Annexe F – Travaux de recherche portant sur les bienfaits de l’activité physique et statistiques
Les travaux de recherche et les statistiques qui suivent vous aideront à promouvoir l’activité physique dans votre l’école. Ces bienfaits et ces statistiques vous permettront de convaincre les administrateurs, les enseignants, les étudiants et les parents du fait que tout le monde a intérêt à être « en mouvement » chaque jour. L’activité physique comporte de nombreux avantages et lorsqu’on se met « en mouvement », tout le monde en sort gagnant.
N’hésitez pas à photocopier ces bienfaits, ces faits portant sur la santé et ces mythes et réalités afin de : les publier dans vos bulletins d’information sous forme de question « Le saviez-vous? »; motiver les étudiants et le personnel en les affichant sur les babillards dans chaque salle de classe ainsi que dans la salle du personnel; permettre aux enseignants d’aborder les bienfaits et de donner des statistiques à leur classe chaque semaine;
vous en servir lors de vos propres annonces en mouvement quotidiennes ou hebdomadaires.
Conseils utiles :
Photocopiez les ressources dont vous comptez vous servir et remettez les originaux dans le classeur afin que votre classeur de ressources demeure intact.
Imprimez vos ressources sur du papier de couleur afin que celles-ci ressortent.
Si vous avez perdu certaines ressources originales, vérifiez d’abord si elles se trouvent sur le CD qui vous a été fourni, car la plupart des ressources vous seront également fournies sur support électronique.
Les bienfaits de l’activité physique Il existe plusieurs travaux de recherche qui portent sur les bienfaits de l’activité physique chez les enfants et les jeunes. Lorsqu’on cherche à conserver et à améliorer notre santé, et à prévenir les maladies, les bienfaits de l’activité physique sont indéniables. Toutefois, il n’y a que bien peu de gens qui connaissent les nombreux autres avantages que l’on attribue à l’activité physique. Les données suivantes démontrent que l’activité physique procure des bienfaits qui exercent une influence sur d’autres aspects de la vie des jeunes.
En faisant de l’activité physique régulièrement, on est en meilleure santé et on prévient les maladies.
En faisant de l’activité physique régulièrement, on est en meilleure santé, car cela fortifie la fonction cardiovasculaire, ce qui diminue le risque de souffrir de maladies telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et l’hyperlipidémie (Bouchard et autres, 1994).
En faisant de l’activité physique régulièrement, le risque de souffrir d’un cancer du côlon est réduit de 50 %. Certaines données démontrent également que les femmes qui ont fait de l’activité physique pendant leur adolescence ont moins de chances de souffrir d’un cancer du sein plus tard dans leur vie (Heart Health Coalition, 1998).
En faisant de l’activité physique régulièrement, le risque que l’on souffre du diabète de type 2 est réduit de 50 % (Heart Health Coalition, 1998).
L’activité physique aide à réduire le poids corporel, l’indice de masse corporelle et la masse grasse (Andersen et autres, 1998).
L’activité physique a aussi été associée à une réduction de l’indice de masse corporelle, et le risque que celui-ci soit très élevé est réduit de 10 % (Tremblay et autres, 2000).
En faisant plus d’activité physique régulièrement pendant les heures de travail ou de loisir, on améliore notre condition physique de façon importante (Lefevre et autres, 2000).
En faisant de l’activité physique régulièrement, on améliore aussi notre rendement scolaire.
En consacrant de 14 à 36 % de l’horaire scolaire à de l’activité physique, l’apprentissage se fait de façon plus rapide dans le cadre de chaque heure passée en classe (Shephard, 1997).
Comme les jeux actifs améliorent les compétences en matière d’organisation spatiale, on peut être porté à mieux comprendre les conformations et les relations dans l’espace qui incluent les mots et les relations mathématiques (Shephard, 1997).
En suivant régulièrement des cours d’éducation physique et en prenant part à des activités physiques, l’estime de soi est améliorée, ce qui entraîne souvent un meilleur rendement scolaire, surtout chez les jeunes filles (Tremblay, Inman, Wilms, 1998).
Faire du sport et de l’exercice exerce une influence sur le fonctionnement intellectuel et le rendement scolaire, que ce soit de façon directe ou indirecte (Lindner, 1999).
Les programmes favorisant l’activité physique encouragent la création d’attitudes qui s’avèreront très utiles, car celles-ci peuvent ensuite être appliquées à d’autres aspects de la vie, y compris les études (Lindner, 1999).
Pratiquer régulièrement de l’activité physique a un impact positif sur la santé mentale des jeunes, tout en contribuant à leur croissance et à leur développement.
La pratique régulière d’activité physique peut contribuer à réduire les effets de l’anxiété et de la dépression (Calfas et Taylor, 1994).
Un mode de vie actif chez les enfants et les jeunes peut contribuer à renforcer la croissance et le développement (Andersen et autres, 1998).
L’activité physique joue un rôle important dans l’amélioration de la santé mentale et il est possible qu’elle empêche certains troubles mentaux, car elle favorise la confiance en soi, l’image de soi ainsi que d’autres variables psychologiques (Heart Health Coalition, 1998).
L’activité physique permet également aux élèves d’avoir un sentiment d’appartenance et d’accomplissement par l’entremise de la participation active. En passant du temps avec d’autres dans le gymnase, des liens sociaux se forment qui peuvent ensuite s’appliquer à d’autres aspects au sein de l’installation scolaire (Halas, 2001).
Il a été démontré que l’activité physique favorise l’estime de soi chez les adolescents (Abernathy, 2002).
L’exercice a un effet calmant. Il a été démontré que les élèves qui sont en bonne santé physique gèrent mieux le stress que leurs camarades de classe qui ne le sont pas (Nieman, 2002).
La plupart des études faites auprès des adolescents un peu plus âgés ont démontré que l’activité physique joue un rôle positif dans le traitement de la dépression chez les adolescents (Nieman, 2002).
L’activité physique peut contribuer à la croissance personnelle, car elle favorise de nombreuses qualités telles que la persistance, l’autonomie, l’engagement et la motivation, tout en renforçant l’esprit d’initiative (Nieman, 2002).
L’activité physique quotidienne favorise la santé osseuse chez les jeunes, ce qui réduit le risque de souffrir d’ostéoporose plus tard dans la vie.
L’activité physique joue un rôle important chez les adolescents en augmentant le pic de la masse osseuse, ce qui réduit de façon importante les risques d’ostéoporose plus tard dans la vie (Bailey et Martin, 1994).
L’activité physique pratiquée pendant la période de maturité la plus active (c’est-à-dire la poussée de croissance pubertaire) contribue grandement au plein épanouissement du pic de la masse osseuse, ce qui comporte des avantages pouvant s’étendre jusqu’à l’âge adulte (Khan et autres, 2000).
Participer à une activité d’intensité élevée, avec sauts, pendant la puberté, favorise le contenu minéral osseux (Heinonen et autres, 2000).
Bien que le calcium et la vitamine D soient nécessaires, ils ne garantissent pas à eux seuls l’optimisation de la santé osseuse. S’exercer à porter des poids de façon adéquate est donc nécessaire. De nombreuses études démontrent que l’activité physique régulière fait croître la masse osseuse chez les enfants et les adolescents (Sochett, 2002).
Il est important d’éduquer, d’encourager et de motiver les jeunes à faire de l’activité physique régulièrement, car les habitudes qu’ils prennent dans leur jeune âge les suivront jusqu’à l’âge adulte.
Les programmes favorisant l’activité physique encouragent la création d’attitudes qui leur seront très utiles, car celles-ci pourront ensuite s’appliquer à d’autres aspects de la vie, y compris les études. Par exemple, cela aide à susciter l’engagement, la persévérance, l’automotivation, la discipline, l’auto-efficacité, l’estime de soi, le sentiment d’être compétent, l’aspiration, ainsi que la santé physique et mentale (Lindner, 1999).
L’activité physique exerce une influence à l’âge adulte, tant sur le plan biologique que comportemental. Les jeunes qui font de l’activité physique seront en meilleure santé à l’âge adulte. Les enfants actifs sont plus portés à devenir des adultes actifs et en santé (Boreham, 2001).
La participation régulière des jeunes à de l’activité physique a un impact positif sur leur comportement et les choix qu’ils font relativement à leur mode de vie.
Participer régulièrement à une activité physique améliore l’attitude, le sens de discipline et le comportement (Keays et Allison, 1995).
Certaines études démontrent que les adolescentes qui font plus d’activité physique sont moins portées à l’activité sexuelle et à vivre une grossesse (Sabo et autres, 1999).
La plupart des études scientifiques démontrent que la délinquance juvénile est moins répandue chez les groupes d’athlètes que chez les groupes de jeunes qui ne font aucune activité athlétique (Nieman, 2002).
Références bibliographiques Abernathy TJ, Webster G, Vermeulen, M. (2002) Relationship between poverty and health among adolescents. Adolescence 37 (145): 55-67. Andersen, R., Crespo, C., Barlett, S., Cheskin, L. et Pratt, M. (1998) Relationship of physical activity and television watching with body weight and level of fatness among children Journal for the American Medical Association 279(2): 938-42, cités dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Bailey, D. A., Martin, A. D. (1994) Physical activity and skeletal health in adolescents. Pediatric Exercise Science 6: 330-347. Boreham C, Riddoch, C. (2001) The physical activity, fitness and health of children. J Sports Sci 19(12): 915-29. Bouchard, C., Shephard, R. J., Stephens, T. (Éditeurs). (1994) Physical Activity, Fitness, and Health. Champaign, IL: Human Kinetics. Calfas, K. J., Taylor, W. C. Ped Exerc Sci 1994; 6: 406-423, cités dans The Physical Inactivity Epidemic: Are Canadian Children at Risk? Claire Leblanc. Canadian Fitness and Lifestyle Research Institute (Mars, 1999). Editorial Board Meetings (http://cflri.ca/cflri/news/99/9903_1.html). Halas, J. (2001) Playtime at the Treatment Center: How Physical Activity Helps Troubled Youth. Avante 7(1): 1-13. Heart Health Coalition (1998) B. C. – Setting the Pace: A plan to improve the health of British Columbians through physical activity as cited in Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Heinonen et autres. Osteoporos Int 2000; 11: 1010-17, cités dans The Physical Inactivity Epidemic: Are Canadian Children at Risk? Claire Leblanc. Keays, J. (1993) The effects of regular (moderate to vigorous) physical activity in the school setting on students’ health, fitness, cognition, psychological development, academic performance and classroom behavior. North York: North York Community Health Promotion Research Unit. Keays et Allison Can J Public Health 1995; 86(1): 62-65, cités dans The Physical Inactivity Epidemic: Are Canadian Children at Risk? Claire Leblanc. Khan, K., McKay, H. A., Haapasalo, H., Bennell, K. L., Forwood, M.R., Kannus, P., Wark, J. D. (2000) Does childhood and adolescence provide a unique opportunity for exercise to strengthen the skeleton? J Sci Med Sport 3(2): 150-64. Lefevre, J., Philippaerts, R. M., Delvaux, K., Thomis, M., Vanreusel, B., Eynde, B. V., Claessens, A. L., Lysens, R., Renson, R., Beunen, G. (2000) Daily physical activity and physical fitness from adolescence to adulthood: A longitudinal study. Am J Human Biol 12(4): 487-497. Lindner, K. J. (1999) Sport Participation and Perceived Academic Performance of School Children and Youth. Pediatric Exercise Science 11(2): 129-143. Nieman, P. (2002) Psychosocial aspects of physical activity. Journal of the Canadian Paediatric Society. 7(5) http://www.pulsus.com/Paeds/07_05/niem_ed.htm – le 11 juillet 2002. Sabo et autres. J Adolesc Health 1999; 25: 207-16, cités dans The Physical Inactivity Epidemic: Are Canadian Children at Risk? Claire Leblanc. Shephard, R. J. (1997) Curricular Physical activity and Academic Performance. Pediatric Exercise Science 9(2): 113-126. Sochett, E. (2002) Healthy bones – Activity and nutrition. Journal of the Canadian Paediatric Society. 7(5) http://www.pulsus.com/Paeds/07_05/soch_ed.htm – le 11 juillet 2002. Tremblay, M. S., Inman, J. W. et Willms, J. D. (1998) The Relationship Between Physical Activity Self-Esteem, and Academic Achievement: Ammunition for preserving and enhancing physical education. Lecture presented at CAHPERD Conference: Saskatoon, Sk, cités dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Tremblay, M. S., Inman, J. W. et Willms, J. D. (2000) The Relationship Between Physical Activity Self-Esteem, and Academic Achievement in 12-Year-Old Children. Pediatric Exercise Science 12(3): 312-323.
Faits portant sur la santé
Au cours des dix dernières années, la proportion des adolescents ayant un surplus de poids est passée de 15 % à 21 %. http://www.drkoop.com/dyncon/article.asp?id=2666 (en anglais)
Chez les garçons, l’activité physique diminue de 24 % entre l’âge de 6 ans et celui de 18 ans, et chez les filles, celle-ci diminue de 36 %. http://apahelpcenter.org/ (en anglais)
63 % des jeunes ne font plus d’activité physique une fois rendus à l’école secondaire (en raison de la télévision, des jeux vidéo et des ordinateurs personnels). http://www.acefitness.org/fitfacts/firfacts_display.cfm (en anglais)
Seulement 37 % des adolescents font de l’exercice de façon vigoureuse et régulière. (National Centers for Disease Control and Prevention)
Les études démontrent que les adolescents qui adoptent un mode de vie sain, en faisant de l’activité physique de façon régulière, ont plus de chances d’être actifs et en bonne santé lorsqu’ils seront adultes que ceux qui n’en font pas.
www.drkoop.com (en anglais)
Les parents doivent passer à l’action. Une étude récente a démontré que seulement 20 % des parents, ayant été avisés du fait que leur enfant faisait de l’hypercholestérolémie, se sont donné la peine de rappeler leur médecin. www.kid-fit.com/news.htm (en anglais)
Jusqu’à 69 % des Saskatchewannais pourraient grandement améliorer leur état de santé en faisant plus d’activité physique. (CFLRI - www.cflri.ca, le 11 juillet 2002)
L’inactivité physique a connu une forte décroissance depuis le début des années 80, passant de 79 % en 1981 à 69 % en 2000. (CFLRI - www.cflri.ca, le 11 juillet 2002)
67 % des jeunes saskatchewannais âgés de 12 à 19 ans ne font pas suffisamment d’activité physique pour optimiser leur croissance et leur développement. (CFLRI - www.cflri.ca, le 11 juillet 2002)
Une étude portant sur le temps passé devant la télévision chez les jeunes et le surplus de poids a démontré que les garçons et les filles avaient de 20 à 25 % moins de chance d’avoir un surplus de poids s’ils avaient répondu qu’ils regardent de 2 à 3 heures de télévision par jour. Aussi, leur risque chutait jusqu’à 40 % s’ils avaient répondu qu’ils regardent moins d’une heure de télévision par jour, par opposition à ceux qui en regardent 4 heures ou plus. (Eisenmann et autres, 2002)
Entre 1981 et 1996, l’obésité a triplé chez les garçons et plus que doublé chez les filles. (Canadian Family Physicians, par le College of Family Physicians Mississauga, le 15 janvier 2002)
De nos jours, les jeunes Canadiens et Canadiennes dépensent 400 % moins d’énergie que leurs ancêtres d’il y a 40 ans. (Canadian Family Physicians, par le College of Family Physicians Mississauga, le 15 janvier 2002)
Les deux tiers des jeunes Canadiens et Canadiennes ne font pas assez d’activité physique pour optimiser leur croissance et leur développement. (Canadian Family Physicians, par le College of Family Physicians Mississauga, le 15 janvier 2002)
63 % des jeunes âgés de 5 à 17 ans ne font pas assez d’activité physique pour optimiser leur croissance. (Sondage indicateur de l’activité physique, 1999, CFLRI)
Les adolescents sont moins actifs que les enfants âgés de 2 à 12 ans (33 % contre 43 %). (Sondage indicateur de l’activité physique, 1999, CFLRI)
L’activité diminue en fonction de l’âge et du sexe (de 14 à 15 ans chez les filles contre 16 à 17 ans chez les garçons). (Sondage indicateur de l’activité physique, 1999, CFLRI)
Les filles font moins d’activité physique que les garçons : 30 % contre 50 % entre l’âge de 5 ans et celui de 12 ans et 25 % contre 40 % entre l’âge de 13 ans et celui de 17 ans. (Sondage indicateur de l’activité physique, 1999, CFLRI)
Les filles font moins d’activités physiques intenses. (Sondage indicateur de l’activité physique, 1999, CFLRI)
L’accrétion osseuse qui a lieu lors des 20 vingt premières années affecte grandement notre masse osseuse et notre santé osseuse plus tard dans la vie. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
113 000 Canadiens et Canadiennes âgés de 12 à 17 souffrent d’une dépression. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
Le suicide est la deuxième cause la plus importante de décès lié à une blessure chez les adolescents. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
35 % des étudiants en 10e année sont déprimés au moins une fois par semaine depuis six mois (1998). (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
Depuis 20 ans, la moyenne d’âge à laquelle les jeunes se mettent à fumer est passée de l’âge de 16 ans à celui de 12 ans. (Société canadienne de pédiatrie, 2001)
En 1998, les statistiques indiquaient que 28 % des garçons et 34 % des filles en 10e année étaient des fumeurs. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
Les jeunes qui ne fument qu’une fois par semaine sont quand même moins portés à cesser de fumer et demeurent donc fumeurs à l’âge adulte. (Kelder et autres. Am J Public Health 1994; 84(7): 1121-26)
En 1998, 90 % des étudiants, à partir de la 10e année et au-delà, avaient déjà bu de l’alcool. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
43 % des étudiants, à partir de la 10e année et au-delà, avaient déjà été soûls en 1998. (La santé des jeunes : tendances au Canada. Santé Canada, 1999)
Une étude qui a été menée à Montréal a démontré qu’un tiers des étudiants de la 4e à la 6e année ont un surplus de poids et 14 % d’entre eux sont obèses. (O’Loughlin, 1998)
Une étude qui a été menée par la Fondation des maladies du cœur a démontré que seulement 63 % des enfants canadiens font suffisamment d’activité physique. (CFLRI, 1998)
Les enfants au Canada font de moins en moins d’activité physique à mesure qu’ils grandissent. (CFLRI, 1998)
Les enfants âgés de 1 à 4 ans passent presque 22 heures par semaine à faire de l’activité physique en jouant, mais les adolescents n’en font que 14 heures par semaine. (CFLRI, 1998)
Les adolescentes font moins d’activité physique que les garçons. (CFLRI, 1998)
Les deux tiers des enfants et des jeunes ne font pas suffisamment d’activité physique pour poser les fondements de leur santé et bien-être. (CFLRI, 1998)
Un quart des enfants au Canada ont un surplus de poids et cette proportion continue d’augmenter. (CFLRI, 1998)
Depuis 15 ans, les cas d’obésité chez les enfants et les jeunes ont augmenté de 50 %. (Heart Health Coalition, 1998)
Les enfants avec un surplus de poids ont plus de chances de devenir des adultes obèses. (Andersen 1998)
Certaines études récentes démontrent que les jeunes diplômés de l’enseignement secondaire ont passé de 15 000 à 20 000 heures en moyenne à regarder la télévision, tandis qu’ils n’en ont passé que 12 000 à l’école. (Andersen et autres, 1998)
Après le sommeil, la télévision occupe la deuxième place en ce qui a trait aux heures de loisirs durant l’enfance. (Andersen et autres, 1998)
Les enfants qui passent le plus grand nombre d’heures à regarder la télévision sont moins portés à faire de l’activité physique vigoureuse. Ils ont également tendance à avoir plus de masse grasse. (Andersen et autres, 1998)
Dès l’âge de 12 ans, les jeunes se mettent à faire beaucoup moins d’activité physique, les filles étant pour la plupart moins actives que les garçons. (Heart Health Coalition, 1998)
Certaines études ont démontré que l’inactivité physique, au même titre que le tabagisme, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie, compte parmi les quatre facteurs de risques modifiables les plus importants en matière de maladie cardiovasculaire. (Fondation des maladies du cœur, 1993)
Références bibliographiques Andersen, R., Crespo, C., Barlett, S., Cheskin, L. et Pratt, M. (1998) Relationship of physical activity and television watching with body weight and level of fatness among children Journal for the American Medical Association 279(2): 938-42, cités dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Canadian Fitness and Lifestyle Research Institute (1998) Physical Activity Benchmarks: Executive Summary. Ottawa, cité dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). CFLRI, Mai 1998, cité dans Diabetes (2000) Recommendations for a strategy on diabetes prevention and control in Saskatchewan: Report of the Saskatchewan Advisory Committee on Diabetes. CPS position statement Canadian J Ped 1994; 1(2): 58-60. CPS position statement Ped & child health 2001; 6(2): 89-95. Eisenmann, J. C., Bartee, R. T., Wang M. Q. (2002) Physical activity, TV viewing, and weight in U.S. youth: 1999 Youth Risk Behavior Survey. Obs. Res. 10(5); 379-385. Heart Health Coalition (1998) B. C. – Setting the Pace: A plan to improve the health of British Columbians through physical activity, cité dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Heart and Stroke Foundation of Canada (1997) Executive Summary: Women, Heart Disease and Stroke in Canada: Issues and Options, Ottawa, cité dans Making the Case for Physical Education in Canada: A Presentation Kit for Leaders. Andrea Grantham, CAHPERD (1998). Kelder et autres. Am J Public Health 1994; 84(7): 1121-26. O’Loughlin, 1998, cité dans Diabetes (2000) Recommendations for a strategy on diabetes prevention and control in Saskatchewan: Report of the Saskatchewan Advisory Committee on Diabetes.
Mythes et réalités
Rester actif peut avoir autant d’effet qu’un cours d’activité physique.
VRAI : Voici quelques façons par lesquelles vous pouvez investir pour votre propre bien-être : dans la mesure du possible, optez pour la marche, prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur, faites des activités sportives avec vos amis pendant vos heures de loisir, sortez promener le chien régulièrement, passez vos fins de semaine à faire du vélo ou du ski de fond.
Faire de l’activité physique régulièrement permet d’évacuer notre surplus de stress.
VRAI : Le stress entraîne plusieurs réactions physiques, telles qu’une augmentation du rythme cardiaque, des muscles tendus, un excès d’adrénaline et une augmentation de la pression artérielle. La meilleure façon de combattre le stress est donc d’atténuer ces réactions physiques au moment où elles surgissent. Autrement dit, faites de l’activité physique.
Ce ne sont que les gens qui ont beaucoup de temps libre ou qui s’entraînent en vue d’un objectif particulier qui font de l’activité physique pour se mettre en forme.
FAUX : Nous avons tous intérêt à faire de l’exercice. Si votre train de vie quotidien ne suscite aucune activité ardue, c’est sûr qu’il vous est possible de vivre sans faire de l’exercice. Mais dans ce cas-là, vous aurez de la difficulté au moment où vous aurez à faire quelque chose d’inattendu. Par exemple, si vous devez prendre l’escalier quand l’ascenseur est en panne, déneiger votre accès au garage, tondre le gazon manuellement, pousser une voiture qui est restée prise dans la boue, etc. Ce sont les activités imprévues qui entraînent les problèmes.
Les personnes âgées ne devraient pas faire d’activité physique.
FAUX : Les gens de tous les âges ont intérêt à faire de l’exercice. Ce n’est que l’intensité qui devrait varier. Si vous n’êtes pas sûr de votre aptitude à faire de l’exercice, vous devriez consulter un médecin ou un professionnel en activité physique avant d’entamer un programme.
L’activité physique est une méthode de perte de poids efficace.
VRAI : Les exercices d’aérobie brûlent la graisse et si vous modifiez également votre régime alimentaire et vous perdrez du poids. Les séances d’exercice d’intensité modérée, d’une durée de 30 à 40 minutes, donnent les meilleurs résultats.
Lorsqu’on se sent fatigué après une dure et lourde journée d’école, la dernière chose que l’on devrait faire c’est de l’exercice.
FAUX : L’activité physique fournit de l’oxygène à votre corps, tout en augmentant votre adrénaline, votre rythme cardiaque et votre pression artérielle. Elle produit même une sensation euphorique en libérant des substances chimiques semblables à de la morphine dans votre sang. Voilà donc la meilleure façon de refaire le plein dans vos réserves d’énergie, ce qui vous aidera pendant les heures à suivre.
Les cours d’activité physique sont ennuyeux et ils misent trop sur l’aspect technique.
FAUX : Au contraire, l’exercice comporte un aspect très social et il n’y a rien de plus facile que de s’amuser tout en étant actif. Beaucoup de gens deviennent membres d’un centre de culture physique afin de faire des rencontres et de participer à des activités sportives amusantes. Vous n’avez pas nécessairement à faire du jogging ou du vélo afin de vous mettre en forme. De nombreux sports s’offrent à vous, et peu importe le niveau de difficulté, cela représente tout de même une bonne séance d’entraînement.
L’activité physique ne doit pas être forcément coûteuse.
VRAI : Bien qu’il soit vrai que l’on doit débourser une somme importante pour devenir membre de certains clubs, il existe toutefois plusieurs options amusantes, gratuites et peu coûteuses qui s’offrent à vous dans les centres communautaires locaux, par l’entremise du service des loisirs et des parcs de votre municipalité, ou encore, des associations sportives locales.
Vous devez toujours faire les mêmes activités afin d’améliorer votre niveau d’activité.
FAUX : Pourvu que vous fassiez de l’activité physique au moins trois fois par semaine, vos choix d’activités n’ont aucune importance. Vous pouvez faire de la marche le lundi, jouer au volley le mercredi et faire de la natation le vendredi.
Pratiquer une activité physique régulièrement permet de réduire les dépôts de cholestérol ainsi que la pression artérielle.
VRAI : Les troubles médicaux tels que les excès de dépôts de cholestérol et la pression artérielle élevée sont habituellement entraînés par de mauvais modes de vie. Un grand nombre d’études ont démontré que l’exercice sert de façon efficace à combattre ces troubles.
Les diabétiques devraient faire de l’activité physique régulièrement.
VRAI : Les diabétiques ont intérêt à entamer un programme d’activité physique. Faire de l’exercice régulièrement réduit le nombre de complications liées au diabète et souvent, peut même entraîner une réduction de la dose quotidienne d’insuline.
Les exercices d’aérobie fortifient le cœur, ce qui le rend plus performant.
VRAI : Les exercices d’aérobie font en sorte que le cœur travaille plus fort pendant 20 minutes. Le cœur s’adapte ensuite à cet effort ardu et il devient plus fort. Par conséquent, le rythme cardiaque ralentit lorsque le cœur est au repos, faisant en sorte que le rythme cardiaque est moins élevé au moment où vous faites de l’activité physique.
L’activité physique est un moyen efficace de maîtriser la pression artérielle.
VRAI : L’activité physique fait en sorte que le cœur fonctionne de façon plus efficace et aide à nettoyer les artères, ce qui réduit ensuite l’accumulation qui peut se faire sur les parois artérielles. Un cœur performant agira de manière à ce que la pression artérielle soit stabilisée et celle-ci en sera même réduite. Un grand nombre de professionnels de la santé préconisent un programme d’exercice avant les médicaments afin de maîtriser la pression artérielle.
Les gens souffrant de maux de dos ne devraient pas faire d’activités ardues.
FAUX : Les gens souffrant de maux de dos ont intérêt à être actifs. Un grand nombre de problèmes sont causés par un manque de force et de flexibilité au niveau des tissus mous avoisinants. Si vous souffrez de maux de dos, consultez un professionnel de la santé afin de connaître le type d’exercice que vous devriez faire.
L’activité physique permet de neutraliser les effets négatifs du tabagisme.
VRAI : Le tabagisme nuit aux artères et au cœur, tout en élevant les niveaux de graisse et de cholestérol dans le sang. En général, l’activité physique a un effet positif sur le cœur et sur le sang. L’activité physique a donc tendance à neutraliser les effets négatifs du tabagisme, mais celle-ci ne suffit pas en elle-même à apporter des changements positifs.
Si ça ne fait pas mal, vous ne faites pas assez d’effort!
FAUX : Il est normal que vos muscles soient endoloris lorsque vous avez fait de l’activité physique ardue la veille. Si vous avez mal pendant plusieurs jours, par contre, vous êtes allés un peu fort lors de votre entraînement.
L’entraînement aux poids est un moyen efficace d’améliorer le système cardio-vasculaire.
FAUX : L’entraînement aux poids contribue grandement à l’amélioration de la force musculaire, mais celui-ci n’affecte que très peu l’efficacité du cœur. Tout programme d’entraînement aux poids devrait être accompagné d’un programme d’aérobie.
Faire de l’activité physique deux à trois fois par semaine améliore notre condition physique globale.
VRAI : Vous devriez faire de l’activité physique au moins trois fois par semaine dans le cadre d’un programme structuré, mais il est également conseillé de faire un peu d’activité physique tous les jours. Prenez part à des activités que vous trouvez amusantes!
L’échauffement n’est pas très important.
FAUX : Nous avons tous intérêt à échauffer nos muscles avant de faire de l’activité physique par l’entremise d’exercices d’étirements et de mouvements du corps entier. Même si on ne fait que pelleter de la neige, transporter du bois, travailler dans le jardin ou rénover notre maison, on devrait commencer par s’échauffer. Un grand nombre de blessures au dos sont causées par des activités de ce genre, car les gens ne prennent pas le temps de réfléchir quant à la force qui est alors exercée sur leurs muscles.
Ce ne sont que les gens qui cherchent à devenir très musclés qui se servent des machines pour développer la force.
FAUX : Notre vie quotidienne comporte de nombreuses activités qui exigent un certain degré de force. Par exemple : transporter les sacs d’épicerie jusqu’à la voiture et ensuite jusqu’à la maison, transporter des objets au travail, monter l’escalier lorsqu’on transporte un panier à linge, faire du jardinage, tondre la pelouse, etc. Il est très important d’entraîner vos muscles abdominaux, car ceux-ci réduiront vos risques de souffrir de lombalgie.
Lorsqu’on veut s’inscrire à un programme d’activité physique, l’évaluation de l’aptitude physique est un point de départ (ou de contrôle) important.
FAUX : Commencez d’abord en prenant part à des activités simples, que vous aimez faire. Si vous songez à vous inscrire à un programme prochainement, ou encore, si vous voulez savoir si votre programme est adéquat, vous avez intérêt à faire évaluer votre aptitude physique. Vous connaîtrez alors votre point de départ, ce qui vous permettra de constater si vous allez être en mesure d’atteindre vos objectifs à l’aide du programme auquel vous êtes inscrit, ou si celui-ci devrait être ajusté.
Faire régulièrement de l’activité physique a un effet positif sur notre constitution génétique.
VRAI : Peu importe votre style de vie, vos gènes affecteront votre corps, que ce soit par l’entremise d’une maladie du cœur, de l’arthrite ou du diabète. Par contre, si vous faites de l’exercice et que vous avez un mode de vie sain, votre qualité de vie en sera améliorée, et cela retardera l’âge auquel ces troubles de santé se présenteront. Si vous avez des antécédents familiaux d’un trouble de santé en particulier, vous avez donc intérêt à vous inscrire à un programme d’activité physique.
Il est très important de toujours porter des chaussures et un équipement appropriés lorsqu’on exerce une activité en particulier.
VRAI : On devrait toujours porter les chaussures et les vêtements qui ont été conçus pour le sport que nous sommes en train de faire. Par exemple, on ne devrait pas porter des chaussures de tennis pour faire du jogging. Une bonne paire de chaussures de marche est essentielle à tout programme de marche. Ayez recours à votre bon sens. Consultez un magasin de chaussures athlétiques réputé dans votre région.
Si je fais cinquante redressements assis par jour, cela me permettra de diminuer mon tour de taille.
FAUX : Il est impossible d’éliminer la graisse de façon globale si l’on ne fait que des exercices ciblant cet endroit en particulier. Si l’on veut éliminer la graisse, on doit faire de l’activité physique au sens général du terme, y compris des activités continues, telles que le vélo, les cours de conditionnement physique, la course et le ski de fond.
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