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Épreuves Orales Filière ECS HEC LV2 / 2011 Ver el enlace : http://fr.calameo.com/read/000574258582727510f3b ESCP Europe LV2 / 2009 Ver el enlace (p.57-58): http://www.escpeurope.eu/uploads/media/RAPPORT_ESPAGNOL_ORAL_2009.pdf BEM (Ecricome) LV2/ 2012 Iena / 2012 L'épreuve se déroule à partir de l'écoute d'un dialogue enregistré de 4 minutes environ portant sur un sujet général ou socio-économique. L'épreuve met en valeur la connaissance de la langue et le candidat doit s'efforcer de parler une langue correcte et authentique, dépassant le niveau scolaire. A cet égard, il doit être capable d'utiliser les tournures idiomatiques de manière naturelle et spontanée. Le candidat doit également faire preuve d'esprit de synthèse, de logique et de rigueur. Sa connaissance de la civilisation du ou des pays concernés est également prise en compte.
L'épreuve se déroule en deux phases :
Pour celle-ci, le candidat dispose de 20 minutes qu'il peut utiliser à sa guise. Il peut donc écouter plusieurs fois l'enregistrement ou l'écouter de manière fractionnée, la prise de notes étant autorisée. Il lui est cependant vivement conseillé d'écouter le dialogue au moins une fois entièrement sans interruption.
L'épreuve d'une durée de 20 minutes se déroule devant un examinateur et comporte deux phases de 10 minutes chacune : a) La première partie de l'interrogation comporte 3 exercices : - une synthèse (et non un résumé) : pas de paraphrase mais une présentation personnelle, intelligente et ordonnée des éléments essentiels du document ; - une analyse et un commentaire pertinents de l'enregistrement ; - un développement personnel sur les thèmes(s) abordé(s) dans le document. b) La deuxième partie de l'épreuve est une conversation libre avec l'examinateur dont l'enregistrement est le point de départ. Elle débouchera sur des perspectives plus larges. Filière MP, PC, PSI Mines Ponts LV1/ 2011 Rappelons les modalités de l’épreuve. Le candidat dispose de vingt minutes de préparation pour lire et analyser un article de presse portant sur les problèmes du monde hispanique ou sur certains sujets de type économique, scientifique ou environnemental. Ensuite le candidat présente la synthèse du document en dégageant de façon structurée les idées principales du texte, ce qui lui permet de construire une problématique qui servira de base à l’organisation d’un commentaire personnel, clair et argumenté. Cette partie est suivie d’un entretien avec l’examinateur qui demande au candidat de préciser certains éléments ou d’approfondir sa réflexion. Cet échange permet de juger de l’aptitude du candidat à dialoguer et de sa capacité à défendre son point de vue. Les critères d’évaluation retenus sont la qualité et l’authenticité de l’expression, la capacité à analyser un texte, à argumenter et à débattre en espagnol avec clarté. L’impression générale qui se dégage de la session 2011 est assez mitigée. Trop nombreux sont les candidats qui, après une synthèse plus ou moins bien structurée, se contentent d’un commentaire superficiel ou répétitif. Le jury a été surpris également par le nombre important de candidats s’exprimant dans une langue approximative et maladroite où les fautes de conjugaison, de syntaxe et de prononciation étaient nombreuses. Le jury invite donc les futurs candidats à s’entraîner sérieusement pour cette épreuve par une présence assidue aux cours, par l’écoute des moyens audio à la portée de tous, par la lecture fréquente de journaux et revues, par la constitution de groupes de travail et la prise de parole dans les mêmes conditions qu’à l’oral. E3a LV1, LV2/ 2012 L’évaluation prend en compte la qualité linguistique et phonétique, la maîtrise de l’exercice et la capacité à communiquer, critère revu à la hausse. Les candidats doivent être capables de comprendre les questions de l’examinateur. Les écoles insistent sur la nécessité de recruter des candidats à la personnalité ouverte, capables de communiquer avec aisance. CCP LV1/ 2011 L’épreuve orale, outre les capacités de compréhension et d’expression orale qu’elle nécessite, exige les mêmes qualités de synthèse et de structuration que l’épreuve écrite. Préparation en laboratoire Lors de l’écoute, le candidat doit prendre des notes sur les données, les faits, les exprimées dans le document à partir desquels il doit prévoir, pour son interrogation avec l’examinateur, deux types d’exercice : - Un compte-rendu. Ce compte-rendu, synthétique et structuré, permettra à l’examinateur de juger de son degré de compréhension orale et de ses capacités à discerner les idées essentielles. - Un commentaire personnel. Ce commentaire pourra porter sur le sujet du document globalement ou, plus ponctuellement, sur un aspect ou plusieurs éléments ayant particulièrement retenu son attention. Prestation devant l’examinateur Attitude et comportement Lorsque le candidat est introduit auprès de l’examinateur, il doit présenter spontanément son compte-rendu, puis son commentaire personnel (10 minutes de présentation autonome n’est pas suffisant, 15/20 minutes est la durée idéale), le reste du temps sera consacré à une conversation soit sur un sujet du document, soit élargie à d’autres sujets, entre le candidat et l’examinateur. Sont attendus : - des qualités réelles de communication : avec des capacités de structuration, de synthèse et l’annonce d’un plan, - pas de lecture mais un exposé vivant par opposition à un exposé lu et/ou débité platement et d’un air “contraint”, sans contact avec l’examinateur, - une capacité, dans la partie commentaire, à prendre du recul par rapport au texte, à élargir les notions en donnant d’autres exemples et en exprimant des idées personnelles, - un effort pour donner des références culturelles et de civilisation, - une capacité à défendre des points de vue de façon claire et compréhensible. Sont particulièrement appréciées : - une prononciation correcte, - une certaine richesse de langue, - une certaine aisance et décontraction dans la communication. À l'inverse, il n'est pas acceptable que le candidat : - attende qu’on lui pose des questions pour s’exprimer ou réduire sa prestation spontanée à un minimum, - prétexte de l’absence d’intérêt que lui inspire le document pour justifier la pauvreté de sa prestation, - produise un commentaire “plaqué” sur un sujet n’ayant aucun rapport mais sur lequel il a plus d’idées, - restitue en “vrac” et de façon non structurée les notes prises au cours de l’écoute même si celles-ci s’avèrent très complètes, - escamote une partie de l’épreuve (commentaire personnel par exemple), - essaie de mettre “de la poudre aux yeux” en parlant beaucoup pour ne pas dire grand-chose (ce qui est parfois le cas d’étudiants parlant la langue couramment). Cette année encore, les textes choisis pour l’épreuve orale portaient essentiellement sur des thèmes de société mais aussi sur la réalité de l’Espagne et de l’Amérique latine au cours des derniers mois qui précédaient le concours. Les prestations ont été de bon, voire d’excellent niveau, tant sur le plan de l’expression - langue fluide, précise, authentique - que sur celui du contenu et des connaissances. Lire, écouter des émissions radiophoniques ou télévisuelles en espagnol, voir des films en version originale, ne peut que servir le candidat dans sa préparation à cette épreuve et s’avère un complément précieux aux interrogations orales ou « colles » dont il bénéficie au cours de ces deux années préparatoires aux concours. Conseils (donnés par le jury d’anglais mais utiles pour toutes les langues) : Le tout premier conseil : les candidats doivent s’assurer de connaître des modalités des épreuves du concours qu’ils passent et éviter ainsi de les découvrir sur place. Pour améliorer le compte-rendu et le commentaire - S’entraîner à présenter les idées de façon structurée : prévoir une introduction, une conclusion personnelle et soigner les transitions. Pour cela, apprendre le sens des mots de liaison et les utiliser de façon appropriée. Indiquer le plan du commentaire et le suivre. - Essayer de faire un commentaire du titre s’il y a lieu. - Eviter le ramassis de clichés, la liste de lieux communs et exprimer un point de vue personnel. - Faire preuve d’esprit critique dans l’expression des idées et justifier ce que l’on avance. - Renforcer ses connaissances linguistiques afin de produire une argumentation structurée, cohérente et pertinente. La passivité n’a pas lieu d’être lorsqu’on passe de telles épreuves. À ce niveau d’études, il faut engranger un maximum de culture générale et être capable de les mobiliser à bon escient. Pour améliorer le niveau de communication - Essayer de communiquer avec conviction (intonation à travailler). Dans le métier d’ingénieur, où l’on est souvent amené à diriger des équipes, les qualités de communication sont fondamentales. Il faut prendre confiance en soi, s’habituer à regarder son interlocuteur, à communiquer de manière fluide et à maîtriser son stress plus qu’à « plancher ». - Montrer de l’intérêt pour l’épreuve. Ne surtout pas utiliser l’argument selon lequel le sujet n’est pas intéressant. - S’entraîner à acquérir plus d’autonomie langagière et à dépasser les dix minutes de temps de parole. - Ne rédiger que l’introduction, les transitions ainsi que la conclusion qui doit viser à laisser une bonne impression et prendre de la hauteur par rapport au sujet traité. La rédaction exhaustive des notes entrave l’expression : ne noter que les idées principales : la parole en sera libérée. - De l’entrain ! Les prestations vivantes et dynamiques sont encore trop rares ! Proscrire les « euh » tous les 3 mots ! Pour améliorer le niveau de langue orale - L’acquisition d’un vocabulaire précis est primordiale. Faire des fiches sur le vocabulaire des grands thèmes d’actualité. - Afin de montrer un minimum de culture générale, faire des fiches sur les éléments de civilisation principaux des pays anglophones. S’assurer d’une assimilation solide du vocabulaire de base afin d’éviter les confusions « say »/« tell », « teach »/« learn », « manage »/« arrive », au lieu d’apprendre des listes d’expressions recherchées pour en émailler son discours de façon totalement artificielle et hors contexte. - S’assurer de pouvoir parler de ses projets professionnels. - Lire la presse et des documents sur des sujets d’actualité. - Ecouter les nombreux podcasts disponibles quotidiennement sur Internet (site du NYT, ou BBC on line et American Marketplace) qui permettent d’écouter la radio en langue anglaise tout en fournissant le script des émissions. - Voir des films en VO, écouter la radio. - Travailler la compréhension et l’expression des chiffres, très important pour un scientifique. - Enfin : faire un travail de fond, systématique sur la prononciation des mots, la précision des phonèmes, le rythme, l’accentuation et l’intonation ! Filière BCPST AGRO-VETO 1° partie de l’épreuve de Agro-Veto : Synthèse et commentaire d’un article / 2011 Il s’agit d’un texte que l'étudiant prépare pendant une demi-heure et dont il doit, en vingt minutes, fournir un compte-rendu puis un commentaire, qui permettront d'évaluer sa compréhension de la langue écrite et sa maîtrise de l'expression. La démarche est en deux temps. Il s'agit d'abord de rendre compte du texte sans y ajouter le moindre grain de sel et ensuite seulement de s'exprimer à titre personnel en fournissant un commentaire. Quiconque entend tout mélanger est inexorablement sanctionné.
Le jury ne veut pas d’un résumé linéaire (en substance : «dans ce texte, nous apprenons… puis nous apprenons…»), comme ce qui se pratique à l'écrit de certains concours, ni d'une description (en substance : « le journaliste dit que…, puis il dit que…… »). Le jury attend un compte-rendu structuré et assumé (c’est-à-dire sans recours au style indirect : « il dit que… puis il dit que… »). Compte-rendu structuré ne veut pas dire découpage du texte en parties ni indication du plan qu’on se propose de suivre. Cela veut dire recueillir l’information dans le texte et organiser cette information de manière structurée, cohérente, intelligente, avec des liens de cause à effet, avec un minimum de rhétorique, de façon à faire apparaître une problématique. Si un article retient votre attention et que le lendemain vous en parliez à quelqu'un, vous ne direz pas: "j'ai lu un article extrait de tel journal, paru à telle date et signé de tel illustre inconnu qui disait d'abord que..., puis disait que... et terminait par...". Vous direz qu' un article dans tel journal traitait de telle question et vous irez à l'essentiel, dégageant les faits, leurs causes, les perspectives ouvertes. Vous structurerez votre compte-rendu, en réorganisant les renseignements fournis par l'article en vue du commentaire que vous avez l'intention de faire. C'est exactement cela qu'attend le jury, c'est-à-dire : Une introduction qui pose le sujet et l'origine du texte, la raison pour laquelle il a été écrit (après tel événement mentionné dans le texte, à l'occasion de tel anniversaire, de telle parution, de la mort de quelqu'un, etc...). Inutile de s’appesantir sur le nom du journaliste ou le titre du journal, qui ne seront cités qu’en passant. La date n’est intéressante que dans la mesure où un article est toujours écrit en relation avec un événement, qui sera assurément mentionné dans l’article et qu’il s’agira bien sûr d’indiquer. Une structuration qui découle de l'idée directrice et s'attache à faire ressortir les éléments qui vont faire ensuite l'objet du commentaire. Si le plan suivi dans le compte-rendu est clair (les faits, les causes, les conséquences ou perspectives), il débouchera naturellement sur le commentaire et il n’y aura pas besoin d’annoncer qu’on passe au commentaire.
Dans une deuxième partie, le jury attend un commentaire, c'est-à-dire ni un topo détaché du contexte, ni un développement convenu ou passe-partout, ni un brassage de clichés, ni la simple expression péremptoire et définitive d'une opinion dont on n'a que faire à ce stade. Ce que veut le jury, c'est l'explication des positions signalées dans le texte, ce sont des rapprochements éclairants, une analyse qui aille au-delà du texte, qui l’éclaire. Il s'agit ici d'introduire de la valeur ajoutée, de prendre du recul. Commencer un commentaire par une opinion (« Je pense… ») ou par l’expression d’une approbation (ou désapprobation) est une aberration. C’est un peu comme si, après l’énoncé d’un problème ou la description d’un phénomène, le candidat s’avisait de dire par exemple : « je suis d’accord avec cette équation » ou « je désapprouve par principe la méiose ». On n’a, à ce stade, que faire des états d’âme du candidat. On attend de lui qu’il discute des implications des événements rapportés, qu’il fasse des rapprochements, des comparaisons, qu’il montre son intelligence du sujet et même son intelligence tout court. Ce n’est qu’une fois tout ceci terminé qu’alors, et alors seulement, le candidat pourra exprimer une opinion en guise de conclusion, son droit le plus strict étant d’ailleurs de ne pas avoir d'opinion, auquel cas il faudra qu'il trouve autre chose, par exemple l'intérêt du texte, ou l'originalité du point de vue, pour servir de conclusion. Sauf cas exceptionnel, celui d'un texte polémique ou ironique, il n'y a pas lieu de s'interroger sur l'objectivité du journaliste. Ceci semble être la préoccupation première de l'explication dans certaines préparations — les mêmes, apparemment où on fait « décrire l’image » —alors que cette pratique relève d’une grave confusion avec l’approche méthodologique suivie dans les classes du secondaire, voire du collège (où il ne s’agit que de donner de l’assurance aux élèves en les faisant s’accrocher à du concret) et aboutit à ce que, dans l'affaire, on a brassé de l’air et que la problématique de fond du texte n'est pas abordée Or ce n’est quand même pas le but cherché. 5. Beaucoup de candidats sont visiblement soigneusement préparés à toute une rhétorique qui n’a pas lieu d’être. A quoi bon annoncer qu’on va avoir l’honneur et l’avantage de faire un compte-rendu en N parties, dans lesquelles on dira telle et telle chose, puis qu’on se permettra un commentaire… ? On n’a pas le choix : l’épreuve est comme cela, alors, de grâce, dépouillons les artifices et entrons aussi vite que possible dans le vif du sujet. L’examinateur de base est capable de s’apercevoir si le candidat est en train de résumer ou pas. Si ce dernier commence par une phrase du genre : « je voudrais revenir sur 2 (ou 3, ou 4) questions que soulève ce texte, l’examinateur est capable de comprendre qu’il s’agit maintenant d’un commentaire, sans se voir infliger des développements fleuris sur ce qu’on ne va pas tarder à dire dès qu’on commencera à avoir l’intention de démarrer. De grâce, organisez votre pensée, ré-flé-chissez !
Il reste au candidat à fournir une conclusion au tout et, à ce moment-là, interviendra de sa part un jugement (rationnel, qui pourra inclure une opinion affective, les deux n’étant pas la même chose. Une bonne conclusion n’est pas un résumé de ce qui a déjà été dit. Elle doit déboucher sur une ouverture vers des problèmes connexes ou sur un nouvel éclairage apporté à la question. Les renvois à un futur à qui l’on confie le soin de confirmer ou d’invalider de vagues hypothèses posées dans le développement sont aussi oiseux que vains. La maîtrise des langues est facteur crucial d'emploi. La maîtrise d'une prononciation vraisemblable participe de cette maîtrise et il en est tenu le plus grand compte au concours, contrairement à ce qui semble se passer dans certaines préparations. Indépendamment de toute correction grammaticale par ailleurs, LE critère des examinateurs est : "ce candidat serait-il compris d'un autochtone ?". Si la réponse est non, il ne faut pas espérer que la prestation franchisse la barre de la moyenne. La préparation est en deux ans. Il est important que les étudiants aient connaissance des enjeux de l'épreuve et des attentes du jury le plus tôt possible dans leur cursus. D’une certaine façon, un oral est un entretien d’embauche. Il ne viendrait à l’idée d’aucun candidat à un poste de se présenter comme un ours à un employeur potentiel. Les examinateurs n’attendent surtout aucune flagornerie, car elle les indispose défavorablement. Ils aimeraient seulement ne pas avoir à dire plusieurs fois bonjour à un candidat entrant dans la salle avant que celui-ci ne daigne répondre, de même qu’ils aimeraient une autre réaction à leurs questions qu’un « what ? », un « was ? » ou autre formule équivalente dans les autres langues. Dans la même perspective de l’oral conçu un peu comme un entretien d’embauche, signalons que le laisser-aller de la tenue n’est pas bon pour l’affect de l’examinateur. La chaleur n’a jamais exclu un minimum de dignité humaine et de politesse envers les autres et il est désagréable d’avoir à demander à une candidate de se faire prêter un gilet pour passer son oral, comme a dû le faire une examinatrice compte tenu de la légèreté de la tenue vestimentaire d’une candidate. LV1/ 2009 Répétons avec force : -qu’il ne faut pas lire. -que nous n’attendons pas un résumé linéaire mais un compte-rendu structuré. -que le commentaire doit avoir un rapport direct avec le texte et ne saurait se limiter à deux phrases. Si un article traite de tel ou tel problème en Espagne, à quoi bon le rapporter à ce que l’on peut savoir sur l’Argentine ? L’article n’est pas un prétexte à tout et n’importe quoi. -que tout commentaire nécessite un minimum e connaissances concernant les pays hispanophones, tant des connaissances géographiques que d’actualité. A cet égard, il est affligeant de constater que de nombreux candidats font des confusions effarantes : le Paraguay en Amérique Centrale, Bogotá, capitale du Vénézuela, Hugo Chávez président de la Colombie,… -qu’il convient de soigner les transitions entre le compte-rendu et le commentaire. On ne peut pas se contenter d’un « y ahora el comentario ». Pour ce qui est de la langue, il faut soigner la phonologie et notamment la prononciation des mots comme « Zaragoza », l’accent tonique, apprendre ses conjugaisons, soigner les accords, avoir en mémoire les règles basiques de la syntaxe espagnole. Un mot sur le comportement : être désinvolte, agressif, voire hargneux ne peut que desservir les candidats. Si l’examinateur revient sur tel ou tel point, ce n’est pas pour enfoncer le candidat mais pour lui tendre des perches et l’aider. Il ne sert à rien de se braquer : il suffit d’écouter les questions. Enfin, rappelons qu’il s’agit d’un concours et que ceci entre forcément en ligne de compte pour la notation. Il y a quelques candidats excellents et ce sont eux qui servent pour l’étalonnage des notes. Il se peut que quelqu’un ait eu 15 toute l’année et qu’il se retrouve avec un 1 ou un 13, trouvant cela injuste. C’est qu’il y en avait eu de meilleurs au-dessus, tout simplement. Pour les mauvaises notes, voire très mauvaises notes, nous avons du mal à croire qu’un candidat puisse se surprendre d’avoir obtenu un 3 ou un 4 quand son espagnol est à ce point proche du sabir que l’examinateur n’imagine pas qu’il ait pu en être autrement tout au long de l’année. Nous n’attendons pas des candidats qu’ils aient une culture encyclopédique, seulement le minimum pour comprendre les articles. Ils vivent dans une société multimédia, ceci devrait leur permettre de savoir ce qi se passe dans le monde. Les différentes matières qu’ils étudient ne sont pas, par ailleurs, séparées entre elles par des murs étanches… Un peu de bon sens ne nuirait pas à tout cela de même qu’un peu de politesse et de savoir vivre. LV1/ 2006 Il est évident qu’un tel type d’épreuve demande des efforts de préparation. Elle n’est réussie que par des entraînements réguliers à : -la prise de notes, un des objectifs des colles. Il ne sert à rien de perdre son temps à rédiger un discours pendant la préparation. L’épreuve est un oral et s’il est compréhensible que les candidats aient des notes, il est hors de question qu’ils nous lisent un discours rédigé. Ils doivent, au bout de 9 ans de langue, pouvoir improviser à partir d’une trame. -au compte-rendu séparé du commentaire. -à la compréhension en contexte. Les candidats devraient avoir pris, au cours de leurs années de préparation, l’habitude de lire régulièrement la presse dans la langue choisie, afin d’enrichir leur vocabulaire et d’avoir une idée des questions qui agitent l’opinion dans la sphère culturelle où est pratiquée cette langue (en plus des mots pour le dire). Ce sont ces mêmes questions auxquelles se réfèreront les articles et les extraits vidéos proposés. LV2/ 2011 Le Jury a constaté avec satisfaction que la plupart des candidats connaissaient les exigences spécifiques de l’épreuve et que, globalement, leur niveau est légèrement plus élevé que celui de l’an dernier. Ce qui a fait la différence entre les bonnes et les mauvaises prestations, c’est donc, bien évidemment, une bonne compréhension du texte et un commentaire organisé et pertinent dans une langue correcte et précise. Malheureusement, bon nombre de candidats nous ont présenté en guise de compte-rendu des bouts de phrases pris de l’article et en guise de commentaire une série d’énoncés appris par cœur, sans rapport avec le sujet. Pour s’exprimer efficacement à propos d’un texte, il faut d’abord le comprendre et s’être familiarisé tout au long de l’année avec la langue et la culture hispanique. Comment peut-on parler de ce que l’on ne connaît pas? Plusieurs candidats alors même qu’ils avaient compris le texte ont mélangé le compte-rendu et le commentaire, ce qui rendait la prestation difficile à suivre. Comme d’habitude, les conjugaisons hasardeuses, les constructions syntaxiques fantaisistes ont nui à bien des prestations. Les carences de vocabulaire ont souvent donné lieu à des blancs durant plus d’une minute comblés par des mots parasites étrangers à la langue espagnole tels que « ben », « euh », « so », entre autres. Certains candidats qui ont fait preuve d’une bonne compréhension de l’article manquaient des moyens linguistiques nécessaires pour se faire comprendre correctement. D’où des phrases inachevées ou, dans les meilleurs des cas, appel à la paraphrase. D’autres se sont contentés d’un rapide survol du texte sans dégager la problématique essentielle. Pour « meubler » leur prestation ils se sont alors lancés dans le hors sujet, refuge illusoire qui ne fait pas monter la note. Souvent, le mouvement des « Indignados » ou du « 15 M », thème actuel à la première page des quotidiens, a été évoqué à tort et à travers sans se demander si cela concernait vraiment le sujet de l’article proposé. Conclusion (non originale) : une pratique régulière constitue la meilleure des préparations afin de franchir la barre de la moyenne et donc, de gagner des points. LV2/ 2009 Un trop grand nombre de candidats ne profitent pas du temps de préparation pour faire une lecture intelligente et approfondie du texte. De ce fait, ils présentent comme compte-rendu un cumul d’idées dispersées sans mettre en évidence les éléments importants de la problématique évoquée. Ils se lancent tout de suite dans un commentaire fréquemment artificiel, incomplet, bâti sur une superposition de phrases ayant peu de rapport avec le sujet et dérivent parfois dans une interprétation erronée. D’une manière générale, ils ont une approche souvent désordonnée et brouillonne de cette phase de l’épreuve. Ils ne savent pas organiser leur discours. Ils veulent à tout pris insérer dans leur discours des phrases apprises par cœur dans l’espoir de meubler leur intervention sans se rendre compte qu’il est vain de vouloir appliquer des recettes passe-partout. Leur prestation laisse à désirer aussi bien par manque évident de travail que par carence des moyens linguistiques. A ce sujet, plusieurs d’entre eux n’hésitent pas à demander à l’examinateur le mot de vocabulaire dont ils ont besoin et/ou la forme verbale qui convient (à ne pas faire, donc). Trop souvent, le genre et le pluriel des termes courant sont ignorés et les prépositions utilisées à tort et à travers. 2° partie de l’épreuve : Compte-rendu d’une vidéo LV1/ 2011 Le jury propose, après les 20mn de passage de l’étudiant sur l’article, un extrait de bande vidéo de 2 minutes maximum, visionné deux fois, dont il s'agit de restituer un maximum de détails afin de permettre d'évaluer la compréhension de la langue parlée. Mais il n’est demandé qu’une restitution ; l’examinateur peut vérifier la compréhension par des questions complémentaires mais N’ATTEND AUCUN COMMENTAIRE. Ce qu’il veut, ce sont des noms, des chiffres, des lieux, des faits : ceux qui sont apparus dans l’extrait visionné. LV1/ 2009 Il n’y a pas lieu de le commenter ; il faut simplement faire une restitution aussi fidèle que possible et ne pas le traiter comme s’il s’agissait d’un audio-oral. Il faut donc parler aussi de ce que l’on voit et non pas simplement de ce que l’on entend. LV2/ 2011 En ce qui concerne l’extrait vidéo, si certains candidats identifiaient de quoi il était question grâce aux images, ils avaient du mal à restituer ce qu’ils avaient compris, faute d’un entraînement sérieux à la prise de parole. Conclusion (non originale) : une pratique régulière constitue la meilleure des préparations afin de franchir la barre de la moyenne et donc, de gagner des points. LV2/ 2009 Il s’agit d’une restitution en espagnol correct. Pour y arriver, les images, les chiffres, les intitulés, les annonces –entre autres- constituent une aide précieuse bien souvent négligée. Nous rappelons également qu’il est indispensable d’être au courant de l’actualité espagnole et latino-américaine. Cela éviterait des erreurs grossières quant à la situation politique, économique et sociale des pays de la langue espagnole. En conclusion, moyens linguistiques insuffisants, entraînement à l’oral négligé, réflexion personnelle déficiente, culture générale indigente, empêchent les candidats de franchir la barre de la moyenne et de leur faire gagner des points. G2E / 2010 L’évaluation en langue n’existe qu’à l’oral de ce concours. Il n’y a donc pas de sujet mais seulement les rapports du jury. La session 2010 en espagnol a globalement été positive et a même réservé de bonnes surprises. Nous avons en effet pu constater avec bonheur un très petit nombre de mauvaises prestations au bénéfice d’interventions plutôt bonnes. Cette situation semble pouvoir s’expliquer par une préparation sérieuse, une bonne connaissance des modalités des épreuves ainsi qu’une réelle combativité de la part des candidats. Il ne leur a pas échappé qu’une préparation approfondie sur les deux années de Classes Préparatoires est le gage d’une réussite à l’épreuve d’espagnol. Nombreux ont été les candidats capables de présenter une réelle synthèse de l’article proposé. Les problématiques exposées dans l’introduction ont été bonifiées. Les sujets des documents étaient tout à fait prévisibles puisqu’ils se faisaient l’écho des événements marquants du monde hispanique : le plan de rigueur adopté par le gouvernement espagnol, les problèmes environnementaux, la situation religieuse, le Lehendakari, Ciudad Juárez, les élections aux Chili et en Colombie, le coup d’état au Honduras... Rares ont été les candidats déroutés par ces sujets ; ce qui est la preuve de leur bonne préparation. Les commentaires ont souvent fait l’objet d’un plan rigoureux annoncé au début (présentation valorisée), avec un développement étayé d’exemples précis tirés de l’actualité hispanique (soulignons à cet égard l’importance de séparer formellement et clairement la synthèse du commentaire car chaque exercice fait l’objet d’une note indépendante). La combativité des intervenants s’est à nouveau manifestée par la longueur et le caractère souvent intéressant de leurs prestations ; les questions du jury (qui ne sont posées qu’en complément du commentaire et ne se substituent en aucun cas à ce dernier) ont très souvent donné lieu à des réponses consistantes et intéressantes. Certains candidats continuent malheureusement à se présenter devant le jury sans avoir préparé de commentaire, pensant sans doute qu’une rapide improvisation pourrait faire l’affaire ; situation évidemment « suicidaire » et lourdement pénalisée. Enfin, le troisième volet n’a généralement pas non plus été décevant : une étude attentive du document proposé, une bonne prise de notes a généralement permis de présenter une restitution satisfaisante. En revanche, l’aspect proprement linguistique a souvent été négligé dans ce troisième exercice ; le fond ayant été privilégié à la forme. Que les candidats restent persuadés qu’il ne faut en aucun cas être dépassé par le contenu du message à transmettre et que la formulation dans un espagnol correct reste la condition sine qua non pour garantir une bonne note. Publication de l’Union des Professeurs de Langue en Filières Scientifiques (2010) |
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