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De la Sarthe à Céret et Montparnasse… Quand Paris faisait Ecole… LOUTREUIL L’INSOUMIS SYNTHESE BIOGRAPHIQUE ETABLIE PAR J. LEVANTAL ![]() JEAN LEVANTAL – 5, rue Coq Héron. 75001 Paris – Tél / Fax 01.42.36.96.89 - Tous droits de l’auteur réservés - =========================================================================== Pour compléter votre lecture : Tous les passages en italiques sans guillemets, sont extraits de la correspondance de Loutreuil. Il est aisé de retrouver les lettres dont ces passages sont extraits en utilisant le C.D. où a été retranscrit l’ensemble de cette correspondance. Pour effectuer la recherche sur PC : 1/ Ouvrir le fichier de la correspondance 2/ Taper ensemble ctrl avec F ou ctrl avec B pour ouvrir la fenêtre de recherche. 3/ Sélectionner “ Rechercher ” 4/ Puis taper un mot caractéristique ou un groupe de mots du passage concerné et pointez sur “ suivant ”. N.B. : (la recherche doit tenir compte du fait que certains mots frappés en majuscules peuvent être à rechercher sans les accents qu’ils auraient en minuscules. Exemple répertoire ou REPERTOIRE) =========================================================================== “ La destination de l'art dans notre temps est de transporter du domaine de la raison dans celui du sentiment cette vérité que le bonheur des hommes consiste dans leur union. C'est l'art qui seul pourra fonder sur les ruines de notre régime présent de violence et de contrainte ce royaume de Dieu qui nous apparaît à tous comme l'objet le plus haut de la vie humaine. ” TOLSTOÏ - propos relevés par Maurice Loutreuil - MAURICE LOUTREUIL (1885 – 1925) Synthèse biographique_______
“ – Il était avant tout dénué de charmes. Fort grand, large d'épaules, très maigre, avec une tête massive, comme disproportionnée. Des cheveux blonds coupés ras au-dessus d'un front immense, un front magnifique; des pommettes saillantes, un bon nez (oui vraiment, un bon nez) comme en ont parfois certains de ces paysans auxquels il ressemblait. On ne pouvait faire attention à sa bouche, cachée qu'elle était par une moustache. Des sourcils touffus d'un beau dessin, et, sous l'arcade sourcilière un regard bleu, mouillé, naïf, un regard à la fois d'enfance et de gravité qui surprenait par l'inattendu de sa profondeur. On le trouvait laid. Pour rectifier cette erreur, il n'était que de le voir sourire... son sourire contenait sans doute tout l'amour qu'il n'avait pu donner. Il était de ces êtres dont une seule expression révèle l'intense lumière intérieure et devant ce sourire, l'on comprenait que moins ravagé de souffrance il eut offert aux autres, avec la bonté de son accueil, un aspect tout différent. Quand nous l'avons connu, il faisait assez penser à un jardin après la tempête, alors, n'est-ce pas, on ne peut pas juger. Devant ce qui a résisté, l'on présume de ce que devait être l'ensemble “avant”. Je crois bien qu'il aurait pu être beau. Il en douta, il s'exposa à trop de douleurs; son visage devint l'image même du tourment. Ce tourment qu'il portait, était d'arriver à concilier les différents besoins de la vie avec ses aspirations personnelles. On peut les résumer toutes en disant qu'il voulut avant tout bien vivre et peindre bien. Entendez que ce qu'il comprenait par bien vivre était fort en dehors des règles sociales, des coutumes établies. “Je ne crois pas, écrivait-il, que l'on puisse vivre mal et peindre bien ”. Il disait aussi : – “ La vie a plus d'importance qu'on ne croit à première vue sur la qualité de l'œuvre d'art ”, et encore: “ Je serai heureux seulement quand j'aurai peint un tableau qui me donnera une certitude et me créera moralement ma place au milieu des hommes, par les qualités que j'aurai concrétées en lui et qui ne seront dues qu'à moi seul. ” –
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![]() | «rue d’Antin», «rue Laffitte» (chap. I), «rue de Provence», «rue du Mont-Blanc», «rue Louis-le-Grand», «rue de Port-Mahon» (chap.... | ![]() | |
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