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La modularité de l’esprit
Ainsi lorsqu’on entend un discours, la mémorisation des mots ou de la syntaxe n’est plus effective une fois le sens du discours achevé. Ces activités mentales sont commandées par des modules périphériques spécialisés qui ont pourtant bien enregistré ces informations. En revanche, l’orientation du discours, le sens du message relèvent du système central supérieur et il reste présent à l’esprit même lorsque le discours est terminé.
Un domaine de connaissances est un ensemble de connaissances qui appartiennent à un même domaine, comme par exemple le langage, ou la notation numérique. Attention, il faut bien distinguer le domaine du module (le module c’est l’unité qui traite cette connaissance, ainsi le module langage ne traite que du langage, et dedans, des sous-modules seront spécialisés dans la syntaxe, d’autres la phonétique, du langage oral, écrit…)
Quand une information propre à un domaine arrive dans un module, celui-ci se met obligatoirement en marche et traite l’information malgré lui (je ne peux pas entendre un discours et me forcer à n’entendre que du bruit, car mon module du langage se met obligatoirement en marche).
Pour illustrer et bien comprendre cette caractéristique : expérience avec les pendules. On a bien retenu l’heure, mais on n’a pas mémorisé la forme des chiffres de ces pendules. Seule l’information principale, qui était pertinente face à la question posée (« pouvez-vous lire l’heure ?») a été retenue par le système central.
Expérience : illusion de Müller-Lyer. Bien que l’on connaisse cette expérience et que l’on sache que les deux segments sont de la même longueur, on voit quand-même le segment de droite plus long que celui de gauche. C’est parce que le système périphérique qui traitent l’information perceptive est indépendant, il n’a pas accès aux informations fournies par le système central. Nous savons que les deux segments sont égaux, mais on ne peut pas nous empêcher d’en voir un plus long que l’autre.Conclusion :Pour Fodor, la modularité de l’esprit est une architecture mentale qui est innée, il n’y a pas de place dans son modèle pour un processus développemental.
K.S propose une théorie qui est un compromis entre d’une part la modularité de Fodor et d’autre part le développement de Piaget. Ce modèle se pose la question de comment la connaissance se représente dans l’esprit. C’est un modèle qui se demande comment se développent les représentations. C’est grâce à un mécanisme interne biologique : R.R, Redescription représentationnelle. C’est un modèle qui fait l’hypothèse que les représentations se développent en se modularisant progressivement. Il postule aussi que les représentations deviennent plus flexibles et manipulables au cours du développement. |
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