Calendrier 126








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Catherine Kitinji (Éthiopie, 6/2) a suggéré les principes directeurs suivants pour le partenariat Afrique-UE : sincérité, intégrité, détermination, et ponctualité.
Lire le commentaire complet en anglais

Sur la page anglaise, Geert Laporte (ECDPM, 15/2) a proposé quelques impressions personnelles d’une réunion intéressante qui s’est tenue à Ouagadougou les 6-7 février 2007, qui pourraient être intéressantes pour le processus de la stratégie UE-Afrique conjointe.
1. Le partenariat entre la France/l’Europe et l’Afrique paraît se caractériser actuellement par la franchise, le pragmatisme, et un certain degré réaliste de modestie des deux côtés.
2. La disponibilité à redéfinir le partenariat conjoint découle du fait que les deux parties se rendent de plus en plus compte que l’Afrique et l’UE ne sont plus leurs partenaires préférés mutuels.
3. Pour l’Afrique, tout nouveau type de partenariat avec l’Europe devrait essentiellement abandonner la dépendance de l’aide traditionnelle ainsi que la « culture de bienfaisance et de conditionnalité ».
4. Les nouvelles générations africaines n’ont pas besoin de l’UE pour se convaincre de l’importance primordiale de la bonne gouvernance dans le développement de l’Afrique.
5. L’Europe devra expliquer de façon très claire comment elle souhaite appuyer ces processus prometteurs tout en évitant le piège du paternalisme, de l’immixtion ou même de l’intervention.
Lire le commentaire complet en anglais

Sur la page anglaise, Dominic Haslam (27/2) et Sophie Beaumont (Autriche, 28/2) ont tous les deux tiré l’attention sur les personnes handicapées, et souligné que leurs droits devraient être pris en considération dans la rédaction de la stratégie conjointe. Les principes du partenariat Afrique-UE devraient inclure les principes de la démocratie et des droits de l’homme ainsi que ceux de la non-discrimination et de l’égalité pour tous.
Lire les commentaires complet en anglais : Dominic Haslam ; Sophie Beaumont doc

7. Federico Santopinto & Pamphile Sebahara - mars 8, 2007

Bonjour,
Nous vous soumettons ci-dessous quatre propositions de sujets qui mériterent d’être débattues dans ces échanges.

1. Faire un bilan objectif des stratégies et des mécanismes de l’UE en matière de préventions de conflits mis en œuvre depuis le début des années 90. Même si des progrès sont enregistrés depuis deux ou trois ans dans la résolution des crises en Afrique, les problèmes persistent. Peut-on identifier les approches positives et celles qui ont échoué pour en tirer les leçons ?

2. On peut se demander si certains conflits ne pourraient pas être évités s’il existait dans différents pays des institutions publiques capables d’assurer la régulation des rapports de forces entre les multiples acteurs de la société. D’où les questions suivantes : les appuis de l’UE dans le renforcement des capacités institutionnelles sont-ils cohérents et pertinents ? Quels sont les enseignements à tirer et qui méritent de figurer en bonne place dans la nouvelle stratégie conjointe ? Autrement, quelles leçons peut-on tirer des outils d’appui au renforcement de l’Etat de droit et des principes démocratiques dans les pays africains? En outre, quel rôle peuvent jouer les organisations régionales dans la promotion de la bonne gouvernance et des principes démocratiques ?

3. La coopération au développement est perçue comme un précieux outil pouvant s’adresser aux causes profondes des conflits et à la stabilité structurelle des PVD. En outre, elle peut jouer un rôle majeur dans une stratégie intégrée de gestion des crises. Face à ces enjeux, l’analyse politique élaborée dans le cadre de la coopération au développement devrait acquérir un rôle essentiel dans la programmation de l’aide et dans la définition de stratégies de développement. La Commission européenne a mis au point plusieurs instruments à ce propos (notamment les Documents stratégiques par pays). Sont-ils appropriés ? Quel est la part de l’analyse politique dans la programmation des relations économiques entre l’UE et l’Afrique ? Quel rôle joue et quel rôle pourrait jouer l’UA dans ce contexte ?

4. La volonté de l’UE et de l’UA de formuler une stratégie commune est pertinente si l’on veut développer un partenariat de continent à continent. Mais la question est de savoir ce que l’on va faire des documents stratégiques existants (Accord de Cotonou ACP-UE, Stratégie pour l’Afrique, Consensus pour le développement, Communications sur les Millenium Goals, etc.). La multiplication de documents stratégiques sur les relations UE-Afrique crée une certaine confusion et, parallèlement, elle suscite de plus en plus d’attentes de la part des acteurs des relations euro-africaines. La nouvelle stratégie conjointe permettra-t-elle de mieux favoriser la cohérence, la complémentarité, et les synergies entre les différentes initiatives ? Comment éviter que la prolifération de documents stratégiques n’alimente la confusion ?

Federico Santopinto : f.santopinto[arrobas]grip.org
Pamphile Sebahara : p.sebahara[arrobas]grip.org
Chargés de recherché au GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la Paix et la Sécurité), Bruxelles.

8. Dr. Gérard Turbanisch, Munich - mars 10, 2007

Tandisque les états riches vont parachuter de plus en plus de l’argent sur le continent noir, ils font plutôt en sorte qu’il n’y aura aucun changement pour remedier à la situation catastrophique dans la plupart des pays africains! Avec l’argent des contribuables des états du nord, au contraire, on figera à tout jamais les conditions politiques qui constituent la raison principale de la misère africaine!

Ceux qui vont fêter, et avec raison, en regardant les flux financiers de plus en plus oppulants, sont:

- Les hautes sphères des états africains qui sont en règle générale complètement corrompues avec leurs lobbies et leurs clans. Grâce à des sommes plus généreuses en provenance des états du nord, ils pourront davantage stabiliser leur pouvoir sur leur peuple, au lieu de devoir craindre d’être chassés par la population souffrante.

- Bon nombre de hommes d’affaires locaux qui agissent dans l’entourage nébuleux de ces despotes et qui font en sorte que les envois d’aide arrivent très peu à la destination finale, au niveau du peuple, mais principalement sur les comptes suisses pour le plus grand bien de tous les décideurs et banquiers.

- La bureaucratique volumineuse et bien équipée des institutions internationales pour combattre la pauvreté, qui n’aurait plus sa raison d’être et plus de postes, s’il n’y avait plus de faim dans le monde. Plus qu’il y a l’argent à distribuer, plus qu’elle se développe!

- Et finalement tous les habitants du monde occident qui voyent dans l’aide au développement une sorte de rémission moderne qui se caractèrise par un rachat d’une mauvaise conscience de toute sorte en Afrique.

Que l’aide au développement étatique est plutôt une partie du PROBLEME que la SOLUTION, et qu’elle ne devrait pas être dramatiquement augmentée, mais en grande partie supprimée, ce que même la population concernée, les Africains, commencent à comprendre. “Si les pays du nord voudraient vraiment aider”, dit l’économiste James Shikwati du Kenya, ” ils devraient se retirer complètement de leur aide au développement et permettre enfin aux Africains de s’occuper eux-mêmes de leur développement et de leur survie.”

Si Shikwati a raison, l’augmentation d’aide, promise par les pays du G8, rassemblerait moins à un acte d’aide humanitaire, mais plutôt à une menace terrifiante!

.

9. Mame Gnilane N'DIAYE - mars 12, 2007

Quels sont les maux qui gangrènent l’Afrique : conflits, mauvaise gouvernance, dictature, pauvreté économique et sociale, et j’en passe. Pourtant nous savons tous que l’Afrique peut prendre en main son développement. L’Europe est concernée dans cette prise en main car, elle est liée à l’Afrique sur tous les plans; que cela soit par des accords ou autres ; elle a besoin d’une Afrique stable pour un partenariat stratégique. Il serait important de voir ce que nous montre ces accords.
Prenons l’exemple de l’Accord de Partenariat de Cotonou avec les pays ACP (13 juin 2000), qui pendant cinq années a régit les relations économiques ACP –UE. Tous les Cinq ans et conformément à l’art 95, cet accord est réadapté. Quel en est le bilan aujourd’hui avant toute continuation ? Il y a un problème qui à mon avis mérite d’être soulevé : celui des APE. Au cas ou des pays ACP prennent la décision de ne pas conclure des Accords de Partenariat Economiques pour une raison ou pour une autre, y auraient-ils des mesures qui seront mises en place si oui lesquelles et, comment se mettront-elles en œuvre ? Ces mesures prendraient-elles en compte la différence de niveaux de développement social et économique entre l´Union européenne et les pays ACP.
Autre chose : les Accords de Partenariat Economiques qui peuvent être considérés comme des accords de libres échanges profitent –ils au développement des pays ACP, surtout dans l’optique d’une intégration dans l’économie mondiale ? Ces accords sont-ils réellement des instruments de développement ? L’interrogation mérite peut-être un débat franc, un débat dont les retombées doivent être productives de part et d’autre.
Dans l’optique du partenariat il est crucial que :
* les pays ACP élaborent des stratégies qui soient conformes à leurs objectifs de développement tout cela bien sûr sur une base de dialogue claire et sincère avec l’UE. Les régions africaines doivent exprimer clairement leurs préoccupations de développement ;
* les acteurs non étatiques, qui ont un rôle énorme à jouer dans le déroulement des négociations, soient clairement identifiés ;

Mlle N’DIAYE Mame

10. Aggie Alando-Hoffer - avril 12, 2007

L’Union Européenne est fortement engagée dans des diverses formes de coopération bilatérales et multilatérales avec les gouvernements africains, étant le principal bailleur de fonds extérieur des programmes de développement en Afrique. L’UE est sur le point d’harmoniser l’aide au développement avec les divers gouvernements africains, conformément aux préceptes de la Déclaration de Paris. Tout en prenant en compte l’initiative africaine
Or, est-que le débat pourrait porter aussi sur l’alignement des programmes de développement de l’UE avec ceux de l’Organisation des Nations Unies et ses agences spécialisées, pour atteindre efficacement les objectifs du Millénaire pour le développement?
Agnès Alando-Hoffer, Evaluation Specialist-Consultant, Paris-France.

11. RAJAONARISON Andrianjaka Hanitriniala (Madagascar) - avril 13, 2007

Contribution de l’association EdE - Esprit d’Entreprise (Madagascar)

Le développement économique de l’Afrique ne peut avoir lieu que par le développement de l’entrepreneuriat africain.

L’Europe elle même en est conscient pour son cas est a déjà élaboré le document nommé LIVRET VERT sur L’ESPRIT D’ENTREPRISE en EUROPE.

Ainsi, il est primordial que l’Europe aussi se soucie en premier lieu de l’entrepreneuriat africain. Etant donné que nous allons vers de plus en plus de libéralisme et de suppréssion d’accords préférentiels.

Une partie de l’aide européenne doit aller aux Etats africains pour lui permettre d’assurer un environnement des affaires propices aux investissements, une partie de l’aide doit aller aussi au secteur privé pour leur permettre d’accroître leur capacité et leur compétence.

Bien sûr, l’aide comme le PROINVEST existe mais n’est pas encore suffisante. L’Europe doit octroyer une aide plus conséquente pour appuyer le secteur privé africain. Tout ce qui est necéssaire pour inciter l’investissement local est étranger doit être renforcé.

Un transfert de compétence et/ou un accompagnement est necéssaire pour améliorer le système légal. Mettre au point ou améliorer les codes des investissements, les législations foncières, la protection des propriétés industrielles…

Une amélioration du système financier est inévitable: renforcement de la microfinance, mise en place de banque de développement, multiplication de fonds de garantie pour les porteurs de projets, subvention pour l’installation de jeunes entrepreneurs, diversification des produits financiers (factoring, leasing…)

La diffusion de la culture entrepreneuriale doit être également appuyée. L’Europe en est déjà expérimentée: incitation des jeunes à entreprendre depuis les classes secondaires, voire primaires, subvention pour les jeunes créateurs…

Bref, il est grand temps que l’Europe renforce son appui à l’entrepreneuriat africain. Ceci, en plus des domaines classiques: social, culturel…

12. RAJAONARISON Andrianjaka Hanitriniala (Madagascar) - avril 13, 2007

Contribution de l’IFOAM Contact Point (Madagascar)

Les populations africaines sont à majorité rurales. Une bonne partie ne peut pas se permettre d’acheter les engrais chimiques.

Les bénéfices de l’agriculture biologique sont biens reconnus par les scientifiques. D’ailleurs, la FAO même est le plus grand défenseur de l’agribio actuellement avec l’IFOAM.

L’Union Européenne a le devoir de promouvoir et d’appuyer le développement de l’agriculture biologique en Afrique. Elle ne doit pas laisser le continent africain être l’arène des grands industriels des pesticides et engrais chimiques synthétiques.

L’Europe a déjà développée sa stratégie et ses plans d’actions pour le développement de l’agriculture biologique. Ainsi, elle devrait être apte d’accompagner l’Afrique dans ce sens.

La majoirité des produits agricoles africains sont naturels parce que le taux d’utilisation d’engrais chimique y est encore assez bas. Mais qu’est-ce qui se passe en réalité?

1.la certification biologique est chère: seules les grandes sociétés exportatrices/importatrices peuvent se permettre d’en payer les coûts.

2.beaucoup d’Etats africains n’ont même pas de politique nationale, ni de règlementation nationale en matière d’agriculture biologique.

3.les paysans connaissent mal l’agriculture biologique: les techniques de production, la commercialisation…

Ainsi, la majorité des paysans africains ne peuvent pas bénéficier d’un bonus de prix pour un produit certifié BIO.

Nous savons que la priorité des Gouvernements restent la quantité de production: ‘il faut produire plus pour que tout le monde puisse manger’. Mais pour un développement durable, il faut savoir aussi les effets néfastes d’une utilisation irrationnelle des intrants chimiques.

L’Europe a le devoir d’appuyer le développement durable en Afrique par le développement de l’agriculture biologique.
Gouvernance

1. Mohamed FALL (Senegal) - février 7, 2007

Nous avons des enjeux. Déveloper de nouveaux outils de mise en oeuvre, de suivi d’évaluation et de capitalisation de la bonne gouvernance. Développer pour les Acteurs Non Etatiques, des modèles à même de mieux prendre leurs préoccupations dans le cadre de l’article 4 de Cotonou.

Le principe de Subsidiarité est là depuis le 8ème FED, il faudrait voir dans quelle mesure ce principe peut être la base du recentrage de la coopération pour le 10ème FED

2. Flaubert DJATENG (Cameroun) - février 13, 2007

Bonjour,
Nous sommes trés heureux de cette intitiative. recueillir nos avis sur les relations entre l’Europe et l’Afrique. Nous sommes convaincu que la majorité des Européens et des Africains ne savent pas ce qui passe entre les pays, les enjeux qui gouvernent les relations de partenariat. L’exploitation des ressources et les intérêts des entreprises européennes passent avant toutes considération de gouvernance et de transparence.

Comment est ce que l’UE et l’UA compte faire face à ces problèmes liés à l’exploitations des ressources qui paralysent toutes initiatives de défense des intérêts des pays Africains ? Partout où il ya des ressources exploitables en Afrique noire, il y a la guerre et des responsables des entreprises européennes ne se cachent pas pour dire qu’ils profitent de la “naiveté” des dirigeants africains.

La gouvernance décentralisée est utile pour la fourniture des biens et services de base dans les communautés. Soutenir des initiatives de promotion dela gouvernance décentralisée est une chose parfois difficile dans le contexte de l’UE. Ceux qui consomment peu de fonds ne sont pas toujours d’un intérêt certain, en plus les procédures bureaucratiques découragent au moins 80 % de porteurs de projets pouvant bénéficier des appuis de l’UE ou de l’UA.

Nous avons une reseau des structures d’appui travaillant sur les questions de décentralisation et de gouvernance locale au niveau de la province de l’Ouest Cameroun (www.zenu.org), nous allons nous organiser pour proposer des actions et des reflexions dans le cadre de cette consultation.

3. Zacharie AQUEREBURU (Benin) - février 14, 2007

Bonjour à tous les ANE Africains (Acteurs Non Etatiques),

« Est-il possible que dans notre temps il y ait encore des personnes qui meurent de faim, qui restent condamnées à l’analphabétisme, qui manquent des soins médicaux les plus élémentaires, qui n’aient pas de maison où s’abriter ?…
c’est l’heure d’une nouvelle imagination de la charité. Non pas aumône humiliante, mais partage fraternel. »
Cette réaction du Pape Jean-Paul II, le 6 janvier 2001, dans sa Lettre « Au début du nouveau millénaire » reste toujours cruellement d’actualité.
En Afrique nous souffrons trop.Et trop c’est trop!
Mais tant qu’il n’y aurait pas la Justice et la Bonne gouvernance en Afrique, l’Union Européenne ne pourra jamais réaliser les objectifs fixés par elle, en faveur de ses populations.
Je loue hautement cette approche participative.Mon souhait est de faire participer tout le monde:petits et grands ANE.
A bientôt!

Par AQUEREBURU Zacharie,Journaliste,Directeur Exécutif de l’ONG REGINA MUNDI-Fondation Monseigneur AGBOKA à Cotonou BENIN

4. DURAND FELICIEN PROSPER - février 24, 2007

Souhaitons que les actes du prochain forum Europe/Afrique servent de base pour l’élaboration diligente des actes juridiques devant régir les problèmes de gouvernance.

Il faut agir au lieu de réagir.

5. gerardja - février 25, 2007

Bonjour à toutes et tous,

Je signale là aussi une très mauvaise traduction de certaines phrases du texte introductif. Exemple : que signifie “Comment mettre en place la reddition de comptes mutuelle ?” Veut-on parler d’une comptabilité mutuellement validée des programmes de coopération ? Si oui, autant le dire ainsi et sans faire appel au vieux jargon de la “reddition” des comptes. Et en plaçant “mutuelle” auprès du mot qu’il qualifie et non après “comptes”…

Ceci dit, pour la promotion de la démocratie politique et de la participation populaire, je suggère les réflexions suivantes.

1) Outre les principes déjà très souvent “promus”, c’est je crois généralement la pratique effective qu’il conviendrait de promouvoir.

2) Je ne suis pas certain qu’un “Mécanisme africain d’évaluation par les pairs” - voir les minces résultats obtenus en matière de Droits de l’Homme par l’OIF qui a la pratique de cette a priori excellente méthode - soit efficace. Le jugement par les Pairs est toujours “agaçant”… Je suggère que l’UA et l’UE s’accordent sur des instruments d’auto-évaluation par les présidents et gouvernements concernés. Ce serait certainement plus pédagogique. Par ailleurs, les Institutions de la société civile pourraient s’en saisir et interpeller leurs autorités politiques.

A ce titre, je suggère que les instruments d’auto-évaluation qui suivent soient étudiés et retenus d’accord parties.

A) Existe-t-il un Conseil économique et social ?
B) Sa composition et les procédures de nomination assurent-elles une réelle représentativité des diverses catégories socio-professionnelles (je pourrais le moment venu donner plus de détails en vue d’une composition représentative) ?

C) Mêmes questions pour des Conseils économiques et sociaux “régionaux” ou “provinciaux”, “départementaux” et même “municipaux”.

D) Une fraction des ressources publiques en matière d’investissements est-elle réservée et affectée - par la Consitution ou par une Loi organique - aux régions, provinces, départements et/ou communes ?
E) Est-elle suffisante ?

F) Aucun Etat ne pouvant entreprendre d’actions efficaces pour élever l’IDH sans moyens suffisants, une série d’indicateurs sous la forme de % du PIB sur les trois dernières années devrait permettre d’auto-apprécier en partie la qualité de la gouvernance de chaque pays.

Certains indicateurs constitueraient un minimum à dépasser : % des recettes fiscales nationales, régionales ou provinciales, départementales… par rapport au PIB ; % du budget national réellement exécuté (pas les inscriptions budgétaires bien sûr !) au profit de l’éducation (dont % pour les filles), de la santé (dont pour % pour la médecine préventive), des infrastructures économiques, de l’entretien des infrastructures économiques et administratives…

D’autres indicateurs seraient des maxima à réduire : % du service de la dette, % du budget militaire, % du budget de la présidence (et tout ce qui lui est directement lié)…

G) Dans tous les autres domaines de la gestion publique, par grandes missions de l’Etat ou par ministère, des “tableaux de bord” pourraient être mis au point, là encore, pour permettre à chaque partie de pratiquer son auto-évaluation.

Par exemple : j’ai souvent constaté que la gestion des effectifs de la fonction publique souffrait de graves insuffisantes : absence de gestion statistique des anomalies (elles sont pourtant relativement simples à mettre en oeuvre, là encore, je pourrais y revenir avec plus de précisions), absence de pyramides des âges par corps, etc.

Autre exemple pour la gestion des finances publiques : absence fréquente de bilan quotidien (portant sur 80 % des postes les plus importants) des recettes encaissées et des dépenses effectuées ; absence de réactivité aux retournements de conjoncture, etc.

Bien amicalement.

6. ecdpm - février 26, 2007

Du 24 au 26 novembre 2005, le Forum sur la gouvernance en Afrique a eu lieu à Addis Abeba (Ethiopie). Cette initiative conjointe de la Commission de l’Union africaine et de l’Alliance pour la refondation de la gouvernance en Afrique, a réuni des participants venant des différents secteurs de la société (élus locaux, institutions publiques, organisations régionales, société civile, syndicats, réseaux panafricains, secteur privé, chercheurs, autorités traditionnelles), des institutions de l’Union africaine ainsi que des partenaires au développement et organisations internationales.

Le Forum s’était fixé les objectifs suivants : identifier les obstacles structurels à la gouvernance en Afrique ; s’accorder sur les actions prioritaires visant le renforcement de la gouvernance, particulièrement dans le cadre des agendas et programmes de l’Union africaine ; susciter l’engagement des acteurs africains et non africains à soutenir les cadres existants ainsi que de nouveaux cadres possibles de concertation et d’action commune, en partenariat avec la Commission de l’UA.

Une Déclaration finale et un Plan d’actions ont été élaborés (voir http://www.afrique-gouvernance.net/compilations/mtcl-compil-2.html), lesquels – notamment:
- insistent sur le rôle de l’Union africaine en tant que niveau (pan Africain) pertinent de promotion de la gouvernance (à travers la Charte pour la démocratie, les élections et la gouvernance, le MAERP…);
- insistent sur l’importance du dialogue entre l’UA et ses membres (dont la société civile, le secteur privé, les collectivités locales…);
- rappelle que le niveau local devrait être le niveau stratégique pour la refondation de la gouvernance en Afrique;
- recommande l’organisation d’ateliers sous-régionaux/forums sur la gouvernance avec les différents acteurs;
- propose de créer et de renforcer les liens entre les initiatives de paix et de stabilisation aux niveaux local et régional afin d’impulser et de renforcer le Conseil Paix et Sécurité, en particulier à travers l’ECOSOCC;
- propose de créer un groupe interafricain de recherche sur les modes de gouvernance en Afrique;

7. Gérard Turbanisch (Germany) - février 28, 2007

Tout d’bord: lire ces articles avec des mots codifiés par des légions d’experts est un privilège…que l’écrasante majorité des Africains et des Européens n’ont pas! Dans les relations entre deux continents, qui sont eux-mêmes loin d’être unis comme leur appellation laisse supposer, l’adoption d’une langue artificielle commune semble être nécessaire pour que les acteurs se reconnaissent. Ceci exlut aujourd’hui 99% de la population qui aimerait certainement participer à ces beaux discours sur leur pauvreté, leur vie et leur destin personnel!

Puis, on ne peut que constater que l’aide au développement et le charity business sont devenus des secteurs d’affaires importants, une industrie comme tout autre. D’un côté le la table les experts bien remunérés, d’autre côté les hommes sans scrupules ou bien naïfs qui empochent les aumônes pour que cette industrie puisse fonctionner dans le calme. Tour ce beau monde est aussi préoccupé par la pauvreté, mais très peu de gens s’en occupent!

Personnellement, j’ai connu le gouvernement rigide d’Ahidjo, j’ai travaillé avec son successeur Bija pour la construction d’un espoir en Afrique et j’ai rêvé ensemble avec le jeune Président Thomas Sankara d’une nouvelle Afrique sans corruption et avec la poursuite de l’idée panafricaine!

Depuis des décennies, on accuse, on pleure, on dit que “c’est trop” ici plus haut dans le texte, on projette, on élabore, on demande, on exige, cependant la situation sur le terrain s’empire invariablement tous les jours. Tous les jours, des quantités d’être humains sont réduits au rang de bêtes, crèvent dans l’indifférence générale en Afrique, forment des simples chiffres statistiques. Ces tâches d’encre noires sont de plus en plus l’occasion providentielle pour un chef d’Etat de demander de nouveau une aide d’urgence:” L’Union Européenne a donné des milliards pour les victimes du tsunami, pourquoi pas pour nous autres? Nous vivons des tsunamis tous les jours en Afrique.”

Force est de constater que nous vivons à l’heure des Etats “RMI”, des Etats qui sont à la perfusion par leur propre choix. Comme certains chomeurs qui se plaîsent de reçevoir une petite aide sociale sans devoir s’agiter dans la vie. On présente quelques plans d’action, pluriannuelles de préférence, et on attend que d’autres pays interviennent, comme l’Union Européenne, le Japon ou la Chine.

Le seul homme que je connaisse et qui a réussit ce pari de développement durable en Afrique est le Père Pedro Opeka à Madagascar. En espace de quelques années il a construit avec une facilité déconcertante une ville, un état dans l’Etat, qui satisfait les normes les plus strictes. Des centaines de milliers de gens ont été soignés, il entretient toute une ville, avec 72 écoles, des carrières, des ateliers, il donne du travail à des milliers de salariés, de l’éducation…mais surtout de la dignité! Lui-même issu d’un état du tiers monde, l’Argentine, il ramasse les oubliés du système dans les rues d’Antanananrivo pour les sauver, pour leur donner du courage et, pour certains enfants des décharges d’ordures, de les envoyer à l’université!

Son secrèt? Il traite les gens avec respect et leur montre les voies multiples de cette vie merveilleuse que Dieu nous a donné, pour s’en sortir par leurs propres forces. Son association 100% africaine exige un rendement dans le travail, refuse toute administration superflue et casse ce mythe africain du “fonctionnaire omnipuissant”, qui est le rêve des générations d’elèves. Et ça marche. Il est aujourd’hui un modèle pour toute l’Afrique, soutenu d’ailleurs aussi par l’UE.

Ses liens: www.perepedro.com et www.pere-pedro.org et www.paterpedro.de et www.madagaskar-und-wir.de

Qu’est-ce que nous retenons de cet oeuvre? Le développement d’un peuple, des Etats ne peut être décreté! Sans un travail de fond, d’un encadrement éducatif et moral, de respect et de dignité dans une cellule de base, toute Aide au Développement est perdue d’avance. Le développement passe par le peuple et par tout le peuple!

8. ecdpm - mars 1, 2007

AVRA, l’Association pour les Victimes de la Répression en Afrique, a soumis le commentaire suivant:

Oeuvrant dans le domaine de droits de l’homme, spécifiquement dans l’aspect de torture, nous aimerions que les décisions qui vont découler de ce sommet puissent inclure la lutte contre la torture.

9. ecdpm - mars 2, 2007

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