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60/ 4 novembre 2008 Motion sur la masterisation des métiers de l’enseignement votée à l’unanimité des membres présents (16) moins une abstention. Le Conseil d’Administration de l’Université du Littoral-Côte d’Opale, réuni en séance plénière le 4 novembre 2008, déplore les conditions dans lesquelles s’organise la « mastérisation » de la formation des enseignants. Il considère que le calendrier imposé par le Ministère est inapplicable et oblige les universités à concevoir, dans l’urgence, des maquettes, sans pouvoir prendre le temps d’une réflexion concertée sur la place des savoirs disciplinaires, de la formation professionnelle, le rôle des IUFM. Dans ces conditions et dans l’intérêt des étudiants, il demande que le processus de conception des maquettes fasse l’objet d’un moratoire et d’un cadrage national. Il réaffirme son attachement aux concours nationaux. Il s’oppose à la présence totalement injustifiée de « membres de la société civile » dans le jury des concours de l’enseignement. 61/ 4 novembre 2008 Le Conseil d’Administration de l’Université Nancy 2, réuni en séance plénière le 4 novembre 2008, déplore les conditions dans lesquelles est mise en œuvre la réforme des concours de recrutement et de la formation des enseignants. Il proteste avec force contre un calendrier qui oblige les universités à prévoir, dans la précipitation, l’application d’une réforme des concours qui induit une large refonte de l’offre de formation en master, rendant difficiles toute réflexion et toute concertation sérieuses au niveau national pour une mise en œuvre à la rentrée 2009. Il demande que ce projet de réforme fasse l’objet d’un moratoire d’une année et que les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’engagent sur la tenue de concours de recrutement des enseignants pour 2009-2010, selon les modalités en vigueur pour l’année 2008-2009. Il demande enfin l’ouverture immédiate d’une négociation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif, sans préalable. 62/ 4 novembre 2008 L’UFR de Lettres modernes de l’université Lille 3, réunie en Assemblée générale le 4 novembre 2008, ayant pris connaissance des documents de cadrage relatifs à la réforme des Masters et des Concours de recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées, • proteste avec vigueur contre un calendrier qui oblige l’Université à appliquer dans l’urgence une réforme dont les grandes lignes n’ont été révélées que le 17 octobre dernier ; • s’oppose à toute réforme des concours conduisant à réduire la part des connaissances disciplinaires dans la formation des futurs enseignants ; • affirme son attachement à l’existence de concours de recrutement nationaux, fondés sur l’existence de programmes nationaux, et évalués par des jurys nationaux ; • juge indispensable une réflexion approfondie et sereine entre tous les formateurs sur la part respective du savoir disciplinaire et de la formation professionnelle dans la formation des futurs enseignants ; • juge indispensable une réflexion préalable approfondie portant sur les moyens budgétaires et humains nécessaires pour mettre en oeuvre à la fois une formation à la recherche de haut niveau scientifique et une formation à l’enseignement de haut niveau disciplinaire et pédagogique ; • demande que l’application de ce projet de réforme fasse l’objet d’un moratoire d’au moins un an et que les Ministres de l’Education Nationale et de l’Enseignement supérieur s’engagent sur la tenue en 2009/2010 de concours de recrutement selon les modalités actuellement vigueur ; • demande enfin l’ouverture immédiate d’une concertation entre tous les acteurs du système éducatif, sans préalable. Motion votée à l’unanimité des présents et des représentés. 63/ 4 novembre 2008 Natacha Coquery natacha.coquery@wanadoo.fr Deux motions du conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie de l’Université de Nantes La première motion, de portée plus nationale, réagit au projet de réforme des concours ; la seconde est directement liée à la note d’orientation du CA du 24 octobre pour les futurs masters et de la note technique du 29 octobre. 1. Le conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie de l’Université de Nantes, réuni le 4 novembre 2008, a pris connaissance des documents de cadrage de la mastérisation des concours, à savoir la charte relative aux principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants (11 septembre 2008), la lettre de cadrage sur les nouveaux concours de recrutement des professeurs (13 octobre 2008) et la circulaire sur la campagne d’habilitation de diplômes de master pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement – rentrée universitaire 2009 (17 octobre 2008). Il proteste avec vigueur contre le projet de réforme des concours tel qu’il est présenté. Il souligne le manque de cohérence globale des dispositions qu’il contient et exprime sa vive inquiétude plus particulièrement sur les points suivants : - l’affaiblissement des contenus disciplinaires ; les épreuves d’admissibilité et d’admission fondées sur « les programmes du collège, du lycée et des classes post-baccalauréat » au lieu de l’être sur des questions tournantes diminuent le niveau d’exigence en incitant les candidats à limiter leurs lectures à des manuels scolaires ; le maintien d’une parité entre les périodes est remis en cause, - la suppression du stage en responsabilité des admis au concours, lourde de conséquences négatives sur la formation professionnelle et l’entrée dans la carrière des jeunes enseignants, - la composition des jurys ; que signifie la présence de « représentants de la société civile » ? - l’absence de réflexion sur toute une série de problèmes pratiques posés par la réforme : passage de l’ancien système au nouveau, candidats venant de L 3 et non admis à la session 2009, articulation entre la formation à la recherche et la préparation des concours, intégration de l’histoire de l’art et de l’archéologie dans les contenus disciplinaires des prochains concours de l’enseignement, modalités d’intégration du stage à la formation de master, étudiants collés en master mais reçus au concours et inversement, moyens financiers pour mettre en œuvre la mastérisation. Le calendrier imposé par les textes est inapplicable et inacceptable. Il interdit toute véritable concertation sur une réforme qui engage l’avenir du système éducatif et universitaire. En conséquence, le conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie demande un moratoire sur la mise en place des maquettes de master en lien avec les métiers de l’enseignement. Motion adoptée à l’unanimité 2. Le conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie de l’Université de Nantes, réuni le 4 novembre 2008, a pris connaissance de la note d’orientation sur les masters métiers de l’enseignement, adoptée par le CA de l’Université en sa séance du 24 octobre 2008, et de la note technique datée du 29 octobre. L’UFR Histoire, Histoire de l’Art et Archéologie étant l’instance légitime d’élaboration de la future maquette de master, son conseil de gestion tient à apporter les précisions suivantes. - Il souhaite le maintien d’un master disciplinaire Histoire et Histoire de l’Art, auquel pourra être adossée la formation pour les futurs enseignants. Une solide base disciplinaire et une bonne formation à la recherche sont indispensables à tous les étudiants de master, y compris à ceux qui se destinent aux métiers de l’enseignement, conformément à ce qu’indique la circulaire « Hetzel ». Le Master 1 doit donc être conservé dans un parcours unique qui privilégie l’initiation à la recherche avec l’ajout de cours spécifiques (notamment des cours de géographie), en collaboration avec les enseignants de l’IUFM et de l’IGARUN. - C’est au sein du Master 2 Histoire et Histoire de l’Art qu’il conviendrait de créer, à côté de la spécialité « Relations Internationales et Histoire du Monde Atlantique », une autre spécialité intitulée « Métiers de l’Enseignement », le cas échéant en co-habilitation avec les Universités d’Angers et Le Mans mais aussi avec celle de La Rochelle actuellement co-habilitée avec Nantes pour le M 2 « RIHMA », sous la coordination des UFR concernées. Le conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie rejette donc les schémas d’organisation des masters proposés à l’annexe 2 de la note d’orientation et souligne la spécificité de la formation pour un master mention Histoire et Histoire de l’art. Il s’alarme de la disposition relative aux volumes d’enseignement (p. 2). 450 heures ou 625 heures pour une formation bi-disciplinaire représentent un volume horaires-étudiants notoirement insuffisant pour assurer une formation disciplinaire de qualité (à comparer aux 652 heures de cours pour l’histoire seule pour l’année 2008-2009 dans le cadre du concours actuel du CAPES et de l’agrégation). Le calendrier prévisionnel proposé dans la note technique du 29 octobre 2008 est irréaliste et inapplicable dans la mesure où l’on ne connaît pas encore avec précision les contenus du futur CAPES d’Histoire-géographie. Le conseil de gestion de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie demande que cette difficulté de calendrier figure à l’ordre du jour du prochain CA de l’Université de Nantes. Motion adoptée à l’unanimité. 64/ 5 novembre 2008 Magali Soulatges magali.soulatges@wanadoo.fr Les enseignants du département de Lettres Modernes de l’UFR de Lettres et Sciences Humaines de l’Université d’Avignon, réunis le 5 novembre 2008, déplorent les conditions dans lesquelles est mise en œuvre la réforme de la formation des enseignants. Ils protestent contre un calendrier qui les oblige à prévoir dans la précipitation l’application d’une réforme des concours de recrutement pour l’année 2009-2010, dont les principes généraux ne sont connus que depuis le 17 octobre et dont les contenus et les modalités n’ont pas été précisés, alors même que les maquettes doivent être remises au Ministère pour le 31 décembre. Comme préalable à toute réflexion concertée sur une réforme des concours de l’enseignement et son incidence sur les Masters, les enseignants du département de Lettres Modernes de l’Université d’Avignon demandent que le projet de réforme fasse l’objet d’un moratoire. Ils s’associent aux diverses motions votées dans d’autres universités et demandent à l’UFR de Lettres et Sciences Humaines et au Conseil d’Administration de l’Université d’Avignon de se prononcer dans le même sens. Motion votée à l’unanimité des présents le 5 novembre 2008, en Avignon. 65/ 5 novembre 2008 D’autres départements et responsables de masters et de concours de l’Université Toulouse 2-Le Mirail (Département Études hispaniques et hispano-américaines, Histoire…) se sont depuis associés à cette motion. Le Département des Etudes du Monde Anglophone de l’Université Toulouse 2-Le Mirail, réuni le 5 novembre 2008, Les responsables du Master Etudes anglophones, Les responsables des concours, et les membres des jurys présents, déclarent désapprouver la précipitation et le manque de concertation avec lesquels s’engage la réforme de la formation des enseignants et la refonte de ses masters. Faute des délais nécessaires, l’articulation des formations de M avec le niveau L et la concertation des UFR de l’université avec l’école interne de l’IUFM sont impossibles à mettre en œuvre de manière satisfaisante. demandent, afin de garantir un haut niveau de compétence disciplinaire et de formation professionnelle, que soient impliqués dans la réflexion, tant sur les contenus que sur la nature des épreuves, tous les acteurs engagés dans la formation : Présidents des jurys de concours, enseignants-chercheurs, IUFM, Inspection, Sociétés de Spécialistes, aux niveaux national et locaux. demandent expressément que la conception des masters des métiers de l’enseignement fasse l’objet d’une harmonisation suprarégionale garantissant l’égalité dans le recrutement des futurs enseignants et que le stage en responsabilité dans un cadre horaire aménagé après l’admission aux concours soit maintenu, pour qu’une véritable formation à l’expérience de terrain étaie la professionnalisation des nouveaux enseignants. Un système d’accompagnement social des candidats au concours doit également être mis en place avec, entre autres, la création de bourses compensant l’allongement de la durée des études induit par une réforme du CAPES qui implique l’obtention d’un Master. En conséquence, ils réclament un moratoire pour pouvoir construire, en collaboration avec les acteurs concernés, des masters disciplinaires avec « parcours enseignement » ou des masters « Métiers de l’enseignement » qui leur permettent d’assurer pleinement leurs missions de formation et de recherche, d’offrir aux étudiants une véritable formation professionnelle en même temps qu’une formation scientifique disciplinaire de haut niveau. Toulouse, le 5 novembre 2008. Voté à l’unanimité par les membres présents. 66/ 5 novembre 2008 Alexis Grélois alexis.grelois@gmail.com Les enseignants du département de Musicologie de l’Université de Rouen déplorent les conditions dans lesquelles est mise en œuvre la réforme de la formation des maîtres. Ils protestent contre un calendrier qui oblige l’Université à prévoir, pour 2009-2010, dans la précipitation, l’application d’une réforme des concours dont le contenu n’est connu que depuis le 17 octobre 2008. Ils s’opposent à toute réforme ayant pour effet de réduire les contenus disciplinaires en vue d’un allègement des programmes qui ne fera qu’abaisser le niveau de formation des enseignants, en contradiction totale avec l’objectif affiché par la « mastérisation », et demandent un cadrage national. Ils s’inquiètent notamment d’une possible disparition au concours du CAPES d’éducation musicale et de chant choral d’épreuves spécifiques destinées à évaluer les compétences musicales des candidats, en particulier celles de chœur et d’arrangement qu’ils estiment essentielles pour un bon exercice du métier de professeur de musique. Ils demandent que ce projet de réforme fasse l’objet d’un moratoire d’une année et que les ministres de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche s’engagent sur la tenue de concours de recrutement des enseignants pour 2009-2010, selon les modalités en vigueur pour l’année 2008-2009. Ils proposent enfin l’ouverture immédiate d’une négociation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif, sans préalable, afin de construire une véritable réforme pour la rentrée 2010. Le 5 novembre 2008. Motion adoptée à l’unanimité. 67/ 5 novembre 2008 Mathieu Brunet mathieu_brunet@orange.fr Les enseignants du département de lettres modernes de l’Université de Provence, réunis le 5 novembre 2008, ayant examiné et discuté les projets ministériels de réforme des concours de l’enseignement secondaire et des masters, affirment leur refus d’appliquer le calendrier déraisonnable imposé par le ministère : - L’absence de toute indication précise sur la nature des épreuves écrites et orales du CAPES de lettres modernes rend impossible l’élaboration sérieuse d’une nouvelle maquette de master. - D’autre part, ils demandent, à côté d’une professionnalisation accrue, le maintien d’une forte composante disciplinaire, y compris aux épreuves orales des concours. - Ils restent très attachés au lien fort entre enseignement et recherche, qui semble menacé par cette réforme. - Ils demandent enfin que le caractère national des concours de recrutement de l’enseignement secondaire soit maintenu. 28 votants. Approuvé à l’unanimité moins un bulletin blanc. 68/ 5 novembre 2008 A Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s/c Monsieur le Président de l’Université Pierre-Mendès France s/c Monsieur le Directeur de L’UFR des Sciences Humaines Le Conseil du département d’Histoire de l’Université Pierre Mendès-France (Grenoble 2), comprenant l’ensemble des enseignants et les représentants étudiants, réuni le 5 novembre 2008, au vu de la circulaire ministérielle sur « l’habilitation de diplômes de master pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement -rentrée universitaire 2009 » considèrent que le calendrier imposé est inacceptable. Sur le fonds, ils s’associent à la motion votée le 28 octobre par les quatre associations d’historiens de l’Enseignement supérieur. Ils dénoncent le risque de voir les programmes universitaires déterminés par les programmes de l’enseignement secondaire. Ils dénoncent l’idée d’une formation de l’enseignant du secondaire par l’étude des seuls manuels généraux et non par l’étude de questions déterminées selon un programme et sur lesquelles le candidat doit connaître les résultats de la recherche récente et la documentation originelle, méthode par laquelle on forme l’historien. Pour ces raisons, ils demandent à Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche un moratoire d’un an et une concertation pour la réforme des concours. |
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