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Nos conseils aux futurs candidats: - Lisez attentivement les deux questions dans leur intégralité. - Répondez aux deux questions. - N’oubliez pas que la première question cherche à évaluer la capacité du candidat à restituer les éléments apparaissant dans le texte et pénalise donc, tout élément rajouté ou hors sujet. En outre, la réponse à la deuxième question, d’expression libre, doit montrer une réflexion personnelle. - Les examinateurs apprécient les candidats dont la langue est simple, claire et précise, montrant des idées pertinentes, sans mots ou expressions idiomatiques hors fréquence, sans constructions lourdes, ampoulées et répétitives. MP, PC, PSI/ Mines Ponts question de compréhension/ 2011 Le texte proposé était un article ayant pour titre : Libertad, privacidad, dinero. C’était un article d’opinion, publié dans le journal El País du 2 septembre 2010. Il invitait les candidats à réfléchir sur les conséquences du progrès technologique pour la liberté des citoyens. L’exercice se présente sous la forme de deux questions. La première est une question de compréhension pour laquelle on attend du candidat qu’il fasse preuve d’un esprit de synthèse et qu’il s’exprime dans une langue correcte sans recopier les expressions du texte. MP, PC, PSI/ Résumé CCP/ 2011 Le résumé permet de juger des capacités d'analyse, de clarification et de synthèse des idées contenues dans le texte, de même que les capacités des étudiants à s’exprimer correctement dans la langue cible. Rappelons pour les quelques candidats qui n’ont pas encore intégré ce point pourtant essentiel, que le résumé porte sur le texte en français et non sur le texte en espagnol. Par ailleurs, tout commentaire du document est à exclure de cet exercice. Or, certains candidats ne font encore pas vraiment la différence entre les exigences propres au résumé et celles spécifiques au commentaire. Et, c’est ainsi, que surgissent des citations ou des idées extérieures à l’article à résumer ou encore que le candidat s’arrête pour interpréter – ou juger – les propos de l’auteur de l’article. Par ailleurs, dans d’autres copies, se posent des problèmes d’organisation du travail et est à regretter l’absence d’une logique interne véritable ainsi que l’usage de mots de liaison inappropriés, ou encore, l’incapacité à dégager l’ensemble des idées essentielles. L’exercice met également en lumière le niveau de langue du candidat, tant sur le plan lexical que grammatical. Lors de la session 2011, la plupart des candidats ont su dégager les principales idées du texte en proscrivant les détails superflus. 16/22 Les progrès sont palpables quant à la forme. Le choix des mots semble pensé, les termes employés précis et pertinents, les structures grammaticales sont variées et témoignent d’un bon niveau de langue. C’est ainsi que cet exercice a donné lieu à des productions de qualité. Nombreuses. Reprenons néanmoins les erreurs pas à pas. Ce sont des gallicismes (« el conforto », « developados », « los crimes », « la consomación ») et barbarismes (« enjovenecimiento ») quant au lexique. Les erreurs grammaticales sont également présentes ici et là. La diphtongue indûment employée (« transfuermen », « depiende »), ou omise (« se convirten »), la confusion « muy »/ « mucho » (« muy fivolidad »), le cas de « tanto » / « tan » mal connu (ainsi « tan egoísmo »), l’emploi de « estar » avec la voix passive, l’indicatif employé avec « como si », des erreurs quant aux participes passés irréguliers, le problème de l’apocope toujours d’actualité ou celui de l’enclise du pronom et, enfin, le relatif « dont », souvent mal traduit. Fort heureusement, il y aussi d’excellentes copies qui allient la maîtrise de la technique du résumé à un niveau de langue remarquable. synthèse de documents Centrale Supélec et E3a (Nouvelle épreuve à partir de la session 2012) Consignes émanant de Centrale Supélec et reprises par E3a : (le rapport de la session 2012, première session avec la nouvelle épreuve, n’est pas encore publié ni pour Centrale, ni pour E3a) La nouvelle épreuve a une durée de 4 heures et consiste en la rédaction, en espagnol, d'une synthèse de documents en espagnol. Motivation L'épreuve écrite de langue actuellement en vigueur au concours Centrale-Supélec a été définie il y a plus de 30 ans. À cette époque, les qualités linguistiques attendues d'un ingénieur étaient qu'il puisse comprendre et traduire en français, pour ses équipes, une documentation en provenance d'un fournisseur étranger et d'autre part qu'il puisse présenter à des partenaires étrangers, dans leur langue, un produit de son entreprise. Ce cahier des charges a conduit à la mise en place de l'épreuve actuelle composée d'une version et d'un thème résumé. L'accélération des échanges, la mondialisation, l'apparition d'entreprises réellement internationales ont radicalement changé la donne. De nos jours l'ingénieur doit être capable de communiquer avec des correspondants de diverses origines et de travailler dans une langue qui n'est pas toujours sa langue maternelle. La nouvelle épreuve La nouvelle épreuve est une épreuve de synthèse de documents d'une durée de 4 heures. Quelques documents en espagnol (au minimum trois) sont proposés aux candidats qui doivent en rédiger une synthèse, en espagnol. Les documents proposés se rapportent à un thème commun pouvant intéresser le citoyen du monde (questions politiques, sociales, environnementales, etc.). Aucune connaissance historique, politique ou sociologique spécialisée n’est nécessaire pour comprendre ces documents. Une lecture régulière de la presse non spécialisée est suffisante pour appréhender le thème abordé et les documents proposés. La synthèse doit faire apparaître les arguments clefs de chaque article et faire émerger les lignes de force sans introduire de biais. Le but est de réaliser un exposé objectif des idées présentées par chaque document, de façon que le lecteur de la synthèse puisse se faire sa propre opinion du sujet, sans avoir à consulter les documents originaux. Les candidats ne doivent donc en aucun cas introduire de commentaire personnel. La forme de la synthèse est totalement libre. En particulier, il n'est pas demandé de respecter la structure des documents proposés, ni de citer les auteurs ou les ouvrages d'origine, sauf bien sûr si cela permet d'apporter un éclairage particulier au propos. Le jury considère toutefois qu'une bonne synthèse doit commencer en introduisant la problématique retenue. L'utilisation littérale d'extraits des documents proposés est à proscrire, si toutefois les candidats souhaitent citer un passage, ils doivent suivre pour cela les règles habituelles (par exemple, l'utilisation de guillemets). Il est attendu du travail demandé qu'il restitue les éléments clefs contenus dans les documents proposés et qu'il montre comment ceux-ci se complètent, se renforcent, s'opposent, etc. La confrontation des points de vue proposés dans les différents documents est un élément essentiel de la synthèse. Quelques écueils à éviter
Éléments d'évaluation Les copies sont évaluées suivant 4 critères :
Les candidats doivent donner un titre à leur synthèse. Il est attendu de ce titre qu'il soit informatif et précis. En effet, son rôle n'est pas d'inciter le lecteur à lire le reste du document mais d'indiquer le plus clairement possible le thème abordé. COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 10 SEPTEMBRE 2011 (représentants des Concours, inspecteurs de langue, professeurs de CPGE) publié par l’UPLS (Union des Professeurs de Langues de classes préparatoires en filières Scientifiques) Il est indispensable d’adapter l’épreuve aux réalités de la profession d’ingénieur, qui fait de plus en plus appel aux qualités de communication, notamment lorsqu’il s’agit de se tenir informé par la presse de l’actualité de leur domaine de spécialisation ou de l’actualité générale. Jusqu’ici, les candidats étaient bien préparés à cela à l’oral. L’épreuve de synthèse vise à présent à développer des qualités similaires à l’écrit. Pour cette nouvelle épreuve, aucune connaissance culturelle pointue n’est nécessaire, et si jamais une référence précise apparaît dans un texte, elle sera accompagnée d’une note. Il s’agit tout d’abord pour les candidats de dégager une problématique (point central de l’évaluation) à partir de documents d’origine et de nature différentes (article, roman, poème, doc. iconographique, schéma, graphique). Ceci est d’autant plus nécessaire que la problématisation est ce qui pose le plus de problèmes aux candidats à l’oral. En aucun cas le candidat ne doit donner son opinion. Du point de vue méthodologique, le copier-coller est à proscrire et les citations sont à éviter, même s’il est possible de reprendre les mots-clés des articles. En revanche, il n’est pas indispensable de faire référence aux articles. Il est possible qu’un des documents soit un poème, dont il ne s’agira pas de mettre en relief les aspects littéraires, mais de faire ressortir l’idée ou les idées principales ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Méthodologie émanant de l’Union des Professeurs de Langues des Filières Scientifiques Les exigences et la méthode sont les mêmes pour les deux concours, la seule variation concerne la longueur de l’épreuve, le nombre de documents proposés et le nombre de mots demandés : CENTRALE 4 heures / 3 ou 4 documents / 500 mots e3a 3 heures / 2 ou 3 documents à contenu culturel (textes, images, statistiques), 3 pages A4 en tout / 400 mots Exemple d’énoncé « Rédiger en espagnol en 500 mots (Centrale)/ 400 mots (E3a) une synthèse des documents proposés. Vous indiquerez avec précision à la fin de votre synthèse le nombre de mots qu’elle comporte. Un écart de 10% en plus ou en moins sera accepté. Votre synthèse comportera un titre comptabilisé dans le nombre de mots. » METHODOLOGIE DE L’EPREUVE La synthèse de documents est un exercice demandant précision et rigueur. Il faut une approche totalement objective: seuls les faits et le point de vue présentés par les documents doivent être pris en compte. Les jugements de valeur et l’introduction d’idées ou de connaissances annexes (même en rapport avec le thème commun) sont à proscrire. La synthèse doit donner une idée claire de l’ensemble des documents à un lecteur qui ne connaît pas forcément le sujet traité et qui n’a pas lu les documents d’origine. Tous les documents doivent être synthétisés (pas question de laisser de côté celui qu’on n’a pas bien compris). Une synthèse se fait en plusieurs étapes. Travail préalable de lecture des documents Il faut prendre le temps de lire soigneusement tous les documents proposés. Il ya trois démarches à accomplir : 1. déterminer la nature des documents → articles et textes parus dans la presse, extraits d’ouvrages (littéraires ou non), illustrations diverses en distinguant : - les documents à résumer, aussi appelés documents primaires → textes didactiques et polémiques qui sont à analyser en premier lieu. - les documents à transcrire / déchiffrer, aussi appelés documents secondaires → documents d’illustration tels que photos, dessins, caricatures, graphiques, statistiques à voir en second lieu. 2. s’intéresser au paratexte → source et dates des documents : voir éventuellement si les dates montrent une évolution de la situation d’un document à l’autre : les documents ne sont pas tous forcément de l’année en cours. 3. déterminer le thème général et la problématique des documents. La problématique est la première étape clé du travail car c’est la question générale qu’on peut poser sur le socle commun (=ensemble des documents), et à laquelle chacun des documents répond à sa façon. L’analyse des documents C’est l’étape la plus importante. Plusieurs méthodes sont possibles. L’une d’elles consiste à élaborer un tableau au brouillon, comportant autant de colonnes qu’il y a de documents (prendre la feuille dans le sens de la largeur est plus pratique). On remplit successivement les colonnes réservées aux documents, chaque colonne contenant les idées principales d’un document donné. Cela permet de visualiser ensuite l’ensemble des éléments essentiels des documents. Doc. 1 Doc.2 Doc.3 Doc.4 On peut aussi utiliser des feuilles de brouillon séparées. Quelle que soit la méthode utilisée, Il faut repérer les idées principales dans chaque texte ‘primaire’ se rapportant au problème général de la synthèse en soulignant dans le texte les expressions essentielles. (Attention, il faut souligner avec prudence, les documents risquent vite de devenir illisibles car trop surchargés).Il est aussi indispensable de reformuler tout de suite chaque idée qui parait essentielle, la synthèse n’étant pas une juxtaposition de ‘copier-coller’.Il faut prendre en compte les documents ‘secondaires’ (illustrations, tableaux de statistiques, graphiques…) pour en retenir ce qui se rattache à la problématique. Dans tous les cas, il faut s’attacher en priorité au contenu des documents : les remarques concernant le style et la tonalité d’un document sont inutiles (ce conseil vient de Centrale). Il ne s’agit pas d’une explication littéraire. La confrontation des documents Comme l’affirme Centrale, il ne faut pas « se contenter de résumer successivement chaque document sans établir de lien entre eux. » « Il est attendu du travail demandé qu'il restitue les éléments clefs contenus dans les documents proposés et qu'il montre comment ceux-ci se complètent, se renforcent, s'opposent, etc. La confrontation des points de vue proposés dans les différents documents est un élément essentiel de la synthèse. » Après le ‘tri vertical’, il faut procéder à un ‘tri horizontal’, soit en prévoyant un espace de plus au tableau (colonne supplémentaire ou au bas de la page), soit en utilisant une feuille séparée pour récapituler. C’est ce qu’on appelle la confrontation des documents. Elle permet de voir quelles sont les relations qui s’établissent entre les idées contenues dans les différents documents. - les idées peuvent se compléter : une idée développée dans le document 3 peut se poursuivre dans le document 4 ; une idée énoncée dans le document 2 peut être nuancée dans le document 1. - les idées peuvent se renforcer : on peut retrouver la même idée dans deux documents différents (ce qui lui donne de la force) ; on peut ainsi trouver dans le document 3 un exemple qui corrobore l’idée contenue dans le document 2. - les idées peuvent s’opposer : l’opposition peut être totale (ce qui permet de montrer dans la synthèse que deux courants existent) ; l’opposition peut être partielle (on pourra chercher à voir quels sont les points d’accord et les points de désaccord). Cette démarche va permettre de faciliter la construction du plan de la synthèse. Le plan de la synthèse Un plan réussi doit correspondre à la problématique en rendant compte de tous les aspects du problème. Les idées doivent s’enchaînent logiquement, mettant en évidence sa structure. Il permet de traiter les documents ensemble, et non successivement : les documents ne seront pas forcément présentés toujours dans le même ordre. Il faut essayer de hiérarchiser l’argumentation en mettant les idées les plus courantes ou évidentes au début et en terminant par les idées qu’on juge les plus fortes ou importantes. Les types de plans : le choix du plan dépend de la problématique spécifique au dossier. Il n’y a pas de plan ‘universel’. On peut trouver par exemple: - Le plan par opposition : aspects positifs / aspects négatifs avantages / inconvénients - Le plan par enchainement : problème / causes / conséquences constatation (d’une situation) / explication(s) / solution(s) Le titre « Les candidats devront donner un titre à leur synthèse. Il est attendu de ce titre qu'il soit informatif et précis. En effet, son rôle n'est pas d'inciter le lecteur à lire le reste du document mais d'indiquer le plus clairement possible le thème abordé. » Lorsque Centrale affirme que « son rôle n'est pas d'inciter le lecteur à lire le reste du document », cela veut dire qu’il ne faut pas que le titre soit ‘accrocheur’ (à la façon de certains titres d’articles de presse) et qu’il doit être purement descriptif et résumer le thème principal des documents. La rédaction La rédaction doit être simple, claire et concise. La synthèse comporte une introduction, un développement et une conclusion. - L’introduction : On peut partir d’une caractéristique générale (contexte du sujet) puis présenter rapidement l’ensemble des documents qui font l’objet de la synthèse en montrant leur nature et leur origine. La problématique générale définie par l’ensemble des documents doit apparaître clairement dans l’introduction. - Le développement : Il comporte en général deux ou trois parties (pas plus). Il s’appuie directement sur la confrontation et le plan établis auparavant. Il faut faire apparaître les liens logiques entre les idées, cela nécessite l’utilisation de mots de liaison appropriés. La synthèse s’appuie explicitement sur les documents, auxquels on fait référence sans utiliser de longues citations ;toutefois quelques expressions significatives peuvent être reprises, signalées entre guillemets. - La conclusion : C’est une conclusion-bilan qui clôt le dossier de manière objective. Les conclusions personnelles (introduisant un jugement ou une opinion) sont à proscrire : il faut respecter jusqu’au bout l’exigence d’objectivité de cette épreuve. |
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