les temps. Il remporte 7 médailles d'or et 6 médailles d'argent. C'est ensuite aux championnats du monde que Chakline poursuit son envol. Il amoncelle jusqu'au milieu des années 60, dix titres mondiaux. CHAMONIX - France C'est à l'initiative du comte Clary, président du comité français olympique que sont créés les premiers Jeux olympiques d'hiver en 1924. Ils portent alors le nom de « Semaine Internationale des sports d’hiver » avant que le CIO ne décide d’en faire les premiers Jeux olympiques lors du Congrès de Prague qui se déroule l’année suivante. C'est donc en France, au pied du Mont-blanc, qu'ils sont organisés. Ces Jeux chamoniards font la part belle aux sportifs scandinaves qui sont bien entraînés. Jusque là, ces derniers organisaient les Jeux du Nord, préludes aux JO d'hiver. Ils raflent toutes les médailles en ski nordique grâce à Thoreig Haug qui s’impose dans deux épreuves de fond et au combiné nordique. Autre vedette, le patineur Gillis Grafström, qui remporte son deuxième titre après celui gagné aux Jeux d'été d'Anvers, quatre ans plus tôt. Clas Thunberg écrase les épreuves de patinage de vitesse. Notons que le biathlon porte encore le nom de course à la patrouille militaire. A la veille des Jeux, les organisateurs craignent le dégel, mais magie du moment, c'est un « froid intense et calme » selon Coubertin qui sert de cadre à ces Jeux olympiques. CHAND Dhyan (1905-1979) Inde / Hockey sur gazon C'est le capitaine de la très fameuse équipe de hockey sur gazon indienne qui s'impose à trois reprises aux Jeux olympiques de 1928 à 1936. Ce buteur hors pair qui inscrit six des huit buts indien de la finale de 1936 contre l’Allemagne est le chef de file de cette formation historique dont il prend les rênes par la suite pour en devenir l'entraîneur. CHARLTON Andrew (1907 – 1975) Australie / Natation Ce nageur originaire de Sydney était le grand rival de Arne Borg qui était alors considéré comme le meilleur nageur sur longues distances. Pourtant, Charlton qui a participé aux Jeux de Paris en 1924 jusqu’à Los Angeles en 1932 n’a jamais obtenu mieux qu’une seule médaille d’or. Il l’obtient à Paris dans le 1500 m où il devance Borg d’une longueur de bassin et bat le record du monde. Ses prestations aux Jeux d’Amsterdam et de Los Angeles ne seront pas couronnées du même éclat. Celui qu’on surnommé « le poisson volant » devra se contenter de deux médailles d’argent aux Pays-Bas et rentrera bredouille de Californie. CHARPENTIER Robert (1906 - 1966) France / Cyclisme Le meilleur coureur cycliste des Jeux de Berlin en 1936 s'est imposé par équipes en poursuite sur piste et sur route où il remporte l'épreuve l'individuelle sur route et celle par équipes. Pour remporter l’épreuve sur route, Charpentier devance son équipier Guy Lapébie, double champion olympique sur piste. L'histoire n'a pas retenu qu'il l'aurait agrippé par le maillot pour s'imposer et le devancer sur la ligne. Fort heureusement, afin de ne pas pénaliser son pays, Lapébie n'a pas porté réclamation. Charpentier qui avait débuté sa carrière sur un vélo en livrant de la viande allait ensuite devenir professionnel. Il n'a pas obtenu de résultats probants. CHARTE OLYMPIQUE La charte est un ensemble d'éléments de fonctionnement et d'organisation du mouvement olympique. Elle édicte les règles à respecter. Les textes d'application sont sous la responsabilité du CIO. La charte olympique fixe par ailleurs les conditions de la célébration des Jeux olympiques. Les langues officielles du CIO sont le français et l'anglais. Cependant, lors des Sessions du CIO, une traduction simultanée est fournie en allemand, espagnol, russe et arabe. CHAUSSURES Dès lors que les chaussures permettent de gagner des courses, elles sont l'objet des soins les plus attentifs. Il n'y a qu'Abébé Bikila au marathon des Jeux de Rome en 1960 pour ne pas en faire usage. Mais quatre ans plus tard, lors de sa nouvelle victoire à Tokyo, il a également chaussé des "pointes", comme on désigne habituellement les chaussures d'athlétisme. Ainsi Jesse Owens a lui confié au cordonnier allemand Adi Dassler la confection des chaussures qui lui permettent de remporter quatre titres olympiques à Berlin en 36. Ces chaussures feront la réputation et la fortune du cordonnier allemand qui créé la marque Adidas. Aujourd'hui les chaussures grâce à des études élaborées sont encore plus performantes. C'est ainsi que des scientifiques canadiens viennent de concevoir des "pointes" qui limitent les vibrations et qui pourraient aider les athlètes à battre des records. Ces chaussures ressemblent à toutes les autres, mais les matériaux sont traités de façon à amortir le traumatisme que provoque le choc du pied sur la piste. Selon les scientifiques, un coureur de marathon peut gagner avec ces chaussures jusqu'à quatre minutes sur l'épreuve de 42,195 Km puisqu'il n'éprouve plus d'appréhension à l'idée de frapper le sol. Autre exemple de chaussures spécifiques, celles conçues pour le sprinter trinidéen Ato Boldon, qui lors des Jeux de Sydney utilisait des chaussures penchées afin de ne pas se désunir et gagner de la vitesse dans le virage. Elles ne lui ont pas permis de l'emporter. En escrime, une grande marque vient d'inventer des chaussures asymétriques. Comme un escrimeur a un pied à l'avant et l'autre à l'arrière, il suffit de renforcer le talon du pied avant pour amortir les chocs, tandis que la chaussure arrière est renforcée pour optimiser la poussée. Cette invention pourrait être adaptée à d'autres disciplines. Mais les chaussures les plus chères de l'histoire des Jeux ont été portées à Sydney par le vainqueur du tour de piste, l'américain Michael Johnson. Ces "pointes" dorées incrustées de gouttelettes d'or 24 carats et conçues par un grand équipementier n'étaient pas à la portée de toutes les bourses. CHEN Jing (1968) Chine / Tennis de table Bien qu’elle ne soit pas considérée comme la meilleure pongiste chinoise, Chen Jing a connu un parcours sans faute aux Jeux de Séoul en 1988 pour remporter la médaille d’or individuelle. Associée à Jiao Zhimin, troisième de l’épreuve individuelle, elle sera médaille d’argent en double. Privé de Jeux en 1992 pour avoir choisi le drapeau de Taiwan, Chen Jing sera de nouveau en lice lors des Jeux d’Atlanta en 1996. Elle remportera une médaille d’argent individuelle, battue par Deng Yaping, quadruple championne olympique. CHEPIKOV Sergei (1967) Russie / Biathlon et ski de fond Ce biathlète est avec le gardien de but de l’équipe russe Andrei Lavrov, le seul sportif russe a avoir défendu consécutivement les couleurs de l’Union soviétique en 1988, celle de l’équipe unifiée en 1992 et celle de la Russie en 1994 pour le gain de 2 médailles d’or sur 10 Km et dans l’épreuve par équipes, deux médailles d’argent (par équipes) et une de bronze (10 Km) en biathlon. Mais Sergei Chepikov a une autre particularité. Il a également participé aux Jeux de Nagano en 1998 cette fois en ski de fond avec l’équipe russe pour une honorable cinquième place. CHEVAL D'ARCONS Cette discipline gymnique est seulement pratiquée par les hommes. C'est un engin d'équilibre qui demande un travail important d'appuis pour les mains. Elles seules peuvent être en contact avec l'agrès. La démonstration comprend seulement des mouvements d'élan qui sont exécutés sans arrêt. Des cercles de jambes doivent alterner avec des ciseaux. |
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