télécharger 70.86 Kb.
|
1 Olivia Rosenthal est née à Paris en 1965. Depuis 1999, elle a publié huit récits aux éditions Verticales, dont On n'est pas là pour disparaître (Prix Wepler 2007) et Que font les rennes après noël? (prix du livre Inter 2011) . Sa première pièce, Les Félins m'aiment bien, a été créée en janvier 2005 à Saint-Denis, dans une mise en scène d'Alain Ollivier avec Valérie Crunchant (Cérès) et Florence Payros (Marianne). Depuis, elle a écrit Les Lois de l’hospitalité qui a été mis en scène par Marie Vialle aux Subsistances à Lyon en avril 2008 (reprise en avril 2011). Par ailleurs, elle réalise régulièrement, en collaboration avec des cinéastes (Olivier Ducastel, Laurent Larivière), des écrivains (Denis Lachaud, Michaël Batalla, Patrick Chatelier), des chorégraphes (Julia Cima) ou des metteurs en scène (Robert Cantarella) des performances pour divers lieux et festivals (festival d’Avignon ou de Manosque, Ménagerie de verre, Subsistances de Lyon, Le Lieu unique à Nantes, Scène nationale de Poitiers, Théâtre National de Bordeaux Aquitaine…). En 2008, elle achève une pièce sonore intitulée Viande froide pour le Cent Quatre, lieu culturel (ouvert à l'automne 2008 à Paris) où elle a été accueillie en résidence en 2006/2007. Elle est auteur invitée au Grand R (scène nationale de La Roche-sur-Yon), durant la saison 2008-2009, en résidence à Bobigny (dans le cadre du programme "écrivains en Saine-Saint-Denis") en 2009-2010 et en résidence à l'Espace 1789 de Saint-Ouen pour l'écriture de son dernier livre Ils ne sont pour rien dans mes larmes. Elle enseigne la littérature à l'Université Paris 8 (Vincennes-Saint-Denis). Thématique de son œuvre[modifier] Olivia Rosenthal travaille dans son œuvre, de manière volontairement humoristique, sur le rapport entre l’individu et les communautés auxquelles il appartient. Ses livres suivent le parcours intérieur de personnages qui sont toujours sur le point de rompre leurs liens et de transgresser ainsi les interdits qu’eux-mêmes se sont forgés pour rester dans le rang. Depuis quelques années, elle écrit à partir d'entretiens (avec des ouvriers, des détenus, des gens dont la langue maternelle n'est pas le français, des éleveurs etc.), entretiens qui participent à l'écriture de ses fictions. Elle s'est engagée en particulier dans un projet sur "l'architecture en paroles" projet qui vise à rendre compte d'un bâtiment ou un lieu, non à travers son architecture, mais à travers les paroles de ceux qui y habitent, y travaillent, le traversent. Le premier volet a été réalisé lors d’une résidence au 104, sous la forme d’une pièce sonore et d’un texte, Viande froide (Nouvelles éditions Lignes/ éditions CENTQUATRE, 2008). Le deuxième volet de ce projet, diffusé sous la forme d’une pièce sonore dans l’exposition qu’organise le musée Carnavalet sur L'Impossible photographie: les prisons parisiennes 1851-2010, est publié sous le titre "Maison d’arrêt Paris-La Santé, 42, rue de la Santé 75014 Paris" dans le catalogue de cette exposition. Pour le troisième volet, Olivia Rosenthal a travaillé avec Philippe Bretelle (graphiste) sur la ville de Bobigny. Elle a conçu avec lui des affiches collées sur certains bâtiments de la ville et ils ont réalisé ensemble (avec l'aide du musicien Pierre Avia) une performance musicale intitulée C'est très loin d'ici. Toujours avec Philippe Bretelle, elle prépare actuellement une œuvre visuelle pour l'inauguration du tramway de Brest (commande de Brest métropole océane). Depuis 2009, Olivia Rosenthal s'est également tournée vers le cinéma. Elle a composé deux performances sur la manière dont le cinéma change nos vies, a écrit et joué un court-métrage de fiction Les Larmes (mis en scène par Laurent Larivière) sur le même sujet et vient d'achever son nouveau livre ils ne sont pour rien dans mes larmes conçu à partir d'entretiens. Ses œuvres[modifier] Romans
Théâtre
Performances
Essais
Court-métrage
Autres
Liens externes[modifier]
2 Journaliste et écrivain, Simonetta Greggio est l'auteur d'ouvrages consacrés à l'art de vivre, aux voyages, à la gastronomie ou au jardinage. Après avoir débuté ses études de lettres modernes à l'université de Padoue, la jeune femme poursuit sa formation à l'Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, où elle suit les cours de Milan Kundera. D'abord journaliste pour le magazine culte des années 1980 City, elle collabore également avec Géo et Grands reportages, où elle travaille comme critique gastronomique, mais aussi avec Le Magazine Littéraire et Télérama pour lesquels elle signe divers portraits d'écrivains et critiques littéraires. C'est avec succès que la jeune femme se lance dans l'écriture romanesque avec 'La Douceur des hommes', préférant pour cette oeuvre et pour les suivantes le français à sa langue maternelle. Avec 'Etoiles' paru en 2006 et 'Le Col de l'ange' un an plus tard, Simonetta Greggio confirme son statut d'écrivain. 3 Eric Faye, 46 ans, a publié une bonne vingtaine de livres en une petite vingtaine d’années, entrant dans la sphère littéraire par les éditions Corti et l’écrivain albanais Ismaël Kadaré. Oscillant entre essais, nouvelles et romans, il écrit avec régularité, cherchant les marges et les lueurs d’absurde du quotidien. Si ce journaliste de l’agence Reuters, né à Limoges, n’aime pas trop le grand jour, il a récemment relaté la «genèse de ses élans» dans un récit autobiographique (Nous aurons toujours Paris, Stock) aux contours explicites et impassibles. Un faisceau de présomptions - attrait du merveilleux, images gravées de l’enfance, rencontres avec le texte puis l’écrivain, intérêt pour l’Albanie, pays sans représentation - a fait de Faye le dresseur de mots qu’il est. Attentif au creux anodin du réel, peaufinant sa retranscription à destination du lecteur par une sourcilleuse mécanique qui lui confère une résonance. Le temps paraît être une de ses obsessions, sans doute son meilleur personnage. «En des moments rares, le temps nous surprend à glisser, par une porte dérobée, des minutes inexplicables et pourtant capitales, lesquelles, mises bout à bout, ne doivent pas totaliser plus d’une heure ou deux dans une vie entière : collier d’instants dérisoires pour tout autre que soi mais qui donnent et redonnent envie, comme les prières récitées en suivant les grains du chapelet, de se hisser à la hauteur de soi-même», explique-t-il dans Nous aurons toujours Paris. Frédérique Roussel, Libération, 3 décembre 2009. Voir également l'entretien Éric Faye - Frédérique Roussel Les fictions : Je suis le Gardien du Phare, José Corti, 1997, Points Seuil, 1999 Le Général Solitude, roman, Le Serpent à plumes, 1995 Parij, roman, Le Serpent à plumes, 1996, J'ai lu, 1999 Le Mystère des Trois Frontières, nouvelles, Le Serpent à plumes, 1998 Croisière en mer des Pluies, roman, Stock, 1999 Lumières fossiles, nouvelles, José Corti, 2000 Les Cendres de mon avenir, Stock, 2001 Quelques nobles causes pour rébellions en panne, Corti 2002 La Durée d'une vie sans toi, roman, Stock, 2003 Un clown s'est échappé du cirque, nouvelles, José Corti, 2005 Mes trains de nuit, récits, Stock, 2005 Le Syndicat des pauvres types, roman, Stock, 2006 Billet pour le pays doré, nouvelles, Cadex, 2007 L'Homme sans empreintes, roman, Stock, 2008 Nous aurons toujous Paris, récits, Stock, 2009 Quelques nouvelles de l'homme, nouvelles, José Corti, 2009. Nagasaki, roman, Grand Prix du roman de l'Académie française, Stock, 2010 Nuit du verdict, Éditions publie.net, 2010 En descendant les fleuves - Carnets de l'Extrême-Orient russe, avec Christian Garcin, Editions Stock, 2011 Devenir immortel et puis mourir, nouvelles, Corti, 2012. Les essais : Ismaïl Kadaré, Prométhée porte-feu, José Corti, 1991 Entretiens avec Ismaïl Kadaré, José Corti, 1991 Dans les laboratoires du pire, (totalitarisme et fiction littéraire au XXe siècle), José Corti, 1993 Le Sanatorium des malades du temps, José Corti, 1996 K., ouvrage collectif sur Franz Kafka, Autrement, coll. "Figures mythiques"
|
![]() | ![]() | «La France après le fossile» édité aux éditions Mirandole. Enfin, Jean Carnesecchi, concepteur du jeu «la course à l’énergie» récemment... | |
![]() | «idées noires» et dit qu'elle ne pourra plus continuer à vivre comme cela. Elle a du mal à quitter sa maison et sa mère, dont elle... | ![]() | |
![]() | «Ce sont des grandes feuilles de métal, pour les plier, je me sers du rebord d'une table», ajoute-t-elle. Une activité qu'elle avoue... | ![]() | ... |
![]() | «Car je ne vois rien de plus clair que ceci, c’est que le beau, le bien et toutes les autres choses de même nature dont tu parlais... | ![]() | «Camouflage» en 1999, en réaction à l’installation de caméras de surveillance à Rotterdam, sa ville natale |
![]() | «elle ne mange pas énormément, mais ne fait plus de sport à l’école depuis peu, car elle est essoufflée quand elle court, toussant... | ![]() | «France Télécom fixe librement les tarifs des autres services. Elle les communique pour information aux ministres chargés des télécommunications... |