Ce gymnaste domine les compétitions à Londres en 1948 en compagnie de ses compatriotes Heikki Savolainen, alors âgé de 44 ans et Veikko Huhtanen qui s’impose au
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FRASER Gretchen (1920 – 1994) Etats-Unis / Ski alpin Première championne olympique américaine de ski alpin, Gretchen Fraser a appris le ski dans l’Idaho où elle vécut la moitié de sa vie. C’est sa mère d’origine norvégienne qui lui a enseigné les premiers rudiments et c’est son mari, membre de l’équipe américaine en 1936 qui l’entraînait. Sélectionnée aux Jeux de 1940, elle est très déçue de leur annulation et préfère consacrer son temps à remettre sur pied les blessés de la Deuxième Guerre mondiale. Pourtant en 1948, de nouveau en lice et bien qu’approchant la trentaine, elle se rend à Saint Moritz et remporte le titre olympique du slalom. Elle a bien du mérite car entre les deux manches qu’elle remporte, elle doit attendre près de vingt minutes en raison d’un problème technique sur la piste. Quelques jours plus tard, elle sera médaillée d’argent du combiné. Signe du destin, Gretchen Fraser s’est éteinte à la veille des Jeux de Lillehammer en 1994. FRAZIER Joe (1944) Etats-Unis / Boxe Ce boxeur américain est à la fin des années 70 le seul à faire plier le monstre de la catégorie poids lourds : Cassius Clay alias Mohammed Ali. Georges Frazier avait débuté sa carrière par un titre olympique remporté à Tokyo en 64. Après avoir envoyé Mohammed Ali au tapis, l'ancien apprenti boucher gagnera une fortune à la faveur de 27 victoires pour 32 combats. Mais battu par Ali, puis par Foreman, il mettra fin à sa carrière sur une série d'échecs. FRECHETTE Sylvie (1967) Canada / Natation synchronisée Pour une erreur d'affichage d'un des juges, la canadienne n'aurait jamais dû gagner de médaille d'or. Mais elle a porté réclamation, s'est battue devant les commissions du CIO et a finit par obtenir gain de cause à égalité avec l'américaine Babb-Sprague, qui l'avait devancée au classement des Jeux de Barcelone en 1992 dans l'épreuve de natation synchronisée. Cette médaille d'or méritée pouvait la consoler de la perte de son ami, quelques semaines avant le début des Jeux catalans. FREDBORG Niels Christian (1946) Danemark / Cyclisme Le coureur danois est spécialiste du kilomètre et c’est dans cette discipline qu’il montera trois fois sur le podium entre 1968 et 1976. Battu en finale à Mexico par le français Pierre Trentin, il s’adjuge la médaille d’or à Munich en s’imposant à l’australien Daniel Clark avant de prendre la troisième place à Montréal en 1976. FREDERICKS Frankie (1967) Namibie / Athlétisme C'est le meilleur sprinter africain de tous les temps et c'est l'athlète qui collectionne les échecs et les médailles d'argent dans les grandes compétitions internationales. Il aura toujours manqué un petit quelque chose à Frankie Frédéricks pour devenir un grand champion olympique : quelques centièmes de secondes. Ainsi à Barcelone, il espère devenir le premier africain vainqueur d'un 100 m olympique. Il est devancé par Christie. Il connaît la même désillusion sur 200 m ou March s'impose. A Atlanta, Frédéricks revit le même drame. Il termine deuxième du 100 m derrière Bailey et également second du 200 m, derrière l'intouchable Michael Johnson. FREDERICKSSON Gerd (19) Suède / Canoë-kayak Presque inconnu du grand public, Fredericksson est un des grands champions olympiques du siècle. Il a remporté 6 médailles d'or entre 1948 et 1960. Seulement voilà, le suédois les a gagnées dans une discipline confidentielle, le kayak. Invincible en monoplace pendant près de 10 ans, il a accumulé les titres mondiaux. Lors de sa dernière médaille olympique à Rome en K2, il était âgé de 41 ans. Les victoires de Fredericksson écœuraient ses adversaires tant elle paraissaient faciles. Lui disait qu'elles n'étaient que le fruit de son travail. Il est finalement devenu entraîneur national après avoir remporté près de 50 titres nationaux. FREEMAN Cathy (1974) Australie / Athlétisme On attendait l'image de Cathy Freeman enrubannée dans son drapeau aborigène après sa victoire dans le 400 m, on retiendra l'image de la jolie jeune femme dans une combinaison blanche après avoir allumé la vasque de l'Olympic Stadium de Sydney. L'athlète avait bien caché son jeu en ne faisant pas savoir qu'elle avait été désignée pour ce rituel olympique. De fait, le monde fut conquis par ce petit bout de femme de 164 cm au milieu du cercle de feu qui semblait s'élever dans le ciel. En une poignée de minutes elle venait de réconcilier sa communauté aborigène avec l'Australie tutélaire, elle venait de lui offrir la reconnaissance universelle. Mais Cathy Freeman est aussi une brillante athlète. Deuxième du 400 m des Jeux d'Atlanta derrière Marie José Pérec, elle n'a aucune difficulté à s'imposer à Sydney 2000 devant "son" public. La française avait choisi d'éviter l'affrontement et avait disparu deux jours avant l'épreuve. Deux fois championne du monde du tour de piste en 97 et 99, l'australienne avait déjà démontré l'étendue de ses possibilités. Pour ses remarquables performances sportives mais aussi pour les éminents services qu’elle a rendu à la cause olympique et pour sa contribution au développement du sport, Cathy Freeman qui s’est retiré de la compétition a reçu l’Ordre Olympique. FREY Konrad (1909-1974) Allemagne / Gymnastique Bien que seulement troisième du concours général des Jeux de 36, le gymnaste allemand se taille un joli succès devant le public berlinois au concours par agrès. Il remporte 6 médailles dont trois d'or, aux barres parallèles, au cheval d'arçons et par équipes. FRIGERIO Hugo (1901 - 1968) Italie / Athlétisme Deux médailles d'or viennent couronner ce marcheur qui s'impose sur 3000 et 10.000 mètres aux Jeux d'Anvers en 1920. Il est le premier à adopter ce style fait de déhanchements si caractéristiques de la marche de compétition. FRIMAN Oskar David (1893 - 1933) Finlande / Lutte Vainqueur de ses quatre opposants en moins de huit minutes, le lutteur finlandais a ainsi remporté la médaille d’or de la catégorie des 62 kg à Anvers en 1920. Monté de catégorie quatre ans plus tard à Paris, Friman renouvellera cet exploit pour le gain d’une deuxième médaille d’or. FUCHS Jeno (1882-1954) Hongrie / Escrime C'est le maître du sabre au début du siècle. Animateur de l'équipe de sabre hongroise double championne olympique à Londres en 1908 et Stockholm en 1912. Dans cette discipline et lors des mêmes Jeux, il remporte également les deux médailles à titre individuel portant ainsi son total à quatre médailles d’or. Par son habileté et sa force, Fuchs impressionnait le public pendant le cours des compétitions. FUCHS Ruth (1946) Allemagne / Athlétisme Double championne olympique du lancer du javelot féminin en 1972 et 76, l'allemande lance l'engin au delà de 65 m. Une performance qui passe presque inaperçue. A cette époque, il est reproché à l'Allemagne de l'est de fabriquer des championnes à la demande. Pourtant, Fuchs qui fut également une excellente sauteuse en hauteur et en longueur aurait mérité une autre forme de reconnaissance. FUNAKI Kazuyoshi (1976) Japon / Saut à ski Adulé dans son pays, le jeune champion de saut à ski avait la responsabilité de réaliser un exploit sur ses terres lors des Jeux de Nagano en 1998. Médaillé d’argent au petit tremplin, il du réaliser un saut historique au-delà des 130 m pour s’adjuger la médaille d’or au grand tremplin. C’est en chef de file qu’il conduit ensuite l’équipe japonaise à la médaille d’or par équipes. FUNG Lori (1963) Canada / GRS En l'absence des principales nations de l'Est et particulièrement des bulgares, la canadienne est la toute première championne olympique de GRS à Los Angeles en 84. Seulement classée 23ème des championnats du monde l'année précédente, elle part étudier en Roumanie et réalise des progrès considérables. Ces progrès lui permettent de s'imposer Californie. GAGNON Marc (1978) Canada / Short track Vainqueur du 500m et membre du relais vainqueur du 5.000m, le canadien Marc Gagnon a remporté trois médailles à Salt Lake en 2002 après avoir pris la troisième place du 1500 m. Ce patineur déjà quadruple champion du monde a enfin enrichi un palmarès olympique entamé aux Jeux de Lillehammer en 94 où il avait remporté le bronze du 1000 m et la médaille d'or du relais à Nagano en 1998. GAIARDONI Dante (1939) Italie / Cyclisme Ce spécialiste de la vitesse cycliste sur piste s'impose à deux reprises pour un double titre olympique sur l'anneau de Rome en 60 à la vitesse et sur le kilomètre contre la montre. Il est également champion du monde de cette spécialité, trois ans plus tard. GAINES « Rowdy » Ambiose (1959) Etats-Unis / Natation Après avoir joué au basket, au football et au base ball, Rowdy Gaines choisi la natation à la fin de l’adolescence. Un choix judicieux puisqu’il va rapidement devenir l’un des meilleurs spécialistes mondiaux. Ce champion olympique du 100 m nage libre et fer de lance du relais américain remporte la même année, le titre individuel, celui par équipe du 4x100 m nage libre et le relais 4x100 m quatre nages, lors des Jeux de Los Angeles en 84. Une performance qu’il aurait pu réaliser quatre ans plus tôt, si les Etats-Unis n’avaient boycotté les Jeux de Moscou. Il était déjà le meilleur spécialiste mondial. Il détient pendant cette période plusieurs records du monde. GALEN - Grèce On peut considérer Galen comme le premier médecin du sport même si ces méthodes tenaient plus du charlatanisme que de la médecine traditionnelle. En charge de plusieurs champions aux Jeux antiques, il recommandait de prendre une mouture de sabot d'âne bouillie dans l'huile et parfumée de pétales de roses afin d'améliorer les performances de ses « poulains ». L'histoire ne dit pas si le remède était efficace. GALFIONE Jean (1971) France / Athlétisme La progression régulière du perchiste Jean Galfione trouve une récompense aux Jeux d'Atlanta en 96. Après le forfait de Bubka le meilleur perchiste du moment, le musculeux athlète franchit 5,92 m et tarde à redescendre de l'Olympe. Il est le deuxième français après Pierre Quinon en 84 à remporter le concours olympique de la perche. GAMMOUDI Mohammed (1938) Tunisie / Athlétisme L'athlète tunisien restera l'un des meilleurs coureurs à pied de sa génération. Champion olympique du 5000 m en 68, il fait tomber le plus grand spécialiste du moment le légendaire Kipchoge Keino. Par ailleurs Gammoudi sera encore trois fois médaillé d'argent et de bronze aux Jeux en 64 et 72 dans les épreuves de grand fond sur 5000 m et sur 10.000 m. Véritable héros national, Gammoudi est alors élevé au rang de sous-lieutenant de l’armée tunisienne par le président Bourguiba. En fait, il sera détaché de l’armée pour devenir le recruteur des jeunes fondeurs tunisiens. Il finira sa carrière avec le grade de commandant. GARMISH-PARTENKIRCHEN - Allemagne Cette station de ski bavaroise est désormais passée à la postérité sous le nom de « Ga-Pa ».C'est là que sont organisées les Jeux de 1936. Ce sont des Jeux nazis, prélude à ceux qui auront lieu quelques mois plus tard à Berlin. L'Allemagne multiplie alors les faux-semblants destinés à donner une image respectable du pouvoir nazi et cacher la réelle ambition d'Hitler. Sur le plan sportif et pour la première fois, le ski de piste devient discipline olympique. Chacun des vainqueurs de la descente, du combiné et du slalom reçoit une médaille. Jusque là, il fallait dominer les trois disciplines pour prétendre à la seule médaille mise en jeu. Seuls les allemands Pfnur chez les hommes et sa compatriote Cranz chez les dames sauvent l'honneur d'une piètre équipe d'Allemagne copieusement dominée par des norvégiens, maîtres incontestés du patinage de vitesse et du ski de fond. GARRETT Robert (1875-1961) Etats-Unis / Athlétisme Ce solide américain originaire de Baltimore est le premier champion olympique du poids en 1896. Quelques jours plus tard, constatant que le disque lancé par les grecs est plus léger que le sien, Garrett participe au concours. Il s'impose à la grande déception des grecs qui considèrent la discipline comme la leur. Boulimique du succès, il prend également part au épreuves de saut en hauteur et saut en longueur et remporte deux nouvelles médailles d'argent. De nouveau en lice aux Jeux de Paris, quatre ans plus tard, Garrett l’athlète éclectique, glanera de nouvelles médailles de bronze au poids et au triple saut sans élan. Il ne peut conserver son titre au disque car l’épreuve se déroulant un dimanche, il choisit d’y renoncer par conviction religieuse. GAUDIN Louis (1886 - 1934) France / Escrime Cet escrimeur français a ferraillé de longues années avant de trouver la consécration olympique en dépit d'une supériorité évidente dès son plus jeune âge tant au fleuret qu'à l'épée. Déjà médaillé d'or par équipes aux Jeux de Paris à l'épée et au fleuret, il a 42 ans lorsqu'il obtient enfin l'or individuel aux Jeux d'Amsterdam en 1928. Il dispute là ses cinquième Jeux olympiques et s'impose dans les deux disciplines. Il reste encore aujourd'hui un modèle de courage et d'abnégation pour les escrimeurs français. GAUDINI Giulio (1904 - 1948) Italie / Escrime Trois médailles d'or viennent couronner la carrière de cet escrimeur italien, commencée à Amsterdam en 1928 avec une victoire par équipes. Lors des Jeux de Los Angeles en 1932, il participe aux épreuves de fleuret et de sabre. Il est trois fois médaillé d'argent. Il devra attendre les Jeux de Berlin en 1936 pour s'imposer enfin à titre individuel au fleuret avant de remporter une nouvelle médaille d'or par équipes. GEBRESSELASSIE Hailé (1973) Ethiopie / Athlétisme Champion du monde en 93, 95 et 97 sur 10.000 m, vice champion du monde 93 du 5000 m, l'éthiopien est un des meilleurs athlètes de grand fond des années 90. Lors de son séjour à Atlanta, il ne manque pas de remporter la médaille d'or du 10.000 m après avoir fait l'impasse sur le 5000 m. C'est là une des caractéristiques de ce champion, il se ménage, ne force jamais son destin, mais se montre un redoutable travailleur. Son histoire a été portée au cinéma grâce au producteur Terence Mallick, dans un film intitulé «Endurance». Une suite mériterait d'être tournée. Elle aurait pour théâtre le stade Olympique de Sydney où Gébresselassié en dépit d'une blessure parvient à conserver son titre sur 10.000 m. Dominé par le kenyan Paul Tergat qu'il avait déjà battu à Atlanta, il lui souffle la victoire dans les derniers mètres et s'impose au sprint. En Ethiopie il lutte contre la pauvreté et pourvoie à l'éducation des jeunes générations. Il est à ce titre ambassadeur du programme des Nations Unies pour le développement. Sur le plan sportif, on attend désormais Gébresselassié sur la distance reine du marathon où avant lui d'autres éthiopiens comme Abébé Bikila ou Mamo Wolde se sont distingués. GEESINK Anton (1934) Pays – Bas / Judo Lorsque le judo entre aux Jeux olympiques en 1964 à Tokyo, tout le monde attend le sacre d'un japonais. C'est un colosse hollandais Anton Geesink qui leur dame le pion. Il est alors champion du monde toutes catégories depuis trois ans déjà. La force de Geesink n'est pas seulement physique (1,98 m pour 118 kg), elle est aussi tactique. Il a beaucoup travaillé avec les maîtres japonais pour parfaire sa technique. Aujourd'hui encore Geesink est une institution aux Pays-Bas. Il jouit d'une réelle popularité et des rues portent son nom. D'ailleurs Anton Geesink est le représentant hollandais auprès du CIO. GE FEI (1974) GU YUN (1975) Chine / Badminton Ces deux chinoises ont dominé les rencontres de double lors des Jeux d’Atlanta et de Sydney en 1996 et 2000. Les deux fois, elles se sont imposées à des paires asiatiques : coréennes à Atlanta et chinoises en Nouvelles Galles du sud. Leurs personnalités opposées et les différences dans leur adresse physique firent d’elles des partenaires de double quasi parfaites. Toutes deux s’étaient entraînés et avaient joué ensemble constamment depuis l’âge de 14 ans. |
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