Ce gymnaste domine les compétitions à Londres en 1948 en compagnie de ses compatriotes Heikki Savolainen, alors âgé de 44 ans et Veikko Huhtanen qui s’impose au
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DIDRICKSON ZAHARIAS « Babe » Mildred (1914 - 1956) Etats-Unis / Athlétisme Sportive multidisciplinaire, Babe Didrickson aura connu tout au long de sa carrière sportive, le parcours le plus atypique qui soit. Elle remporte tout d’abord les titres de championne olympique du 80 m haies et du javelot à Los Angeles en 32, deux disciplines qui n'apparaissent pas franchement compatibles. Mais cet éclectisme se révèle plus encore au terme de sa carrière amateur. Elle devient d'abord meilleure joueuse de golf de la planète sous le nom de Mildred Zaharias, son nom de femme mariée, avant de devenir basketteuse professionnelle et recordwoman du monde du lancer de balle de base-ball. Athlète aux qualités physiques impressionnantes, elle s'incline finalement face à la maladie qui l'emporte à 42 ans. DIERS Innes (1963) Allemagne / Natation Cette nageuse est-allemande profite de l'absence de ses plus dangereuses rivales occidentales pour remporter cinq médailles aux Jeux de Moscou en 80 dont deux d'or. Elle s'impose notamment dans le 400 m nage libre et avec le relais 4x400 m est-allemand. DIETRICH Wilfried (1933) Allemagne / Lutte C'est sans doute le plus assidu des lutteurs aux Jeux puisque sa carrière durera plus de 15 ans. Deux fois finaliste de la catégorie des 100 kg en lutte gréco-romaine à Melbourne et Rome à la fin des années 50, l'allemand s'incline deux fois en finale. Qu'à cela ne tienne, il combat alors dans la catégorie supérieure, mais cette fois en lutte libre et remporte le titre olympique dans la capitale italienne en 1960. Encore présent à Tokyo, il prend la troisième place du tournoi de gréco-romaine et finit une nouvelle fois sur le podium à Mexico en lutte libre en 1968. A 39 ans, il aurait pu achever là sa brillante et longue carrière olympique avec 5 médailles dont une d'or, mais il met un point d'honneur à participer, sans succès cette fois, aux Jeux de Munich en 72. DILLARD Harrison (1923) Etats-Unis / Athlétisme Cet extraordinaire sprinter américain était aussi éclectique que talentueux. Il remporte quatre médailles d'or dans sa carrière olympique en étant d'abord le héros des Jeux de Londres en 1948 lorsqu'il s'impose sur 100 m et qu'il conduit le relais américain à la victoire sur 4x100 m. Il est de nouveau médaillé d'or en relais quatre ans plus tard à Helsinki avant de s'imposer au 110 m haies. C'était d'ailleurs un hurdler naturel. Il aurait du représenter les Etats-Unis aux Jeux de Londres, mais il avait chuté lors des sélections américaines. Il restait pourtant sur 80 victoires consécutives. Adolescent, Dillard avait reçu des mains de Jesse Owens une paire de chaussures à pointes qui l'avait décidé à choisir l'athlétisme. DIMAS Pyrrhos (1971) Grèce / Haltérophilie Tandis que le russe Samadov et le polonais Siemion soulèvent 370 kg au total des deux mouvements à Barcelone en 1992, le grec d'origine albanaise Pyrrhos Dimas en fait autant. Il est déclaré vainqueur du concours des 83 kg au profit d'un poids de corps inférieur à ses deux adversaires. C'est le règlement qui l'impose. Il reçoit la médaille d'or, tandis que le tchétchène Samadov la refuse. Il sera exclu des Jeux. Dimas est alors accueilli en héros dans son nouveau pays dont il a adopté la nationalité un an plus tôt. Cela faisait près de 90 ans qu'un grec n'avait pas gagné de médaille d'or en haltérophilie. Cette victoire révèle Dimas qui accumule alors trois titres mondiaux et quatre ans plus tard à Atlanta, un nouveau titre olympique dans la catégorie des 83 kg. Il réalise la passe de trois à Sydney 2000, toujours dans la même catégorie démontrant pour le coup qu'il est un des plus grands haltérophiles de tous les temps. Pyrrhos Dimas remporte sa troisième médaille d'or une fois encore à la différence du poids de corps (16 grammes) pour devancer l'allemand Huster. Le grec ne désespère pas de remporter chez lui une quatrième médaille d'or lors des Jeux d'Athènes dont il est membre du comité d'organisation. Il serait le premier haltérophile à y parvenir. DIMITRIEV Artur (1968) Ukraine / Patinage artistique Deux fois champion olympique de patinage artistique de couple, l’ukrainien a la particularité d’avoir remporté ses deux titres avec deux partenaires différentes. En 1992 à Albertville, il s’est imposé en compagnie de Natalia Mishkutenok avec laquelle il fut également vice champion olympique à Lillehammer. Après avoir choisi Oksana Kazakova pour nouvelle partenaire à Nagano en 1998, il retrouvait la plus haute marche du podium. D'INZEO Raimondo (1925) Italie / Equitation Cet officier des carabiniers italiens est un des tous meilleurs cavaliers de sa génération. Champion du monde de saut d'obstacles en 1960, il remporte le titre olympique la même année devant son public, lors des Jeux de Rome. Il remporte également cinq autres médailles olympiques en individuel ou par équipes avec la sélection azura dont fait également partie son frère, Piero. DISL Ursula (1970) Allemagne / Biathlon Avec deux médailles d’argent par équipes et une de bronze sur 15 Km remportée à Albertville en 1992 et à Lillehammer en 1994, la biathlète allemande a réalisé quatre ans plus tard des Jeux de Nagano exceptionnels. Médaille de bronze du 15 Km et médaille d’argent du 7,5 Km, elle a remporté l’or avec ses partenaires du relais allemand. DISNEY Walt Le producteur et réalisateur de dessins animés a édifié un véritable empire à partir de ses productions cinématographiques. Il a également apporté sa contribution au mouvement olympique en produisant «Dingo aux Jeux olympiques» qui raconte l'histoire du mouvement sportif au travers des aventures de ce chien maladroit. Mais ce qu'on connaît moins, ce sont ces qualités d'organisateur et de scénographe. C'est en effet Walt Disney qui est chargé de la cérémonie d'ouverture des Jeux d'hiver de Squaw Valley en 1960. DISQUE Cet engin qu'il faut lancer sur le stade le plus loin possible, pèse de 1 à 2 kg selon qu'il soit lancé par les femmes ou les hommes. Le lancer se fait depuis une cage circulaire. Les concurrents peuvent porter une ceinture dorsale, mais en revanche ne peuvent porter ni gants, ni sparadraps. Ils ont droit à trois essais chacun. Le discobole n'a pas l'autorisation de quitter la cage circulaire avant que son disque ne soit retombé sur le stade. Le plus grand discobole de l'histoire est américain Alfred Oerter. Il a remporté quatre titres consécutifs de 1956 à 1968. DITJATIN Aleksandr (1957) Russie / Gymnastique Alors que tout le monde attend la domination de Nicolaï Andrianov aux Jeux de Moscou en 80, c'est son compatriote Ditjatin qui écrase les épreuves de gymnastique. Certes, l'absence des japonais sert son dessein, mais ses trois médailles d'or aux agrès et sa victoire au concours général démontre qu'il était très en forme. Ajoutons qu'il gagne également quatre autres médailles d'argent et une médaille de bronze qui lui vaut assurément le titre de champion des champions lors des Jeux de Moscou en 80. DITTMER Andréas (1974) Allemagne / Canoë-kayak Déjà médaillé d'or à Atlanta en 96 dans l'épreuve du canoë C2 1000 m associé à son compatriote Kirbach, l'allemand Andréas Dittmer s'impose en solitaire à Sydney dans la catégorie du C1 1000 m après s'être en partie débarrassé de son principal opposant, le tchèque Doktor. En revanche sur la distance plus courte de 500 m, Dittmer subira la loi du hongrois Kolonics, déjà champion olympique de sprint en C2 lors des Jeux d'Atlanta. DOHERTIE Reginald (1872-1910) - Lawrence (1875-19) Grande-Bretagne / Tennis Ces deux champions de tennis britannique sont les vedettes des Jeux de Paris en 1900. Reginald s'impose en double associé à son frère Laurie et en double mixte associé à Charlotte Cooper, la première femme championne olympique. Reginald s'impose de nouveau en double huit ans plus tard à Londres. Quant à Lawrence, il s'impose en simple à Paris en 1900, après avoir bénéficié du désistement de son frère en demi-finale qui refuse de lui être opposé. DOKTOR Martin (1973) République Tchèque / Aviron Double champion olympique de canoë sur 500 et 1000 m à Atlanta en 96, le tchèque n'a pas réussi à monter sur le podium des Jeux de Sydney. Il a dû s'incliner derrière son vieil adversaire l'allemand Andréas Dittmer. D'ailleurs Doktor faillit ne même pas participer à la finale. Il lui fut reproché de ne pas avoir respecté la distance de 5 m, c'est à dire d'avoir profité de l'aspiration de l'embarcation qui le précédait lors de la demi-finale. Après délibération le jury a finalement accepté sa réintégration en finale. DOLAN Tom (1975) Etats-Unis / Natation En dépit d'asthme chronique et de blessures à répétition, le nageur américain est un des plus grands champions de sa génération. Déjà champion du monde du 400 m nage libre et champion olympique sur la distance lors des Jeux d'Atlanta en 96, Dolan conserve sa couronne aux Jeux de Sydney quatre ans plus tard. Toutefois, l'étudiant en économie échoue dans sa tentative de gagner une troisième médaille d'or dans le 200 m. Il est devancé par l'italien Rosolino. DOP C'est ce vocable originaire d'Afrique du sud qui a formé la racine du mot dopage que nous utilisons aujourd'hui. Il désignait une boisson composée de noix de cola additionné d'alcool et de xanthine, un composé de la caféine. Cette boisson avait pour propriété d'accroître les capacités d'endurance des athlètes qui la buvaient. DOPAGE Comme toutes les grandes compétitions mondiales, les Jeux olympiques n'échappent pas au dopage. Le fait le plus retentissant reste l'exclusion du sprinter canadien Ben Johnson à l'issue d'une finale du 100 m gagnée à Séoul en 1988. Le dopage enfreint l'éthique du sport. Cela consiste pour un athlète à s'administrer des substances pharmaceutiques interdites ou à utiliser des méthodes prohibées. Depuis trente ans, le CIO lutte contre le dopage avec trois principes fondamentaux: protéger la santé des athlètes, respecter l'éthique médicale et assurer l'égalité des chances de tous les sportifs pendant la durée de la compétition. La découverte de nouvelles substances, indécelables lors de contrôles classiques a conduit le CIO à adopter en 1999, un texte appelé « la déclaration de Lausanne » qui vise à éduquer et prévenir les athlètes sur les dangers du dopage. Un code antidopage a été adopté. Il concerne non seulement les sportifs, mais aussi leurs entraîneurs et les dirigeants du sport. Il prévoit des sanctions qui peuvent aller jusqu'à deux ans d'interdiction de toutes compétitions et beaucoup plus en cas de récidive. Enfin ce texte prévoit une collaboration entre le Mouvement olympique, les fédérations et les pouvoirs publics afin d'éduquer les sportifs, protéger leur santé et le cas échéant, les punir selon les législations en vigueur. En 2003, l’Agence Mondiale antidopage créée deux ans plus tôt fait adopter à Copenhague, un code mondial antidopage. Tous les états et toutes les fédérations internationales doivent l’accepter et le ratifier afin de l’appliquer au plus tard lors des Jeux de Turin en 2006. DORESTE José Luis (1956) Luis (1961) Espagne / Voile Originaires des Canaries, les frères Doreste découvrent la voile dès leur plus tendre enfance. Parallèlement à de brillantes études, ils poursuivent un programme d'entraînement qui conduit le cadet, Luis, à représenter son pays aux Jeux de Los Angeles en 84. Il y remporte le titre olympique du 470. Désigné comme porte-drapeau de la sélection espagnole lors des Jeux de Barcelone en 1992, il s'impose pour un nouveau titre en Flying Dutchman. Quant à l'aîné, José Luis, champion du monde de finn en 87, il devient champion olympique de la discipline l'année suivante à Séoul en Corée. D'ORIOLA Christian (1928) France / Equitation Cousin du célèbre cavalier double champion olympique, Pierre Jonquères d'Oriola, Christian D'Oriola a fait une carrière d'escrimeur au moins aussi brillante que son illustre parent. Champion du monde à 18 ans, ce prodige de l'escrime possède l'un des plus importants palmarès de la discipline avec 12 couronnes mondiales. Il remporte deux titres olympiques consécutifs au fleuret en 52 et 56. Considéré comme un modèle par plusieurs générations d'escrimeurs, il n'a pratiquement connu que la victoire au long d'une carrière qu'il achève au delà de la quarantaine. Il continue encore aujourd'hui de conseiller les jeunes champions français. DOS CRAWLE Cette nage est la seule pour laquelle les concurrents ne partent pas des plots de départ. Déjà dans l'eau, le nageur se propulse vers l'arrière en se poussant avec les pieds et en lâchant l'étrier. Il nage ensuite sur le dos en poussant avec les bras à tour de rôle, tandis que les pieds assurent un battement régulier. En compétition olympique, le dos crawlé ou nage sur le dos se pratique sur 100 et 200 m, ainsi qu'en relais 4 nages. DOUILLET David (1969) France / Judo Le judoka David Douillet entre dans la légende en devenant champion du monde de judo toutes catégories en 95. Pour la première fois un français fait mordre la poussière aux colosses japonais. Déjà champion du monde des lourds en 93 et troisième des Jeux de Barcelone en 1992, Douillet s'impose comme l'un des meilleurs judokas des années 90. Aux Jeux d'Atlanta en 96, il s'impose en finale à l'espagnol Pérez et ouvre la voie aux autres judokas français qui sortiront grands vainqueurs de ces Jeux. En remportant son deuxième titre olympique consécutif à Sydney en 2000 face au japonais Shinohara dans la catégorie des plus de 100 kg, ajouté à ces quatre titres mondiaux, le français David Douillet est devenu le judoka le plus titré de l'histoire de la discipline, loin devant le grand Yamashita. Pourtant David Douillet revient de loin. Quelques semaines après les Jeux d'Atlanta, il est victime d'un accident de moto qui lui laisse de profondes cicatrices. Puis c'est une lombalgie qui le tient écarté des tatamis. N'ayant disputé que deux compétitions lors des trois années qui précèdent les Jeux de Sydney, il annonce qu'il sera malgré tout à 100% de ses moyens en Australie. Ce qui se révéla exact. DRAGILA Stacy (1971) Etats-Unis / Athlétisme Première médaillée d'or de la perche féminine aux Jeux de Sydney en 2000, l'américaine a débuté par l'heptathlon dont elle fut l'un des meilleurs espoirs. Toutefois au début des années 90, à la faveur d'un entraînement, son coach lui demande de découvrir la perche. Malgré des débuts difficiles, elle ne peut plus s'en passer et devient une ambassadrice de la discipline afin qu'elle soit adoptée pour les femmes. Son titre olympique a largement récompensé sa persévérance. DRAPEAU Le drapeau olympique porte en son centre sur fond blanc, cinq anneaux de couleur : bleu, jaune, noir, vert et rouge. Le bleu, le noir et le rouge sont en haut, le jaune et le vert en bas. Ces cinq couleurs doivent former un trapèze régulier. Il fait son apparition en 1914, lors du vingtième anniversaire du rétablissement des Jeux. Toutefois, il ne sera hissé qu'en 1920 lors des Jeux d'Anvers. La tradition veut qu'il soit élevé dans le ciel lors de la cérémonie d'ouverture. Ce geste anodin est impossible lors des Jeux d'hiver de Saint Moritz en 1928, la poulie se casse et ne peut être réparée à temps. Si chaque pays édite son drapeau au moment des Jeux, celui qui est hissé à chaque édition des Jeux olympiques d'hiver est une relique. Il a été offert au CIO par le maire d'Oslo après la cérémonie de clôture des Jeux de 1952. D'autres drapeaux sont désormais hissés dans le stade lors de la cérémonie de remise des médailles. Ce sont les drapeaux des nations récompensées. Une autre tradition fait désormais partie du cérémonial olympique. C'est le vainqueur d'une course ou d'une épreuve qui fait le tour d'honneur avec son drapeau en bandoulière. Toutefois, lorsque le boxeur Georges Foreman, médaille d'or à Mexico agite le drapeau américain sur le ring, il s'agit d'un geste politique. Il veut ainsi s'opposer au mouvement « black power » qui agite la communauté noire américaine. Lui s’en défend et affirme qu’il voulait juste bien montrer que c’était un américain qui venait de gagner la médaille d’or. Enfin, à propos d'histoires de drapeaux, rappelons celle de triste mémoire, où le drapeau olympique affublé de croix gammées flottait dans le stade olympique de Berlin en 1936. |
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