
L’apprentissage connectiviste :
e-learning, MOOC et réseaux sociaux
Dossier documentaire
Sommaire Sommaire 2
Préambule 3
Article 1 : L’essor du e-learning c’est maintenant 4
Article 2 : Le boom du e-learning et des serious games en France 5
Article 3 Formation à distance : m-learning, rapid learning ou social learning ? 7
Article 4 : Stanford démocratise l’e-learning avec la plateforme NovoEd 13
Article 5 : 2013, l'année des Moocs en français ? 14
Article 6 : Le succès des MOOC ou l’université gratuite… 17
Article 7 : Comment financer des cours gratuits ? 19
Article 8 : EDUNAO : un MOOC à l’Européenne en cours de création par Cyril Bedel, son fondateur 20
Article 9 : Les MOOC, seulement quelques années d’existence… 21
Article 10 L'éthique des Moocs 22
Article 11 : Le grand méchant MOOC ou la rupture en marche dans l’éducation supérieure 25
Article 12 : Un MOOC pour alimenter le débat citoyen 28
Article 13 : Réseaux numériques et réseaux sociaux : vers le développement de l’ "autoformation sociale de configuration" ? 29
Article 14 : Mooc : mode ou révolution ? 29
Article 15 Autoformation et réseaux d’apprentissage Philippe Carré cite Sandra Enlart 31
Préambule Ce dossier documentaire fait le point sur un trimestre d’activité intense en matière de formation à distance. Il se concentre essentiellement sur le phénomène des MOOC (massive open online courses).
Qu’il serait possible de franciser tout de suite avec l’appellation CLOM cours en ligne ouvert et massif comme le propose un des spécialistes de la question en France Jean Marie Gillot maître de conférence en informatique à Télécom Bretagne.
Il est maintenant distingué deux types de CLOM
Les CLOM qui font de la diffusion massive de savoir à partir d’une plate-forme (X MOOC)
Les CLOM connexionnistes (C MOOC)
Si la première catégorie renforce des modalités standards par lesquelles un maitre diffuse son savoir, la deuxième modalité s’appuie sur le phénomène des réseaux sociaux numériques et de l’apprentissage réciproque.
Ce phénomène combiné avec la distribution massive d’informations via les téléphones mobiles transforme radicalement les façons d’apprendre. Trois paramètres sont ébranlés :
Celui qui donne de l’information, est un autre ce n’est pas forcément LE MAITRE, c’est quelqu’un dans le réseau (attention il s’agit de qualifier ce qu’il affirme)
Les contraintes temps et espaces sont assouplies, car les moyens de connexions nomadisent les séquences d’apprentissage
Le prix est toujours présent (acquisition du terminal, coût de connexion, coût de mise en ligne), mais l’économie du freemium permet à chacun d’accéder à des ressources
Le mouvement est actuellement massivement enclenché par les grandes écoles, mais c’est l’ensemble des organismes de formation qui ont basé leur offre de service sur la seule mise à disposition de contenu qui risquent aujourd’hui de voir leurs participants se détourner d’offres traditionnelles et s’inscrire à des dispositifs ouverts, gratuites et facilement accessibles.
Il reste à vérifier la pertinence pédagogique et économique du modèle, la force d’attraction des diplômes pour l’instant encore hors de portée du modèle CLOM. Le besoin de contacts physiques avec d’autres, car le face à face pédagogique tant décrié pourrait se transformer en une relation de médiation avec d’autres distants via un écran qui ne convaincra peut-être pas tout le monde.
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