Ce gymnaste domine les compétitions à Londres en 1948 en compagnie de ses compatriotes Heikki Savolainen, alors âgé de 44 ans et Veikko Huhtanen qui s’impose au
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DRAVES Victoria (1924) Etats-Unis / Plongeon Grande dominatrice des épreuves de plongeon aux Jeux de Londres en 1948, la championne américaine s'impose dans les deux épreuves de la discipline : le tremplin et la plate-forme de haut vol. Née d’un père philippin et d’une mère anglaise, la jeune fille a du utiliser le nom de jeune fille de sa mère, Draves, pour accéder aux clubs de natation des Etats-Unis. Dans le cas contraire, elle n'aurait pas été admise avec un nom philippin. DREAM TEAM - Etats-Unis / Basket-ball « Dream Team » comme équipe de rêve - c'est le surnom que les journalistes donnent à l'équipe professionnelle américaine qui participe aux Jeux de Barcelone en 1992. Assurés de leur succès dès le début du tournoi, les américains alignent des vedettes de la NBA comme Larry Bird, Magic Johnson, Charles Barkley et surtout le maître à jouer, Michael Jordan. Cette équipe ne perd pas le moindre match et termine en apothéose en s'imposant à la Croatie sur le plus petit écart: 117 à 85. Cette formation est autrement plus impressionnante que celle qui avait été battue en finale des Jeux de Munich en 72 par la Russie (51-50). Tellement ulcérée par cette défaite, la première depuis l'introduction du basket aux Jeux, l'équipe américaine refuse la médaille d'argent qui lui est attribuée. Si cet acte est impardonnable, il faut dire à la décharge des américains que le juge responsable du chronomètre a commis une erreur en fin de match au détriment de l'équipe d'outre-atlantique. DRESCHLER Heike (1964) Allemagne / Athlétisme C'est à son fils, pour lequel elle avait abandonné un temps l'athlétisme, qu'Heike Dreschler dédie sa médaille d'or du saut en longueur de Barcelone en 1992. Malgré un saut moyen à 7.14 m, elle s'impose pour un titre fort mérité. Auparavant Dreschler avait dominé la compétition pendant dix ans sans jamais rien gagner d'important. De nouveau en lice à Sydney et en dépit de la concurrence de la russe Tatiana Kotova qui a remporté toutes les réunions importantes de la saison et celle de Marion Jones qui vise cinq médailles d'or dont celle de la longueur, Heike Dreschler est de nouveau sur la plus haute marche du podium pour un titre salué à sa juste mesure par le public du stade olympique. A 35 ans, c'était son dernier concours. Elle a réussi son pari. DRUT Guy (1950) France / Athlétisme Originaire du Nord de la France, Guy Drut remporte le titre de champion olympique du 110 m haies à Montréal en 76, quatre ans après s'être classé deuxième de la discipline à Munich. Cette victoire met fin à 48 ans de domination américaine sur la distance. Il offre également à sa ville natale, Orchies, la médaille d'or que Michel Jazy, également originaire de cette ville, n'avait pas obtenu en 1960. Depuis, Guy Drut s'est engagé en politique et fut ministre de la jeunesse et des sports pendant deux ans avant d’intégrer le CIO. DUCHESNAY Paul (1961) Isabelle (1963) France - Canada / Patinage artistique Ce couple de patineurs franco-canadiens, frère et sœur dans la vie réussit à conquérir les foules mais rarement les juges. C'est ainsi qu'aux Jeux d'Albertville en 1992 après avoir décroché un titre mondial, ils sont battus par le couple russe Klimova-Ponomarenko. Ils seront seulement médaille d'argent. Ce sera également l’une de leur dernière compétition. DUCRET Roger (1888 - 1962) France / Escrime C'est le plus médaillé des escrimeurs français. Il ne remporte pas moins de 10 médailles dans les années 20, dont trois en or aux Jeux de Paris en 1924. Ducret s'impose dans toutes les armes : l'épée, le fleuret et le sabre, ce qui est inimaginable de nos jours où les compétiteurs restent fidèles de bout en bout à une seule arme. On retiendra tout de même que la longévité de Ducret est étonnante. Longtemps barré par Gaudin et Cattiau, les leaders de l’équipe de France, il du attendre d’avoir 36 ans pour remporter à Paris son seul titre individuel au fleuret. Par la suite, il devient journaliste et écrivit un livre consacré à l’escrime, sa passion. DUMOULIN Franck (1973) France / Tir Déjà champion du monde de tir en 1994, le français remporte à Sydney en 2000 le titre olympique dans la catégorie du tir au pistolet à 10 m. Il confirme qu'il est bien le tireur le plus doué de sa génération après s'être imposé lors du championnat du monde de tir à 50 m lors des mondiaux de 1998. Pourtant sa participation aux Jeux de Sydney fut longtemps compromise. Franck Dumoulin est victime coup sur coup de trois accidents qui l'éloigne des pas de tir lors de l'année qui précède les Jeux. Il se tire d'abord accidentellement une balle dans la main droite, avant d'être victime d'une chute de moto et d'un accident de VTT. C'est donc un miraculé qu'il s'impose en Australie. DURACK Fanny (1889-1956) Australie / Natation C'est la toute première championne olympique de natation. Elle s'impose aux Jeux de Stockholm en 1912 dans l'épreuve du 100 m nage libre. Elle aurait pu rester de longues années au firmament de la natation mondiale mais la guerre vient interrompre cette domination alors qu'elle cumule tous les records mondiaux du 50 m au mile. Encore considérée comme la meilleure spécialiste mondiale de la nage libre à la veille des Jeux d'Anvers, elle est contrainte d'y renoncer en raison d'une opération. Elle met donc un terme à sa carrière et devient entraîneur du club de Sydney. DURANT Pierre (1955) France / Equitation Pierre Durant a voulu devenir cavalier en voyant, son aîné, Pierre Jonquères d'Oriola s'imposer aux Jeux de Tokyo en 64. Mais cette énergie ne suffit pas à assouvir cette ambition. Il faut du talent et un bon cheval. Après avoir fait l'acquisition d'un petit cheval noir, turbulent, du nom de Jappeloup, les deux complices, après un échec à Los Angeles, remportent le titre olympique à Séoul en 1988. Afin d'associer son cheval à son succès, Pierre Durant lui accroche la médaille d'or au garrot avant le tour d'honneur. Après sa carrière de cavalier, Pierre Durant, qui exerce la profession de juriste a dirigé la Fédération Française d'Equitation. Il a renoncé quelques temps plus tard après avoir constaté son échec à unifier les différentes disciplines équestres. DUVERGER René (1911-1983) France / Haltérophilie Cet haltérophile français fait partie de la brillante équipe de France qui domine les Jeux de Los Angeles en 1932. Avant de devenir enseignant et d'être l'un des pionniers du sport scolaire dans son pays, Duverger est champion olympique des 70 kg en Californie. Un titre acquis sans difficulté tellement sa domination est totale. Il est en tête à l’issue du développé et de l’arraché. Il aurait même pu battre le record mondial de l’épaulé-jeté dans cette épreuve, mais par excès de précipitation, il oublie d’essuyer ses chaussures et glisse lors de l’exercice. Une erreur de jeunesse car il n’avait que 20 ans à l’époque. EAGAN Edward (1897-1967) Etats-Unis / Boxe - Bobsleigh Bien d'autres, avaient essayé avant lui sans y parvenir, Eagan l'a fait. C'est le seul sportif à remporter deux titres olympiques à la fois aux Jeux d'été et aux Jeux d'hiver. Champion olympique de boxe dans la catégorie mi-lourds aux Jeux d'Anvers en 1920, il remporte une médaille d'or avec l'équipe américaine du bobsleigh à quatre en 1932 aux Jeux de Lake Placid. Sa solide constitution et son poids très important en bob lui ont permis cet exploit unique dans les annales des Jeux. La suite de sa carrière sera tout aussi brillante. Bien qu'issu d'une famille modeste, il mène de brillantes études d'avocat dans les plus prestigieuses universités américaines avant d'épouser une riche héritière. Eagan sera un éphémère officier supérieur pendant la deuxième guerre mondiale. EBERHARTER Stephan (1971) Autriche / ski alpin L’éclosion d’Eberharter sera longue avant son avènement lors des Jeux de Salt Lake City en 2002. Double champion du monde dès 1991 en descente et combiné, il sera pourtant écarté de l’équipe nationale autrichienne pendant de longues années. Souvent blessé, il devra patienter jusqu’en 1998 pour retrouver son meilleur niveau. En 2001, l’accident d’Hermann Maïer son compatriote et concurrent juste avant les Jeux de Salt Lake va favoriser son dessein. Eberharter gagne toutes les descentes et les Super G de Coupe du Monde et c’est en favori qu’il aborde les Jeux. Il ne sera pourtant que deuxième du Super G et troisième de la descente. Mais, ce champion infatigable ne renonce jamais et c’est en slalom géant, là où on l’attendait le moins qu’il remporte l’or. EDSTROM Siegfried (1870 - 1952) – Suède C'est à la mort du comte de Baillet-Latour en 1942 que ce suédois accède à la présidence du Comité international olympique, dont il est le vice-président depuis déjà une dizaine d'années. Autrefois, brillant athlète, Siegfried Edström participe à l'organisation des Jeux de 1912 et conduit la délégation suédoise aux Jeux de 1932 à Los Angeles. C'est alors qu'il fonde la fédération internationale d'athlétisme. Ce pionnier du sport moderne se retire en 1952, quelques mois avant sa mort. C'est Avery Brundage qui lui succède. EDWARDS Hugh (1906 - 1972) Grande –Bretagne / Aviron Surnommé « Jumbo », le rameur anglais remporte deux médailles d'or sur le plan d'eau de Los Angeles lors des Jeux de 1932. Il s'impose dans le deux et le quatre sans barreur. Ce champion faisait preuve d'une endurance sans égal. A l’issue de sa carrière, le gallois est devenu l’entraîneur du huit britannique. EDWARDS Jonathan (1966) Grande-Bretagne / Athlétisme "Je suis le meilleur athlète de triple saut de tous les temps". Ainsi commence la biographie de Jonathan Edwards. Et de fait, la formule est exacte. Recordman du monde de la discipline après avoir sauté 18,29 m l'anglais a même approché les 18,50 m lors d'un concours, mais le saut n'a pas été homologué en raison du vent trop présent. Après avoir échoué aux Jeux de Séoul et Barcelone, il remporte l'argent à Atlanta en 96. Mais c'est à Sydney en 2000 que le meilleur athlète du triple saut entre dans la légende. Il s'impose en finale et remporte enfin la médaille d'or. C'est un exploit quand on sait qu'ayant perdu sa belle-mère quelques semaines auparavant, il ne voulait pas participer aux Jeux. EDWARDS Teresa (1964) Etats-Unis / Basket-ball Quatre fois vainqueur du tournoi olympique de basket-ball féminin, l'américaine s'est imposée une dernière fois à Sydney en 2000 avec le brassard de capitaine. Championne olympique à Los Angeles où elle avait à peine 20 ans, elle a renouvelé cet exploit à Séoul, Atlanta et Sydney. Il n'y a qu'à Barcelone qu'elle échoue, mais rapporte tout de même une médaille de bronze. Teresa Edwards est désormais la basketteuse la plus titrée aux Jeux. EGERSZEGI Krystina (1974) Hongrie / Natation Cette nageuse est la meilleure spécialiste du dos dans les années 90. Déjà médaillée d'or à Séoul sur 200 m dos, elle réalise le grand chelem à Barcelone. La nageuse hongroise remporte trois titres sur 100, 200 et 400 4 nages. Encore présente à Atlanta en 96, elle remporte une nouvelle médaille d'or sur 200 m dos avant de terminer 3ème du 400 m 4 nages. Ce parcours lui permet d'être à ce jour, la nageuse la plus couverte d'or aux Jeux avec 5 médailles dorée dont 3 obtenues consécutivement sur 200 m dos. Son style pur et fluide impressionnait dans les bassins olympiques tout autant que sa plastique longiligne, si différente des allemandes de l'est à qui elle rendait souvent près de 15 kilos. Celle qu'on surnommait "la souris" a obtenu l'un des plus beaux palmarès de la natation mondiale à force de travail. Enfant, la petite Krystina se levait déjà à 5 heures du matin pour concilier études et sport. EGOROVA Ljubov (1966) Russie / Ski de fond La jolie fondeuse russe dont le prénom veut dire « amour » est une des reines des Jeux d'Albertville en 1992 où elle s'impose à trois reprises. Elle récidive deux ans plus tard à Lillehammer en s'imposant également sur 5, 10 Km et en relais. A ces six titres, il faut ajouter trois places de deuxième aux Jeux, c'est à dire autant de médailles d'argent. Avec six médailles d'or, Egorova est l'une des championnes les plus titrées de tous les temps. EHRIG - MITSCHERLICH Andrea (1960) Allemagne / Patinage de vitesse La championne de patinage de vitesse a laissé son nom au palmarès olympique pour deux particularités peu communes. La première est d’avoir obtenu plusieurs médailles sous trois identités différentes. Elle s’appelait Mitscherlich en 76 lorsqu’elle obtient une médaille d’argent sur la distance de 3000m. Elle venait d’avoir 15 ans et devenait la plus jeune médaillée aux Jeux d’hiver. Devenue Andrea Schöne en 1980, elle remportait son seul titre olympique en s'imposant sur sa distance fétiche du 3000m. Dans la foulée, elle terminait deuxième du 1500 et 1000m. Devenu Andrea Ehrig à Nagano en 1998, elle s’adjugeait deux nouvelles médailles d’argent sur 3000 et 5000 m et devenait recordwoman olympique en reportant sa cinquième médaille d’argent. EKIMOV Vlatcheslav (1966) Russie / Cyclisme Pour ses derniers Jeux à Sydney en 2000, le coureur russe a frappé fort. Il s'impose dans l'épreuve contre la montre devant les deux plus grands champions du moment, Jan Ullrich et Lance Armstrong dont on attendait un duel serré. Après des débuts sur piste qui l'a conduit au titre olympique de poursuite par équipes à Séoul en 1988, Ekimov est devenu l'un des meilleurs rouleurs du peloton professionnel. Vainqueur d'étapes dans les grands tours, il était le coéquipier de Lance Armstrong lors de la Grande Boucle 2000 remportée par l'américain. EL GUERROUJ Hicham (1974) Maroc / Athlétisme Les lauriers attendaient Hicham El Guerrouj à Sydney en 2000. Le meilleur spécialiste mondial du demi-fond devait s'imposer sur 1500 m. N'avait-il pas remporté toutes les courses, dont deux championnats du monde, qu'il avait disputé depuis quatre ans, depuis sa chute dans la finale des Jeux d'Atlanta. Pourtant le champion marocain a encore échoué, battu dans le final par le petit kenyan NGeni. Celui qui rêvait de la même gloire que son illustre modèle Saïd Aouita, qui rêvait de remporter toutes les courses du 1500 m au 5000 m va devoir se montrer très patient. A Athènes, il aura 30 ans et il lui faudra vaincre le signe indien. ELEK - SCHACHERER Ilona (1907-1988) Hongrie / Escrime Meilleure fleurettiste mondial en son temps, Elek remporte deux titres olympiques à 12 ans d'intervalle. Championne en 1936, elle conserve son bien à Londres en 1948. Sans la deuxième guerre mondiale, elle aurait sans doute fait beaucoup mieux car elle était encore en lice et finaliste à Helsinki en 52. ELLEFSAETER Ole (1939) Norvège / Ski de fond Champion olympique avec le relais norvégien du 4x10 Km de ski de fond aux Jeux olympiques de Grenoble en 1968, le Norvégien Ole Ellefsæter remporte une deuxième médaille d’or individuelle cette fois lors de l’épreuve du 50 Km. Ce chanteur pop fêtait ce jour là ses 29 ans. Il est à noter que Ole Ellefsæter allait remporter trois ans plus tard, la célèbre course suédoise de la Vasaloppet. Il fut à l’époque le premier norvégien à y parvenir. EL MOUTAWAKIL Nawal (1962) Maroc / Athlétisme Cette athlète marocaine est la première femme africaine à remporter une médaille d'or olympique. Elle s'impose sur 1500 m aux Jeux de Los Angeles en 84 en même temps que son compatriote Aouita. Après sa course, les rues de sa vie natale Casablanca sont noires de monde. Il est pourtant deux heures du matin. Devenue très célèbre dans son pays, le roi Hassan II la couvre de biens. Après avoir suivie des études d'informatique et d'économie aux Etats-Unis, elle devient par la suite une femme d'affaires avisée et une éphémère secrétaire d'état à la jeunesse et sport. Elle est depuis membre du CIO. EL OUAFI Boughera (1899-1959) France / Athlétisme Ce petit bonhomme d'origine algérienne surprend tout le monde lorsqu'il remporte le marathon des Jeux d'Amsterdam en 1928. L'ancien ouvrier des usines Renault entre ainsi dans la légende et fera le tour du monde où il s'exhibe dans les cirques. La suite de sa carrière sera moins heureuse. Disqualifié pour avoir touché de l'argent lors d'une course aux Etats-Unis, il ouvre un café à Paris et se fait dépouiller par son associé. El Ouafi est mort dans la misère, abattu d'une balle perdue, lors d'une fusillade dont il est témoin. |
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