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SommaireLa mise en scène
autour de sa Tempête p.11
Théâtrale(entretien avec Dominique Pitoiset) p.13
(Entretien avec Francesca Covatta)
La Tempête de Shakespeare
ou la mise en scène de la magie p.30
Biographies
La Tempête De William ShakespeareMise en scène, scénographie Dominique Pitoiset Texte français Jean Michel Déprats Assistante mise en scène et surtitres : Francesca CovattaLumières : Christophe PitoisetCostumes et poupées : Kattrin MichelSon : Jean-christophe Chiron Musique : Antonio Vivaldi « Il Cimento dell'armonia e dell' Invenzione » enregistrée par Europa Galante Manipulatrices :Patricia Christmann, Ulricke Monecke, Kathrin Blüchert, Melani Romina, Inka Arlt Avec Dominique Pitoiset Houda Ben Kamla Sylviane Röösli Andrea Nolfo Ruggero Cara Mario Pirrello Production : TnBA - Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine La Mise en scène Synopsis « Vous m'avez enseigné le langage, et le profit que j'en tire est que je sais maudire. » Caliban Victime d'un complot ourdi par un frère félon, Prospero, ancien duc de Milan, fut jadis écarté du pouvoir et condamné à un lointain exil. De l'île, où il vit entouré de ses livres, de sa fille Miranda, de Caliban, être difforme réduit en esclavage et d'Ariel, elfe épris de liberté, Prospero aperçoit un jour un bateau à bord duquel se trouvent son frère et les hommes qui causèrent sa disgrâce. Usant des pouvoirs magiques développés durant ses douze ans d'exil, Prospero déclenche alors une tempête qui sème la panique et entraîne vers l'île tous les fantômes de son passé... Ecrite en 1611 par un Shakespeare entrant dans le crépuscule de sa vie, La Tempête est une pièce éminemment bigarrée, dans laquelle la fantaisie la plus vivace le dispute à la mélancolie la plus tenace. Propice à de multiples variations, elle témoigne d'un art exceptionnel du mélange des genres - comédie et tragédie sont ici de vraies siamoises - autant que d'une vision sans concession des rapports humains. Havre des utopies, l'île n'est-elle pas aussi le lieu où la question du pouvoir se pose avec une particulière acuité ? Happé par les inépuisables sortilèges de ce texte étincelant, Dominique Pitoiset cède à l'appel du large et affronte une nouvelle fois La Tempête sur scène. Pour se faire, il mobilise des techniques de représentation très contrastées et embarque avec lui les grandes poupées conçues par Kattrin Michel, déjà présentes dans la précédente version, ainsi qu'un tout nouvel équipage franco-italien-tunisien-allemand, dont Roger Planchon prend la tête avec panache. Naviguant dans la sphère de l'intime, au sein de laquelle prédominent les rapports entre Prospero et Miranda, cette Tempête accueille les ombres de Beckett et de Freud et nous entraîne au cœur d'un univers labyrinthique aux replis infinis. Jérôme Provençal NB : Roger Planchon est remplacé par Dominique Pitoiset Sur La Tempête de Shakespeare « Tu menti » Ronan Mancec N'aie pas peur, l'île est pleine de bruits. De sons, de doux airs, qui donnent du plaisir et ne font pas de mal. Quelquefois mille instruments vibrants Bourdonnent à mes oreilles ; et quelquefois des voix Qui si je me réveille après un long sommeil, Me font à nouveau dormir, et alors dans mes rêves Je crois voir les nuages s'ouvrir et dévoiler des richesses Prêtes à tomber sur moi, si bien qu'en m'éveillant Je pleure du désir de rêver encore. William Shakespeare, La Tempête, trad. Jean-Michel Déprats. On a longtemps considéré La Tempête, jouée pour la première fois en 1611, comme la dernière pièce de William Shakespeare : et de fait elle a été lue pendant des siècles comme le testament du dramaturge. Même si le canon shakespearien a été élargi, les artistes qui s'en emparent aujourd'hui restent attachés à cette lecture de La Tempête. Dominique Pitoiset a mis en scène la pièce à plusieurs reprises au cours des dernières années : en 2001, en 2003, en 2006 ; quand il s'en est saisi en arrivant en Italie en 2001, il a dit qu'elle était la clef de ses questionnements individuels et de son parcours de metteur en scène expatrié1. La pièce lui parlait à travers son histoire personnelle, d'homme venu travailler à l'étranger. |
![]() | «… dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, l’un de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» | ![]() | «… chaque fois que vous avez fait cela au moindre de mes frères que voici, c’est à moi–même que vous l’avez fait.» |
![]() | «Je ne sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien» pour se rendre capable ensuite de s’acheminer vers la difficile découverte... | ![]() | |
![]() | «vous vouliez la robe à 100 €, j’essaie de vous vendre celle à 150», «vous avez mis le doigt dans le pot de confiture, j’essaie de... | ![]() | «Encore un chanteur. J’en ai marre. Mais qu’est-ce que vous avez tous à chanter ? Pourquoi vous faites pas de la peinture ? D’accord,... |
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