Les extraits cités des passages étudiés ne prétendent pas s'y substituer; simplement, ils sont là pour restituer, à qui prend connaissance des analyses sans avoir le roman en mains, le climat du passage étudié, voire pour lui donner des points de repère utiles pour suivre l'analyse








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Pour lire Le silence de la mer de Vercors



Premier titre des Editions clandestines de Minuit publié à l'été 1942; version étudiée, celle de 1951. (Livre de Poche édition 1976)

(Les extraits cités des passages étudiés ne prétendent pas s'y substituer; simplement, ils sont là pour restituer, à qui prend connaissance des analyses sans avoir le roman en mains, le climat du passage étudié, voire pour lui donner des points de repère utiles pour suivre l'analyse. )
Lecture 1 (chap 2 « Ce fut ma nièce qui alla ouvrir......qu'elle avait commencé d'y coudre »:

La construction des personnages:
Extraits: 1.« Ma nièce avait ouvert la porte et restait silencieuse. Elle avait rabattu la porte sur le mur, elle se tenait elle-même contre le mur, sans rien regarder. Moi je buvais mon café, à petits coups.

L'officier, à la porte, dit : « S'il vous plaît. » Sa tête fit un petit salut. Il sembla mesurer le silence. Puis il entra. » (...)

2. « Sa tête était légérement penchée en avant, comme si le cou n'eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine. Il n'était pas voûté, mais cela faisait comme s'il l'était. Ses hanches et ses épaules étroites étaient impressionnantes. Le visage était beau. Viril et marqué de deux grandes dépressions le long des joues. On ne voyait pas les yeux que cachait l'ombre portée de l'arcade.Ils me parurent clairs. Les cheveux étaient blonds et souples, jetés en arrière, brillant soyeusement sous la lumière du lustre. 

Le silence se prolongeait. Il devenait de plus en plus épais, comme le brouillard du matin. Epais et immobile. L'immobilité de ma nièce, la mienne aussi sans doute, alourdissaient ce silence, le rendaient de plomb. » (...)

3. « Je les entendis traverser l'antichambre, les pas de l'Allemand résonnèrent dans le couloir, alternativement forts et faibles, une porte s'ouvrit, puis se referma. Ma nièce revint. Elle reprit sa tasse et continua de boire son café. J'allumai une pipe. Nous restâmes silencieux quelques minutes . Je dis : «  Dieu merci, il a l'air convenable. » Ma nièce haussa les épaules. Elle attira sur ses genoux ma veste de velours et termina la pièce invisible qu'elle avait commencé d'y coudre. »

Apparition du personnage de l'officier allemand:
-Un soldat impressionnant: « immense silhouette», « immense et très mince » « hanches et épaules impressionnantes », « visage viril », « profil puissant » « on ne voyait pas ses yeux »
-Un officier courtois : On pourrait étudier la modalisation de son discours où il s'efforce, avec une politesse désarmante, de parler un français soutenu, dont les gaucheries trahissent son origine étrangère.«  s'il vous plaît.....je suis désolé .....j'éprouve un grand estime pour les personnes qui aiment leur patrie ». Confronté au silence qui l'accueille, il sourit « sans aucune trace d'ironie », et finalement,demande de l'aide, sans ordonner : « Je pourrais maintenant monter à ma chambre, mais je ne connais pas le chemin. »

-Un personnage ambigu car la défaite de la France oblige l'oncle et la nièce à subir son intrusion, et pourtant, Ebrennac se présente affablement comme désireux de « gommer » le caractère intrusif de sa présence qui rappelle que la France est désormais une colonie allemande.

Mais il impose par son comportement (gestes, déplacements) le rythme de l'action (usage du passé simple), alors que la nièce est toujours présentée comme après ou avant une action «  avait ouvert/fermé la porte » «  commença de gravir l'escalier », c'est – à - dire quasi immobile; l'oncle semble affligé d'une lenteur proche de l'immobilité: « je buvais mon café à petits coups ... je déposai lentement ma tasse vide ».

Tout se passe comme si l'oncle et la nièce s'efforçaient de réagir le moins possible à l'intrusion de leur foyer, poursuivant l'activité commencée à l'arrivée de l'Allemand, ou y revenant le plus vite possible comme la nièce (« elle reprit sa tasse et continua de boire »), qui termine finalement sa couture: «  la couture de la pièce invisible qu'elle avait commencé d'y coudre ». L'attitude de la nièce paraît même marquée par le déni de la présence - voire de la réalité – de l'officier qu'elle laisse entrer « sans rien regarder », puis qu'elle accompagne finalement « sans un regard », «  comme si elle eût été seule ».

Pourtant cette présence importune fait obstacle à la libre - communication entre l'oncle et la nièce, qui échangent de façon non - verbale dès que l'arrivée de l'officier devient tangible: « ma nièce me regarda et posa sa tasse ». Enfin, après le départ d'Ebrennac de la pièce, et alors que l'oncle semble un moment rassuré par les propos de l'officier (« il a l'air convenable »), sa nièce, haussant les épaules, persiste dans le silence comme pour affirmer qu'elle n'est pas dupe de la situation. Son silence affirme sa détermination et dissipe l'ambiguïté du personnage d'Ebrennac.

Apparition du silence:
Qu'il se prépare à paraître, ou à disparaître, le personnage de l'officier se manifeste par des bruits (coups frappés et bruits de pas) rompant le silence. Mais le silence, qui l'environne, se reconstitue inéluctablement, de façon presque matérielle. Comme un adversaire: « il sembla mesurer le silence »; comme une atmosphère capable de pétrifier toute chose: « le dernier mot tomba dans le silence », « le silence devenait plus épais, comme le brouillard du matin. Epais et immobile. » L'immobilité des personnages de l'oncle et de la nièce le transmue « en plomb ».

Ebrennac est alors forcé - constatant le silence de ses hôtes et l'analysant lui - même silencieusement, de façon elliptique - de reconnaître et de louer le patriotisme digne de la jeune fille et de son oncle.
Le silence apparaît symboliquement comme une arme, et presque matériellement comme un tissu invisible et enveloppant, élaboré par les hôtes. Cette « non-parole » se combine d'ailleurs avec d'autres aspects comportementaux négatifs - refus de regarder le visible, « immobilité » - pour construire , par opposition, une sorte de résistance, un refus de communication. Le travail de couture muet de la nièce ne pourrait - il pas représenter métaphoriquement l'ajout d' « une pièce invisible » pour occulter la  déchirure de la défaite et de l'intrusion de l'armée allemande, symbolisée par l'arrivée de l'officier ?
Choix d'une focalisation interne, récit de l'oncle:

Par conviction littéraire, Vercors renonce à la focalisation omnisciente, selon lui : « Prétention absolument contraire à la condition humaine, qui enferme chacun dans son sac de peau, et ne lui permet, même chez l'être le plus proche, de rien savoir d'autre que ce que lui révèlent les paroles et les gestes. »

L'oncle – narrateur est d'ailleurs celui des personnages le plus averti de la connaissance limitée qu'il a des autres et de lui-même : « L'immobilité de ma nièce, la mienne aussi sans doute, alourdissaient ce silence... », « il ébaucha un geste de la main dont la signification m'échappa ».

La minutie avec laquelle ce narrateur rapporte sa vision de la réalité extérieure ne se réduit donc pas à un réalisme épuré par la logique, aussi la narration peut-elle parfois approcher le fantastique, comme dans cette notation insolite sur le physique impressionnant de l'officier inconnu: «Sa tête était légérement penchée en avant , comme si le cou n'eût pas été planté sur les épaules, mais à la naissance de la poitrine.Il n'était pas voûté, mais cela faisait comme s'il l'était. »

Faire raconter l'histoire par l'oncle apporte plusieurs avantages : vu de l'extérieur, le personnage de l'officier allemand conserve toute son ambiguïté; tandis que le personnage de la nièce laissera supposer, sous le regard familier de l'oncle, des émotions que, murée dans son silence, elle ne veut pas exprimer.Enfin, le texte, dans son ensemble, sera constitué du monologue d'Ebrennac, et d'une sorte de discours intérieur du narrateur.

L'oeuvre sera adaptée au théâtre après – guerre, avec un certain bonheur, les références au théâtre étant incessantes dans le récit. D'ailleurs, le rythme du récit, dès que les trois protagonistes sont présents, comme ici, c'est naturellement la « scène », ce tempo où le temps de la fiction et le temps de la narration sont semblables (entre silence et paroles, la lecture du récit occupe une durée égale au déroulement réel de la fiction racontée).
Lecture 2: chap 3 , 4 et début du 5 « Depuis ce jour ...me permît de respirer plus librement. »

Un discours persuasif
Extraits: 1. « Depuis ce jour, ce fut le nouveau mode de ses visites. Nous ne le vîmes plus que rarement en tenue. Il se changeait d'abord et frappait ensuite à notre porte.

Etait – ce pour nous épargner la vue de l'uniforme ennemi? Ou pour nous le faire oublier, - pour nous habituer à sa personne ? »
2. « -Je suis heureux d'avoir trouvé ici un vieil homme digne. Et une demoiselle silencieuse. Il faudra vaincre le silence de la France. Cela me plaît.

Il regardait ma nièce, le pur profil têtu et fermé, en silence et avec une insistance grave, où flottaient encore pourtant les restes d'un sourire. Ma nièce le sentait. Je la voyais légèrement rougir, un pli peu à peu s'inscrire entre ses sourcils. Ses doigts tiraient un peu trop vivement, trop sèchement sur l'aiguille, au risque de rompre le fil.

-Oui, reprit la lente voix bourdonnante, c'est mieux ainsi. Beaucoup mieux. Cela fait les unions solides, - des unions où chacun gagne de la grandeur...Il y a un très joli conte pour les enfants, que j'ai lu, que vous avez lu, que tout le monde a lu. Je ne sais si le titre est le même dans les deux pays. Chez moi il s'appelle :Das Tier und die Schöne, - la Belle et la Bête. Pauvre Belle! La Bête la tient à sa merci, - impuissante et prisonnière, - elle lui impose à toute heure du jour son implacable et pesante présence...La Belle est fière, digne, - elle s'est faite dure...Mais la Bête vaut mieux qu'elle ne semble. Oh! Elle n'est pas très dégrossie!Elle est maladroite, brutale, elle paraît bien rustre auprès de la Belle si fine!... Mais elle a du coeur, oui, elle a une âme qui aspire à s'élever. Si la Belle voulait.... » (...)
3. « Et, ma foi, je l'admirais. Oui: qu'il ne se décourageât pas. Et que jamais il ne fût tenté de secouer cet implacable silence par quelque violence de langage... Au contraire, quand parfois, il laissait ce silence envahir la pièce et la saturer jusqu'au fond des angles comme un gaz pesant et irrespirable, il semblait bien être celui de nous trois qui s'y trouvait le plus à l'aise. Alors il regardait ma nièce , avec cette expression d'approbation à la fois souriante et grave qui avait été la sienne dès le premier jour. Et moi je sentais l'âme de ma nièce s'agiter dans cette prison qu'elle avait elle – même construite, je le voyais à bien des signes dont le moindre était un léger tremblement des doigts. Et quand enfin Werner von Ebrennac dissipait ce silence, doucement et sans heurt par le filtre de sa bourdonnante voix, il me semblait qu'il me permît de respirer plus librement. »
-Approfondissement du personnage d'Ebrennac:

Von Ebrennac s'est révélé: musicien francophile et partisan, comme son père, d'une union entre l'Allemagne et la France. Il n'a cru cette union possible que grâce à la victoire militaire allemande, à laquelle il a participé, comme il l'avait promis à son père agonisant.

Evoquant - pour dissiper le silence de ses hôtes - sa maison, son pays, son enfance, ses goûts, l'Allemand insiste sur la complémentarité de la France et de l'Allemagne à travers toutes les différences qu'il relève et apprécie.
-Le discours constant d'Ebrennac dans ce passage :

Il exprime et explique son sentiment de bonheur dans la maison de ses hôtes : ce n'est ni un musée, ni un château, mais il aime les meubles et les objets qui s'y trouvent ( « elle a une âme »).

Il oppose puis rapproche la France, patrie des écrivains et l'Allemagne, patrie des musiciens. « Et nous nous sommes fait la guerre ! » s'exclame - t - il en précisant que cela ne saurait plus se reproduire.

Il oppose aussi le silence et la dignité de ses hôtes à la lâcheté qu'il a rencontré chez les Français qui avaient trop bien accueilli les troupes étrangères victorieuses.

Du contraste entre la France et l'Allemagne, de la résistance silencieuse de ses hôtes, Ebrennac trouve toujours habilement la matière d'un éloge pour son auditoire.

Confronté à l'obstacle du silence, il relève le défi qui stimule sa volonté, comme une promesse de « sublimation », en conférant lui- même au silence de ses hôtes une valeur allégorique : « Je suis heureux d'avoir trouvé ici un vieil homme digne. Et une demoiselle silencieuse. Il faudra vaincre ce silence. Il faudra vaincre le silence de la France ».

Ce sont les obstacles surmontés qui rendront solide l'union des deux nations, conclut – il.



  • Ebrennac, un orateur persuasif :

Finalement, Ebrennac illustre son discours avec le récit d'un conte merveilleux, au dénouement « sublime »: la Belle et la Bête. Il se fait conteur, en phrases courtes, expressives , interrogatives, en maniant la redondance et l'hyperbole, en plaçant ses émotions au coeur de son récit : « Si la Belle voulait !... » Le dénouement heureux donne matière à des phrases plus amples, libérées ; puis le conteur analyse ses émotions, impliquant son auditoire en l'interpellant, à nouveau, par une question rhétorique. « N'aimiez – vous pas ce conte ? Moi, je l'aimai toujours. »

Ce récit est d'ailleurs l'occasion de valoriser à nouveau toutes les notions récurrentes dans les propos d'Ebrennac : la dignité, la sensibilité, la recherche de la lumière, l'amour, l'élévation de « l'âme » et l'union des contraires.

Jouant, au chapitre 4, la musique d'un musicien allemand JB Bach, il l'analyse comme « inhumaine », précisant que l'Allemagne a besoin d'une union avec la France pour « s'humaniser », tout comme , dans le conte cité plus haut, la Bête avait besoin de l'amour de la Belle.
Un autre atout décisif s'ajoute à cette palette discursive très diverse que le narrateur qualifiera « de rapsodie » au chapitre 5 : son élocution. Sa voix est qualifiée de « bourdonnante », un bourdonnement «  sourd et chantant » qui semble apprivoiser le silence dans lequel il se coule. « Il parut, dans un silence songeur, explorer sa propre pensée ». Ebrennac parle peu , semblant ménager les pauses (discours direct émaillé de points de suspension) , instrumentalisant le silence : « ...il semblait être celui de nous trois qui s'y trouvait le plus à l'aise » note enfin le narrateur. Le silence est ressenti, du coup, par le narrateur, « comme une prison » que sa nièce et lui ont bâtie eux-mêmes, et qui les asphyxie.

Le champ lexical de la musique omniprésent dans le passage, comme la description de l'officier allemand reprenant à l'harmonium les « VIIIème Prélude et Fugue » de Bach, (que « travaillait ma nièce avant la débâcle » précise le narrateur) imposent l'image et le spectacle d'un Ebrennac musicien absolument sincère dans son amour et ses attentes vis – à – vis de la France: « Je veux faire, moi, une musique à la mesure de l'homme: cela aussi est un chemin pour atteindre la vérité. C'est mon chemin.(...) Je le sais tout à fait . (...) Depuis que je vis ici. »
Le discours d'Ebrennac subit donc une théâtralisation qui vise à émouvoir et qui émeut effectivement : il s'adresse à la logique, à la sensibilité, à l'imagination et aux sens de l'ouïe et de la vision de ses hôtes.Vaincra – t – il leur silence volontaire ?

L'union de l'Allemagne et de la France pourrait – elle donc présider à la naissance d'une « Europe des Lumières » ?

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