Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008








télécharger 0.97 Mb.
titreCongrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008
page14/21
date de publication13.04.2017
taille0.97 Mb.
typeDocumentos
p.21-bal.com > documents > Documentos
1   ...   10   11   12   13   14   15   16   17   ...   21

127/ 19 novembre 2008
Les enseignants de l’UFR de Sciences historiques, artistiques et politiques de Lille 3, réunis en assemblée générale, le 19 novembre 2008, protestent contre la précipitation et le manque de concertation du Ministère de l’Éducation nationale et du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche en matière de mastérisation des métiers de l’enseignement et de réforme des concours de recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées.
Ils demandent :
• que soit garanti le caractère national des recrutements par concours
• le respect de la base disciplinaire de la formation des enseignants et des concours de recrutement
• un moratoire d’un an de l’application de ces réformes.
Ils s’alarment en outre des projets de mise en option de l’histoire-géographie en classes de Première et de Terminale.
Motion votée à l’unanimité des présents.
128/ 19 novembre 2008
En accord avec les associations professionnelles d’enseignement universitaire en histoire, les membres de l’UFR des Sciences historiques de l’Université Marc Bloch (Strasbourg 2) réunis en Assemblée Générale font connaître leur opposition résolue à la réforme des concours de recrutement de l’enseignement secondaire dont ils contestent radicalement l’architecture et la philosophie très préjudiciables au maintien du niveau disciplinaire. Ils rejettent le projet actuel de mastérisation des concours, absolument irréalisable et néfaste en l’état, ainsi que la procédure imposée par le ministère pour la confection de nouvelles maquettes de master, consécutive au projet de réforme. Ils préconisent d’empêcher la transmission fatale des maquettes au ministère et appellent à une réflexion approfondie et à une concertation authentique sur les progrès à apporter à la formation des étudiants et des enseignants en France. Ils demandent instamment aux CEVU et CA de l’Université Marc-Bloch et de la future Université de Strasbourg de s’opposer fermement à ce projet de réforme.
129/ 19 novembre 2008
Réunis le 19 novembre 2008, les membres du conseil de l’UFR « langues vivantes » de l’Université Marc Bloch (Strasbourg 2) rejettent le projet de réforme de la formation initiale des enseignants. Ce projet autoritaire, mal conçu et précipité aboutira à une baisse du niveau des futurs enseignants. Il témoigne d’un grand mépris pour les métiers de l’enseignement et de la recherche. L’UFR langues vivantes ne soumettra aucune nouvelle maquette de master correspondant au « cadrage » national annoncé à la presse le 13 octobre dernier et elle demande solennellement aux instances dirigeantes de l’Université Marc Bloch, bientôt Université de Strasbourg, de ne pas déférer aux exigences ministérielles actuelles, ni sur les délais, ni sur le fond : un moratoire d’un an, une large concertation et le maintien de contenus disciplinaires tant à l’écrit qu’à l’oral du futur CAPES sont les conditions indispensables de toute réforme.
130/ 19 novembre 2008
La Commission Paritaire du Département d’Anglais de l’Université de Nice a voté à l’unanimité le 19 novembre 2008 le texte de la motion suivante :
Tout en étant conscients de la nécessité de réformer le CAPES et soucieux d’offrir aux futurs enseignants une formation universitaire et professionnelle de qualité, mais inquiets des conséquences inévitablement dramatiques des dispositions actuellement proposées par le Ministère, le Département d’Anglais de l’Université de Nice déplore vigoureusement les conditions dans lesquelles la réforme des concours de recrutement s’engage et tient à affirmer avec force les points suivants :
- le calendrier fixé par le Ministère est tout simplement irréaliste et les délais prescrits entraînent une précipitation qui ne peut être que préjudiciable aux enjeux d’une telle réforme alors que réflexion et concertation sont indispensables et vivement souhaitées par les principaux concernés.
- L’ensemble de la réforme est subordonné non seulement à la didactique, coupée de la pratique que permettrait un stage (ici supprimé), mais aussi au savoir livresque du fonctionnement des établissements et du système éducatif, ceci au détriment flagrant du savoir disciplinaire et de la culture du pays dont la langue sera enseignée.
- Le programme de langue, civilisation et littérature n’existe plus dans la nouvelle maquette des Masters. Or c’est celui-ci qui faisait des enseignants en collèges et lycées des transmetteurs de savoir et leur donnait une formation intellectuelle et un esprit critique indispensables pour conduire l’enseignement d’une classe.
- Le niveau d’exigence disciplinaire est fixé au niveau de la licence, ce qui est notoirement insuffisant pour donner aux futurs enseignants devant leurs classes une maîtrise à la fois de la langue et du savoir disciplinaire.
- L’évaluation des compétences d’un futur enseignant de langue devant se faire, selon la réforme, avec des « membres de la société civile, …des membres de l’administration et de la hiérarchie de l’Education Nationale », on est en droit de se demander à partir de quels critères (phonétiques, lexicaux, syntaxiques,…) le niveau en langue sera jugé, apprécié et noté.
- Enfin, il est clair que l’articulation entre l’enseignement et la recherche passe par pertes et profits, ce qui prive nos universités d’une de leurs fonctions essentielles, en particulier aux yeux de l’étranger, et donc, de leurs possibilités de rayonnement.
C’est pourquoi le Département d’Anglais de l’Université de Nice estime que le moratoire demandé par la presque majorité des Universités françaises est une condition indispensable pour que s’ouvre une vraie réflexion et, dans le cas d’un refus du Ministère, demande le retrait de ce projet de réforme.
131/ 19 novembre 2008
A la suite des départements d’Histoire des universités de Lyon et de Limoges, l’assemblée générale du département d’Histoire de l’université de Toulouse a adopté à l’unanimité la motion suivante à propos de la réforme des concours de l’enseignement, tout particulièrement le CAPES, et de la masterisation telle qu’elle s’élabore.
Le département d’Histoire s’alarme du fait que l’alignement des programmes des concours sur ceux du secondaire et des classes post- baccalauréat du lycée ne peut qu’aboutir à un appauvrissement de la formation et du niveau scientifique des futurs enseignants. Cela revient en effet à considérer qu’il n’y a pas de programme, ce qui empêcherait toute sélection juste sur des critères clairs, précis et nationaux.
La réduction de la part de l’enseignement disciplinaire dans la formation des candidats à l’enseignement nous semble par ailleurs une menace pour le service public d’éducation, et reviendrait à vider de sa substance le métier d’enseignant d’histoire-géographie. Pour cette raison, il paraît essentiel que les universitaires conservent toute leur place dans la composition des jurys aux concours de l’Education nationale ; le département d’Histoire s’inquiète alors de la présence annoncée sans plus de précision de membres de la société civile dans ces jurys.
Le département d’Histoire juge en outre qu’il n’est pas possible pour les futurs enseignants de mener de front une préparation aux concours et l’élaboration d’un mémoire de recherche conforme au niveau d’exigence de l’enseignement supérieur de l’histoire en Master. Il paraît indispensable de plus que le lien entre la préparation au CAPES et à l’Agrégation soit maintenu afin de laisser ouverte la perspective d’évolution au sein des métiers de l’enseignement. Le département d’Histoire condamne vivement la suppression effective de la formation pratique apportée jusqu’alors par l’année de stage.
C’est pourquoi les conditions dans lesquelles cette masterisation est menée nous semblent indignes des enjeux qu’elle représente. En conséquence, comme le préconisent les associations d’historiens, nous demandons un moratoire d’un an de la réforme en cours afin de conduire une véritable discussion sur ces différents points.
D’autre part, le département d’Histoire, par 21 voix contre 4, demande à la Présidence de notre université de ne pas transmettre les projets de masterisation au regard de la situation actuelle.
132/ 20 novembre 2008

Abderrahmane Ouaqqa abderrahmane.ouaqqa@u-picardie.fr
Les Enseignants-Chercheurs de l’Université de Picardie Jules Verne, réunis en Assemblée Générale, le 20 novembre 2008, rappellent avec force les missions du service public et réclament l’abandon du projet de modification des statuts de l’enseignant-chercheur ainsi que de la réforme de mastérisation des recrutements des enseignants du premier et second degré qui aura des conséquences dramatiques sur l’accès des étudiants défavorisés aux métiers de l’enseignement, sur le statut des futurs enseignants et la qualité de l’ éducation de nos enfants.
133/ 20 novembre 2008
Pour une défense résolue de la recherche, de l’enseignement et du statut des enseignants-chercheurs.
Nous, enseignants-chercheurs et doctorants membres du Centre Nantais de sociologie (CENS) réunis en assemblée générale le jeudi 20 novembre 2008, nous déclarons :
Contre le démantèlement des statuts enseignants par les nouvelles mesures projetées ou déjà à l’œuvre (modulation des services, nouvelles missions, chaires d’excellence, etc.).
Contre le mépris des spécificités disciplinaires qui conduit à homogénéiser abusivement les critères d’évaluation de l’activité scientifique (normes bibliométiques, format et durée des thèses, exigence de portée internationale des travaux, etc.).
Contre les suppressions de postes statutaires et le renforcement de la précarité dans les métiers de l’enseignement et de la recherche et contre l’invention de nouvelles catégories de contractuels.
Contre la mise en concurrence généralisée entre enseignants-chercheurs, entre composantes, entre laboratoires et entre universités.
Contre la prééminence des critères budgétaires et comptables dans l’organisation de la recherche et de l’enseignement.
Contre la vision utilitariste des sciences humaines et sociales et leur disparition programmée tant dans le supérieur que dans le secondaire.
Mais…
Pour un moratoire immédiat des réformes en cours qu’elles concernent les statuts ou encore la « mastérisation » dans l’urgence de la formation des enseignants du secondaire.
Pour un financement public et pérenne des équipes de recherche, des laboratoires et des universités propre à limiter la course permanente aux contrats et aux appels d’offre.
Pour une véritable autonomie scientifique et pédagogique de la recherche et de l’enseignement vis-à-vis des pouvoirs politiques et économiques.
Pour un financement par étudiant équivalent entre universités, classes préparatoires et grandes écoles.

Pour un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, de techniciens et de personnels administratifs.
Nous sommes convaincus que personne ne gagnera individuellement dans ce nouveau jeu de concurrence et de compétition généralisée. Nous invitons nos collègues à se réunir pour débattre collectivement de toutes les réformes en cours et pour envisager sérieusement leurs conséquences inévitables.
Face à l’appauvrissement du service public d’éducation de la maternelle à l’université, dont la conséquence directe sera un nouveau creusement des inégalités, nous affirmons notre solidarité avec tous nos collègues en lutte et les rejoignons dans leurs protestations.
Nous appelons nos représentants élus des trois conseils de l’université de Nantes issus de l’intersyndicale à organiser au plus tôt les débats nécessaires à l’élargissement de la mobilisation.
Motion adoptée à l’unanimité

 

134/ 20 novembre 2008
Devant la difficulté rencontrée par les enseignants chargés de sa mise en forme, le Conseil d’UFR des Lettres de l’Université Marc Bloch (Strasbourg 2) réuni ce jour proteste contre le projet de réforme de la formation des professeurs et de création des Masters des métiers d’enseignement prévue par les nouvelles instructions ministérielles.
Le conseil demande au président de l’Université Marc Bloch d’agir dans les plus brefs délais auprès du Ministère afin d’obtenir un moratoire à la mise en application de la réforme des concours de recrutement des professeurs et de la création des Masters des métiers d’enseignement de Lettres. Cette période permettra de mieux organiser la réflexion et la concertation entre toutes les parties concernées par ce projet (étudiants, enseignants de toutes disciplines) afin de garantir la qualité de la formation des enseignants et des chercheurs.
Le conseil souhaite que le Conseil d’Administration du 8 décembre soit saisi de cette question.

 

135/ novembre 2008

Simone Pellerin simone.pellerin@univ-montp3.fr
Les enseignants du département d’anglais de l’Université de Montpellier 3-Paul Valéry, après avoir examiné les documents de cadrage relatifs à la mastérisation de la formation aux concours, à savoir la Charte relative aux principes directeurs de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants (du 11 septembre 2008), la Lettre de cadrage sur les nouveaux concours de recrutement de professeurs (du 13 octobre 2008) et la Circulaire sur la campagne d’habilitation de diplômes de Master pour les étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement (du 17 octobre 2008), constatent :
- le manque de précision quant à la nature et au contenu des nouveaux concours,
- l’absence de concertation suffisante avec les établissements (Universités et IUFM) appelés à en assurer la préparation,
- le caractère non réaliste du calendrier des opérations.
En conséquence, ils demandent que soit accordé un moratoire d’un an au minimum.
Motion votée à l’unanimité (deux abstentions)

 

136/ 21 novembre 2008

Marc Champesne Marc.Champesme@lipn.univ-paris13.fr
Le Conseil d’Administration de l’Université Paris 13, réuni le 21 novembre 2008 et ayant pris connaissance de l’annonce par le ministère du report au 15 février 2009 de la date limite pour le dépôt des projets de masters "enseignement", mandate le Président de l’Université pour relayer auprès du ministère, de la CPU et plus spécifiquement des autres Universités de l’Académie de Créteil sa demande de moratoire sur la réforme de la formation et des concours de recrutement des futurs enseignants. Dans l’attente des conclusions de ce moratoire, il demande le maintien de la tenue des concours selon les modalités actuelles et mandate le président de l’université pour agir afin que l’ensemble des universités de l’académie de Créteil s’engage à ne pas transmettre au ministère de projets de masters relatifs à la formation aux métiers de l’enseignement. Il renouvelle son soutien à une élaboration de ces masters en concertation avec toutes les universités de l’académie de Créteil et l’IUFM, école interne de l’université Paris 12.
Cette réforme de la formation et des concours de recrutement des futurs enseignants, présentée par le ministère comme un enjeu majeur, ne peut être que l’aboutissement d’une large concertation des personnes et des institutions concernées, notamment sur la place des savoirs disciplinaires et la formation professionnelle, sur le rôle et les fonctions des IUFM, sur la durée et les modalités des stages. Elle ne saurait être mise en œuvre dans le cadre du calendrier actuel qui n’a pour but manifeste que de les imposer à marche forcée. Soucieux de ne pas nous laisser imposer un traitement dans l’urgence d’une question aussi importante socialement et scientifiquement, le Conseil d’Administration demande l’abandon du calendrier de remise de nouvelles maquettes de masters et le retrait de ce projet ministériel sous sa forme actuelle.
Le Conseil d’Administration réaffirme son attachement aux concours nationaux avec un jury national (composé de personnes spécialistes des disciplines concernées), et au maintien du lien explicite entre la réussite aux concours et l’accès à un poste et un statut de fonctionnaire d’État. Il réaffirme également son attachement à des concours fondés sur des programmes définis nationalement et garantissant à la fois un haut niveau de formation disciplinaire et professionnelle.
(adoptée à l’unanimité moins 2 abstentions)

 
1   ...   10   11   12   13   14   15   16   17   ...   21

similaire:

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconCongrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008
«de terrain» et par des formateurs et chercheurs d’horizons variés (mathématiciens, didacticiens, épistémologues, historiens…)

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconCongrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008
«de terrain» et par des formateurs et chercheurs d’horizons variés (mathématiciens, didacticiens, épistémologues, historiens…)

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconL iste des charges recuperables extraits du décret n° 87-713 du 26...

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconProgrammes 2008 École éLÉmentaire (CE2-cm1-cm2) Éducation physique...

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconCahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée «Côtes du...
«Côtes du Jura» homologué par le décret n°2011-1189 du 23 septembre 2011, jorf du 27 septembre 2011

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconCommunique de presse juin 2016
«Planification et savoir sous forme compacte», des congrès, des remises de prix et des concours fait du GaLaBau la plus importante...

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconRésumé : Ce livre blanc décrit la fonctionnalité filestream de sql...

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconI. congres sfd

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconSommaire Préface : Un peu d’histoire Introduction : Présentation des Actes du Congrès
«L’homme est le meilleur ami de la femme, à condition que l'un comme l'autre apprennent à se faire respecter.»

Congrès de Grenoble des 25, 26, 27 et 28 septembre 2008 iconJean-Philippe Azulay, Marseille, et Dominic Pérennou, Grenoble








Tous droits réservés. Copyright © 2016
contacts
p.21-bal.com