GRAND RASSEMBLEMENT À CŒUR D’HOMME 26 et 27 février 2015
Mise en contexte du grand rassemblement pour la journée du 26 février :
« à cœur d’homme agent de transformation sociale pour une société sans violence, agir sur les enjeux parallèles, pour une association forte et proactive »
à cœur d’homme fait face présentement à une évolution au niveau de ses représentations et dans ses sollicitations médiatiques l’amenant à devoir s’exprimer sur des thèmes connexes à la violence conjugale : hommes en difficultés, santé et bien-être des hommes, intimidation, paternité... Notre expertise demeure incontestablement en violence conjugale auprès des hommes ayant des comportements violents, mais nous ne pouvons ignorer ces autres thèmes qui font partie de l’offre offerte aux hommes au sein de nos organismes membres, et qui se rattachent plus largement à la condition masculine. La volonté n’est pas de devenir spécialiste de chacun des thèmes, il existe d’autres regroupements qui possèdent une expertise dans ceux-ci, mais d’apporter notre contribution à la réflexion, en tant que partenaire d’un ensemble.
Notre désir est d’assurer une représentation optimale auprès de nos partenaires et de nos bailleurs de fonds, qui reflète les préoccupations de nos membres. à cœur d’homme souhaite profiter du grand rassemblement pour consulter ses membres afin de mener une réflexion commune sur la manière, en tant qu’agent de transformation sociale pour une société sans violence, d’agir sur les enjeux parallèles, pour une association forte et proactive. La violence conjugale est notre problématique principale, mais nous constatons que les autres domaines d’intervention au niveau de l’aide aux hommes prennent une place grandissante dans nos représentations au niveau de l’Association et dans la mission de certains de nos organismes membres. Nous sommes présentement dans une ère d’ouverture face à la problématique masculine, et de ce fait, l’Association est interpellée dans plusieurs dossiers. Il devient donc essentiel de se concerter en tant que regroupement.
Objectif visé par cette journée de réflexion:
Mener une réflexion associative par rapport à tout ce qui porte sur l’aide aux hommes, autre que la violence conjugale;
Déterminer une direction qu’à cœur d’homme pourrait prendre face aux différentes problématiques et aux différents dossiers qui portent sur l’aide aux hommes en générale.
L’Association souhaite donc présenter à ses membres la manière dont elle détermine, défend et, jusqu’où elle envisage d’aller concernant les dossiers autres que la violence conjugale; faire un bilan sur son mode de fonctionnement actuel. Le but étant de savoir si les membres valident la direction que prend l’Association et qu’ils puissent exprimer leurs attentes sur ces dossiers.
Actes de la journée du 26 février 2015
Tour de table des attentes des membres :
La journée est animée par Monsieur François Marceau qui invite chaque participant à exprimer ses opinions et ses attentes en rapport avec le thème de la journée. Les axes qui en sont ressortis sont les suivants :
Attentes des membres en lien avec l’Association
L’Association devrait élargir ses horizons, pour rallier davantage, en ouvrant sur les autres services des organismes membres, dans ses démarches;
En tant que membres, nous avons besoin d’avoir la conviction d’être partie prenante du discours de l’Association, afin de nous sentir individuellement reconnus à l’intérieur du regroupement. Pour y parvenir, à cœur d’homme doit prendre en considération la réalité de chaque organisme dans son positionnement associatif, pour en faire ressortir des enjeux collectifs qui rallient l’ensemble des membres;
Savoir comment se positionner comme Association, pour parler d’une voix commune dans l’ensemble de la province;
Nous souhaitons que l’Association soutienne les organismes dans leur repositionnement concernant la possibilité d’élargir leur offre de service;
Certains organismes offrent plusieurs services, mais n’ont pas les ressources financières. Cette réalité économique est inquiétante concernant la pérennité de l’accessibilité à nos services. L’Association doit nous aider à préserver certains acquis sur le plan politique;
L’Association doit être cohérente au niveau de sa mission, ses actions, sa politique de communication et son discours;
Nous souhaitons comprendre ce que l’Association peut nous apporter et inversement;
Profiter de cette journée pour se demander quels sont les obstacles qui empêchent l’Association d’arriver au consensus, et procéder différemment.
Attentes des membres en lien avec les représentations politiques de l’Association
À la fin de cette journée, nous souhaitons être parvenus à donner à l’Association, des orientations claires et une base solide, pour l’aider à faire des représentations politiques plus pertinentes et légitimes.
Attentes des membres en lien avec l’Association et les autres regroupements
Des services offerts aux hommes en difficultés ont été développés en lien avec la violence conjugale. Comment l’Association se positionne sur la problématique des hommes en difficultés par rapport aux enjeux politiques?
Nous avons besoin d’éclaircissement au sujet de la mission d’à cœur d’homme. Nous avons une problématique multifactorielle qui nécessite de faire des arrimages. L’Association doit exprimer clairement ses orientations et sa direction, notamment par rapport au Regroupement en Santé et Bien-être des Hommes;
Comment se positionner à l’intérieur de l’ensemble des différents réseaux qui se développent, et être cohérent et solidaire par rapport aux autres regroupements et partenaires, au sujet des défis sociaux qui nous attendent?
Attentes des membres en lien avec les organismes
Être responsabilisé en tant que membres par rapport aux orientations qui vont être prises;
Il serait souhaitable qu’en tant que membre d’un organisme provincial, nous favorisions le « nous » plutôt que le « je »;
Attentes des membres en lien avec la problématique de la violence conjugale
La violence conjugale est multifactorielle, mais les facteurs de risques ne sont pas clairement identifiés. Dans le discours associatif, développer une vision plus large et cohérente en lien avec la violence conjugale, en intégrant les facteurs de risques;
Élargir notre définition de la violence conjugale pour se sentir partie prenante des enjeux et des risques associés à cette problématique;
Comme regroupement d’associations, il faut pouvoir agir de façon proactive en violence conjugale. Nos enjeux sont liés à notre connaissance de la violence conjugale qui doit passer par des dossiers qui ne la concerne pas, mais qui lui sont complémentaire. Nous devons développer une vision globale des enjeux sociaux.
Faire un lien avec les autres champs de la violence relationnelle : jeune, famille...
Profiter de la journée internationale de la non-violence (2 octobre) pour faire une action récurrente;
Attentes des membres en lien avec la judiciarisation
Quelle est la position de l’Association concernant la judiciarisation des hommes? Déterminer comment nommer dans le discours public la détresse des hommes vécue dans le système judiciaire;
Attentes des membres en lien avec le résultat de cette journée de réflexion
Trouver des points qui nous transcendent et des préoccupations communes;
Ce grand rassemblement est une opportunité de déterminer notre place, dans une société où il est de plus en plus question de condition masculine;
Être arrivé à une solidarité accrue entre les membres;
Être arrivé à une lecture commune de notre positionnement associatif dans la mouvance sociale;
Remplir notre coffre à outils;
Faire un pas de plus; arriver à un consensus;
En résumé, nous devons prendre la place qui nous revient comme association, en nous mettant de l’avant. Les membres considèrent à travers une métaphore, que l’aide aux hommes est comme un grand train avec plusieurs wagons, et nous devons accrocher le nôtre, voir même, devenir la locomotive. Pour y arriver, cela passe par une cohérence dans nos actions, la consolidation inter association, plus de solidarité, d’échanges et d’ouverture. Le statu quo n’est plus une option.
Discussions en sous-groupes
Pour entamer la discussion, François Marceau propose une réflexion commune en 3 sous-groupes sur 3 mots clés :
Question 1 : CHANGER : Dans les constats sur la problématique de la violence conjugale, nous convenons que la violence est multifactorielle, que changer un comportement peut avoir des effets qui se répercutent dans différentes sphères de la vie d’une personne. Si l’on fait un parallèle avec l’objectif de changement social, pour agir dans la perspective d’une société sans violence, il peut-être à propos d’agir dans différentes sphères.
Quels enjeux complémentaires constituent des pistes intéressantes de préoccupation, dans un objectif de changement pour une société sans violence?
Question 2 : TRANSFORMER En tant qu’agent de transformation sociale, quel rôle peut jouer notre réseau d’organismes au niveau des enjeux complémentaires?
Question 3 : AGIR Quelles actions concrètes peuvent être développées au niveau associatif ou local pour intervenir sur les enjeux complémentaires?
Résultats des discussions en sous-groupes
Quels enjeux complémentaires constituent des pistes intéressantes de préoccupation, dans un objectif de changement pour une société sans violence?
Enjeux liés à la problématique et à la définition de la violence conjugale
Les groupes de femmes sont à l’origine de la construction sociale de la violence conjugale qui a donné lieu à une vision stéréotypée de la femme victime et soumise, face à l’homme violent et contrôlant. Ce modèle a démontré ses limites. L’Association devrait s’appuyer sur les recherches effectuées au niveau de la prévalence de la violence conjugale, qui démontrent qu’il y a peu de diminution de celle-ci, pour proposer un autre modèle;
Nous avons trop axé la violence conjugale du côté de l’homme et cela nous a mis en opposition avec les groupes de femmes. Nous devons nous réapproprier la violence conjugale dans sa globalité;
La violence conjugale c’est la responsabilité de tous. En tant qu’acteur, il est de notre devoir de prendre la parole pour parler des impacts de la VC, pour que les partenaires se sentent concernés;
Réussir à aborder la violence bidirectionnelle et la violence subie par les hommes;
Enjeux liés à l’Association
L’Association doit développer un discours cohérent et global où elle prend position pour la non-violence. Lorsque nous intervenons auprès des hommes, les changements se répercutent dans leur entourage et contribuent à transformer leur relation de couple en diminuant la violence conjugale;
Nous devons nous assurer une cohérence dans notre regroupement pour que l’Association soit mise en avant;
Il faut rester attentif à ne pas être associé au discours masculiniste et y apporter des nuances;
Enjeux liés à notre expertise
Il est important de conserver notre expertise en violence conjugale et de ne pas s’approprier des dossiers qui ne nous appartiennent pas, tout en prenant position sur des thèmes liés à la violence conjugale;
Il est de notre responsabilité de faire connaître notre expertise en lien avec les autres problématiques comme l’intimidation, si nous souhaitons être consultés.
Nous devons mettre en avant notre expertise concernant l’évaluation de la dangerosité et la formation que nous avons développée en lien avec celle-ci;
Enjeux liés aux partenaires
L’Association doit développer des liens avec les autres regroupements;
Il faut être attentif à ne pas entrer en opposition avec nos partenaires en violence conjugale qui sont les groupes de femmes. Nous devons dépasser les obstacles pour créer un pont avec les maisons d’hébergements, et notre obstacle principal réside dans une vision différente de la définition de la VC. En effet, le regroupement des maisons d’hébergement fonctionne selon le cadre de la politique en VC de 1995 où il faut protéger les femmes victimes et encadrer les hommes violents;
Nous devons rassurer nos partenaires sur notre volonté de ne pas aller chercher leur mandat. Nous sommes complémentaires et nous avons un rôle à jouer;
Enjeux liés aux facteurs de risques associés à la violence conjugale
Les facteurs de risques associés à la violence conjugale représentent un enjeu primordial sur lequel l’Association doit prendre position et intervenir. Elle doit réunir des données probantes pour fonder son argumentaire et développer une vision globale de la VC en incluant les facteurs de risques. Par facteurs de risques, il est question de :
L’intimidation;
La petite enfance : mauvais traitement, traumatisme, engagement paternel, habilités parentales, enfants exposés à la violence, négligence, intervention auprès des familles. L’intervention auprès des enfants doit porter sur le développement de l’empathie, l’estime de soi, le contrôle de l’impulsivité;
L’adolescence : importance de développer des ressources d’aide aux adolescents avec des programmes de prévention pour ceux qui présentent des facteurs de risque de comportement violent. Avoir des programmes sur l’estime de soi et la résolution de conflit;
Le couple : Conflit, jalousie, contrôle, rappeler que le principal facteur de risque de développer un comportement violent c’est d’en subir soi-même. Oser nommer que la violence bidirectionnelle augmente;
Développer les interventions auprès de ceux qui représentent les réalités particulières : les aînés, les autochtones, homosexuels, lesbiennes, transsexuels, bisexuels.
Enjeux liés à la judiciarisation
Prendre en considération le modèle actuel de judiciarisation des hommes axé sur la protection des victimes et la punition des agresseurs;
Enjeux liés aux facteurs complémentaires
Ce que nous nommons les enjeux complémentaires : négligence envers les enfants, maltraitance envers les aînés, c’est de la violence;
Il faut parler des facteurs complémentaires : socialisation, besoin des hommes, judiciarisation;
Pistes qui pourraient être développées par à cœur d’homme
Sur le plan associatif
Il faut unifier davantage les contenus développés dans les actions que l’Association réalise (les différents mémoires réalisées à travers les années);
à cœur d’homme devrait appuyer plus ses membres sur certains dossiers comme la jeunesse;
L’Association doit se doter d’un discours sur la transformation sociale, les besoins et les services requis;
Il est important de se définir par soi-même et non par rapport au regard de l’autre;
L’Association doit dénoncer ce qui manque.
Sur le plan de la violence conjugale
L’Association doit faire le lien entre les facteurs de risque et leurs impacts avec la violence conjugale;
Le climat social a changé, avec une diminution de la tolérance sociale face à la violence. On reconnait davantage la victimisation chez les hommes. Il y a une évolution des sensibilités qui nous permet d’amener un discours plus nuancé. à cœur d’homme, doit tenir compte de ces paramètres, pour porter une vision globale par rapport à la violence dans le but de contribuer à la diminution de celle-ci;
Nous devons partager une vision globale du phénomène de la violence conjugale;
L’Association doit développer une vision sociale de la problématique de la violence conjugale, familiale et relationnelle;
à cœur d’homme devrait-il s’occuper de la problématique de la violence exercée par les femmes?
à cœur d’homme devrait-il prendre une position concernant la violence bidirectionnelle?
Il faut intégrer la violence envers les enfants qui est un élément de la VC;
L’Association doit établir des liens avec les universités pour nourrir leur contenu de formation en travail social, sur le volet de la violence conjugale homme.
Sur le plan juridique
L’Association doit développer un discours sur le traitement judiciaire.
Sur le plan de ses représentations
L’Association doit s’appuyer sur des recherches et des données scientifiques dans ses représentations pour augmenter davantage sa crédibilité;
L’Association doit intervenir sur l’ensemble des facteurs de risque liés à la violence conjugale et familiale, en étayant son discours public avec les dernières recherches;
Nos organismes changent la vie des hommes. L’Association doit valoriser son expertise terrain en violence conjugale homme pour la faire connaître.
Un enjeu concernant davantage le rôle des organismes est évoqué. Il s’agit de mettre en place des cellules de crise dans le cadre d’un travail de concertation et de collaboration.
En résumé :
à cœur d’homme veut être porteur d’une vision globale de la violence conjugale et familiale dans notre société, actualisée et appuyée par la recherche. La violence conjugale est multifactorielle. Nous souhaitons saisir les opportunités de se prononcer sur les facteurs de risque, de protection et sur les structures de services associés à la violence conjugale et familiale, tout en mettant de l’avant notre expertise dans l’intervention en violence et dans l’intervention auprès des hommes.
Nous souhaitons assurer une bonne communication et cohérence à l’intérieur de notre Association, avec nos partenaires associatifs, et auprès des médias et du grand public.
Présentation du fonctionnement actuel de l’Association par Rémi Bilodeau
Comment l’Association détermine les personnes politiques à rencontrer dans l’année?
L’Association s’appuie principalement sur les besoins et objectifs exprimés dans la planification stratégique d’à cœur d’homme.
Afin de maintenir et d’accroître la reconnaissance de l’Association sur l’enjeu de l’aide aux hommes ayant des comportements violents et les impacts familiaux et sociaux, elle entretient son réseau de contacts au sein du ministère de la Santé et des Services sociaux, en organisant des rencontres annuelles auprès des acteurs principaux responsables de notre dossier.
Le processus tient également compte de la conjoncture sociale et politique du moment, des principaux dossiers qui interpellent l’Association, des sujets sur lesquels elle est sollicitée et de la demande des membres de diversifier notre réseau d’influence. À partir de cela, elle établit une liste des personnes politique à contacter en lien avec ces sujets.
Les changements fréquents du personnel politique et administratif nous amènent à devoir retravailler l’Agenda et la planification des rencontres afin de nous assurer que les personnes au pouvoir possèdent une connaissance suffisante de notre cause.
L’Association sollicite des rencontres auprès des porte-paroles des principaux partis politiques de l’opposition, afin de se faire connaître et avoir un appui favorable de leur part, à notre cause.
Comment l’Association planifie-t-elle ses rencontres?
Après chaque AGA, l’Association se réfère au document adopté portant sur les priorités, orientations et perspectives pour l’année, pour organiser son agenda administratif qui balisera les actions d’à cœur d’homme, mois par mois.
Certaines rencontres politiques qui se reconduisent tacitement annuellement s’insèrent de facto dans l’agenda. À partir de la liste établie de personnes à rencontrer, des évènements à venir dans l’année, et en fonction du calendrier de ses plans d’action, l’Association planifie pour chaque mois des rencontres politiques.
Comment les représentations se déroulent-elles généralement?
Lorsqu’il s’agit de représentations auprès de représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux, l’Association fait valoir les besoins de financement destinés aux organismes pour hommes ayant des comportements violents. Elle dresse également un état des lieux de la situation de ses organismes membres.
Dans le cadre de la diversification de son réseau d’influence, lors de rencontres avec des instances gouvernementales autres que le MSSS, l’Association présente à cœur d’homme et met en avant ce qu’elle peut apporter, en rapport avec le thème de la rencontre.
Retour sur les rencontres de cette année
Les différents partis politiques sont rencontrés tous les ans;
à cœur d’homme a développé un bon réseau de contacts;
Des rencontres trimestrielles sont mises en place entre les 4 regroupements qui s’occupent de la problématique masculine : Regroupement pour la Valorisation de la Paternité, à cœur d’homme, Regroupement Provincial en Santé et Bien-Être des Hommes et le réseau Maison Oxygène;
Suite à la volonté exprimée en AGA qu’à cœur d’homme élargisse son réseau à d’autres ministères, l’Association a établi des contacts avec :
Le ministère de la Famille;
Le ministère de la Justice;
Le Secrétariat aux affaires autochtones;
Le Secrétariat aux aînés;
La Commission de la santé et des services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador;
à cœur d’homme, c’est impliqué dans plusieurs dossiers :
Maltraitance et abus envers les aînés;
Loi 21;
L’intimidation;
La violence conjugale chez les autochtones;
La campagne je soutiens le communautaire;
L’impact de la judiciarisation chez les hommes
La prévention du filicide;
La rupture conjugale;
Le plan d’action en santé mentale;
Le plan d’action en agression sexuelle volet autochtone;
La médiatisation des homicides.
Pour conclure la journée, les participants ont exprimé leurs souhaits pour l’avenir de l’Association :
à cœur d’homme doit prendre sa place au sein des regroupements qui viennent en aide aux hommes. Pour y arriver, il faut tenir un discours clair qui démystifie le malaise qui entoure la problématique de la violence conjugale du côté des hommes. Nous nous impliquons dans des travaux de recherches, nous avons développé une véritable expertise. Il faut la faire valoir et l’appliquer à des champs connexes à la violence conjugale, pour élargir nos actions.
Pour prendre notre place publiquement et médiatiquement, nous devons nous prononcer ensemble en interne sur des enjeux qui nous permettront d’acquérir une position associative.
En ramenant ce sujet au grand rassemblement, l’Association souhaitait sensibiliser et informer ses membres concernant son mode de fonctionnement actuel dans la détermination des enjeux publics et internes. À l’issue de cette journée de réflexion, les membres ont validé la manière de procéder de l’Association et de son conseil d’administration. Les participants ont mieux cerné le travail de l’Association à travers l’ensemble des comités et des actions mis en places. L’Association ressort de cette journée dynamisée avec des enjeux plus clairs et surtout avec le sentiment qu’un cap a été franchi, et que nous pouvons tous avancer consolidés et unis autour d’objectifs communs.
COMPTE-RENDU DE LA PRÉSENTATION DU COMITÉ SUR L’IMPACT DE LA JUDICIARISATION (matinée du 27 février 2015)
Catherine a amorcé son animation en présentant les membres du comité de l’impact de la judiciarisation des hommes ainsi que le mandat de ce dernier. Ensuite, notre animatrice a enchaîné avec la mise en contexte et le mandat du questionnaire (qui se trouvent à être la première page du questionnaire). Les objectifs du questionnaire et de la réflexion ont été mentionnés :
Dégager les difficultés et les besoins des organismes et des hommes concernant la judiciarisation;
Sensibiliser les intervenants judiciaires/parajudiciaires aux impacts du processus judiciaire;
Formuler à ces derniers des demandes et des recommandations.
Catherine a par la suite expliqué que les objectifs mentionnés ci-haut serviraient à préciser le rôle que l’Association souhaite jouer dans le processus judiciaire des auteurs de violence conjugale. De ces objectifs est découlé un objectif secondaire : faire un lien avec la politique en matière de violence conjugale, qui a lui aussi été expliqué. Par la suite, Catherine a expliqué aux membres que la discussion se déroulerait sur quatre thèmes, l’état de la situation de nos organismes, le vécu des hommes, les impacts de la judiciarisation et les mesures ou actions à proposer par à cœur d’homme. Enfin, Catherine a fait un rappel des prémisses d’à cœur d’homme.
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