Programme et résumés des communications








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O-9 EFFET D'UN PROGRAMME D'EXERCICES PROPRIOCEPTIFS SUR LA PRÉCISION D'ATTEINTES MANUELLES ET LA STABILITÉ POSTURALE DANS LA MALADIE DE PARKINSON
Stéphanie Bergeron1,4, Pierre Blanchet2,3, David Mongeon1, Mariève Blanchet1, Mathieu Jean-Désilets1, Jonathan Tremblay1, François Prince1, Julie Messier1,4
Département de kinésiologie1, Département de stomatologie2, Services de neurologie du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal3, Institut universitaire de gériatrie de Montréal4, Université de Montréal.
Contexte: Plusieurs recherches suggèrent que la pathophysiologie de la maladie de Parkinson (MP) inclut des déficits dans le traitement des informations proprioceptives. Des études récentes indiquent que la médication dopaminergique, utilisée pour améliorer les symptômes cliniques de la MP, n’améliore pas et parfois même dégrade la proprioception des patients. Objectif: Évaluer l'effet d'un programme d'exercice proprioceptif sur la performance de patients MP lors de tâches motrices complexes qui dépendent prioritairement de la proprioception. Méthodes: Nous avons testé la performance de sujets MP (n=6) lors d’une tâche d'atteinte manuelle et lors d’une tâche de limites de la stabilité posturale, avec et sans vision. Afin d'être retenus dans cette étude, les patients devaient démontrer une performance proprioceptive (pré-test) d'au moins une déviation standard sous la performance moyenne de sujets sains (n=9). La performance des patients a été évaluée suivant une période de 12 semaines d'entraînement (post-test). Résultats: Au pré-test, la précision moyenne 3D des sujets MP dans la tâche d’atteinte manuelle était inférieure à celle des sujets contrôle dans la condition proprioceptive (p<0.05). Les limites de la stabilité posturale étaient également réduites chez les patients par rapport aux sujets sains, dans les deux conditions sensorielles (p<0.05). Suite au programme d'entraînement, les sujets MP ont amélioré, en moyenne, leur précision spatiale dans la tâche d'atteinte manuelle et ce, dans les deux conditions sensorielles. Particulièrement, le programme d'exercice a permis de normaliser la performance des patients dans la condition proprioceptive. Le programme d'exercice a également permis de normaliser la performance des patients dans la tâche posturale. De plus, les patients ont significativement augmenté la taille de leurs limites de la stabilité posturale suite au programme d’entraînement (p<0.05). Conclusion: Ces résultats préliminaires suggèrent qu'un entraînement centré sur la proprioception améliore la performance proprioceptive des patients MP. De même, ces résultats confirment le besoin d'inclure ce type d'exercice dans les recommandations en matière d'activité physique afin d'améliorer les désordres du mouvement dans la MP.

O-10 CONTRIBUTION RELATIVE DES PARAMÈTRES D’ÉJECTIONS OU DU CONTRÔLE AÉRIENS DE LA ROTATION POUR L’APPRENTISSAGE DES ACROBATIES. Diane Haeringa, Aurore Huchezb & Mickael Begona. a Département de kinésiologie, Université de Montréal.

b LAMIH, Université de Valenciennes, France.

Introduction

En acrobatie, l’objectif principal est de réaliser des rotations aériennes souvent incluses dans une série d’éléments. À la fois les paramètres d’éjection à l’issue d’une phase d’élan et le contrôle de la vitesse de rotation pendant la phase aérienne peuvent influencer la performance de ces acrobaties. Or l’ensemble de ces paramètres différencie les novices et les experts.

Aux barres asymétriques, le contre-mouvement est une transition de la barre inférieure vers la barre supérieure avec un changement du sens de la rotation pendant la phase d’élan. Pour être réussi selon les normes compétitives, ce mouvement de transition doit être directement suivi d’un autre élément. Le contre-mouvement est réalisé aussi fréquemment chez les expertes que les novices, bien que ces dernières rattrapent généralement la barre supérieure avec trop peu de potentiel de rotation autour de la barre supérieur pour pouvoir enchaîner.

Une connaissance de la contribution relative des paramètres d’éjection ou de contrôle aérien de la rotation chez les expertes et les novices permettra d’améliorer la sécurité et l’efficacité de leur apprentissage vers une performance maximale facilitant l’enchaînement. La simulation numérique peut être utilisée pour modifier et optimiser les paramètres d’éjection et les cinématiques articulaires aériennes et estimer ces contributions.

Méthodes

Sept expertes et sept novices ont réalisé chacune trois contre-mouvements. Pendant ces mouvements, la cinématique de 37 marqueurs réfléchissants (33 sur la gymnaste, 4 sur les barres) a été enregistrée à l’aide d’un système d’analyse du mouvement (Vicon T20 @250 Hz). La cinématique articulaire 3D a été reconstruite et utilisée pour actionner un modèle à 13 segments et optimiser la gesticulation aérienne de chaque essai. Les contributions relatives des paramètres d’éjection et du contrôle aérien de la rotation à la rotation totale ont ensuite été calculées pour chacun des essais reconstruits et optimisés. Les corrélations entre la performance et chaque composant a été testé ansi que l’effet de l’expertise et de l’optimisation sur la contribution relative de ces paramètres.

Résultats et Discussion

Les performances optimisées des novices n’ont pas atteint les performances initiales des expertes, suggérant que l’apprentissage des novices doive être orienté vers la phase d’élan. De plus, quel que soit le niveau des gymnastes les performances optimisées ont été significativement améliorées par rapport aux performances mesurées grâce à des modifications de leurs gesticulations aériennes. Finalement, il semblerait que l’amélioration de la performance passe par un meilleur équilibre entre les contributions relatives des paramètres d’éjection et de contrôle en phase aérienne. La mesure de ces contributions relatives à l’entraînement pourrait ainsi permettre de personnaliser l’apprentissage de l’élément.



O-11 QU’EST-CE QUI FREINE OU INCITE LES JEUNES À FAIRE DU SPORT? RÉSULTATS D’UNE ENQUÊTE EN LIGNE AUPRÈS D’ADOLESCENTS*

Suzanne Laberge1, Julie-Catherine Gagnon1, Maxim Morin2 and Thierry Karsenti2

1 Département de kinésiologie, Université de Montréal

2 Département de psychopédagogie , Université de Montréal

Contexte : Au cours des 20 dernières années, on a observé un déclin important de la pratique sportive (PS) chez les jeunes. Seulement depuis 2010, la participation sportive des jeunes de 15 à 19 ans est passée de 54 % à 50 %; ce dernier taux correspond à une baisse de 23 % depuis 1992. Objectif : Documenter les motifs qui limitent ou incident les jeunes à faire du sport et examiner si ces éléments varient selon le sexe et l’âge.

Méthode : Une enquête en ligne a été réalisée auprès d’élèves du secondaire au Québec, en Ontario et en Alberta. Le questionnaire de Bière et al. (1995) a été utilisé pour évaluer l’importance relative des motifs de la PS et celui de Casper et al. (2011) pour évaluer l’importance relative des barrières.

Résultats : L’échantillon de convenance est composé de 750 adolescents (43,3 % filles) dont l’âge moyen est de 14,1 (±1,5) ans. Trois catégories de répondants ont été identifiées : 1) des jeunes couramment engagés dans une équipe ou un club sportif (n=367), 2) des jeunes qui ont abandonné leur PS antérieure (au cours des 2 dernières années) (n=241), et 3) des jeunes qui n’ont pas pratiqué de sports depuis les 3 dernières années ou plus (n=142). Quatre énoncés relatifs au plaisir et aux émotions positives ressenties (le flow, Csikszentmihalyi, 1990) lors de la PS distinguent de façon significative les sportifs des ex-sportifs. Cette différence est plus marquée (p<0,001) chez les garçons que chez les filles. Les sportifs sont également plus nombreux à voir dans la PS un moyen de développer d’autres aspects de leur personne (p<0,001). L’appréciation de leur performance athlétique par l’environnement social ne semble cependant pas jouer un rôle majeur dans leur motivation. Le manque de temps en raison du travail scolaire est apparu comme l’obstacle le plus important chez les ex-sportifs. Ce facteur s’est aussi montré plus prononcé chez les filles et avec l’avancement en âge (p<0,001). Le manque d’habiletés sportives arrive en tête de liste des freins à la PS chez les non-sportifs, et ce, indépendamment du sexe. Le transport et les installations sportives n’apparaissent pas comme des obstacles majeurs pour l’ensemble des répondants.

Conclusion : Les interventions visant à augmenter la PS auraient avantage à sélectionner des activités susceptibles de procurer une sensation de plaisir lors de la pratique de l’activité, et ce, en tenant compte des goûts et niveaux d’habileté des jeunes ciblés. Des stratégies doivent être développées pour faciliter la conciliation des études et de la PS chez les jeunes du secondaire dont les conditions de vie sont différentes de celles de la génération précédente.
* Projet subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines et sociales du Canada

P-1 ESTIMATION DES FORCES MUSCULAIRES À L’ÉPAULE PAR UNE MÉTHODE DE « TIR DIRECT MULTIPLE »

C. Bélaise1,3, F. Dal Maso3, B. Michaud2, K. Mombaur4, M. Begon1,2,3

1IGB, Université de Montréal

2Département de Kinésiologie, Université de Montréal

3Hôpital Sainte-Justine, Montréal

4IWR, Université d’Heidelberg, Allemagne

Introduction

La mise en place de protocoles de réadaptation physique efficaces passe par une meilleure connaissance des forces musculaires [1]. Les modèles MSQ existants font l’hypothèse simplificatrice que la cinématique mesurée est parfaite. Ils ne tiennent pas compte des données électromyographiques (EMG), qui rendent pourtant compte de l’activité musculaire [2]. Notre objectif est donc d’estimer les forces musculaires d’un modèle simplifié du membre supérieur en mouvement, en utilisant conjointement les données EMG et cinématiques.
Méthode

Un modèle du membre supérieur a été conçu grâce aux librairies de dynamique musculo-squelettique développées dans notre laboratoire. Ce modèle simplifié inclut 5 corps rigides, articulés par 5 degrés-de-liberté (DDL) et recouverts par 7 muscles. Les paramètres MSQ proviennent de la littérature [3]. Le mouvement étudié, généré par dynamique directe, est une flexion-extension du bras dans le plan sagittal. Un bruit à distribution normale a été ajouté à la cinématique des 12 marqueurs du modèle, ainsi qu’aux valeurs d’activations définies pour chaque muscle, à chaque instant. Ces données simulées correspondent à la solution initiale du problème d’optimisation dynamique. Ce dernier est présenté sous la forme d’un problème de moindres carrés non-linéaires, dont l’objectif est de respecter, à la fois : la position, la vitesse des marqueurs et les activations musculaires. Il est résolu par une approche de « direct multiple shooting » sur 81 nœuds, au moyen du logiciel MUSCOD [4]. La cinématique et les excitations musculaires sont, toutes deux, optimisées dans un même processus, pour respecter la dynamique MSQ. Les forces musculaires initiales et optimisées sont comparées grâce au critère d’erreur RMS.
Résultats – Discussion

Après 30 itérations, la convergence est atteinte avec une précision de l’ordre de 10-10 et un résidu de 10-2. Nos résultats préliminaires montrent que la valeur RMS des forces musculaires est comprise entre 65,7 N et 210,6 N. Dans la suite, une analyse de sensibilité permettra de déterminer quels paramètres du modèle MSQ doivent être identifiés, c’est-à-dire personnalisés. En conclusion, à partir de mesures bruitées, la méthode implémentée permet d’estimer les forces musculaires d’un modèle contraint, en restant fidèle à la cinématique envoyée.
Références

[1] Veeger, H. (2007). J Biomech. 40, 10, 2119-2129.

[2] Buchanan, T. et al. (1993). J Biomech, 26, 547-560.

[3] Langenderfer, J. et al (2004). Clin Biomech. 19, 664-670.





P-2 analyse du mouvement des tissus mous des membres superieurs lors de taches dynamiques

Yoann Blache1, Raphaël Dumas2, Arne Lundberg3, Mickael Begon2

1 Laboratoire de simulation et modélisation du mouvement, Département de kinésiologie, Université de Montréal; 2 Université de Lyon, F-69622, Lyon; IFSTTAR, LBMC, UMR_T9406, Bron; Université Lyon 1, Villeurbanne, France

3 Karolinska Institute, Stockholm, Sweden

Le mouvement des tissus mous (STA) est la principale source d’erreur lors de l’estimation de la cinématique articulaire par stéréophotogrammétrie. Bien que les STA des membres inférieurs soient bien décris dans la littérature, peu d’information existe concernant les membres supérieurs. Ainsi, l’objectif de cette étude est de d’estimer les composantes qui décrivent le mieux les STA des membres supérieurs. Quatre sujets ont participé à cette étude. Les cinématiques de la clavicule, scapula et humerus, lors de mouvements de flexion, abduction et rotation ont été mesurées par l’intermédiaire de pins intra-corticaux (référence) et marqueurs cutanés. Les STA ont été décris soit par le déplacement individuel des marqueurs cutanés soit par la transformation des clusters de marqueurs cutanés situés sur chaque segment (translation, rotation, homothétie et étirement) en fonction des déplacements des marqueurs des pins intra-corticaux. L’importance des composantes décrivant les STA a été établie par une analyse modale. Concernant le déplacement individuel des marqueurs, ces derniers ne sont pas beaucoup influencés par le type de mouvement. Par contre, les déplacements individuels de marqueurs étaient les plus grands pour l’humerus (12.8±6.73 mm), puis la clavicule (5.12±2.0 mm), puis la scapula (2.9±0.77 mm). De plus quelque soit le mouvement et le segment, les transformations rigides (translations et rotations) expliquaient environ 80% des STA alors que les déformations (homothétie et étirement) n’expliquaient que 20% des STA. Ces résultats sont semblables à ceux observés pour les membres inférieurs. Ces données permettront par la suite d’intégrer les transformations rigides des STA dans un modèle cinématique optimal pour tenter de diminuer les erreurs de la cinématique articulaire des membres supérieurs.
P-3 TESTS D’HABILETÉS ET DE PERFORMANCE MOTRICE ET PRATIQUE D’ACTIVITÉ PHYSIQUE DES JEUNES AVEC SURPOIDS - VERS UNE MEILLEURE SÉLECTION DES TESTS

Justine Rémillard et Marie-Eve Mathieu, Département de kinanthropologie, UQAM, Département de kinésiologie, Université de Montréal; Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.

Dans le cadre de suivis cliniques et de la recherche, plusieurs tests sont réalisés pour documenter le profil des jeunes. Ceux-ci peuvent couvrir un éventail très vaste de qualités physiques telles que le profil anthropométrique, cardiovasculaire, musculaire, d’équilibre, d’agilité et de coordination. Le lien entre le résultats de ces tests et les programmes développés ne sont pas toujours très présents. De plus, l’identification des tests les plus liés à un mode de vie actif sont de façon surprenante peu connus. Ceci est d’autant plus vrai pour la clientèle de jeunes avec obésité. En effet, une seule étude a, à ce jour, documenté parmi plusieurs tests ceux étant le plus liés au mode de vie actif, mais sans étudier les différences liées au statut pondéral.

Le but de la présente étude est d’identifier les tests les plus associés à la pratique d’activité physique de jeunes avec surpoids avec, dans un premier temps, un intérêt quant au profil de base de pratique d’activité physique et dans un deuxième temps, leurs liens avec la pratique prospective.

Ce projet fera l’objet du mémoire de maitrise débutant à l’été 2015. Il sera basé sur une analyse rétrospective des dossiers médicaux des patients suivis au centre CIRCUIT du CHU Sainte-Justine (n>250). Les patients, référés pour facteurs de risques cardiovasculaires, sont majoritairement en surcharge pondérale. Une évaluation complète est réalisée par le kinésiologue à l’entrée puis à la fin de l’an 1 et 2 du suivi. Elle comprend un profil anthropométrique (masse, taille, circonférence de taille ainsi qu’adiposité totale et segmentaire), un test cardiovasculaire maximal sur tapis roulant avec calorimétrie indirecte, quatre tests d’habiletés motrices de base (ex. lancer de balle), et quatre tests de qualités physique (ex. flexibilité). Le profil d’activité physique est documenté par accélérométrie sur une période de 7 jours. Il comprendra le nombre de comptes par minutes, de pas et le temps passé dans les différentes zones d’intensité quotidiennement. L’approche analytique préconisera un devis d’analyse tenant compte de l’âge, du sexe et du statut pondéral du jeune.
À terme, ce projet permettrait de simplifier la batterie de test et ainsi réduire le temps élevé (2-3h) consacré aux évaluations. Il permettra aussi de mieux cibler dans les programmes d’entrainement les qualités physiques les plus liées à un mode de vie actif pour une clientèle pouvant grandement bénéficier sur le plan de la santé de la réalisation des activités les plus efficaces.
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