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République Algérienne démocratique et populaire Faculté de médecine Département de pharmacie Service de toxicologie NEUROLEPTIQUES Année universitaire: 2010/2011 Préparé par: ADJAL Sofiane Encadré par: Pr. ABTROUN PLAN Introduction 1)Historique I. Bases physiopathologiques II. Les neuroleptiques 1)Définition 2) Classification 3)Relation structure-activité 4) Mécanisme d’action 5) Pharmacocinétique 6) Indications 7) Effets indésirables 8) Incidents rares et graves 9) Intoxication par les NL 10) Analyse toxicologique III. Conclusion Introduction 1)Historique :Plus !Voir les nouveaux messages depuis votre dernière visite Voir ses messages Voir les messages sans réponses Sujets surveillés Ajouter à ses favoris Envoyer à un ami Copier l'adresse BBCode de la page Imprimer cette page Histoire préclinique 1883 Les phénothiazines sont développées comme colorants synthétiques. 1934 Le ministère de l’agriculture américain développe les phénothiazines comme insecticides. 1949 Les phénothiazines démontrent un effet inhibant sur l’activité physique des rats. 1950 Rhône Poulenc synthétise la chlorpromazine, une phénotiazine, pour l’utiliser comme anesthésiant. Histoire clinique : les neuroleptiques classiques 1954 Il est démontré que la chlorpromazine, commercialisée aux Etats-Unis sous la marque Thorazine, provoque chez les patients des symptômes de la maladie de Parkinson. 1959 Premiers signalements de dysfonctionnements moteurs permanents liés à la prise de neuroleptiques, par la suite nommés " dyskinésie tardive ". 1960 Des scientifiques français découvrent une réaction toxique potentiellement mortelle aux neuroleptiques, par la suite nommée syndrome malin des neuroleptiques. 1963 Une étude de six semaines menée par le National Institute of Mental Health (NIMH, Institut National de Santé Mentale, Etats-Unis) conclut à l’innocuité des neuroleptiques et à leur efficacité dans le traitement de la schizophrénie. 1978 Une équipe de chercheurs canadiens a décrit les changements induits par les neuroleptiques dans le cerveau qui rendent les patients plus vulnérables à la rechute – ceux-ci ont été baptisés " psychose ultra sensible induite par les neuroleptiques ". 1992 L’Organisation Mondiale de la Santé indique que l’évolution des personnes schizophrènes est bien meilleure dans les pays en voie de développement, où seuls 16% des patients sont maintenus sous neuroleptiques en permanence. L’OMS conclut que vivre dans un pays développé est un indicateur significatif du fait qu’un patient ne se rétablira jamais totalement. 1994 On découvre que les neuroleptiques causent une hypertrophie de la région caudale du cerveau. 1994 Une équipe de chercheurs de Harvard conclut, dans un rapport, que l’évolution de la schizophrénie chez les américains a empiré ces vingt dernières années et que la situation n’est pas meilleure aujourd’hui que dans les premières décennies du vingtième siècle. 1998 Des chercheurs de Harvard concluent que l’usage des neuroleptiques produit un stress oxydant, à l’origine des dégâts neuronaux observés dans le cerveau. 1998 Un traitement de deux neuroleptiques ou plus accroît le risque de mort prématurée. 2003 Les neuroleptiques de deuxième génération sont à l’origine d’un risque plus grand d’obésité, d’hyperglycémie, de diabète et de pancréatite. I. Bases physiopathologie le terme psychose, introduit au XIXe siècle, désignait la folie et l'aliénation. C'est un terme général qui désigne les affections mentales les plus graves, caractérisées par une atteinte globale de la personnalité. Le terme est souvent utilisé avec un adjectif qui indique la nature, l'étiologie ou un caractère dominant de la pathologie. Selon les courants psychiatriques et le système psychopathologique auquel il se réfère, le mot peut prendre plusieurs sens : on parlera de structure psychotique, de pôle d'organisation de la personnalité psychotique, etc. Selon le DSM IV, la psychose se caractérise par des troubles, transitoires ou permanents, de la personnalité liés à une altération du « sens de la réalité et de soi »,et associe des symptômes positifs (délires, hallucinations), négatifs (apathie, aboulie, émoussements des affects...) et dysexécutifs (attention, mémoire de travail...). Selon les tenants de cette approche, les psychoses comprennent deux grands groupes: schizophrénie et psychoses délirantes. Il existe des formes de psychose très légère ou très sévère. Ces psychoses sont souvent liés à des troubles dans l'enfance comme une carence importante affective, des violences, de l'inceste, une guerre. Il est possible de gérer les psychoses avec un apprentissage à l'autonomie de la maladie tout en prescrivant un suivi continu pour pallier les crises. L'hygiène de vie est primordiale ainsi que les relations sociales (amicales, familiales, professionnelles). Les activités culturelles et sportives sont fortement conseillées. En terme de régulation les neuroleptiques sont efficaces. Un psychotique s'il connait bien sa maladie (après une longue prise en charge) peut la gérer avec un suivi régulier. Néanmoins les psychoses associées à de graves délits doivent faire l'objet d'une surveillance renforcée et attentive et ne font actuellement pas l'objet d'avancées significatives. Schizophrénies : Le terme de schizophrénie regroupe de manière générique un ensemble d'affections psycho-cérébrales présentant un noyau commun, mais dites différentes quant à leur présentation et leur évolution. On utilise le pluriel pour désigner ces schizophrénies. « Schizophrénie » provient de « schizo » du grec « σχίζειν » (schizein) signifiant fractionnement et « φρήν » (phrèn) désignant l’esprit. C'est donc une « coupure de l'esprit », pas au sens d'une "double personnalité" comme on l'entend parfois, mais au sens d'une perte de contact avec la réalité ou, d'un point de vue psychanalytique, d'un conflit entre le Moi et la réalité. C'est une pathologie psychiatrique généralement chronique, qui survient plutôt à l'adolescence ou au début de l'âge adulte. La schizophrénie est une psychose, qui se manifeste par des signes de dissociation mentale, de discordance affective et d'activité délirante, ce qui a pour conséquences une altération de la perception de soi-même, des troubles cognitifs, et des dysfonctionnements sociaux et comportementaux allant jusqu'au repli autistique. Le terme est par ailleurs fréquemment utilisé au sens figuré, notamment dans la presse, pour évoquer des attitudes ou des propos simplement contradictoires. Délires paranoïaques : Le délire paranoïaque est une maladie psychiatrique grave qui fait partie des psychoses, dans lesquelles la personne atteinte ne se rend pas compte de sa maladie. Comme dans toutes les psychoses, le signe principal est l’apparition d’un délire, donc de la perte de contact avec la réalité. Ce délire est en général bien organisé autour d’un thème principal lié à la conviction d’être persécuté. Le malade interprète alors tous les éléments de la vie quotidienne à partir de cette conviction, et réorganise la réalité de façon délirante, souvent avec une grande exaltation et en croyant fermement à ses interprétations. Il existe un risque d’agressivité de la personne malade en cas de fixation des idées délirantes sur une personne précise. On distingue trois grands types de délires paranoïaques : le délire dit "en réseau", le délire d’interprétation et le délire de relation. Psychoses maniaco-dépressives : Le trouble bipolaire est une catégorie des troubles de l'humeur, anciennement nommé PMD (Psychose maniaco-dépressive) ou MMD (maladie maniaco-dépressive). Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l’humeur, qui peut osciller de périodes d’excitation marquée (manie) pouvant aller jusqu'à des périodes de mélancolie (dépression), entrecoupées parfois de périodes de stabilité. II. Neuroleptiques 1)Définition Les neuroleptiques, encore appelés tranquillisants majeurs, sont des sédatifs majeurs à action antipsychotique symptomatique ils appartiennent à la classe des psycholeptique S/classe des thymoleptiques En 1957 Delay et Deniker définissent le terme de neuroleptique qui se caractérisent par cinq critères fondamentaux:
action sous-corticale prédominante. 2)Classification On peut classer les NL en fonction de plusieurs types de critères
En fonction de leur structure chimique :
Neuroleptiques de première génération qualifiés de “typiques » -les phénothiazines dont le chef de fil reste la chlorpromazine (Largactil®) -Les thioxanthènes (Fluanxol®) -Les butyrophénones dont le chef de fil est l’halopéridol (Haldol®) -Les benzamides dont le chef de fil est le sulpiride (Dogmatil®) a) les phénothiazines :
![]() b) Les thioxanthènes :
![]() c) Les butyrophénones :
![]() d) Les benzamides :
![]() Neuroleptiques de deuxième génération qualifiés de “atypiques » Dibenzodiazépines et dérivés +++ Benzisoxazoles (rispéridone) +++ Imidazolidinones (sertindole) a) Dibenzodiazépines et dérivés :
![]() b) Benzisoxazoles : Structure bicyclique, apparentées aux butyrophénones et en particulier au dropéridol Deux substances commercialisées : rispéridone (Risperdal ®) et sertindole (Serdolect®) Neuroleptiques à action prolongée: On a 2 groupes :
décanoate, palmitate (halopéridol décanoate (Haldol Décanoas ®) ![]() En fonction de leur effet clinique(thérapeutique) : a)Sédatif : Agir surtout sur l’angoisse et l’agitation psychotiques et entrainent des manifestions surtout neurovégétatifs ; essentiellement le LARGACTIL et NOZINAN. b)Incisif : Coupe les principaux signes psychotiques délirants et hallucinatoires des schizophrénies ; essentiellement HALDOL et MODITEN. c)Désinhibiteur : Permet une reprise de la communication, des mouvements pulsionnels et s’adresse donc aux schizophrènes désorganisés surtout autistiques ; essentiellement DOGMATIL et SOLIAN. N.B: Suivant la posologie , une même molécule peut montrer des effets thérapeutique différents et donc appartenir à deux ou trois catégories
3)Relation structure-activité La formule des NL ne montre pas de similitude avec la formule de la dopamine, Ceci s'explique par le fait que cette structure primaire des NL n'acquière sa valeur de pharmacophore (porteuse de la propriété neuroleptique) que lorsqu'elle s'organise dans l'espace selon une conformation définie. Celle-ci serait superposable à l'une des conformations spatiales préférentielles de la dopamine. 4)Mécanismes d’action biochimiques des NL
a)Action sur les récepteurs de la dopamine : Les 2 familles de récepteurs dopaminergiques:
Rôle et répartition des récepteurs dopaminergiques dans le cerveau
L’action antagoniste des neuroleptiques s’exerce par l’intermédiaire de 4 voies dopaminergiques, avec pour conséquence leurs effets thérapeutiques, mais aussi indésirables Voie dopaminergique méso-limbique:
voie méso-corticale :
voie nigro-striée :
Voie tubéro-infundibulaire:
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