Pôle AGF
La Commission Disciplinaire du Dopage Par Philippe RESTOUT
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Cette saison, dix dossiers ont été traités par la Commission qui a eu à se réunir à trois occasions. Une procédure disciplinaire pour « soustraction à un contrôle antidopage » et une autre pour contrôle positif à l’heptaminol sont en cours à la date du 25 mai 2010 et nécessiteront la tenue d’une nouvelle séance. Huit procédures disciplinaires ont été ouvertes pour un contrôle positif au cannabis. Celles-ci ont donné lieu à des sanctions fermes qui pour cinq d’entre elles ont été substituées par l’accomplissement d’une activité d’intérêt général. L’un, ayant vu l’intéressé suspendu pour une durée de deux ans fermes (récidive) a fait l’objet d’un recours devant l’organisme fédéral d’appel relatif au dopage qui a confirmé la décision de première instance. Il est néanmoins à préciser que nombre de ces dossiers ont été repris par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage, notamment pour les cas des sportifs ayant bénéficié d’une mesure d’AIG.
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La Commission d'Appel du Dopage Par Jean BAYLE-LESPITAU
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La Commission n'a eu qu'une activité très limitée puisqu'un seul cas lui a été soumis. Il s'agit d'un jeune condamné en première instance d'abord à 3 mois de suspension, puis à 2 ans de suspension à la suite d'une nouvelle infraction. Les dispositions réglementaires sont en l'espèce très claires : la suspension de 2 ans est obligatoire dans le cas d'une deuxième infraction. L'intéressé ayant fait appel de la deuxième condamnation, la Commission ne pouvait que confirmer la sanction prise en première instance. C'est ce qu'elle a fait.
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La Commission du Patrimoine Par Christian MISSER
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Deuxième rapport d’activité pour la toute jeune Commission du Patrimoine. L’heure du bilan ? Un peu tôt encore. Certes il est nécessaire de présenter les actions en cours ou réalisées lors de la saison qui s’achève. Il est cependant une problématique qui, à l’heure actuelle, est plus importante encore que chacune des actions patrimoniales que nous entreprenons ou soutenons : il s’agit de la pérennisation de notre activité. Quels sont les éléments qui vont garantir que la conservation et la mise en valeur du Patrimoine vont s’inscrire durablement dans le paysage du basket français ou du moins, à notre échelle, dans le fonctionnement de la Fédération ? Il est temps d’évaluer les bases sur lesquelles va s’appuyer le Patrimoine dans le futur.
Un élan à consolider La Commission Patrimoine existe, se réunit, agit…Constat intéressant en soi puisqu’on ne pouvait pas le faire il y a peu de temps encore. La Commission représente un signe fort et tangible de la volonté de développement des questions patrimoniales à la Fédération et autour. Sans avoir besoin d’être à l’origine ou au centre de tout ce qui se passe en la matière, la Commission voit avec plaisir fleurir les initiatives et s’épanouir petit à petit une prise de conscience de l’importance de notre passé. De cela, il faut se réjouir. Signe de cet intérêt émergeant, on observe une prise en compte du phénomène par la presse. On ne va pas parler de raz-de-marée médiatique, ni de chronique défrayée…, mais il est intéressant de voir la presse basket consacrer certains articles au sujet. Les projets les plus en vue sont eux aussi relayés : presse écrite spécialisée ou généraliste, sites Internet, blogs. On relève même un passage sur le petit écran pour le Musée virtuel du Basket sur L’Equipe TV. Une manière d’entendre parler de la Fédération, certes discrète, mais présente…et positive. L’ouverture du Musée virtuel du Basket, la numérisation de Basket-Ball Magazine depuis 1933 et sa mise en ligne en partenariat avec la BnF, la réalisation de vidéos de légendes du basket chapeautée par l’Amicale des Internationaux : autant de réalisations…qui n’ont pas été conduites directement par la Commission…Impossible pourtant de ne pas les signaler ici, tant pour les progrès que cela représente que pour l’illustration du rôle de relais et d’échange que doit jouer la Commission. C’est le lieu privilégié de rencontres et de collaboration entre les différents acteurs, fédéraux ou non, impliqués dans les questions patrimoniales. En un mot, la Commission est au centre d’un réseau. Tout cela est tout à fait encourageant mais ne doit pas faire perdre de vue que le plus grand enjeu actuel pour la Commission, et plus largement pour les acteurs du Patrimoine, est la consolidation des fondations. S’inscrire dans la durée, tel est l’objectif. De quelle manière ? Sur quels fondements ?
Le Patrimoine est inscrit dans les textes (n’ayons pas peur de le répéter, la Commission fait partie officiellement de l’organisation de la Fédération)…étape fondamentale et fondatrice…mais il reste maintenant à l’inscrire dans les murs. C’est pourquoi la Commission suit avec un intérêt tout particulier l’implantation prévue d’un espace dédié au Patrimoine et d’un centre de recherche au sein même de la Fédération. Il s’agit, à n’en pas douter, d’un point clé pour envisager les choses sur le long terme.
Pour rappel, l’allocation d’un budget a accompagné la naissance de la Commission. Il est clair que cela reste un élément incontournable pour pouvoir exister dans la durée. Bien souvent, l’argent est le nerf de la guerre…
Conformément au principe posé l’an dernier dans le premier rapport d’activité de la Commission, il nous faut veiller à faire aboutir les actions dont nous sommes responsables, quitte à en limiter le nombre. C’est ainsi que la Commission sera efficace et assoira sa crédibilité et sa légitimité.
La communication sur les progrès réalisés en matière de conservation et de mise en valeur du Patrimoine est l’un des axes à développer dans le futur. Le Patrimoine participera ainsi naturellement à l’image de la FFBB. Nous savons à quel point la connaissance de notre histoire est une richesse pour la Fédération. A nous de le démontrer et de le faire savoir.
Les actions de cette saison Ces questions que nous nous posons, cet avenir que nous envisageons ne nous dispensent pas de nous poser la question que l’on attend de nous dans un rapport d’activité : qu’avons-nous fait cette année ? Pas si simple d’aborder la question dans un domaine ou la patience et le long terme sont privilégiés. Relevons tout de même ce qui a été fait concrètement par la Commission. L’accompagnement de la création d’Académies régionales du basket se poursuit. Aujourd’hui, 7 ligues ont crée la leur, et 5 autres en bâtissent les fondements ou étudient la question. La moitié au moins des ligues métropolitaines sont donc concernées. C’est encourageant, et l’effort doit se poursuivre pour mettre en valeur les résultats des ligues qui se sont lancées pour inciter de nouvelles à faire la même démarche. Le suivi du Prix de la rue de Trévise, qui a pour but de récompenser les travaux universitaires en lien avec le basket-ball français, est assuré, en attendant la première remise de prix, l’hiver prochain. Sollicitée par M. Gérald Nivelon, en charge du dossier, la Commission travaille sur une réponse à la commission spécialisée de terminologie et de néologie du Secrétariat d’Etat aux sports, à la jeunesse et à la vie associative. La demande de cette commission porte sur le vocabulaire en usage dans notre discipline et ses évolutions. La consultation, sous forme de questionnaire, d’un panel d’acteurs et d’observateurs du basket-ball en France (techniciens et journalistes notamment) devrait aboutir à la constitution d’une liste hiérarchisée de termes spécifiques à notre activité. Cette liste pourra servir de base au travail de la commission de terminologie pour proposer officiellement l’adoption de termes adaptés. Cette action de la Commission Patrimoine peut sembler anecdotique. Cependant, il est important d’être capable d’apporter une réponse lorsque l’on est officiellement sollicité, quelque que soit le thème. Par ailleurs, vous qui lisez ce rapport et trouvez la question du langage assez futile…savez-vous seulement si l’on doit écrire « basket-ball »…ou « basketball » ? Remarquons enfin, qu’au-delà des projets aboutis ou en cours, les missions permanentes de la Commission se poursuivent : lieu d’échange, de réflexion, de remontée et de diffusion d’informations. Tout comme l’an dernier, le bilan est encourageant. Plusieurs pas en avant on été effectués. Tout comme l’an dernier, il nous faut rester prudent. S’il est en effet une conclusion à tirer de tout cela, c’est la conscience que nous devons avoir de notre fragilité afin de travailler à la consolidation de nos bases et à la pérennisation de nos efforts. Pour que la place du Patrimoine au sein de la Fédération devienne une évidence…
      
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