Rapports de jury








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Nos conseils aux candidats

Pour la préparation

- Tenir compte des rapports du jury sur les épreuves écrites des années précédentes.

- Revoir les points grammaticaux de base ainsi que la conjugaison, dans les deux langues.

- Travailler le langage quotidien, indispensable pour la traduction des dialogues.

- Et des termes basiques (niveau A1) souvent oubliés, tels que ceux ayant trait aux liens de parenté, les couleurs, les chiffres, l’expression de l’âge, les moyens de transport, les nationalités, les noms des pays, les jours, les mois, les loisirs, la maison, l’école, l’alphabet, la description physique, le supermarché, la nourriture, le restaurant, l’heure, le caractère, etc.

- La préparation passe nécessairement par l’entraînement à la traduction et l’exposition à la langue par tous les canaux (textes littéraires et journalistiques, documents audio et vidéos, films, séries…), afin d’enrichir son lexique et revoir la grammaire.

Le jour de l’épreuve

- L’avant et l’après sont déterminants : avant de commencer la traduction, une bonne lecture et une bonne analyse du texte s’imposent. Il faut bien identifier les difficultés lexicales et syntaxiques, identifier les personnages, leurs liens avec les faits rapportés, et les situer dans les différents temps du récit.

- Après : une relecture attentive de son travail permet d’éviter les non-sens et les erreurs majeures. Il ne faut pas oublier que le texte reproduit une histoire cohérente, qui doit donc avoir une bonne construction, une logique et une harmonie. La lecture doit en résulter aisée.

- Faire attention à la traduction littérale, car l’espagnol parlé regorge d’expressions idiomatiques dans lesquels les mots perdent leur signification première.

- Eviter les barbarismes, ne pas vouloir traduire à tout prix des termes inconnus pour le candidat. Mais essayer de comprendre le mot dans son contexte et trouver un synonyme.

- Tout au long de l’épreuve, la meilleure boussole doit rester le bon sens et la cohérence.

- La relecture est incontournable pour éliminer les fautes d’inattention.

BCPST Agro-Véto LV1/ 2011

Le texte présentait un certain nombre de structures classiques quant à la syntaxe (impératif,

« lo que », « si pudiera », « había que… », par exemple). Pour ce qui est du vocabulaire, il requérait, comme nous l’avons suggéré dans les rapports des années passées, que l’on apprenne justement.

Ceci étant, comme toujours, nous avons compris que certaines expressions « a la primera », « con dibujos como de bordados » aient pu causer quelques soucis un jour de concours ; en revanche, nous avons eu du mal à admettre que tant de candidats ignorent les mots « tenedor », « cuchara », « copa », « camarero »( fourchette, cuillère, verre, serveur). Il est vraiment impératif que tous comprennent bien que si nous pouvons accepter des méconnaissances, sur le mot « garbanzos » par exemple, nous ne pouvons laisser passer les incohérences qui ont conduit certains à manger des « coquilles de moules » ou des « fruits de mer avec une cuillère » (ou des crabes, ou des crevettes…).

Le mot « tazón » en a intrigué beaucoup : la connaissance de l’augmentatif « ón » aurait bien aidé, traduire c’est très souvent déduire.

L’avant-dernière phrase du texte a donné des choses saisissantes comme « devait être mangé avec teneur et non avec crème » dont nous cherchons toujours le sens.

Ces exemples sont donnés pour montrer où conduit la non-relecture d’une traduction : au non sens, au charabia, au galimatias.

Bien sûr, les passés simples incongrus sont toujours omniprésents « j’avala », « il servi », « il me serva », « je sépara », et bien d’autres. Dans la mesure où, tous les ans, il y a des textes rédigés au passé, le mieux serait de revoir ses conjugaisons françaises ou de les apprendre, ce sont des barbarismes qui coûtent très cher aux candidats et qui, de toute manière, sont inadmissibles à ce niveau d’étude dans la mesure où ils montrent clairement que les automatismes de la langue française ne sont pas acquis. Il suffirait de se relire en connaissant au départ ses propres faiblesses.

MP, PC, PSI/ CCP LV1/ 2011

L’épreuve de version révèle non seulement les connaissances lexicales et syntaxiques de la langue cible, la capacité à s’exprimer correctement dans la langue maternelle, mais aussi les capacités de réaction “active” par rapport au texte, de déduction rationnelle du sens d’un passage par rapport au contexte global.
Immédiatement compréhensible dans sa globalité, le texte de Vargas Llosa s’avérait plus délicat à traduire et une trop grande hâte – comme omettre par exemple d’identifier les sujets des différents verbes, négliger de rechercher une racine commune avec un mot français, ne pas se demander si la phrase traduite avait un sens ou non pour éventuellement la retravailler – pouvait déboucher sur des contresens parfois grossiers, des non-sens ou du galimatias. La traduction a donné lieu à des barbarismes relativement fréquents (ainsi « l’ennuiement », « l’abrutissage » pour « abrutissant », « dépitante »). Quelques fautes de syntaxe, du charabia

(« convertir dans une valeur cette naturelle [envie] à passer à bien » ou « qui veulent se relaxer à des vies »). Quelques mots transparents mal traduits (ainsi « frivolidad », « proliferación », « puritano », « propensión ») ont mis en évidence une regrettable pauvreté lexicale en français. D’autres mots méconnus (comme « aburrimiento », « vigente », ou « chismografía ») ont été traduits n’importe comment, sans aucun souci de la cohérence du texte. La traduction de certains passages pouvait s’avérer malaisée et les candidats n’y ont pas consacré le temps nécessaire. Les fautes d’orthographe sont toujours de mise : redoublement des consonnes (« ammuser », « bannalisation », « unniversel », « repprocher »), ou le contraire (« s’échaper », « inatendu »), et aussi, « un puritin », « la gueitté » pour « gaîté », « dangeureux », « es » pour « est », « l’entretient » à titre d’exemple. Cependant, lors de cette session, la majorité des candidats a su éviter les écueils évoqués ci-dessus et s’est acquittée de ce travail de façon satisfaisante. De surcroît, les consignes données en 2010 semblent avoir été suivies, la plupart des candidats s’étant efforcés de « coller » au texte autant que faire se pouvait.
Thème


ECS/ Iena LV2/ 2011

Commencez par connaître la grammaire de votre propre langue, par exemple reconnaître un passif.

Dédramatisez l’épreuve. Souvent l’expression bien meilleure dans l’expression libre prouve que les connaissances sont là.

Faites du thème régulièrement et toujours plus. Ne pas faire l’impasse : l’exercice étant par nature sélectif, les lacunes y apparaissent nettement et la solidité s’y révèle. La seule façon de progresser est de vouloir consentir les efforts nécessaires ! Sachez qu’une faut de grammaire, aussi mineure soit-elle, pèse davantage dans un ensemble pauvre et simplifié à outrance que dans un développement dense et riche ! Alors augmenter la richesse du vocabulaire et des capacités d’expression est la première nécessité.

Apprenez du vocabulaire de façon systématique et efficacement. C’est le même travail que pour la version. N’apprenez pas servilement des listes de mots, il faut extraire ces mots de textes (journaux, livres…) dans des phrases entières et dans un contexte grammatical, les noter et ensuite les relire régulièrement.

Participez au cours pour fixer par l’oral structures et vocabulaire. Ne dissociez pas écrit et oral. Les progrès à l’écrit, dans l’expression et le thème principalement, résultent de l’acquisition de vocabulaire et de structures qui s’effectue de la manière la moins artificielle lors du travail oral de discussion et de commentaire. La grammaire doit être apprise, comprise et mise en application au même titre que le vocabulaire.

Repérez les règles grammaticales qui sont demandées dans la phrase et focalisez tous vos efforts de mémoire et d’attention sur ces points : ce sont toujours les mêmes. Faites un travail réfléchi et non hâtivement instinctif.

Soyez astucieux ! Souvent vous pouvez tirer profit, pour le thème et l’expression, de solutions contenues dans le texte ou l’énoncé des questions.

Ne baissez pas les bras tout de suite, faites preuve de flexibilité pour trouver des traductions équivalentes, bien entendu sans aller trop loin, la périphrase éloignée étant considérée comme un refus de traduction. Evitez les « blancs ».

Restez concentrés. Il y a trop d’étourderies (temps non respectés, accord du verbe avec son sujet,…). Faites des relectures systématiques et ciblées sur des points de grammaire précis et ceux que vous considérez comme vos faiblesses.

Traduisez toutes les phrases dans l’ordre du sujet et, de manière générale, soignez la présentation et l’écriture.

Vérifiez que les passages effacés ont bien été complétés après séchage du blanco ! (traductions truffées de rectangles blancs et vides !).

Il est, tactiquement, peut-être indiqué de faire le thème en dernier, parce que c’est l’exercice la plus délicat, et parce qu’après le traitement des questions, on a la tête pleine de structures et de lexique. On est plus « dans le bain », et on pense, e principe, plus facilement en langue étrangère.

ECS/ Ecricome LV2 2012

Des bonus largement distribués cette année, qui permettent de valoriser les étudiants ayant fait l’effort au cours de leurs deux années de préparation d’enrichir leur langue en sachant utiliser des structures idiomatiques et en usant un lexique approprié; beaucoup ont par exemple trouvé : « irán empeorando », « por primera vez », « las propuestas », « prometedor », « se negarían a », « avisarme »…

On peut déplorer que, pour un tiers des copies, des structures typiques de thème grammatical censées être vues et revues au cours des deux ans ne soient toujours pas assimilées : c’est le cas de la structure emphatique (« fue en 2004 cuando hemos podido », « fue en 2004 que »), ou des formules corrélatives (« d’autant plus que » mal rendu, la progression « conforme, a medida que » rendue avec « al pequeño y pequeño », « cuando más ») ou concessives (erreurs sur « aunque + subjonctif imparfait » qui devient « entonces que si » ou « ni siquiera si »).

Mais cela veut aussi dire que les 2/3 font un bon usage de ces structures. De même, la condition a le plus souvent été bien exprimée : « si hubiéramos reservado antes, de haber reservado antes ».

Néanmoins, des erreurs inadmissibles à ce stade des études viennent ponctuer de trop nombreuses copies :

-l’apocope non connue ou estropiée « granda tienda », « grand empresa » pour « supermercado »

-la traduction de « dont » irréfléchie et qui donne lieu à des non sens : « recompensa cuya la de, premio de lo que »,…

-le démonstratif « celui de » (recompensa, galardón, premio) qui est traduit par « ella de, lo del, esta de ».

-des barbarismes, dont certains sur des mots courants, comme “monocultura” pour “monocultivo”, “agriculturadores, camperos, fermeros” pour “campesinos”, “solvar”, “resolvar” pour “solucionar”, “luego” pour “lugar”; “evenimiento” pour “acontecimiento”, “vinti” pour “veinte”, « juño, júlo, juno » pour « junio », “bilan, bilano, bilante” pour “balance”, “degates” pour “estragos”, des mots mal orthographiés comme “acceptar”, “desarrollo”, “pressiones”

-des accents mis au hasard “véz”, “nóticias”,…ou pas « publico ».

-des barbarismes verbaux et non sens: « hubieramos puesto », « hubieramos poder haber », « pusirémos », “había pedado” pour « habríamos podido tener », “teniste” pour “tengas”.

-des temps non maîtrisés, comme l’impératif: “no olvidas, no olvide, no olvida” pour “no olvides”

ECS/ Ecricome LV2 2011

Une omission, volontaire ou non, est toujours pénalisée comme la faute la plus grave.

Sensibles à la qualité de la pensée et à la maîtrise de l’expression, les correcteurs bonifient les trouvailles et tournures de bon aloi au cas par cas, ce qui rend possibles d’excellentes notes, même si un exercice n’est pas parfait. Par ailleurs, le concours ayant pour but de classer les candidats, il est juste que des bonifications systématiques soient appliquées lorsque l’ensemble de la copie atteint un très bon, voire un excellent niveau.
Le thème grammatical 2011 est tout à fait conforme aux exigences du concours. De facture classique, il présentait un éventail assez large des aspects fondamentaux de la syntaxe espagnole. Quant au lexique, il était issu de la langue véhiculaire et bon nombre de mots et de champs lexicaux font partie désormais des « classiques » du concours Ecricome. Pour autant, et comme pour la version, les aspects syntaxiques et lexicaux dont on vient de souligner la banalité ont été des écueils importants pour nombre de candidats. Nous allons en établir la liste afin que, conformément à la tradition des rapports Ecricome, ce document soit formateur pour les futurs candidats.

Au niveau du lexique comme à celui de la syntaxe, comme tous les ans, les correcteurs ont relevé un nombre important de mots courants ignorés :

Phrase 1 : « pasión para » au lieu de « pasión por »

Phrase 2 : « parisiennes » non connu ; omission de « los » devant « más » , « fueron las más decisivas », structure « c’est là que » rendue par une idée de temps (entonces cuando) ou bien non traduite ou mal traduite.

Phrase 3 : mots ou expressions non connus : « journaux télévisés », « nouvelles » ; omission extrêmement fréquente de « aussi » ; faute d’apocope sur « tanto » et bien sûr « ser lleno » ou faute sur l’impératif négatif

Phrase 4 : omission de « ne…plus » ; à la suite d’une mauvaise lecture, les candidats traduisent « apparaissent » et non « réapparaissent ».

Phrase 5 : «  intentar de » ; «  era capital de » ; construction de la forme négative (n’écoutait

rien) ; « avoir beau » a été globalement « reconnu »

Phrase 6 : elle a été correctement traduite à part « à sa place ».

Phrase 7 : Mots non connus  : «  plaider pour  », «  budgets  »  ; et orthographe fautive pour

« succesivas ».

Phrase 8 : ignorance affligeante de «  dès que  » de même que l’omission de «  a  » après « venir » ; comme le jury s’y attendait « faire plaisir » a posé problème aussi.

Phrase 9 : Phrase qui a posé de gros problèmes aux candidats entre la structure « je vous prie de » ; la non connaissance de « s’adresser à », « guichet », « couloir », l’omission de « amples », « fundo » pour « fond… »

Phrase 10 : Nombre de candidats ont pensé à «  aquel  » mais pour certains il est devenu « aquello » ; « a pu » est devenu « pudió / puso » ; « épuisé » est ignoré. De façon générale donc, on retrouve les fautes de grammaire classiques « Si debería » (ph. 1), « Si tuviera elegir » (ph. 1), « Cual que sea » (ph. 7), « venga vernos » (ph. 8).
Les solécismes verbaux sont très nombreux : « no nieguemosle » (ph. 3), « vengad », « venéis », « vined ». De façon générale donc, on retrouve les fautes de grammaire classiques « Si debería » (ph. 1), « Si tuviera elegir » (ph. 1), « Cual que sea » (ph. 7), « venga vernos » (ph. 8). Quant aux barbarismes lexicaux, ils restent pour certains surprenants comme « cuidad » pour « ciudad » (à moins que ce ne soit une étourderie assez répandue).

CCIP (EM Lyon, HEC, ESCP Europe,…) LV2/ 2011

Etant donné que la langue usuelle, de communication, y est testée, le thème a révélé cette année chez certains candidats une méconnaissance totale du vocabulaire idiomatique, une ignorance de la langue parlée, qui fait toujours défaut aux candidats. Il est étonnant qu’ils ne sachent pas dire qu’il est onze heures et demie du soir et que leur fille sort et se couche tard parce qu’elle est jeune. Pourtant, il ne s’agit pas là d’argot ni d’une forme dialectale spécifique, mais bien de l’espagnol simple de communication, celui de tous les jours. Les candidats ne connaissent pas non plus les termes ayant trait à la conversation téléphonique (téléphone, décrocher, répondeur, enregistrement, message, bonjour, bonsoir, c’est maman, je

ne suis pas là, etc.) et inventent des barbarismes ou des anglicismes pour leur traduction : « el recordito –to record », pour « le petit enregistrement » ou encore « por harto – heart » pour « par cœur » ; le répondeur devient la máquina, la caja vocal ou encore el objeto que responde… Quelques autres exemples déroutants : « buen » pour « Bon, tu n’es pas là », orthographe de termes courants, tels que « hola » : holla, olla, ola, olà… ; « teléfono » : telefón, telephono, telefóno ; « once » : onze, etc. Les moins bons candidats font en plus de nombreuses fautes de grammaire et de syntaxe (accentuation, ponctuation, orthographe, adverbes), ont une méconnaissance considérable de la conjugaison (Conditionnel : hacería ; Subjonctif : sientes ; absence totale de maîtrise de l’Impératif), des confusions lexicales (Ser/Estar - Entender/Oír – Ocurrir/Llegar – Preguntar/Pedir – Ofrecer/regalar), les approximations sur l’expression de l’heure, la pronominalisation, les prépositions (« estar al trabajo »), les tirets inexistants en espagnol : ella-misma / deja–me, etc.). Certains candidats ont traduit les noms propres, malgré les consignes. Ainsi, Paul est tantôt Paolo, tantôt Pierre, tantôt Pablo (parfois, plusieurs prénoms lui sont attribués sur la même copie) ; Irène devient Irena, Irèn, Irené, etc. On constate souvent un passage intempestif du « tu » au « vous » ou l’inverse dans le thème : está usted / déjame… Les parties dialoguées des textes posent toujours plus de problèmes que le récit, car les candidats sont confrontés à des difficultés lexicales précises et traduisent littéralement, en employant de nombreux barbarismes.

Nous félicitons les meilleurs candidats, qui ont quand-même réussi à s’approprier le thème, en l’analysant de façon rigoureuse et en restituant avec fidélité son contenu.

Mines Ponts LV1 / 2011

Le texte proposé cette année était un extrait d’un court roman de Adrien Goetz intitulé : La dormeuse de Naples. Le vocabulaire était dans l’ensemble assez simple hormis deux ou trois expressions plus délicates à traduire pour lesquelles le jury a été très indulgent. Cependant la correction a permis de mettre en évidence, une fois de plus, que de nombreux candidats ignoraient les conjugaisons les plus simples ou confondaient imparfait et passé simple. Les notes les plus basses ont été attribuées à des candidats multipliant les barbarismes lexicaux ou verbaux, oubliant les accords ou accentuant les passés forts comme des verbes réguliers. Afin de ne pas rester dans l’abstraction voici quelques exemples de fautes relevées : « ponaba, sonriaba, sepandose, riscado, descubridas, sigio, digaba…etc » . Notre intention en présentant ces erreurs les plus grossières est avant tout de faire prendre conscience aux futurs candidats de la nécessité de se préparer sérieusement à cette épreuve de langue. Le thème est un exercice exigeant qui nécessite un entraînement régulier et une connaissance sans failles des règles grammaticales et de la conjugaison.

Sur 176 copies, un peu plus du tiers des candidats ont obtenu la moyenne ou plus. La moyenne générale du thème est assez médiocre, moyenne qui s’explique par un nombre important de notes très basses, révélant un manque de préparation de certains candidats dans ce type d’exercice.
BCPST LV1/ 2011

Le thème permet de vérifier que les candidats dominent la syntaxe espagnole, raison pour laquelle les textes à traduire sont toujours choisis en fonction d’un certain nombre de critères syntaxiques ou sémantiques (traduction des temps du passé, distinction des pronoms personnels et formes verbales, la traduction de l’indéfini français « on », les expressions de l’obligation, la traduction du verbe « être », les prépositions,…).

Certains lisent mal le texte, ou lisent trop peu en français et ont parfois du mal à comprendre le texte source. (« brave » ne signifiait pas dans le texte « courageux » mais sympathique, débonnaire).

Toute traduction suppose que l’on s’attache au registre du texte à traduire, que l’on évite d’écrire n’importe quoi du style « lunetas rosas sobre el naso » (lunettes rose sur le nez !), « photographo », « aprocho » (pour j’approche) et autres horreurs.

Nous conseillons aux futurs candidats de bien reprendre les textes avec leurs professeurs, de bien chercher les points grammaticaux ou syntaxiques, bref de bien se préparer à cette épreuve dont les résultats, s’ils sont bons, s’avèrent très payants pour l’admissibilité.
BCPST LV1/ 2007

Ce texte a permis de mettre en lumière les candidats capables de repérer les difficultés syntaxiques et de les déjouer, de montrer qu’ils dominaient le vocabulaire, la conjugaison, en somme la langue espagnole. Hélas, il a aussi permis de faire ressortir les candidats qui écrivent une espèce de españolo facilo que nous espérerions ne plus retrouver à ce niveau d’études.

Une grande majorité de candidats a été incapable de traduire les mots « portrait », « Suisse », « pensée », « naissance », « le bras », « étrange », « le visage ». Nous ne citons volontairement que des mots du vocabulaire de base dont il nous a semblé inacceptable que les candidats ne les aient pas appris à un moment ou à un autre de leur cursus. Disons avec force que nous ne voyons pas d’autre solution que d’apprendre (« eh oui, par cœur !) des listes de vocabulaire.

Comme toujours, les conjugaisons en voient de toutes les couleurs « teneran, aceptieran, dormiendo, decio, trabajeron, hacido, constitue »,… Les exemples ci-dessus ont été légion dans la plupart des copies. Il faudrait que les candidats se persuadent qu’avec autant de barbarismes ils n’ont aucune chance que leur thème obtienne autre chose qu’une note fort mauvaise et qu’ainsi ils refusent la possibilité d’un bon classement à leur concours !!!!!

Pour conclure, ce qui nous a frappé encore a été le manque de rigueur généralisé dont font montre les candidats quand il s’agit de la ponctuation (phrases exclamatives et interrogatives sans ponctuation initiale), des accents écrits (confusion entre él et el par exemple, approximation quant au vocabulaire et, puisque l’espagnol est aussi facile, pourquoi ne pas traduire « s’éveiller » par « eveillarse », « desserrer » par « deserrar », « ressembler » par « ressemblar » ???

A ce stade nous hésitons toujours entre la moquerie, le laisser-aller pur et simple ou la méconnaissance notoire de la langue et l’impossibilité à faire face à cette épreuve après tant d’années à s’être laissé vivre.

Nous ne pouvons que souhaiter que les futurs candidats tirent profit de ce rapport.
Question de compréhension


ECS/. Iena LV2/ 2011

Il s’agit de tester la compréhension du document, l’aptitude à analyser dans la perspective de la question posée, l’aptitude à structurer une réponse en ordonnant les divers arguments relevés, et à reformuler de façon personnelle. Nous rappelons qu’il sa’got d’expliquer et non de commenter. Il faut donc commencer par bien lire la question posée, éviter la répétition mécanique de mots ou de phrases sans montrer qu’on les comprend, éviter la transposition du français, ne pas confondre cet exercice avec une mini-dissertation.

Lisez une première fois le texte puis les deux questions (compréhension et expression personnelle), puis relisez le texte, avec un crayon ou un surligneur en main, pour repérer, sans vous précipiter et en prenant le recul nécessaire, les éléments de réponse demandés. Sur un brouillon, cherchez des termes reformulant ces éléments.

Il faut absolument éviter de reproduire littéralement des passages entiers du texte, surtout si vous n’êtes pas sûrs de les avoir compris correctement.

Tout ceci demande un entraînement : faits régulièrement, pour chaque document écrit ou oral étudié, la synthèse du contenu en vous ingéniant à utiliser d’autres mots et d’autres structures que dans le texte. C’est en outre un exercice très utile et extrêmement enrichissant sur le plan lexical.

CCIP (HEC, EM Lyon, ESCP Europe,…) LV2/ 2011

Critères de correction :

À la suite d’une réunion d’harmonisation à laquelle participaient tous les correcteurs, il a été décidé de mettre l’accent, d’abord, sur la qualité linguistique (60% de la note), le contenu comptant pour 40%. Pour la langue, il s’agit de mesurer la capacité des candidats à s’exprimer correctement et clairement ; ont été valorisées les prises de risque ; les fautes grammaticales et lexicales ne faisaient pas l’objet d’un barème précis mais devaient être évaluées à l’aune de la qualité globale, bonne ou mauvaise, du texte. D’autre part, les candidats devaient être capables de répondre de façon cohérente aux questions posées et d’exprimer leurs idées avec clarté et précision. Concernant particulièrement la deuxième question, les références précises aux événements ayant trait à l'Espagne ainsi que la pertinence du choix des événements évoqués ont été aussi valorisées.

Principaux défauts relevés dans les copies

Pour les copies médiocres ou mauvaises, on retrouve les mêmes défauts que les années précédentes : ignorance des règles grammaticales élémentaires et du lexique de base, placage d’expressions idiomatiques hors fréquence, certaines copies apparaissant même comme une espèce de liste de vocabulaire appris préalablement et casé coûte que coûte, ainsi que l’oubli ou le refus de répondre réellement aux questions posées. Une tendance s’est reproduite cette année : introduire la réponse par quelques phrases censées dégager une problématique. Nous ne sommes pas contre une phrase d’introduction, au contraire, mais de très nombreux candidats en ont trop fait et leurs tentatives se sont révélées souvent très maladroites, notamment celles qui s’éloignaient du sujet et y rajoutaient des éléments étrangers au texte et parfois faux. Par ailleurs, n’oublions pas que la longueur des réponses est limitée (deux cents mots) et qu’il faut donc se garder de la place pour répondre effectivement à la question posée.

Nous tenons donc à rappeler que la première question fait appel à une réponse de restitution où seul le contenu du texte doit apparaître, sans éléments rajoutés, car cela pénalise le candidat principalement quand son texte relève des informations peu pertinentes, incohérentes ou fausses.
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