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DAVENPORT Lindsay (1976) Etats-Unis / Tennis Championne olympique à Atlanta en 96 où elle s'impose à l'espagnole Sanchez-Vicario, ce tournoi préfigure l'irrésistible ascension de la tenniswoman américaine. Elle enchaîne alors les grands tournois mondiaux et se hisse au premier rang du tennis international féminin. Parmi ces victoires, celles acquises à l’US Open, à Wimbledon et à Melbourne, en plus d’une trentaine de tournois du circuit féminin. DAVID Franck (1970) France / Voile La planche à voile est une spécialité française. Pourtant depuis les Jeux de 1984 à Los Angeles où la planche à voile fait son entrée au programme olympique, jamais les français ne réussissent à se hisser sur le podium. Ce handicap est comblé grâce à Franck David qui s'impose aux Jeux de Barcelone en 1992. Cet audacieux compétiteur sera même sacré champion du monde quelques mois plus tard à Cadix. DAVIDOVA Yelena (1961) Russie / Gymnastique Cette grande gymnaste soviétique est la première à devancer Nadia Comaneci au concours général des Jeux de Moscou en 80. A Moscou, elle profite de l'absence de la championne du monde Yelena Moukhina, blessée, pour s'imposer du haut de ses 18 ans. Elle remporte une deuxième médaille d'or par équipes avec la sélection russe. DAVIS Glenn (1934) Etats-Unis / Athlétisme Eclectique à souhait cet étudiant américain ne sait pas vraiment quel sport pratiquer lorsqu'il entre à l'Université d'Ohio State. Il penche vers le football, mais il fait la connaissance de l'ancien entraîneur de Jesse Owens qui le dirige vers le 400 m haies. En deux mois, il devient coup sur coup, recordman du monde et champion olympique à Melbourne en 1956. Incontestablement doué, le champion est demandé sur tous les stades du monde et c'est logiquement qu'il conserve son titre lors des Jeux de 1960 à Rome. Lors de ces Jeux, celui que son entraîneur compare volontiers à Jesse Owens donne un coup de main à la sélection américaine sur 4x400 m et remporte une troisième médaille d'or. Agé alors de 26 ans, il met un terme à sa carrière sportive. DAVIS John (1921-1984) Etats-Unis / Haltérophilie L'haltérophile américain domine depuis 10 ans la discipline lorsqu'il remporte son premier titre olympique chez les super lourds en 1948. Il est de nouveau champion olympique quatre ans plus tard. Pendant ces 15 années de domination Davis a établi 71 records du monde. DAVIS Roderick (1955) Etats-Unis / Nouvelle-Zélande / Voile Champion olympique de soling lors des Jeux de Los Angeles en 1984 associé à Robert Haines et Edward Trevelyan sous les couleurs américaines, c’est pour le compte de la Nouvelle-Zélande que Roderick Davis remporte une médaille d’argent à Barcelone en compagnie de Donald Cowie dans l’épreuve de Star. DE BRUIJN Inge (1975) Pays-Bas / Natation La nageuse hollandaise est une des reines des Jeux de Sydney 2000. Elle apporte à son pays trois médailles d'or olympiques comme ses compatriotes Peter Van den Hoogenband également en natation et Leontien Ziljaard-Van Moorsel en cyclisme. Recordwoman du monde du 50 m nage libre, du 100 m nage libre et du 100 m papillon, elle s'impose aux Jeux dans ces trois disciplines. Elle est ainsi sacrée meilleure sprinteuse du moment. Ce triple sacre arrive dix ans après ses débuts sur la scène européenne. Entre temps la nageuse a pris le temps de vivre, de s'installer aux Etats-Unis et de se forger un corps puissant façonné à la manière des militaires. Elle pratique les arts martiaux, l'haltérophilie et les inévitables longueurs de bassin. Toutefois sa progression tardive a largement alimentée les rumeurs de dopage à son sujet. DECATHLON et HEPTATHLON Dix épreuves chez les garçons, sept chez les filles, cette discipline athlétique est la plus complète et assurément celle qui demande le plus de force, de résistance, de souplesse et de vélocité. Rien n'est plus différent qu'un 110 m haies et un lancer du poids, un saut à la perche d'un 1500 m, sans parler de la hauteur, de la longueur, du sprint court et long ou du javelot. Les décathloniens font ce parcours du combattant en deux jours. Les meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline sont souvent américains. Ainsi Bob Mathias a remporté le décathlon de 48 et 52. L'anglais Dailey Thomson l'imite en 80 et 84. Ils sont jusque là les seuls doubles champions de la discipline. Les femmes pratiquent désormais l'heptathlon après avoir longtemps pratiqué un pentathlon, un tournoi de cinq épreuves athlétiques. DECES Il arrive rarement qu'un sportif décède sur le stade lors d'une compétition olympique. On a toutefois deux exemples en mémoire : celui du portugais Lazaro qui meurt d'épuisement dans le marathon des Jeux de Stockholm en 1912 et le danois Knut Enemark Jensen qui meurt sur son vélo à Rome en 1960. Ce dernier s'était dopé aux amphétamines. DECOTTIGNIES Edmond (1893-1963) France / Haltérophilie Ce nordiste est un des chefs de file de l'haltérophilie française. Il est champion olympique dans la catégorie des 70 kg en 1924 à Paris. Avant de se consacrer à l’haltérophilie et obtenir le palmarès qui fut le sien, Edmond Decottignies se consacrait à la gymnastique. DEGLANE Henri (1902-1975) France / Lutte Favori du public parisien aux Jeux de 1924, le lutteur français Henri Deglane subit la loi du finlandais Rosenqist en finale des 100 kg. Alors que son adversaire est déclaré vainqueur, la délégation française proteste. Les juges accordent six minutes de combat supplémentaire et le français s'impose. Il abandonne alors la lutte pour se consacrer au catch, autrement plus rémunérateur à l'époque. DE LA HOYA Oscar (1973) Etats-Unis / Boxe Celui qui est devenu l'un des plus grands boxeurs de sa génération et qui a défendu à de nombreuses reprises son titre de champion du monde des poids légers est entré de plein fouet dans la légende en remportant le titre olympique de la catégorie, lors des Jeux de Barcelone en 1992. Il avait alors à peine 19 ans. DELFINO Giuseppe (1921) Italie / Escrime Giuseppe Delfino est membre de la fameuse équipe italienne d’épée qui s’est imposée à trois reprises lors des tournois olympiques d’Helsinki, Melbourne et Rome entre 1952 et 1960 aux côtés de Mangiarotti et Pavesi, également médaillé d’argent quatre ans plus tard à Tokyo. Delfino a remporté une quatrième médaille d’or à l’épée. Celle-ci est acquise en individuel lors des Jeux de Rome alors qu’il vient de fêter ses 38 ans. De MONT Rick (1956) Etats-Unis / Natation Le jeune nageur américain Rick DeMont est entré bien involontairement dans l'histoire du sport, par la petite porte, lorsqu’à 16 ans il devient le premier vainqueur d'une course disqualifié pour fait de dopage. DeMont vient de remporter le 400 m nage libre des Jeux de 1972. Mais depuis quatre ans, les contrôles antidopage sont de plus en plus rigoureux. A Munich, ils vont concerner plus de 2000 athlètes. DeMont qui est asthmatique a pris des comprimés qui contiennent de l’éphédrine. Il sera contrôlé positif et dépossédé de sa médaille d’or. DENG Yaping (1973) Chine / Tennis de table La meilleure pongiste des années 90 a remporté quatre médailles d’or olympiques à Barcelone et Atlanta en s’imposant deux fois dans les tournois individuels et en double. Il est à noter que lors de son premier titre en individuel gagné à Barcelone, la chinoise avait pour adversaire en finale sa compatriote Qiao Hong qui était également sa partenaire de double lors de ses victoires en 1992 et 1996. DENT On dit souvent « gagner d'un cheveu » mais c'est d'une dent que faillit s'imposer l'allemand Karl Kauffman sur 400 m lors des Jeux de Rome en 60. C'est en effet avec les dents qu'il saisit le fil d'arrivée. Le film démontre néanmoins que l'américain, Otis Davis le devance d'un... cheveu et c’est lui qui remporte la médaille d’or. Karl Kauffman se console en devenant à l'époque co-recordman du monde en compagnie de Davis. DENVER C'est à Denver aux pieds des Rocheuses que doivent se dérouler les JO d'hiver de 1976. Toutefois de vastes infrastructures sont nécessaires à cela. Les écologistes locaux et la population de l’Etat du Colorado font annuler le projet. Après la défection américaine, c'est donc Innsbruck, déjà organisatrice des Jeux douze ans plus tôt qui sera de nouveau chargée de l'organisation. DESJARDINS "Pete" Ulise (1907 - 1985) Etats-Unis / Plongeon Ce plongeur de très petite taille, né au Canada mais naturalisé américain domine les épreuves des Jeux olympiques d'Amsterdam en 1928. Déjà médaillé d'argent à Paris en 1924 derrière son compatriote White, double champion olympique de plongeon, Desjardins va se couvrir d'or à Amsterdam. Il est à son tour double champion olympique au haut vol et au tremplin de 3 m. Il est à noter que lors de l'épreuve de haut vol, Desjardins avait été dominé par l'égyptien Simaika. Mais ce dernier a finalement été déclassé à son profit en raison d'une faute préalablement commise. DESMARTEAU Etienne (1877 – 1905) Canada / Athlétisme Un an après avoir connu la gloire olympique, Etienne Desmarteau est mort d’une maladie aussi soudaine que violente. Pourtant le canadien avait pris des risques pour participer au concours olympique du poids des Jeux de Saint Louis en 1904. Policier, n’ayant pas obtenu l’autorisation de participer aux Jeux, il choisit de déserter son service pour se rendre dans le Missouri. Il est alors exclu de la police de Montréal. Mais sa victoire dans le lancer du poids de 25 kg, la seule d’un non américain en athlétisme, lui permet de réintégrer la police et devenir un héros national. DEVERS Gail (1966) Etats-Unis / Athlétisme Le parcours de Gail Devers tient plus du conte de fée que de la réalité. Atteinte d'une affection de la glande tyroïde, elle est sur le point d'être amputée des deux pieds, lorsqu'un médecin lui propose une nouvelle thérapie. Nous sommes un an avant les Jeux de Barcelone en 1992. Finalement le traitement est efficace et Gail Devers est présente en Catalogne. Elle gagne le 100 m et lors de la finale du 100 m haies, alors qu'elle va s'imposer de nouveau, elle chute à 10 m de la ligne d'arrivée. Elle abandonne la victoire à une inconnue grecque, Patoulidou. De nouveau présente à Atlanta quatre ans plus tard, on retrouve Gail Devers sur la première marche du podium. Elle conserve le titre gagné en Catalogne sur 100 m. Toujours considérée comme la meilleure mondiale sur 100 m haies alors que se profile les Jeux de Sydney, elle est victime d'une élongation en demi-finale et doit renoncer à une troisième médaille d'or. DE VINCENZI Jean Pierre (1960) France / Basket-ball L'entraîneur de l'équipe de France de basket qui accède à la finale des Jeux de Sydney 2000 a beaucoup patienté pour élever une génération de joueurs à la médaille d'argent olympique. En finale les français sont opposés à l'équipe professionnelle des joueurs NBA américains emmenés par Vince Carter et Alonzo Mourning. La défaite est plus qu'honorable : 85 à 75. C'est mieux que l'équipe de France battue en finale par les Etats-Unis aux Jeux de Londres en 1948 écrasée 65 à 23. De Vincenzi a connu la plupart des joueurs de l'équipe de France alors qu'ils étaient juniors. C'est ainsi que l'équipe type composée de Sciarra, Rigaudeau, Bilba, Weiss et Bonato l'a récompensé au delà de ses espérances. DEVISE C'est l'abbé Didon, un pédagogue et ami de Pierre de Coubertin qui est à l'origine de la devise olympique. Cet ecclésiastique la formule en latin: « Citius, altius, fortius » pour signifier aller « plus vite, plus haut, plus fort ». On dit qu'elle lui aurait été soufflée par un linguiste, Michel Bréal qui est a l'origine de la réhabilitation du marathon. Précisons au passage que Pierre de Coubertin n'a jamais écrit, et sans doute jamais dit qu'aux Jeux, « l'essentiel est de participer ». Cette pensée serait celle de l'évêque de Pennsylvanie qui accompagnait la délégation américaine aux Jeux de Londres en 1908 et qui aurait dit : " L'important dans ces olympiades, c'est moins d'y gagner que d'y prendre part". DEVITT John (1937) Australie / Natation La finale du 100 m nage libre à laquelle l'australien participe aux Jeux de Rome en 60 reste l'une des plus incertaines de l'histoire des Jeux. D'abord parce que le champion olympique en titre, Jon Hendricks est éliminé avant la finale, ensuite parce que ce 100 m se termine sur un sprint entre Devitt et le suédois Larsson et que les juges ne finissent par les départager qu'au bout de longues et passionnées discussions. Les deux protagonistes touchent le bord du bassin dans le même temps. Si Devitt remporte finalement le titre, Larsson bénéficie du titre de co-recordman olympique. C'est une belle récompense pour Devitt qui avait dû concéder une aussi courte défaite quatre ans auparavant devant Hendricks. DIAMOND Michael (1972) Australie / Tir C’est dans l’épreuve du tir à la fosse olympique que l’australien s’est montré dominateur lors des Jeux d’Atlanta et de Sydney en 2000. Sur ses terres de Nouvelles Galles du sud, il avait à cœur de conserver son titre olympique remporté quatre ans plus tôt. Chez lui, l’exploit de Diamond n’est pas mince. Il rate seulement trois disques orange de 11 cm de diamètre sur les 75 tirés. Une épreuve difficile pour lui car le disque lui paraît presque invisible sur l’herbe brune lorsqu’il décolle à 100 Km/h. DIBA Vasile (1954) Roumanie / Canoë-kayak Premier champion olympique du K1 sur la distance de 500 m lors des Jeux de Montréal en 1976, le roumain n’a pas réussit à conserver son titre quatre ans plus tard à Moscou, mais il a remporté la médaille de bronze. Il sera également médaillé de bronze sur 1000 m à Montréal après avoir failli ne pas participer à la course. Son bateau n’avait pas le poids réglementaire. Après avoir démontré qu’il s’agissait d’un problème de pression atmosphérique, il pu concourir et monter sur le podium. DI CENTA Manuela (1961) Italie / Ski de fond Cette skieuse de fond tient à effacer à Lillehammer en 94 ses pitoyables résultats, deux ans plus tôt à Albertville. A l'époque, elle soigne une peine de cœur et ne réalise que des contre-performances. En Norvège, totalement retrouvée, elle remporte 4 médailles: deux d'or sur 15 et 30 Km et deux d'argent sur 5 et 10 Km. Elle sera également médaillée de bronze avec le relais italien. Elle ramène une médaille de chacune de ses courses. En revanche, dans les alpes japonaises à Nagano en 98, elle devra se contenter d'une médaille de bronze avec le relais italien. DIAGORAS – Grèce / Pugilat C'est le plus célèbre pugiliste aux Jeux de l'Antiquité. Plusieurs fois champion olympique, ce combattant avait la réputation de ne jamais se dérober devant son adversaire. Le poète Pindare l'avait d'ailleurs surnommé « le loyal combattant ». Il meurt lorsque ses fils, Damagetos et Akousilaos, deviennent à leur tour champions olympiques et le portent en triomphe afin de lui rendre hommage. Hélas pour lui, il ne verra pas son plus jeune fils Dorius devenir à son tour triple champion olympique. Ce dernier s'impose dans l'épreuve du pancrace, la lutte. DIBIASI Klaus (1947) Italie / Plongeon Lorsque Klaus Dibiasi fait ses adieux olympiques au public de Montréal en 76, il vient de remporter sa troisième médaille d'or consécutive depuis les Jeux de Mexico en 68 dans l'épreuve du plongeon de haut vol. Ce troisième titre, lui donne le titre symbolique de meilleur plongeur de tous les temps. Il faut noter qu'en 76, Dibiasi devance un jeune plongeur américain, Grégory Louganis, qui deviendra quelques années plus tard, la référence absolue de la discipline. Entraîné par son père qui avait participé aux Jeux de Berlin en 1936, Dibiasi a entamé sa carrière olympique lors des Jeux de Tokyo en 64. Il avait alors remporté une médaille d'argent, toujours au haut vol, son plongeon de prédilection. Afin qu'il puisse s'entraîner dans les meilleures conditions et lui permettre de réaliser ses 120 plongeons quotidiens, la ville de Bolzano d’où il est originaire, fait couvrir la piscine municipale. Son règne peut alors commencer ! |
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