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O-2 Titre : Changements psycho-affectifs persistants suite à des commotions cérébrales chez des athlètes universitaires masculins William Sauvé., Moore, RD., et Ellemberg, D. Département de Kinésiologie, Université de Montréal, Québec, Canada Les commotions cérébrales sont des traumatismes crâniens légers (Belanger, 2005) ayant pour conséquence des symptômes somatiques, cognitifs et émotionnels (Duhaime, 2012). Ces symptômes disparaissent typiquement dans les semaines suivant la blessure (McCrory, 2013). Très peu d’études ont évalué les effets psycho-affectifs à long terme des commotions cérébrales chez les athlètes universitaires (Mainwaring, Hutchison, Camper, & Richards, 2012). Par conséquent, le but de cette étude est de pallier ce manque de connaissances dans ce domaine. Nous avons aussi profité de cette occasion pour évaluer la relation entre le nombre de commotions et le fonctionnement psycho-affectif. Pour atteindre ce but, 77 athlètes masculins (43 commotionnés, âge = 21,23 ± 1,43; 34 contrôles, âge = 21,38 ± 1,83) ont complété une évaluation psycho-affective. Tous les athlètes ayant un historique de commotion cérébrale étaient asymptomatiques au moment de l´étude et la dernière commotion cérébrale remontait à plus d’un an (26,58 ± 14,67 mois) avant la complétion de l’évaluation psycho-affective. Les participants ont complété deux mesures de fonctionnement psycho-affectif, dont l’Inventaire de Dépression de Beck-II (BDI-II) et le «Profile of Mood State » (POMS). Les analyses statistiques révèlent que les athlètes ayant un historique d’au moins une commotion cérébrale ont des résultats significativement plus élevés au BDI-II (5,72 ± 3,92) comparativement à leur contrepartie non commotionné (3.91 ± 3.4; p<0,05, Cohen’s d = 0.49). De plus, les athlètes commotionnés ont obtenu un score total au POMS (17,81 ± 24,11) plus élevé par rapport au groupe contrôle (5.82 ± 6.94; p<0.05, Cohen’s d= 0.58), les plus grandes différences se situant pour les sous-catégories agressivité, dépression et confusion. Finalement, les analyses de corrélations n’ont pas démontré de relation entre le nombre de blessures et le score aux questionnaires (p≥ 0,20). En conclusion, les athlètes masculins universitaires avec un historique de commotions ayant fait un retour complet au sport et étant asymptomatique au moment de l’évaluation, démontrent un résultat significativement plus élevé aux deux échelles de fonctionnement psycho-affectif comparativement aux athlètes n’ayant jamais eu de commotion cérébrale. Toutefois, le nombre de traumatismes crâniens subit par les athlètes ne semble pas influencer l’intensité ou le nombre de symptômes rapportés. Ainsi, une seule commotion pourrait être suffisante pour causer des changements subtils mais persistants dans le fonctionnement psycho-affectif des athlètes universitaires masculins. O-3 L’EFFET DE L’ENTRAÎNEMENT SUR UN MODÈLE MURIN ATTEINT D’OSTÉOGENÈSE IMPARFAITE. Rioux Jean-Philippe, Veilleux Louis-Nicolas, Driss Sana, Rauch Frank, et Bergeron Raynald Département de kinésiologie, Université de Montréal L’ostéogenèse imparfaite est une maladie génétique rare associée à une ou plusieurs anomalies au niveau des gènes codants pour les fibres de collagène. Comparativement à la population saine, les patients atteints d’OI ont une plus petite stature, une densité osseuse inférieure et une fragilité osseuse excessive. Peu de données scientifiques existent à propos des pratiques et des effets de l’activité physique sur la fonction osseuse et musculaire chez les patients atteints d’OI. Le choix d’un modèle animal semble intéressant afin d’analyser en détail les différentes composantes musculaires et osseuses suite à un entraînement de plusieurs semaines. Chez la souris oim (osteogenesis imperfecta murine), un modèle murin grandement utilisée depuis 1993, Gentry et al. rapporte que la masse relative des muscles des souris atteintes sévèrement de la maladie (oim/oim) est d’environ 10 à 12% inférieure aux souris saines et que la force maximale absolue de plusieurs muscles est diminuée. Cependant ce modèle de souris ne représente pas parfaitement la maladie. Un nouveau modèle de souris avec une mutation dominante au niveau du gène codant pour les fibres de collagène de type 1 (Col1a1Jrt/+), sera utilisé pour cette étude. Soixante souris, dont trente Col1a1Jrt/+, seront hébergées pendant 6 semaines et seront soumises à un protocole de course dans des cages à roue. Lors de l’euthanasie, les muscles extensor digitorum longus (EDL) et soléaire (SOL) seront prélevés et immédiatement soumis à un protocole in vitro d’électro-stimulation couplé à l’enregistrement de propriétés mécaniques. Des muscles seront conservés pour la détermination ultérieure de la typologie et la taille des fibres musculaires par immunofluorescence. Des résultats d’une étude préliminaires suggèrent que certaines propriétés contractiles des muscles soléaires diffèrent entre les souris atteintes d’OI et le modèle murin sain. Après une semaine passée dans des cages à roue, les souris Col1a1Jrt/+ couraient spontanément moins que les souris WT (respectivement 2,2 vs 4,9 km/j), mais elles ont démontré une progression de la distance journalière courue pendant la durée du protocole. Bien que la force absolue des muscles EDL et SOL n’étaient pas différentes entre les souris Col1a1Jrt/+et les souris WT, la résistance à la fatigue musculaire était plus faible dans le SOL des souris Col1a1Jrt/+ comparativement aux muscles des souris WT. L’étude actuelle suggère que la force de préhension absolue des souris Col1a1Jrt/+ est diminuée de plus de 50% comparativement aux souris saines. Cette étude s’intéressera à l’effet d’un entraînement de 6 semaines sur la physiologie musculaire et osseuse des souris atteintes d’OI. O-4 VERS L’EXPLORATION DE LA CRÉATIVITÉ TACTIQUE DANS LES SPORTS D’ÉQUIPES Roxane Carrière, Département de kinésiologie, Université de Montréal, sous la direction de Wayne R. Halliwell Les plus grands athlètes de ce monde sont capables d’atteindre des performances exceptionnelles qui dépassent notre compréhension simpliste de l’atteinte de l’expertise en sport. Selon la théorie de la pratique délibérée, l’athlète doit s’investir pendant 10 ans au sein d’un entraînement rigide et répétitif dont l’unique but vise l’amélioration de la performance ainsi que l’acquisition des habiletés nécessaires pour devenir un expert dans son sport respectif. Plusieurs chercheurs affirment, au contraire, que la performance en sport n’est pas aussi facilement reproductible et qu’elle s’explique par d’autres facteurs comme la pensée créative de l’athlète. La créativité, également appelée « créativité tactique », est définit comme l’imprévisibilité de l’athlète face à des situations de jeu spécifiques, autrement dit la capacité de l’athlète à trouver des solutions flexibles et originales dans son sport. Cette créativité est un élément clé de la réussite en sports d’équipes d’opposition en raison de la dynamique continue du jeu et de l’interdépendance des joueurs sur le terrain. Ainsi, plusieurs facteurs ont été étudiés en lien avec le développement de la créativité tactique, tels que le style attentionnel de l’athlète, la structure des entraînements, la spécificité de la pratique sportive (pratique vs. jeu délibéré) et la prise de décision en situation de jeu. Mon projet de nature qualitative vise donc à comprendre l’importance de la pensée créative en sports d’équipes et, plus particulièrement, l’attitude des entraîneurs ainsi que de leurs athlètes les plus créatifs vis-à-vis du développement de cette créativité. À l’aide d’entrevues au sein d’équipes sportives de haut niveau (universitaire, provincial et national), nous espérons comprendre comment la créativité se manifeste en situation de jeu et quelles sont les méthodes ou approches à adopter pour favoriser le développement de cette créativité. O-5 Role des muscles de l’épaule dans la stabilIsation de l’articulation glenohumerale lors d’une tâche de manutention Yoann Blache, Fabien Dal Maso, Benjamin Michaud, Paul Allard, Mickael Begon, Laboratoire de simulation et modélisation du mouvement, Département de kinésiologie, Université de Montréal Peu d’informations sont disponibles concernant la contribution des structures actives de l’épaule dans la stabilité glénohumérale lors de tâches dynamiques. L’objectif de cette étude était ainsi d’évaluer la fonction de stabilisation des muscles de l’épaule lors d’une tâche de lever de caisse. La cinématique articulaire ainsi que l’électromyographie de surface de neuf muscles ont été enregistrées chez 11 participants (7 hommes et 4 femmes) qui levaient une caisse de 6 kg entre deux étagères situées à la hauteur des hanches et des épaules. Un modèle musculo-squelettique (OpenSim) calibré à partir des données anthropométriques des participants a été utilisé pour simuler le mouvement avec et sans stabilité de l’articulation glénohumérale. Les activations et forces musculaires des muscles de l’épaule ont été calculées par deux optimisations statiques. La première ne prenait pas en compte la contrainte de non-dislocation de l’articulation glénohumérale (instabilité) alors que la seconde intégrait cette contrainte (stabilité). Lorsque la contrainte n’était pas implémentée, l’articulation glénohumérale était instable pendant plus de 80% du mouvement, alors qu’avec la contrainte, cette dernière était stable tout au long du mouvement de lever. Seulement l’activation moyenne (0.06±0.04 vs. 0.19±0.13; p< 0.002) et la force moyenne (34.6±27.5 N vs. 93.2±52.9 N; p< 0.002) du supraspinatus étaient augmentées lorsque la contrainte de non-dislocation était implémentée. L’augmentation de la force du supraspinatus permettait de diminuer le ratio entre forces de cisaillement et compression à l’articulation glénohumérale. En conclusion, cette étude met en évidence que le supraspinatus joue un rôle majeur dans la stabilisation active de l’articulation glénohumérale lors d’une tâche de lever de caisse. O-6 Comment étudier l’effet préventif de l’exercice sur la cardiotoxicité des anthracyclines dans le traitement des cancers pédiatriques ? 1,2 Jessica Audet, 2,3 Caroline Laverdière, 2,3 Maja Krajinovic, 2,3 Gregor Andelfinger, 2,3 Daniel Sinnett, 1,2 Daniel Curnier, Département de Kinésiologie, Université de Montréal ; Centre de Recherche CHU ST Justine ; Département de Pédiatrie, Université de Montréal. La doxorubicine est un agent anti-tumoral dont l’utilisation est limitée par ses effets cardiotoxiques qui sont dépendant de la dose cumulée administrée. Il existe des agents pharmacologiques qui, pris conjointement avec la doxorubicine, permettent de protéger le cœur des effets secondaires de celle-ci. Cependant, leur administration engendre de nouveaux effets secondaires. L’exercice aigu ou chronique a prouvé son efficacité comme traitement cardioprotecteur de la doxorubicine chez l’animal. Ce traitement ne peut cependant pas être transposé chez l’humain et spécialement chez l’enfant. Ce dernier ne peut pas réaliser un programme d’entrainement plusieurs semaines avant le début des traitements en chimiothérapie puisque ceux-ci doivent commencer le plus rapidement possible suite au diagnostique. Une façon d’étudier l’effet protecteur de l’exercice préalablement à un traitement de chimiothérapie dans les cancers pédiatriques serait d’évaluer et de quantifier rétrospectivement le niveau d’activité physique avant le diagnostique de l’enfant. L’utilisation d’un questionnaire pourrait-être un moyen efficace d’y parvenir. Notre hypothèse est que l’exercice aigu et chronique avant le début des traitements pourrait engendrer des mécanismes cardioprotecteurs permettant de réduire l’incidence de la doxorubicine sur le myocarde. O-7 COMPARAISON DE DEUX SYSTÈMES DE CALORIMÉTRIE INDIRECTE LORS DE TESTS D’EFFORT Simon Boudreau1, Mélanie Henderson2, Natacha Gaulin-Marion2, Marie-Eve Mathieu1,2 1Département de kinésiologie, Université de Montréal, Montréal, Canada 2Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada Contexte : Le VO2max est la variable la plus utilisée pour mesurer et prédire la performance d’une activité d’endurance ainsi que pour documenter la limite fonctionnelle du système cardiovasculaire. Plusieurs appareils permettant de mesurer de façon directe le VO2max sont disponibles sur le marché. Cependant, très peu d’études ont porté sur la fidélité interappareils, les quelques études dans le domaine se sont en effet concentrées sur la comparaison des appareils portatifs aux appareils non portatifs. Objectif : Comparer les valeurs de VO2max et de quotient d’échange respiratoire entre 2 appareils non portatifs fréquemment utilisés, soit le OxyconPro (Jaeger) et Quark B2 (Cosmed). Méthode : Sept participants (3 hommes, 4 femmes) âgés entre 15 et 25 ans et ayant un indice de masse corporelle < 25 kg·m-2 se sont portés volontaires. Ils ont réalisé un test à l’effort maximal et progressif sur ergocycle sur chaque système et ce, dans un ordre aléatoire et avec un minimum de 7 et un maximum de 21 jours entre les tests. Les participants ont eu comme instruction de respecter la même diète dans les 24 heures précédant chaque test. Des versions modifiées du protocole McMaster ont été utilisées et les périodes analysées correspondent aux 30 dernières secondes de chaque palier. Le protocole pour les participants dont la taille est > à 160 cm était 5 minutes de repos à 0W, 2 minutes à 25 W, 5 minutes à 50W suivies des autres paliers tous de 2 minutes avec un incrément de 40W. Pour les participants ≤ 160 cm, les incréments étaient de 25 W entre chaque palier. Des tests de rang signés de Wilcoxon pour échantillons appariés ont été réalisés sur SPSS (IBM, version 20). Le seuil de significativité était fixé à 0.05. Résultats : La majorité des paliers sous-maximaux ont eu des résultats similaires sur les deux systèmes pour la consommation d’oxygène et le quotient d’échange respiratoire (p>0.05). Une différence a été observée seulement au palier de 25 watts (Jaeger : 841 ± 99 vs Cosmed : 828 ± 114 ml d’O2·min-1; p=0,043). À la pointe de consommation d’oxygène, la consommation d’oxygène était différente (Jaeger : 3 411 ± 673 vs Cosmed : 3 244 ± 702 ml d’O2·min-1; p=0,018). Une tendance était observée pour une différence dans le quotient d’échange respiratoire à la pointe de consommation d’oxygène (Jaeger : 1,22 ± 0,04 vs Cosmed : 1,27 ± 0,06; p=0.062). Conclusion : Cette première étude vérifiant la validité entre deux appareils de calorimétrie indirecte respiratoire fonctionnant sur le principe de respiration à respiration confirme la validité pour les efforts sous-maximaux. Au maximum de consommation d’oxygène, le système Jaeger donne des valeurs de consommation d’oxygène plus élevées alors que le Cosmed tend à avoir un quotient d’échange respiratoire plus haut. Bien que les différences demeurent cliniquement relativement faibles (≤5%) pour plusieurs contextes, comparer les résultats d’un système à un autre peut s’avérer inadéquat pour plusieurs études ou évaluations. O-8 DISTANCE ENTRE EMPREINTES DES TENDONS DE LA COIFFE DES ROTATEURS ET ACROMION : OSERVATIONS PRÉLIMINAIRES Fabien Dal Maso, Département de kinésiologie, Université de Montréal Yoann Blache, Département de mécanique, Polytechnique Montréal Maxime Raison, Département de mécanique, Polytechnique Montréal Mickaël Begon, Département de kinésiologie, Université de Montréal La translation vers le haut que subit la tête huméral lors de l’élévation du bras réduit l’espace sous-acromial ce qui augmente la compression des tendons de la coiffe des rotateurs et accroît le risque de tendinopathie. L’espace sous-acromial (plus petite distance entre la tête humérale et l’acromion) est souvent mesuré mais ne renseigne pas sur le rapprochement spécifique de chaque tendon vers l’acromion. L’objectif de cette étude a été d’identifier les mouvements du bras qui maintiennent la plus grande distance entre chaque tendon de la coiffe des rotateurs et l’acromion. Des tiges ont été vissées dans la scapula et l’humérus de quatre participants. Chaque tige a été équipée de marqueurs réfléchissants dont les trajectoires ont été enregistrées par 18 caméras optoélectroniques. La géométrie des tiges, marqueurs et os a été acquise par un CT-scan. Les participants ont réalisé des adductions, flexions et abductions du bras avec une rotation interne, neutre et externe du bras. Les empreintes des tendons de la coiffe des rotateurs ont été identifiées et la distance entre empreinte et l’acromion a été calculée. En abduction, la distance acromio-supraépineux était respectivement de 4,7 mm et 1,6 mm avec une rotation interne et externe du bras. En flexion, la distance acromio-supraépineux était respectivement de 4,0 mm et 6,4 mm avec une rotation interne et externe du bras. En moyenne, la distance acromio-infraépineux était respectivement de 4,7 mm, 12,7 mm, 10,9 mm lors des abductions, adductions et flexions. En moyenne, la distance acromio-subscapulaire était respectivement de 5,3 mm, 8,3 mm et 18,1 mm lors des adductions, flexions et abductions. Sur la base de données électromyographiques, la rotation externe du bras lors d’élévation a été préalablement recommandée pour libérer l’espace sous-acromial. Cependant, nos observations préliminaires suggèrent qu’il n’y aurait pas de recommandation unique. En effet, la rotation interne et externe du bras ont respectivement maintenu de plus grandes distances acromio-supraépineux lors des abductions et flexions. Les adductions et flexions sembleraient plus sécuritaires pour le tendon infraépineux, alors que les abductions pourraient l’être plus pour le tendon subscapulaire. La détermination des recommandations pour diminuer la compression des tendons de la coiffe des rotateurs semblerait alors multifactorielle. |
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