BANK Jesper (1957) Danemark / Voile Seulement troisième dans l’épreuve de soling des Jeux de Séoul sur le plan d’eau de Pusan, le skipper danois va se rattraper quatre ans plus tard dans le port de Barcelone. Associé à Secher et Seier, il remporte la médaille d’or au dépend de l’équipage américain. Une performance que le danois réédite à Sydney pour obtenir sa deuxième médaille d’or. BARCELONE - Espagne
Déjà pressentie pour organiser les Jeux de 1936, la capitale catalane a dû attendre 1992 pour retrouver une pareille opportunité. Elle a pour cela l'appui inconditionnel du président du CIO Juan Antonio Samaranch, originaire de la ville. Ces Jeux consacrent le retour de l'Afrique du sud et d'une équipe d'Allemagne unifiée sous un même maillot et un même drapeau. En revanche, la chute de l'empire soviétique n'est pas définitivement consommée. C'est sous le vocable de CEI que se présente les anciennes nations soviétiques. Cette équipe se montre toutefois la plus forte et remporte 91 véritables médailles d'or. Elles ne sont plus en vermeil comme par le passé. Le héros des Jeux est le gymnaste biélorusse Vitaly Scherbo qui remporte à lui seul six médailles d'or.
De ces Jeux, les spectateurs et téléspectateurs garderont en mémoire l'image de la cérémonie d’ouverture où un athlète handicapé allume d'une flèche la vasque olympique. Il y a également la bronca qui secoue les délégations irakiennes, koweïtiennes et libyennes, copieusement sifflées pour être seulement composées d'hommes. BARRE FIXE
La barre fixe est un des six mouvements olympiques gymniques exécutés par les hommes. Il comprend exclusivement des mouvements d'élan. Les gymnastes réalisent sur cet agrès des bascules, des pirouettes et des grands tours. Pendant son exécution, le gymnaste doit lâcher la barre au moins une fois, en réalité il le fait à plusieurs reprises, ce qui rend cette discipline très spectaculaire. La sortie et la réception demande également une grande prise de risque. BARRES ASYMETRIQUES
Les barres asymétriques sont à la gymnastique féminine, ce que la barre fixe est à la gymnastique masculine: l'une des disciplines les plus spectaculaires. Les gymnastes doivent exécuter un minimum de dix mouvements en appui, en suspension ou libres réalisés avec élan. La sortie et la réception sont prises en compte dans la note finale. BARRES PARALLELES
Aux barres parallèles, les gymnastes doivent réaliser des mouvements d'élan et de maintien, voire des mouvements de force. Le travail aux barres parallèles permet d'effectuer des grands tours, des saltos et des sorties acrobatiques. Cet agrès demande une grande maîtrise dans les placements du corps. BARTHEL Joseph (1927-1992) Luxembourg / Athlétisme
C'est en pleurs que le luxembourgeois Josy Bartel reçoit sa médaille d'or après s'être imposé dans le 1500 m des Jeux d'Helsinki en 1952. Seulement 9ème de cette épreuve quatre ans plus tôt, ce bon spécialiste du demi-fond a du mal à réaliser qu'il est le premier citoyen du Grand Duché à faire monter le drapeau bleu, blanc, rouge, le long d'un mât olympique. BARTKO Robert (1975) Allemagne / Cyclisme
Profitant de son puissant physique le cycliste allemand Robert Bartko devient champion olympique de poursuite à Sydney 2000. Mais la performance la plus extraordinaire est celle qu'il accomplit en finale par équipes associé à Fulst, Becke et surtout Lehmann, deuxième de la poursuite individuelle. Non seulement les allemands éliminent les français, champions en titre en demi-finales mais ils battent le record du monde. Opposés aux ukrainiens en finale, ils confirment ce résultat et améliorent encore le record qui pour la première fois passe sous la barre des 4 minutes. BARTON Gregory (1959) Etats-Unis / Canoë-kayak
Fils d’un fermier américain du Michigan, Gregory Barton semblait peu destiné à briller sur les plans d’eau de Séoul en 1988. Il du d’ailleurs, lorsqu’il était enfant, être opéré à quatre reprises en raison d’une malformation. C’est pourtant lui qui s’impose dans l’épreuve du K1 sur la distance du kilomètre. Une victoire à l’arracher puisqu’il devance l’australien Davies d’un centième de seconde. Quelques jours plus tard, associé à Norman Bellingham, il réédite sa performance et remporte une nouvelle médaille d’or toujours sur la distance de 1000 m.
Devenu ingénieur en mécanique, il sera de nouveau médaillé à Barcelone et recevra une deuxième médaille de bronze en K1, la même que celle remportée huit ans plus tôt à Los Angeles en 1984. BASE BALL
C'est à Séoul en 1988 que le base-ball fait son apparition aux Jeux olympiques . Beaucoup pratiqué aux États-Unis et en Asie, cette discipline, d'abord en démonstration est adoptée comme discipline de compétition à Barcelone en 1992. C'est l'équipe de Cuba qui remporte les deux premiers titres en Catalogne et à Atlanta. Les cubains sont encore en finale à Sydney 2000, mais cette fois ce sont les américains, qui en alignant une équipe professionnelle, prennent leur revanche.
Toutefois le CIO reste sceptique quant à la présence du base ball aux Jeux et prochainement cette discipline risque de disparaître du programme olympique. Cela d’autant que la ligue nord-américaine répugne à libérer ses meilleurs joueurs. BASILIO Enriqueta - Mexique
Cette athlète Mexicaine est la première femme de l'histoire des Jeux invitée à allumer la flamme de la vasque olympique, en 68. Toute de blanc vêtu, elle gravit en mondovision les quatre-vingt-dix marches qui la séparent du réceptacle. En cette même année, la France choisit également une femme pour porte-drapeau de sa délégation: il s'agit de la nageuse Christine Caron, médaillée d'argent à Tokyo, quatre ans plus tôt. BASKET- BALL
C'est le Docteur James Naismith, du Collège de Springfield dans le Massachusetts qui invente le basket-ball et en édicte les règles en 1891. Ce sport connaît rapidement le succès auprès des étudiants américains. Les européens ne l'adoptent que trois ans plus tard. Ce sport pourtant spectaculaire et qui suscite une grande ferveur dans les salles où il est pratiqué, devra attendre 1936 pour entrer aux Jeux. Depuis cette date, les américains ont pratiquement remporté tous les titres à l'exception de celui de 1980, où la médaille d'or revient à la Yougoslavie. Logique, quand on considère que les américains boycottent ces Jeux pour protester contre l'invasion soviétique en Afghanistan. En 1992, pour la première fois, une équipe professionnelle américaine est invitée. On l'appelle la "dream team". Elle s'impose avec ses deux stars de la NBA, la ligue professionnelle nord-américaine: Magic Johnson et Michael Jordan. Depuis les américains collectionnent de nouveau les titres olympiques en imposant une équipe professionnelle du championnat américain. BASZANOWSKI Waldemar (1935) Pologne / Haltérophilie
C'est l'un des plus grands haltérophiles de sa génération, considéré par les responsables de la discipline comme un « gentleman » des salles spécialisées. Baszanowski est devenu deux fois champion olympique dans la catégorie des 70 kg en 64 et 68. Il est également trois fois champion du monde. BAUMANN Alex (1964) Canada / Natation
Ce nageur très complet d'origine tchèque est double champion olympique du 200 et du 400 4 nages aux Jeux de Los Angeles en 84. Enfant, ses parents fuient leur pays lorsque les chars russes entrent dans Prague. Il émigre d'abord vers la Nouvelle-Zélande, puis plus tard au Canada dont il défendra les couleurs avec fierté. Anecdote amusante et pourtant souvent fréquente chez les sportifs, après l'obtention de sa première médaille à Los Angeles, Baumann connaît un petit souci. Il ne parvient pas à satisfaire au contrôle anti-dopage. Il lui faudra attendre de longues heures et avaler plusieurs bières pour satisfaire à la pause-pipi. BAUMGARTNER Bruce (1960) Etats-Unis / Lutte
Le premier titre olympique de lutte libre remporté par Baumgartner à Los Angeles en 84 n'est pas trop difficile à acquérir. Son adversaire en finale, le canadien Robert Molle vient de subir une récente intervention chirurgicale. Le deuxième en revanche, remporté à Barcelone huit ans plus tard, est autrement plus méritoire. Baumgartner s'impose dans la catégorie des super lourds, alors qu'il vient de fêter ses 32 ans. C'est sa victoire contre un colosse géorgien en demi-finale qui lui ouvre les portes de la finale et d'un deuxième titre olympique. BAXTER Irving (1876-1957) Etats-Unis / Athlétisme
Cet indien d'Amérique se moque des traditions religieuses qui empêchent plusieurs de ses compatriotes de participer aux épreuves olympiques le dimanche, lors des Jeux de Paris en 1900. Il en profite pour s'imposer dans l'épreuve du saut en hauteur et celle de la perche.
Dans l’épreuve de la hauteur il devance son second de douze centimètres. Il remporte également une médaille d'argent au saut en hauteur sans élan. Ses brillants résultats après les Jeux lors de meetings internationaux prouvent que ses succès parisiens n'étaient pas usurpés. BAYRAK Mithat (1929) Turquie / Lutte
Ce lutteur turc va remporter consécutivement deux titres olympiques en lutte gréco-romaine aux Jeux de Melbourne en 1956 et à Rome, quatre ans plus tard. Il s’impose la première fois au russe Maniev et la fois suivante face à l’allemand Maritschnigg. BEACH VOLLEY
Ce sport très en vogue l'été et dérivé du volley-ball, est tout désigné pour séduire un public jeune. Pratiqué dans le sable, il oppose deux joueurs dans chaque camp, un attaquant et un défenseur. Il fait son apparition pour la première fois aux Jeux d'Atlanta en 1996, après avoir été discipline de démonstration à Barcelone en 1992.
Né au Brésil sur la plage d'Ipanema au début des années 80, ce sport est pratiqué sur le rede. C'est un mot brésilien qui désigne tout à la fois le filet, l'aire de jeu et le club où se retrouvent les habitués. Devenu une institution dans ce pays, c'est de la plage d'Ipanema que sont issus les meilleurs joueuses et joueurs mondiaux notamment Sandra Pires et Jacqueline Silva, championnes olympiques à Atlanta et médaillées de bronze à Sydney. BEAMON Bob (1946) - Etats-Unis / Athlétisme
L'exploit que réalise le sauteur en longueur américain Bob Beamon le 18 octobre 1968 à Mexico restera à tout jamais comme l'un des plus exceptionnels du siècle. L'américain franchit 8.90 m en longueur et améliore d'un seul coup le record du monde de 55 cm. Un saut mythique à plus d'un titre ! Ainsi lorsque les juges s'apprêtent à venir mesurer son saut, l'appareil est d'abord trop court. Beamon lui-même ne réalise pas tout de suite son exploit, car il ne connaît pas le système métrique. Ce n'est qu'après la conversion qu'il se met à faire des bonds de joie, s'arrête, embrasse le sol... et à cet instant, l'orage qui menaçait depuis plusieurs heures, éclate enfin.
Il faudra attendre les championnats du monde de 1993 pour voir ce record amélioré, l'américain Mike Powell le porte à 8.93 m. Orphelin dès le plus jeune âge, Beamon profitera un temps de son titre de gloire. Il est riche et célèbre. Mais il dilapide sa fortune. Après une carrière de représentant il finira par se consacrer à l'éducation des enfants pauvres de New York, sa ville d'origine. BEBE CHAMPION
Noël Vandernotte n'a que 12 ans lorsqu'il monte sur le podium des Jeux de Berlin en 1936. Il remporte deux médailles de bronze en aviron qui font de lui le plus jeune médaillé de tous les temps. Toujours en aviron, Bernard Malivoire n'a que 14 ans lorsqu'il obtient une médaille d'or aux Jeux d'Helsinki en 1952. Il barre le bateau français de Raymond Salles et Gaston Mercier. Mais le plus jeune médaillé d'or de l'histoire des Jeux est allemand. Il s'agit de Klaus Zerta qui n'a que 13 ans lorsqu'il remporte à Rome la médaille d'or en aviron également. La jeunesse de tous ces médaillés s'explique par l'une des contraintes imposées par les règlements de cette discipline qui oblige des barreurs a ne pas peser plus de 50 kg. Toutefois, il semble que le plus jeune champion olympique de toute l’histoire des Jeux n’a pas d’identité. Il s’agit d’un jeune français recruté en dernière minute par les deux rameurs du deux avec barreur néerlandais qui remporte l’épreuve lors des Jeux de 1900. Il existe un document qui montre les deux hollandais avec leur barreur, un enfant âgé d’une dizaine d’années dont on n’a jamais connu l’identité.
D’autres bébés champions s'imposeront dans les années 80, dans des disciplines telles que la natation et notamment le plongeon, ainsi qu'en gymnastique. BECCALI Luigi (1907 - 1990) Italie / Athlétisme
Celui qui devient champion olympique du 1500 m à Los Angeles en 1932 parce que son principal adversaire, Jules Ladoumègue, venait d’être radié de l’athlétisme amateur réalisa une belle carrière. Non content de remporter le titre olympique, il devient quelques années plus tard, recordman du monde et champion du monde de la spécialité. De nouveau en lice aux Jeux de Berlin en 1936, il ne céda dans les derniers mètres que face à l’immense John Lovelock pour finalement se contenter d’une médaille de bronze. BECKER Elisabeth (1903-1989) Etats-Unis / Plongeon
Championne olympique du plongeon acrobatique en 1924, l'américaine s'impose de nouveau en 1928 aux Jeux d'Amsterdam, mais cette fois, au tremplin de haut vol. Cette année là elle porte d'ailleurs le nom de Becker-Pinkston, puisqu'elle vient d'épouser un membre de l'équipe américaine de natation. Ensemble, ils ont remporté sept médailles olympiques . BEDARD Myriam (1969) Canada / Patinage artistique
Patineuse artistique jusqu'à l'âge de 12 ans, Myriam Bédard choisit finalement le biathlon et participe aux Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville lorsque cette discipline est inscrite au programme Olympique. Elle remporte le bronze au 15km. A Lillehammer, deux ans plus tard, elle obtient la médaille d'or dans cette même épreuve. Quelques jours plus tard, elle participe du 7,5km. En dépit de skis dépareillés et au prix d’une belle lutte, elle s'adjuge finalement sa deuxième médaille d'or. Elle rentrera sans médaille de Nagano. BEERBAUM Ludger (1963) Allemagne / Equitation
Ce cavalier allemand déjà médaillé d'or par équipes à Séoul en 1988, remporte à Barcelone le titre individuel du concours d'obstacle grâce à des nerfs solides et une tactique très pointue. Il choisit d'aborder les obstacles les plus difficiles d'entrée avant de sauter les plus faciles ensuite. A cela, il ajoute un parcours sans faute. Celui qui avait commencé l'équitation en montant un âne allait obtenir deux nouvelles consécrations olympiques en 96 à Atlanta et en 2000 à Sydney en s'imposant au sein de l'équipe d'Allemagne, championne olympique de sauts d'obstacles. Riche et rassasié de victoires, il entend désormais se consacrer à la direction de son haras. BEHAR Adriana (1969) Brésil / Beach-volley
Invaincue en compagnie de sa compatriote Shelda Bede depuis 15 tournois, c'est avec le rang de n°1 mondiale que la belle brésilienne a attaqué les rencontres olympiques de beach-volley à Sydney 2000. Décidées à effacer leur non sélection aux Jeux d'Atlanta au profit des joueuses qui disputèrent la finale olympique en Géorgie, Adriana Béhar et Shelda Bede tombe en finale sur la paire australienne Cook-Pottharst. Bien qu'invincibles jusque là, elles doivent se contenter de la médaille d'argent. BELLUTI Antonella (1968) Italie / Cyclisme
Habituée aux podiums de la piste mondiale, la cycliste italienne avait déjà brillé aux Jeux d'Atlanta en remportant la médaille d'or de la poursuite devant la française Marion Clignet. De nouveau en lice lors des Jeux de Sydney 2000, elle s'impose de nouveau dans la discipline de la course aux points. Elle réalise une performance quand on sait qu'elle devance la hollandaise Leontien Van Moorsel, très en forme en Australie et qui remporte trois médailles d'or lors de ces Jeux. |