Recherche lexicale sur le mot «courtisane»








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Séance 4 Marie, Marguerite, Violetta : Moi oxymorique et personnage mythique

Travail à la maison : recherche lexicale sur le mot « courtisane » (étymologie, évolution du terme) lire « A propos de la Dame aux camélias » de Dumas fils (p. 497-535), portrait de Marguerite.
Introduction

Discussion avec les élèves autour de la représentation de la femme : partir du clivage chrétien entre Eve la pécheresse et Marie la rédemptrice pour décliner toute une série d’oppositions. Par rapport aux modèles masculins de l’homme, de l’amant, du père, du beau-père, du sorcier, du magicien…faire trouver les oppositions entre :

  • la mère douce et généreuse / la marâtre méchante et tyrannique ;

  • l’épouse vertueuse / la maîtresse, objet de désir ;

  • la muse idéalisée et intouchable / la putain ;

  • la fée / la sorcière.

Le propre de la femme dans la littérature est d’être un objet ambigu que ce soit au niveau familial, social, fantasmatique ou merveilleux et d’offrir ainsi de multiples visages.

La « Dame aux camélias » en revendique au moins quatre : Marie Duplessis, la femme réelle, que Dumas fils a connue (séance 1) ; Marguerite Gautier, à la fois héroïne de roman et personnage de théâtre, Violetta Valery, la dévoyée de Verdi. Quatre figures, une même femme ?
Parallèlement, l’œuvre de Dumas témoigne de l’importance que le mythe de la courtisane a prise au cours des siècles en littérature, et particulièrement au XIXe siècle. De Manon à Nana, de Marion à Esther, autant de portraits, de parcours de courtisanes / prostituées (synthèse du travail à la maison) :
« Pauvres créatures ! Si c’est un tort de les aimer, c’est bien le moins qu’on les plaigne. Vous plaignez l’aveugle qui n’a jamais vu les rayons du jour, le sourd qui n’a jamais entendu les accords de la nature, le muet qui n’a jamais pu rendre la voix de son âme, et, sous un faux prétexte de pudeur, vous ne voulez pas plaindre cette cécité du cœur, cette surdité de l’âme, ce mutisme de la conscience qui rendent folle la malheureuse affligée et qui la font malgré elle incapable de voir le bien, d’entendre le Seigneur et de parler la langue pure de l’amour et de la foi.

Hugo a fait Marion Delorme, Musset a fait Bernerette, Alexandre Dumas a fait Fernande, les penseurs et les poètes de tous les temps ont apporté à la courtisane l’offrande de leur miséricorde, et quelquefois un grand homme les a réhabilitées de son amour et même de son nom. Si j’insiste ainsi sur ce point, c’est que parmi ceux qui vont me lire, beaucoup peut-être sont déjà prêts à rejeter ce livre, dans lequel ils craignent de ne voir qu’une apologie du vice et de la prostitution, et l’âge de l’auteur contribue sans doute encore à motiver cette crainte. Que ceux qui penseraient ainsi se détrompent, et qu’ils continuent, si cette crainte seule les retenait. » (Extrait du chap. III)
→ Pourquoi continuer la lecture ? Quelle image de la courtisane le roman renvoie-t-il ? Est-ce la même image qu’offre l’opéra ? Qui sont Marguerite Gautier et Violetta Valery ? Pourquoi la « dame aux camélias » a-t-elle atteint une dimension mythique ?


  1. Portrait ambigu d’une courtisane




  1. Une beauté trouble et troublante


Le portrait physique de Marguerite que dessine le narrateur tient du blason et fait apparaître tout le charme, toute la beauté que dégage la jeune femme cf. texte en annexe → travail sur les figures de style avec les élèves : les hyperboles insistent sur la perfection qu’incarne l’héroïne tandis que les métaphores et les comparaisons tentent de nous faire saisir cette beauté troublante, fascinante qui semble échapper à la nature pour devenir œuvre d’art. Ce portrait idéalisé sera confirmé par la première « apparition » de la jeune femme, élégante, « charmante » (dans les deux sens) et admirable. Ce physique a quelque chose d’irréel alors qu’il est rattrapé très vite par la réalité ; il faut opposer cet idéal féminin à la scène de l’exhumation et la lente agonie du personnage (cf. séance 7) « pâle comme le marbre » qui traduisent la déchéance et la décrépitude d’un corps malade. Déjà le premier portrait indiquait l’extrême minceur de la jeune femme atteinte de phtisie.

Il est remarquable cependant que ce soit le « premier » narrateur, et non Armand, qui dresse le portrait physique de Marguerite, comme si le jeune homme était aveuglé par sa beauté troublante, comme si son récit finalement était tout entier portrait, comme s’il avait cherché à dépasser les apparences pour comprendre son âme.


  1. Un être insaisissable


Or le portrait moral de Marguerite qu’offre le roman semble éclaté, obéissant à une logique de la remémoration par scène : chaque moment, chaque chapitre serait comme un nouveau voile levé sur le caractère de la jeune femme, sur une nouvelle facette du personnage qui demeure insaisissable, entre être et paraître.

- « Taquine » (comme elle le reconnaît elle-même), ironique, femme d’esprit, voilà ce qui émane d’elle et des premières paroles échangées avec Gaston et Armand dont elle se moque (p.95) : « j’ai la mauvaise habitude de vouloir embarrasser les gens que je vois pour la première fois. » (p.106)

- Cette ironique moqueuse peut devenir pique acerbe et blessante : Marguerite est capable de cynisme et de méchanceté comme elle en joue avec le Comte de N***, désespérément amoureux d’elle p. 106 : « Ce n’est pas vous, comte, qui auriez fait cela » (lorsqu’elle apprend qu’Armand venait prendre de ses nouvelles tous les jours lorsqu’elle était malade) ; p.129 « Qu’est-ce que vous voulez ? Que je sois votre maîtresse ? Eh bien, je vous ai déjà dit cent fois que non, que vous m’agacez horriblement […] : je ne veux pas de vous. » Voir encore la formule lancée à propos d’Armand jaloux qui a voulu rompre : « Il a soupé deux fois chez moi, et il ne me fait même pas de visite de digestion. » (p.156)

- Cette attitude, de défense ou de vengeance, a toutefois ce quelque chose d’enfantin et d’immature. Elle aime les « raisins glacés » et ne mange jamais d’autres « bonbons » (p.94) ; elle est capricieuse et impulsive comme lorsqu’elle ne parvient pas à jouer un morceau de piano : « Est-ce incroyable, dit-elle avec une véritable intonation d’enfant, que je ne puisse pas arriver à jouer ce passage ! […] Que le diable emporte Weber, la musique et les pianos ! dit-elle en jetant le cahier à l’autre bout de la chambre » (p. 111).

- Surtout, les contraires qui l’animent, passant quasiment du rire aux larmes, cachant les larmes derrière le rire, achèvent d’en faire un être insaisissable, oxymorique, tiraillé, partagé, déchiré : « une femme nerveuse, malade, triste ou gaie d’une gaieté plus triste que le chagrin » (p.117) ; « cette gaieté, cette façon de parler et de boire […] me semblaient chez Marguerite un besoin d’oublier » (p.113). L’extrait le plus caractéristique de cette cyclothymie se trouve au chapitre XI : ayant oublié le rendez-vous avec Armand, l’accueillant avec « mauvaise humeur » (p.132), Marguerite retrouve sa joie et son sourire lorsqu’elle apprend que le vieux Duc lui donne de l’argent. S’empressant de « rire de tout, de peur d’être obligé[e] d’en pleurer », la gaieté, feinte ou réelle, traduit sa volonté, son appétit de vivre dans l’instant, se sachant malade et condamnée. Sa mort comme moyen de résoudre les contraires…


  1. Une courtisane lucide


Avant même que le lecteur n’apprenne son nom, qu’il ne découvre son portrait, le début du roman ne laisse planer aucun doute : l’héroïne sera « une femme entretenue », une « courtisane » (chap. I) Et il n’est pas anodin de constater que le portrait physique s’accompagne d’une description de ses vêtements, bijoux et autres accessoires comme l’appartement renvoyait déjà cette impression de « luxe » et de richesse incroyables. Le portrait moral d’ailleurs tient en grande partie à sa position de courtisane. De même pour l’intertextualité avec Manon Lescaut et la dédicace (chap. III). Le récit indique sans retenue les nombreuses relations que la jeune femme a eues et dont témoignent tous les objets qui parsèment son appartement : « Cependant cette collection n’avait pu se faire que peu à peu, et ce n’était pas le même amour qui l’avait complétée » (p. 53, noter l’euphémisme !) ; « tous ces ustensiles magnifiquement ciselés portaient des initiales variées et des couronnes différentes. » Lorsqu’Armand visite à son tour l’appartement de Marguerite, il découvre des miniatures comme autant de trophées de conquêtes : « Voilà le Comte de G… qui a été très amoureux de Marguerite » ; « C’est le petit Vicomte de L… » (p. 112) sans parler de cette étrange relation qu’elle entretient avec le vieux Duc (chap. II).

Ce qui surprend, et qui a pu choquer, c’est que l’héroïne assume avec une totale franchise ce qu’elle est, sa vie, ses besoins d’argent : « une femme qui crache le sang et qui dépense cent mille francs par an » (p.117) ; « vous ne savez donc pas que je dépense six ou sept mille francs par mois, et que cette dépense est devenue nécessaire à ma vie » (p.118) ; « Je ne suis ni une vierge ni une duchesse » (p.120).
Ce qu’elle défend par-dessus-tout, c’est sa liberté et son indépendance : « je veux être libre de faire ce que bon me semblera » (p.121) On comprend comment cette attitude va à l’encontre de l’ordre social bourgeois et de la représentation de la femme soumise et dépendante financièrement de l’homme ; on entend le danger qu’elle représente pour cet ordre / figure du père (séance 5).

Marguerite n’en demeure pas pour autant parfaitement lucide quant à sa condition :

« Si celles qui commencent notre honteux métier savaient ce que c’est, elles se feraient plutôt femmes de chambre. Mais non ; la vanité d’avoir des robes, des voitures, des diamants nous entraîne ; on croit à ce que l’on entend, car la prostitution a sa foi, et l’on use peu à peu son cœur, son corps, sa beauté ; on est redoutée comme une bête fauve, méprisée comme un paria, on n’est entourée que de gens qui vous prennent toujours plus qu’ils ne vous donnent, et on s’en va un beau jour crever comme un chien, après avoir perdu les autres et s’être perdue soi-même. »

Passage crucial, symbolisant la conscience amère et dépitée de la jeune femme face à la « profession » embrassée ; remarquer surtout l’énumération qui insiste sur l’impitoyable de cette condition et la multiplication des passifs impersonnels qui montrent combien les courtisanes ne sont que des objets ; la comparaison finale avec le « chien » achève la déshumanisation de la femme, que la société perd, qui se perd elle-même (et qui ne se retrouve que dans la mort…)
Lecture analytique de la tirade de Marguerite, porte-parole des courtisanes (texte en annexe)

Argumentation, entre pathétique et polémique, plaidoyer et réquisitoire, parcours individuel et parole collective, « je » et « nous », « nous » et « ils », « je » et « tu », passé présent et avenir.


  1. L’amante d’Armand : la femme derrière la courtisane




  1. Le regard d’Armand


La dualité et le mystère de Marguerite ne sont que plus éclatants dans sa relation avec Armand et le récit qu’en fait le jeune homme, récit rétrospectif qui cherche sinon à résoudre ces paradoxes du moins à traduire cette dualité. Et c’est d’ailleurs cet insaisissable qui a éveillé et suscité une telle fascination : « Cette fille me bouleversait. Ce mélange de gaieté, de tristesse, de candeur, de prostitution, cette maladie même qui devait développer chez elle la sensibilité des impressions comme l’irritabilité des nerfs » (p.118).

Le paradoxe est d’autant plus prégnant et grand qu’Armand n’accepte pas de voir en elle qu’une simple courtisane ; il s’oblige ou il s’attèle à la séparer des autres, à la différencier : « Je m’entêtais encore à ne pas voir en elle une fille semblable aux autres » (p.124 : quel sens l’adverbe « encore » prend-il ici ?...)

Il tente de justifier cette condition de courtisane en n’y voyant que l’effet d’un accident : « on reconnaissait dans cette fille la vierge qu’un rien avait fait courtisane, et la courtisane dont un rien eût fait la vierge la plus amoureuse et la plus pure » (p.110). Quel est ce « rien » qui pourtant est à l’origine de tout dans le roman ? Ce rien est primordial puisqu’il a dessiné à la fois le destin de la jeune femme et concrétise la dualité du personnage, courtisane mais virginale. Tout se passe comme si le mythe de la « belle âme » était sous-jacent, comme si la beauté physique reflétait une noblesse d’âme, comme si Marguerite n’avait pas le visage de sa profession.

Armand participe totalement à la complexité (et partant, à la construction du mythe) de l’héroïne. Pour preuve les différents visages qu’il lui offre de prendre lorsqu’il l’invite à se soigner / la soigner : « je voudrais être votre ami, votre parent, pour vous empêcher de vous faire mal ainsi » (p.114) ; « si vous le vouliez, je vous soignerais comme un frère, je ne vous quitterais pas, et je vous guérirais » (p.116).


  1. La femme amoureuse


Cette attitude, justement, a touché et ému Marguerite. Parce que (incroyablement ?) elle rêvait d’amour, de bonheur, de vérité ; pas l’amour vaniteux de l’homme fier d’arborer à son bras une belle femme ; pas l’amour d’« amants égoïstes qui dépensent leur fortune non pas pour [elles, les courtisanes], comme ils le disent, mais pour leur vanité » (p.162). Au départ, elle reconnaît chercher « un amant jeune, sans volonté, amoureux sans défiance, aimé sans droits » (p.121) ; elle sait qu’aimer Armand est insensé : « J’ai la folie de vous aimer » (p.147). Mais elle va s’abandonner complètement à cet amour, sincère : « Je me suis donnée à toi plus vite qu’à aucun homme, je te le jure ; pourquoi ? parce que me voyant cracher le sang tu m’as pris la main, parce que tu as pleuré, parce que tu es la seule créature humaine qui ait bien voulu me plaindre (p.161). Finalement pas grand-chose : Armand a vu en elle une femme et non un objet ; parce qu’il a eu des sentiments humains et altruistes.

Malgré la jalousie première d’Armand, les obstacles économiques, la relation qu’elle entretient avec lui signe une nouvelle vie comme une nouvelle identité ; ou plutôt, l’amour révèle la femme qui est en elle, la Marguerite que cachait le masque de la courtisane comme le remarque le jeune homme lors de leur promenade en bateau à Bougival : « La courtisane y disparaissait peu à peu. J’avais auprès de moi une femme jeune, belle, que j’aimais, dont j’étais aimé et qui s’appelait Marguerite » (p.170). Comme si Marguerite était la femme, Marguerite Gautier la courtisane. Non Seulement les masques tombent, mais les objets qui construisaient la courtisane disparaissent en même temps : elle vend, met en gage voiture, bijoux, cachemire, certes pour financer leur séjour et payer ses dettes (puisqu’elle a perdu l’appui des autres hommes) mais le rapport des valeurs s’inverse : l’amour lui importe à présent bien plus que n’importe quel train de vie et ce sacrifice ne représente rien comparé à la vérité et à l’identité que lui procure Armand : « Crois-tu donc que je compare une voiture et des bijoux à ton amour ? Crois-tu donc que le bonheur consiste pour moi dans les vanités dont on se contente quand on n’aime rien, mais qui deviennent bien mesquines quand on aime ? » (p.189). Le mot est lâché : Marguerite aime.


  1. Le sacrifice : « mythe de la Reconnaissance » (cf. séance 6)


Armand, enveloppé dans le manteau de la bourgeoisie, a du mal à comprendre que Marguerite puisse abandonner son luxe pour lui ; il veut tout payer, tout racheter, signe peut-être d’un fossé infranchissable entre leurs deux mondes : « En me conservant le luxe au milieu duquel j’ai vécu, tu veux conserver la distance morale qui nous sépare ; toi, enfin, qui ne crois pas mon affection assez désintéressée […] esclave que tu es d’un préjugé ridicule » (p.189).

Car tout est là : croire ; Marguerite a besoin qu’on la croit, Marguerite a besoin de « reconnaissance » comme l’a expliqué Barthes (texte en annexe), notamment du monde bourgeois : « Marguerite a d’abord été touchée de se sentir reconnue par Armand ». Elle aime pour se faire reconnaître. L’amour que lui porte le jeune homme lui confère déjà une dignité, lui permet de devenir quelqu’un. Le chantage du père, le sacrifice qu’il lui demande sera alors l’occasion inespérée et idéale d’assouvir ce besoin de reconnaissance, d’être enfin reconnue par la société bourgeoise : « L’estime de ce vieillard loyal que j’allais conquérir, la vôtre que j’étais sûre d’avoir plus tard, tout cela éveillait en mon cœur de nobles pensées qui me relevaient à mes propres yeux » (p.234-235). En un mot, d’exister.

Toute la complexité du personnage éclate : sa relation avec Armand lui permettait de devenir une femme, de rompre avec sa vie passée et tumultueuse de courtisane : « maintenant que j’ai goûté d’une nouvelle vie, je mourrais en reprenant l’autre » (p.180). Et pourtant, obéissant au père, rompant avec Armand, elle replonge tête baissée dedans, retrouve le Comte de N***, court bals et soirées... Etait-ce nécessaire pour conquérir le monde bourgeois ? pour être reconnu de ce monde ? Finalement, comme l’explique Barthes, Marguerite est soumise à une double aliénation : elle est prisonnière de sa condition de courtisane de même qu’elle est aliénée par les valeurs bourgeoises qu’elle révère.

Mieux, « elle se veut courtisane » : c’est ce qu’elle est, sa nature profonde, son essence première. Son sacrifice, ce « martyre joyeux » n’est que la tentative de résoudre les paradoxes : non plus femme vertueuse ou courtisane mais courtisane et vertueuse, une « courtisane superlative » capable de dévouement, de générosité. Toute l’ambiguïté qui émergeait du portrait physique et moral ne consistait qu’en les deux faces d’une même pièce, grotesque et sublime pour reprendre la dualité hugolienne. Ce sacrifice lui permet de devenir ce qu’elle est (il y a du Nietzsche là-dedans…).

Sauf qu’elle ne remet pas en cause ces étiquettes bourgeoises et qu’elle s’épuise à force de contraires. Certes, il n’y a pas de fatalité métaphysique ; mais il y a bien une double fatalité, à la fois externe (la société) et interne (être oxymorique qui se déchire). Sa mort autoriserait sans doute la réconciliation des extrêmes, prostitution et vertu, monde courtisan et monde bourgeois. Les Duval ne seront pas là pour le voir ; la pièce et l’opéra le feront.


  1. Violetta, « Traviata » : trajectoire d’une dévoyée



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