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S9 – TP – 2de 2011/2012 ![]() ![]() La digestionQue nous soyons en train de dormir ou de faire du sport, notre corps est le siège d’échanges énergétiques permanents. L’eau et les aliments que nous consommons fournissent à l’organisme la matière première nécessaire à ces échanges. Les aliments ingérés doivent être décomposés pour libérer les nutriments qu’ils contiennent, indispensables à la constitution, à l’entretien et au fonctionnement des cellules de l’organisme. La digestion assure cette décomposition : les aliments sont en contact avec des liquides (salive, sucs gastriques, bile…) qui contiennent des enzymes, capables d’accélérer les transformations de décomposition des constituants alimentaires en molécules plus petites : les nutriments. Les nutriments ainsi libérés passent ensuite de l’intestin grêle dans le sang. Ils sont transportés par les vaisseaux sanguins dans les différents organes où ils seront, selon leur nature, soit stockés, soit utilisés immédiatement si besoin. Le métabolisme L’énergie nécessaire au fonctionnement des différents organes est fournie par la transformation chimique de certains nutriments (lipides, glucides et protides) en présence de dioxygène. Cette transformation chimique fait partie du métabolisme c'est-à-dire de l’ensemble des réactions chimiques nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. C’est la respiration qui permet d’apporter le dioxygène et d’évacuer du corps une partie des produits de ces réactions, par exemple du dioxyde de carbone.
Certaines réactions du métabolisme ont un bilan analogue aux réactions de combustions complètes en présence de dioxygène. (Voir évaluation diagnostique) Lors d’une épreuve de 1500 m, l’énergie libérée dans un muscle en présence de dioxygène provient de la dégradation de l’acide pyruvique (C3H4O3), produit de dégradation du glucose, et de quelques acides gras comme l’acide palmitique (C16H32O2). Les transformations de l’acide pyruvique permettant de libérer une partie de l’énergie nécessaire au bon fonctionnement du muscle sont modélisées par l’équation de combustion suivante : 2 C3H4O3 + 5 O2 6 CO2 + 4 H2O
![]() Durant un effort de longue durée, de nombreux sportifs mangent des fruits secs, reconnus pour leur apport énergétique. L’apport énergétique des aliments est souvent indiqué comme sur l’emballage ci-contre : il renseigne sur l’énergie libérée lors de la dégradation du fruit sec dans l’organisme. Il est possible d’évaluer l’énergie dégagée par la combustion d’un fruit sec et de la comparer aux données des emballages en réalisant l’expérience suivante : Protocole expérimental :
Exploitation :
La combustion est supposée complète, et les pertes dues à l’échauffement de l’air ambiant et de la canette négligeables. L’expression de l’énergie libérée (en kcal) par la réaction est la suivante : ![]() Calculer l’énergie libérée par la réaction sachant que f = ……. °C et i = ……. °C Conclusion :La masse m de fruit sec qui a brûlé est m = ………. g.
Un sportif doit fournir de l’énergie mécanique afin d’effectuer un mouvement. Pour estimer les besoins en aliments, il est nécessaire de pouvoir évaluer l’énergie reçue et cédée par l’organisme. Dans le système international d’unité (SI), l’énergie a pour unité le Joule (J). Une autre unité habituellement utilisée est la calorie (cal) : 1 cal = 4,18 J Au repos, la dépense énergétique moyenne selon l’effort est donnée dans le tableau ci-contre. Ces valeurs varient selon l’âge, le sexe et l’entrainement des personnes.
A faire en devoir maison : La combustion d’une mole de glucose apporte une énergie de 2800 kJ.
Les réponses de l’organisme lors de l’effort s’accompagnent de modifications de paramètres physiologiques (rythme cardiaque par exemple) et d’effets thermiques. Seule une partie de l’énergie libérée par le métabolisme peut de ce fait être exploitée par les muscles. L’énergie restante est cédée sous forme de chaleur. Pour éviter que la température du corps ne s’élève trop, un mécanisme de refroidissement doit être mis en place : c’est le rôle de la sudation. A travers les pores de la peau, le corps évacuent de la sueur durant l’effort. L’eau de cette solution riche en minéraux s’évapore alors. La transformation physique associée s’accompagne d’effets thermiques : l’énergie est transférée du corps vers l’eau sous forme de chaleur, ce qui contribue au refroidissement de l’organisme. Le corps maintient ainsi une température comprise entre 37°C et 39 °C lors d’efforts intenses. On parle de régulation thermique.
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