Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008








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43/ 28 octobre 2008
La CNARELA (Coordination Nationale des Associations Régionales des Enseignants de Langues Anciennes), réunie en assemblée générale le 28 octobre 2008 à la Villa Kérylos, propriété de l’Institut de France
- Dénonce la réduction du nombre d’épreuves à l’écrit du CAPES de Lettres Classiques : elle estime que le candidat doit passer à la fois une épreuve de version latine et de version grecque pour être évalué dans les trois disciplines qu’il est appelé à enseigner : Français,langue et culture latines, langue et culture grecques.
- Est fortement opposée au caractère non disciplinaire de l’oral, éliminant de fait les commentaires de textes en français et en langues anciennes.
- Demande que les objectifs et les modalités de l’exercice pédagogique soient clairement définis.
- S’oppose à la présence dans le jury d’oral de membres de la société civile qui ne sont pas habilités à évaluer des épreuves techniques.
La motion a été votée à l’unanimité.
44/ 29 octobre 2008
Société des professeurs d’histoire ancienne des Universités (SOPHAU)

Société des Historiens Médiévistes de l’enseignement supérieur public (SHMESP)

Association des historiens modernistes des Universités françaises (AHMUF)

Association des historiens contemporanéistes de l’enseignement supérieur et de la recherche (AHCESR)
Les Associations d’historiens de l’enseignement supérieur rappellent qu’elles ont participé loyalement, depuis la fin du printemps dernier, avec les représentants du Ministère et avec l’Inspection Générale, à une série de réunions à propos de la réforme des concours de recrutement des enseignants du second degré.
Les Associations comprennent qu’une évolution est nécessaire pour permettre aux enseignants de relever les défis du XXIe siècle, mais elles désapprouvent l’opposition systématique établie, dans le texte ministériel du 13 octobre, entre « une logique de revalidation du niveau universitaire » des futurs professeurs et « une logique de recrutement conforme aux besoins de l’employeur », alors que ces deux logiques sont complémentaires pour donner au service public de l’Éducation nationale des enseignants bien formés.
Pour le concours, l’idée selon laquelle les programmes d’histoire et de géographie du CAPES devraient être ceux des collèges, lycées et classes préparatoires revient en fait à considérer qu’il n’y a pas de programme, ce qui empêche toute sélection juste sur des critères clairs et précis. En ce qui concerne l’histoire, elles demandent donc, pour le concours du CAPES, le maintien de la parité entre les quatre périodes historiques et le choix d’une grande question par période. Les questions ne doivent pas être fixées unilatéralement par l’autorité administrative, ce qui reviendrait à les couper de la recherche la plus récente. Il faut conserver un lien entre le CAPES et l’Agrégation, qui maintienne ouverte la perspective d’évolution au sein des métiers de l’enseignement. Les universitaires doivent conserver toute leur place dans les jurys, en particulier à l’oral où la part disciplinaire doit être déterminante. Les Associations dénoncent par conséquent avec force un texte qui vide de sa substance toute référence à la formation disciplinaire qui est le cœur du métier d’enseignant d’histoire-géographie et une attitude qui, depuis la publication du projet de réforme des concours le 13 octobre, vise à écarter de la discussion tous les acteurs véritables de la formation dans l’Université.
Les Associations s’inquiètent également des conditions dans lesquelles la « mastérisation » des concours de recrutement est mise en place dans la précipitation. Elles soulignent la grande difficulté à associer la préparation au concours et un mémoire de recherche digne de ce nom. Un vrai mémoire, conforme au niveau d’exigence de l’enseignement supérieur de l’histoire, doit permettre, pour celles et ceux qui le souhaitent, de poursuivre un travail de recherche au delà du Master. Les mesures proposées conduiraient à une remise en cause de la formation par la recherche en Master et à un abaissement des critères disciplinaires de recrutement des enseignants.
Les Associations s’indignent de la suppression effective de la formation pratique, apportée jusqu’alors par l’année de stage. Elles demandent qu’une véritable formation pratique soit mise en place, afin de mieux préparer les enseignants à leur métier.
Pour toutes ces raisons, les Associations demandent le report d’un an de la réforme.
Lucien Bély (Association des historiens modernistes des Universités françaises) - Lucien.Bely@paris-sorbonne.fr

Patrice Brun (Société des professeurs d’histoire ancienne des Universités) - brun@u-bordeaux3.fr

Régine Le Jan (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public) - rlejan@univ-paris1.fr

Jean-Noël Luc (Association des historiens contemporanéistes de l’enseignement supérieur et de la recherche) – jnoel.luc@gmail.com

45/ 29 octobre 2008

Paul-Alexis Mellet, Mcf en histoire moderne à l’Université de Cergy-Pontoise
Pétition. Réforme du Capes : pour un véritable débat.

 

La précipitation avec laquelle est menée la réforme du recrutement des enseignants a jusqu’alors largement empêché qu’un vrai débat s’instaure sur le contenu de cette réforme. Ce premier constat justifie à nos yeux la demande d’un moratoire pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions, d’autant plus que le cadrage actuellement proposé laisse de nombreuses dispositions concrètes en suspens. Ce moratoire devrait au minimum permettre une mise au point d’un cadrage national précis des nouveaux masters établi par discipline. Parmi les mesures proposées celle qui supprime le stage en responsabilité des néo-titulaires nous semble particulièrement lourde de conséquences négatives : il est nécessaire que les néo-titulaires puissent bénéficier d’une décharge de cours très significative pour bénéficier d’une vraie formation professionnelle en liaison avec leur pratique de classe (formation en alternance). Concernant les autres mesures et sans prendre ici position sur l’économie générale du dispositif proposé par le ministère, nous tenons à faire des remarques de principe que nous inspire l’expérience de nos enseignements et de la formation des enseignants en histoire et en géographie :
– La base des concours doit rester disciplinaire et d’un niveau scientifique élevé. Les deux “épreuves disciplinaires” prévues à l’écrit pour le nouveau CAPES posent en histoire et en géographie des problèmes spécifiques : comment proposer comme programmes du concours ceux du collège, du lycée et des classes post-baccalauréat (de l’Antiquité à nos jours pour l’histoire, le monde pour la géographie...) sans risquer un niveau d’exigence très bas et une ruée des candidats vers des manuels qui ne pourront qu’être superficiels ? En outre la nécessité de conserver au concours une base disciplinaire vaut pour la composition des jurys : que signifie alors la présence de “représentants de la société civile” dans les jurys ?
– La “leçon” orale prévue comme épreuve “pédagogique et didactique” risque de répéter les errements de la première mouture de l’épreuve “professionnelle” sur dossier de 1991, à savoir des développements “didactiques” formels et stéréotypés, détachés de toute pratique réelle de classe. Ces errements avaient motivé la suppression de cette modalité de l’épreuve – à la demande, faut-il le rappeler, de François Fillon alors ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur – et la redéfinition de l’épreuve sur dossier dès la session 1994 calée à partir de ce moment, pour le CAPES d’histoire et géographie, sur une démarche réflexive associant historiographie (ou histoire de la discipline), épistémologie et histoire de la discipline enseignée. En outre il est paradoxal que la volonté de “professionnaliser” le CAPES se traduise par une épreuve “pédagogique” déconnectée de toute pratique réelle d’enseignement ... Ce ne sont pas les stages (d’observation ou de pratique accompagnée – quelques cours dans la classe d’un enseignant en sa présence –), dont il est rappelé par ailleurs qu’ils ne sont pas obligatoires, qui peuvent remplacer un vrai stage en responsabilité avec suivi par un tuteur, impossible à mettre en place dans le dispositif prévu puisque les étudiants inscrits en master n’auront pas la qualité de fonctionnaires stagiaires et qu’aucune classe ne pourra donc leur être confiée en propre. Il nous semble donc nécessaire, pour cette épreuve, de fixer des modalités et des contenus qui l’empêchent de devenir un exercice formel de « simulation pédagogique ».
– Comment intégrer dans les épreuves prévues (écrites ou orales) la dimension réflexive (histoire et épistémologie des disciplines, évoquées dans les textes de cadrage pour les épreuves écrites) qui est un véritable acquis de l’épreuve sur dossier du CAPES d’histoire et de géographie ?
– Enfin l’utilité de la deuxième épreuve orale sur la connaissance du système éducatif et son poids dans la notation nous laisse particulièrement perplexes : là aussi le risque d’un “bachotage” ennuyeux, formaliste et sans portée est réel. En faire l’une des deux épreuves d’admission est lui accorder un poids exorbitant.
C’est à partir de ces constats et sans préjuger d’autres types d’interventions et d’actions, que nous appelons tous les chercheurs et enseignants d’histoire et de géographie à participer, dans l’urgence, à un échange de vues et un débat sur les nouveaux masters « enseignement » et sur les modalités des nouvelles épreuves des concours de recrutement des enseignants. Nous ne devons pas nous taire. Les prises de position et propositions, avec l’accord des contributeurs, pourront être mis en ligne pour que chacun puisse en prendre connaissance et réagir.
46/ 30 octobre 2008
Au vu des textes encore très imprécis proposés par le ministère concernant les nouveaux concours de recrutement des professeurs du secondaire, l’ensemble des représentants des sections lettres et langues des quatre universités de l’académie de Créteil réunis le jeudi 30 octobre 2008, estime qu’il est impossible dans les conditions actuelles de donner suite à la demande du ministère d’élaborer une maquette "enseignement" pour le 31 décembre 2008.
La réduction drastique des contenus disciplinaires, leur imprécision, les incertitudes concernant l’organisation du cursus et des épreuves les contraignent à reconnaître l’impossibilité de mettre en ouvre cette réforme dans des conditions acceptables pour la rentrée 2009. Ils ne sont pas hostiles à une réforme des concours de recrutement de l’enseignement secondaire qui assurerait une véritable articulation concours-masters, mais ils exigent qu’une telle réforme soit conduite sans précipitation après une véritable concertation associant universitaires, enseignants du secondaire et étudiants.
Ils s’inquiètent par ailleurs des perspectives annoncées de réduction drastique des postes mis au concours en 2008-2009 et 2009-2010 et déplorent la disparition de l’année de stage à l’issue du concours"
47/ 30 octobre 2008

Gabrielle Houbre ghoubre@dbmail.com
Le Conseil de Département d’Histoire de Paris 7, réuni le 30 octobre 2008, ayant examiné et discuté les documents relatifs à la mastérisation des concours (en particulier la lettre de cadrage du 13 octobre 2008 et la circulaire sur la campagne d’habilitation de diplômes de Master pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement du 17 octobre 2008), manifeste son refus d’appliquer le calendrier imposé dans la précipitation par le ministère. Il est donc dans l’impossibilité de faire remonter les maquettes aux dates imposées et demande l’ouverture de négociations pour discuter des modalités de la réforme, pour les principales raisons suivantes :
Nous considérons que la réforme porte atteinte gravement au statut de la fonction publique.
Nous pensons qu’il s’agit à terme d’une atteinte à nos disciplines, l’Histoire et la Géographie.
Nous demandons le maintien d’une forte composante disciplinaire (avec un respect de l’équilibre entre les quatre périodes) dans l’évaluation et le recrutement des candidats.
Nous considérons qu’il faut maintenir un lien fort entre l’Histoire et la Géographie et entre l’Enseignement et la Recherche (impossibilité d’associer, dans l’état actuel des textes ministériels, la préparation au concours et un mémoire de recherche de haut niveau).
Nous restons très attachés au maintien d’un stage en responsabilité la première année d’enseignement dans le secondaire et demandons à ce que le caractère national des concours soit maintenu.
48/ 30 octobre 2008
Lettre de cinq présidents de sociétés savantes à Valérie Pécresse
Paris le 30 octobre 2008
Madame la Ministre
Les sociétés savantes signataires de cette lettre ont pris acte de la circulaire du 17 octobre 2008 relative à la campagne d’habilitation de master pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement. Elles sont sensibles à la nécessité qui y est affirmée de construire « des masters au sens plein du terme, répondant au double objectif de préparer les étudiants au doctorat et leur offrir un parcours qualifiant et professionnalisant de haut niveau leur permettant d’accéder à des métiers divers ». Elles observent que le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche juge particulièrement adaptée à la préparation aux métiers de l’enseignement secondaire la solution de masters disciplinaires aménagés avec spécialités ou/et parcours « enseignement » garantissant une ossature disciplinaire solide et ménageant les possibilités de poursuite d’études ultérieures en thèse.
En affirmant la nécessité de masters de haut niveau dans lesquels la formation disciplinaire et la recherche ont toute leur place et dont l’unique objectif ne soit pas la préparation des concours de l’enseignement, cette circulaire apaise partiellement les nombreuses inquiétudes soulevées par la mise en place à marche forcée de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants.
Elle ne résout toutefois pas, à leurs yeux, toutes les difficultés que pose l’application des principes affirmés. Les signataires de cette lettre attirent votre attention, Madame la Ministre, sur les points suivants :
1. Ils sont attachés au recrutement des enseignants du second d par une évaluation anonyme des candidats dans le cadre de concours nationaux et rejettent l’idée d’épreuves régionales. Or, il n’est pas fait mention de ces principes dans la circulaire du 10 octobre.
2. Ils estiment que la préparation de l’Agrégation sur programme en deux ans est incompatible avec celle d’un master « au sens plein du terme ». Comment assurer en quatre semestres une véritable formation à la recherche (qui exige la réalisation d’un mémoire), la préparation du concours et une réelle formation pédagogique ? Une année spécifique de préparation au concours s’avère nécessaire.
3. Ils sont attachés à la présence d’épreuves disciplinaires à l’écrit du CAPES et attirent l’attention sur la nécessité de l’évaluation de la langue étrangère à l’oral. Or il est prévu que les jurys comportent des administrateurs de l’Éducation nationale et des représentants de la société civile. Ils demandent que les épreuves disciplinaires, à l’écrit et à l’oral, soient évaluées par des spécialistes de la langue concernée. Ils s’inquiètent en outre de l’importance (coefficient 3) accordée à la seconde épreuve orale consacrée au fonctionnement du système éducatif.
4. La circulaire du 17 octobre prévoit une formation effective aux métiers de l’enseignement par « des pratiques encadrées incluant des stages » et des « aller-retour entre terrain et formation accompagnés d’une réflexion encadrée par l’équipe pédagogique ». Les signataires estiment que ces « pratiques encadrées » ne peuvent se limiter à quelques semaines de stages dans le cadre du master et doivent se poursuivre au cours de la première année d’enseignement. Pour que cet encadrement par des tuteurs, au sein d’une équipe enseignante, puisse être effectif, ils demandent que le service des nouveaux enseignants soit allégé.
5. Ils préconisent la mise en place progressive des nouveaux concours sur deux ans et demandent que le CAPES et l’Agrégation soient maintenus sous leur forme actuelle pour la session 2010. Ils se tiennent à votre disposition pour une concertation sur ce dossier et vous prient, Madame la Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de leur entier dévouement.
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