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YERLIKAYA Hamza (1976) Turquie / Lutte Déjà champion olympique de la catégorie des 85 kg à Atlanta en 96, plusieurs fois champion du monde, le lutteur turc est aujourd'hui considéré comme l'une des grandes figures de sa discipline après sa nouvelle victoire à Sydney en 2000. Il faut dire que Yerlikaya, originaire d'Anatolie, a une très haute idée de la lutte. Ce sport symbolise son pays et sa grandeur passée, un âge d'or aujourd'hui disparu et que regrette le champion. Il envisage une fois sa carrière sportive terminée de s'engager en politique pour défendre ce sport et cette idée de la culture turque. YIFTER Miruts (1945) Ethiopie / Athlétisme Absent aux Jeux de Montréal en raison du boycott des pays africains alors qu'il est le meilleur athlète de grand fond, l'éthiopien se rattrape à Moscou en 80 en s'imposant nettement sur 10.000 m face au double champion olympique Lasse Viren. Grand animateur de ces Jeux moscovites, entouré de sa garde noire, ses compatriotes qui protège sa course, le capitaine de l'armée éthiopienne s'impose de nouveau sur 5000 m pour un doublé olympique. Sa technique repose toujours sur le même tempo : faire une course d'attente avant de démarrer dans la dernière ligne droite. YOUGOSLAVIE Cette grande nation sportive européenne est un pays divisé qui se présente aux Jeux de Barcelone sous le nom de IOP, comme Participant olympique indépendant. Ce label rassemble la Serbie, le Monténégro et la Macédoine. Auparavant, c'est à dire jusqu'en 1991, l'année de la scission, c'est une équipe unifiée qui comprend également la Bosnie, la Croatie et la Slovénie qui fait trembler les meilleures nations. Ce sont les sports collectifs qui donnent à la Yougoslavie ses plus belles médailles. Elle remporte le titre de basket en 80 et c'est encore aujourd'hui l'une des meilleures nations de handball. Depuis 91, la Croatie s'est illustré avec son équipe de basket finaliste face à la Dream team américaine à Barcelone en 1992. Elle remporte deux autres médailles grâce au tennisman Ivanisevic qui rêve pourtant de donner à son pays une première médaille d'or. Elle l'obtient à Atlanta en 96 dans le tournoi de handball. De son côté, la Slovénie repart de Catalogne avec deux médailles de bronze. Une nouvelle étape faillit être franchie lors des Jeux de Sydney 2000 lorsque les monténégrins annoncèrent leur intention ne plus faire partie de la nouvelle fédération yougoslave et de ne plus en porter le maillot. Notons que la Yougoslavie était encore une nation indivisible lorsqu'elle organise les Jeux d'hiver de Sarajevo en 84. Aujourd'hui, après le violent conflit qui a opposé Serbes et Bosniaques, il ne reste plus rien du site olympique, défiguré par les bombes. YOUNG Kevin (1966) Etats-Unis / Athlétisme Champion olympique du 400 m haies à Barcelone en 1992, l'athlète américain est alors imbattable dans cette discipline. Sa technique remarquable lui permet de faire onze foulées entre chaque haie quand ses adversaires en font treize. Il est d'ailleurs le premier à passer sous la barre des 47 secondes sur la distance. YOUNG Sheila (1950) Etats-Unis / Patinage de vitesse La patineuse de vitesse Sheila Young, médaillée d'or aux Jeux d'Innsbruck en 76 sur 500 m a réussi l'exploit de remporter cette même année le titre de championne du monde de cyclisme sur piste. Comme son compatriote Eric Heiden, quintuple champion olympique en 80, elle pratique le cyclisme l'été et le patinage l'hiver. Pour un peu, elle aurait pu être la seule femme couronnée aux Jeux d'été et d'hiver. YUN MI-JUN (1983) Corée du sud / Tir à l’arc Rien ne semble impressionner cette adolescente sur le pas de tir à l'arc de Sydney en 2000 où elle exécute chacune de ses adversaires sans leur porter le moindre regard. Ce qui l'intéresse c'est la cible où elle loge les flèches souvent dans le 9, parfois dans le 10. En finale elle ne fait qu'une bouchée de son aînée, Kim Nam-soon au palmarès pourtant éloquent. Compte tenu de ses 17 printemps à Sydney on peut aisément lui prédire un avenir brillant. ZABELL LUCAS Teresa (1965) Espagne / Voile Associée à Patricia Guerra, Teresa Zabell Lucas va profiter lors des Jeux de Barcelone en 1992 de l’élimination prématurée de sept des dix-huit compétitrices pour remporter la médaille d’or dans la catégorie du 470. Les bateaux concurrents n’ont pas respecté l’ordre de départ et sont partis prématurément. Teresa Zabell Lucas a su attendre son heure et s’impose d’autant plus facilement que les favorites sont dans le lot des embarcations éliminées. Afin de démontrer que cette victoire ne doit rien au hasard, Teresa Zabell Lucas associée cette fois à sa compatriote Via Dufresne va une nouvelle fois s’imposer quatre ans plus tard dans le 470 sur le plan d’eau des Jeux d’Atlanta. ZAMOLODTCHIKOVA Elena (1985) Russie / Gymnastique La petite gymnaste russe est le plus grand espoir de son pays lors des Jeux de Sydney en 2000, compte tenu de l'émotivité de Svetlana Khorkina, la véritable leader de l'équipe russe. Mais au concours général par équipes, tandis que Khorkina chute aux barres asymétriques, Zamolodtchikova tombe à la poutre. Les poupées russes terminent à la deuxième place derrière les roumaines. Aux agrès individuels, Zamolodtchikova se ressaisit de fort belle manière et l'emporte au sol et au saut de cheval, tandis que Khorkina s'impose à la barre fixe. Avec deux médailles d'or et une d'argent, la jeune championne russe n'a pas totalement raté ses Jeux. ZAMPORI Giorgio (1887 – 1965) Italie / Gymnastique L’équipe d’Italie de gymnastique va dominer le concours général pendant de longues années au début du siècle. C’est ainsi que les trois titres olympiques consécutifs obtenus par les transalpins entre 1912 et 1924 permettent à deux d’entre eux de remporter trois médailles d’or collectives. Il s’agit de Giorgio Zampori et Luigi Maiocco. Mais Zampori ne s’arrêtera pas à ses distinctions communautaires, il remportera également le concours général des Jeux d’Anvers en 1920 démontrant qu’il est mieux qu’un équipier, mais bien un authentique champion. ZAPEDSKI Josef (1929) Pologne / Tir Après un premier titre obtenu au tir au pistolet rapide lors des Jeux de Mexico en 1968, le tireur polonais se fait un devoir de confirmer sa performance lors des Jeux de Munich quatre ans plus tard. Cette deuxième victoire n’efface pas l’essentiel de sa mémoire. Il profite de ce séjour en Bavière pour aller se recueillir au camp d’internement de Dachau où son père était décédé plus de trente années auparavant, victime de la barbarie nazie. Zapedski était un enfant à l’époque et avait fort heureusement échappé aux rafles antisémites. ZAPPAS Evangelios - Grèce Ce riche commerçant, soucieux de redonner à la Grèce sa prédominance culturelle envisage au milieu du 19ème siècle de restaurer un concours olympique. Le premier se déroule à Athènes en 1859. Hélas pour lui, son aventure généreuse ne dépasse pas les frontières de son pays. A sa mort, il lègue toute sa fortune à « une commission des Jeux olympiques » qui a pour tâche de rétablir les Jeux. Le projet échoue une nouvelle fois. ZATOPEK Emile (1922-2000) République Tchèque / Athlétisme C'est l'un des plus célèbres champions d'athlétisme de tous les temps. Surnommé « la locomotive humaine » parce qu'en course, il mène des trains d'enfer, Zatopek restera à tout jamais l'un des sportifs les plus populaires de l'après-guerre. Plusieurs fois couronné entre 1948 et 56 sur le grand fond, il est triple champion olympique à Helsinki sur 5000, 10.000 m et sur le marathon. Il est cette année là au fait de sa gloire. Zatopek a commencé sa carrière olympique en 1948 avec un titre sur 10.000 m et une médaille d'argent au 5000. Il ne trouve son maître qu'en 1956, lorsqu'il espère remporter le marathon et une cinquième médaille d'or, mais il est battu par le français Alain Mimoun, qu'il avait souvent dominé jusque là. Bourreau de travail, travaillant le jour et étudiant la nuit, il met la même énergie à l'entraînement en parcourant régulièrement plus de 30 Km par séance. Devenu colonel de l'armée tchèque, il en est exclu après avoir protesté contre l'intervention de l'Urss en 1968 dans les rues de Prague. Son exclusion durera jusqu'en 1975, date à laquelle il sera admis dans une administration du Ministère des sports. Après une retraite paisible passé aux côtés de son épouse Dana, il s’est éteint victime d'une hémorragie cérébrale. ZATOPKOVA INGROVA Dana (1922) République Tchèque / Athlétisme Moins titrée que son mari, le célèbre Emile Zatopek, Dana Zatopkova attend la trentaine pour accéder à la gloire olympique. Elle remporte le titre du javelot à Helsinki en 52. Championne d'Europe en 54 et 58, elle est encore présente aux Jeux de Rome en 60, où elle remporte la médaille d'argent. Emile Zatopek qui a alors rangé les pointes est au bord de la piste pour la soutenir de tout son cœur. ZELEZNY Jan (1966) République Tchèque / Athlétisme Ce lanceur de javelot tchèque apprend le matin même du concours à Barcelone en 1992 que son record du monde établit quelques semaines plus tôt à Oslo n'est pas homologué. Son javelot, estiment les juges n'a pas suffisamment vibré. Cet échec le motive et l'après-midi, il remporte le concours olympique avec un jet à près de 90 m. Ce n'est pas le record du monde mais la médaille d'or est au bout, malgré tout. En dépit de cette victoire, des problèmes de dos l'obligent un temps à renoncer à l'athlétisme. Mais c'est sans compter sur sa farouche volonté. Remis sur pied, il enlève une nouvelle médaille d'or à Atlanta, quatre ans plus tard en lançant son engin à près de 90 m ce qui est encore loin de son fabuleux record du monde établi quelques semaines plus tôt à 98,48 m. Mais il était dit que Jan Zelezny n'en avait pas fini de son histoire d'amour avec les Jeux olympiques. De nouveau en lice à Sydney 2000, il remporte sa troisième médaille d'or consécutive et entre définitivement dans la légende, celle des athlètes d'exception. ZERTA Klaus (1947) Allemagne / Aviron Ce jeune allemand est le plus jeune champion olympique de tous les temps. Il a seulement 13 ans lorsqu'il gagne l'or aux Jeux de Rome en 1960. Il est le barreur du bateau allemand qui s'impose sur la plan d'eau des épreuves d'aviron organisée dans la capitale romaine en compagnie de Bernhard Knubel et Heinz Renneberg. Le règlement impose en effet que le barreur ne pèse pas plus de 50 kg. C'est souvent ce qui explique le très jeune âge de ces compétiteurs. ZEUS C'est le Dieu des dieux pour lequel les Jeux de l'Antiquité à Olympie avaient été créés afin de calmer ses colères. Pour l'occasion, un grand temple est construit en son honneur sur le site olympique. Reposant sur des colonnes de plus de 20 mètres, cet édifice recouvert de marbre abrite une statue de Zeus, lui-même, haute de 13 mètres. C'est alors l'une des merveilles du monde antique car elle est incrustée d'or et d'ivoire. Les destructions ordonnées par Théodose, les tremblements de terre n'ont rien laissé de la statue, en revanche, une partie du temple consacré à Zeus est aujourd'hui encore debout. ZHAN XUGANG (1974) Chine / Haltérophilie Déjà champion du monde en 1995, l’haltérophile chinois va conquérir son premier titre olympique lors des Jeux d’Atlanta de fort belle manière en battant trois records du monde dans la catégorie des 70 kg. Monté de catégorie lors des Jeux de Sydney en 2000, il s’impose de nouveau en 77 kg pour un deuxième titre olympique consécutif. ZHANG Shan (1968) Chine / Tir C'est un authentique exploit qu'accomplit aux Jeux de Barcelone en 92, la chinoise dans l'épreuve du tir au skeet olympique. Non seulement elle devance tous les hommes dans cette discipline mixte, mais plus encore, elle réalise un total de 150 sur 150, le score parfait. Jamais jusque là une femme ne s'était imposée aux hommes. On comprend dès lors que ces derniers la portent en triomphe sur le podium catalan. Depuis l'épreuve n'est plus mixte. Il y a celle réservée aux hommes et celles pour les femmes. ZHUANG Yong (1972) Chine / Natation C'est la première nageuse chinoise médaillée d'or aux Jeux. Elle s'impose dans le 100 m nage libre des Jeux de Barcelone en 1992, quatre ans après sa médaille d'argent obtenue à Séoul. Toutefois, ce succès laisse planer de terribles doutes. Son physique fortement développé fait supposer que la championne connaît l'utilisation des stéroïdes anabolisants, comme la plupart des autres nageuses chinoises. Cette suspicion est renforcée par la présence au bord des bassins des anciens entraîneurs est-allemands des années 70-80 qui les préparent. Reste que les contrôles effectués à Barcelone seront tous négatifs. ZIMBABWE L’ancienne colonie britannique de Rhodésie du Sud en 1923, devient indépendante en 1980, l’année des Jeux de Moscou, pour devenir la République du Zimbabwe, restée membre du Commonwealth. Le hasard et la chance vont permettre au pays de rapidement faire connaître ce nouveau nom à la planète entière. Le boycott de nombreuses nations contraint en effet cinq des six finalistes du tournoi de hockey sur gazon féminin à ne pas se rendre à Moscou. Du coup, cinq nations sont repêchées dont le Zimbabwe. Les demoiselles africaines pourtant sélectionnées à la hâte et arrivées à Moscou une semaine avant le début de la compétition remporteront le premier tournoi féminin de hockey aux Jeux et l’une des rares médailles d’or zimbabwéennes. ZIMIATOV Nicolaï (1955) Russie / Ski de fond Ce skieur de fond russe fait partie des tous meilleurs champions de sa discipline. C'est surtout le premier soviétique à faire mordre la poudreuse aux spécialistes scandinaves. Après avoir commencé sa carrière olympique à Innsbruck en 76 avec une médaille d'argent obtenu sur le 30 Km, il rafle la mise quatre ans plus tard à Lake Placid en s'imposant à trois reprises sur 30, 50 Km et le relais. Encore présent à Sarajevo en 84, il remporte une quatrième médaille d'or en s'adjugeant le 30 Km. Ce champion est le premier à s'imposer dans les mêmes Jeux sur 30 et 50 Km ce qu'aucun fondeur n'avait réussit avant lui. ZIMMERMANN Anne-Marie (1940) Allemagne / Canoë-kayak La canoïste allemande s'impose à deux reprises aux Jeux olympiques dans la catégorie du kayak à deux places. Elle est championne olympique en 60 à Rome et conserve son titre en 64 à Tokyo. Un an auparavant, elle s'est emparée du titre mondial. ZIMMERMANN Egon (1939) Autriche / Ski alpin Skieur aux qualités physiques remarquables, Egon Zimmermann s'impose dans la descente des Jeux d'Innsbruck en 64 devant le français Léo Lacroix. La même année, il remporte le championnat du monde de descente. Egalement spécialiste du slalom comme le sont souvent les skieurs à cette époque, il remporte un titre mondial de la spécialité en 62. ZMELIK Robert (1969) République Tchèque / Athlétisme En l'absence de Dan O'Brien, le champion du monde du décathlon, éliminé lors des sélections américaines, le tchèque Robert Zmelik réussit un concours parfait à Barcelone en 1992. Il est sacré champion olympique alors qu'un an plus tôt, il n'était que 4ème des championnats du Monde. ZSIVOTSKY Gyula (1937) Hongrie / Athlétisme Considéré avec raison comme le meilleur lanceur de marteau de sa génération, le hongrois est malgré tout dominé par les russes Rudenkov et Klim aux Jeux de 60 et 64. Ces deux médailles d'argent ont un goût amer. Zsivotsky sera enfin consacré champion olympique dans le stade de Mexico en 68. Une médaille d'or qui célèbre sa régularité et son enthousiasme. ZURBRIGGEN Pirmin (1963) Autriche / Ski alpin Champion olympique de descente à Calgary en 1988, l'autrichien est intouchable sur la vertigineuse pente de Mount Allan. Il est le seul à descendre la pente en moins de 2 minutes. Champion du monde de la spécialité en 85, il est également champion du monde du combiné. Deux ans plus tard, il devient cette fois champion du monde de slalom géant et super G. Zurbriggen est l'un des tous meilleurs skieurs de sa génération. ZVEREVA Ellina (1961) Biélorussie / Athlétisme En remportant le concours du disque aux Jeux de Sydney en 2000 la biélorusse est devenue la plus âgée des championnes olympiques d'athlétisme puisqu'elle fête ses 40 ans quelques semaines après la fin des Jeux. Troisième aux Jeux d'Atlanta en 96, juste après un titre mondial, Zvereva n'avait pas participé aux Jeux de Barcelone. Elle était suspendue pour usage d'anabolisants. Désormais libérée de sa quête d'or, la biélorusse a mis un terme à sa carrière avec le projet de faire des enfants. |
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