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X. Epilogue nnées suscept Cette rapide rétrospective de ce qu'a été l'implantation des sciences et des techniques dans notre société nous éclaire sur l'image qu'elles se donnent d'elles-mêmes comme sur celles qu'elles livrent à autrui. Cette image s'est bâtie sur un fonds culturel judéo-chrétien où la vérité s'oppose à l'aléatoire comme le bien s'oppose au mal selon la volonté de Dieu. La transcription de cette vérité s'est faite par l'écriture selon un mode linéaire seul capable d'exprimer et d'approfondir la découverte de cette vérité. Cette démarche héritée nous expose au risque de vouloir substituer la vérité scientifique, toute matérielle, à la vérité religieuse, toute spirituelle, sur laquelle se fonde l'image que nous nous faisons du sens de la vie. Longtemps les scientifiques eux-mêmes s'opposèrent et continuent de s'opposer à envisager cette hypothétique substitution. La découverte n'était et n'est encore pour eux que la révélation par l'homme d'une vérité scientifique longtemps camouflée mais secrètement révélée dans la vérité de la création divine. Sa faiblesse tenait et tient encore à ce que cette vérité toute matérielle ne connaît jamais d'achèvement. La vérité d'une découverte est toujours exposée au risque d'être contredite ou tout au moins annulée par une autre découverte. Mais cette faiblesse tient surtout à ce que, ne se projetant pas sur un avenir imaginable, elle ne confère aucun sens durable à l'aléatoire du sens de la vie que crée le caractère inéluctable de la mort. Peut-être est-ce pour préserver l'autonomie de ces deux vérités, religieuse et scientifique, que le développement des sciences s'est effectué et continue de s'effectuer selon une logique linéaire, déductive chez Aristote et analytique chez Descartes. L'écriture était et est encore l'instrument naturel de la transcription de cette vérité. Seule elle était et est encore en mesure d'exprimer la rigueur de la démarche scientifique. Seule elle est encore capable d'en traduire la profondeur, la densité et d'exploiter les ressources de l'intelligence humaine mise au service de la découverte scientifique. Après que Jean-Jacques Rousseau ait mis en garde contre le risque d'imposer à l'intelligence naturelle de l'enfant la révélation prématurée d'une vérité scientifique sans utilité immédiate, les constructivistes contestèrent qu'il existât une réalité objective du monde et critiquèrent la validité de la méthode expérimentale. Selon eux, seule l'intelligence de l'homme a construit le monde. Seule la méthode elle-même de l'analyse du monde mérite de faire l'objet d'études pour comprendre le monde. Par là, ils sont conduits à défendre la légitimité de la morphogénèse, de la mémoire de l'eau. Ils intronisent la validité du discours néoscientifique et établissent une filiation entre le constructivisme, le dogmatisme, le théisme, le populisme, en contradiction absolue avec la validité, pour eux incertaine, du discours scientifique. Héritier de ces deux tendances, notre monde contemporain est en proie au désarroi. Il est mal préparé à percevoir l'impact qu'a aujourd'hui le progrès des sciences et des techniques sur l'amélioration de nos conditions de vie comme aussi sur l'affirmation de notre identité d'homme, élément singulier dans l'ensemble de la nature. Il renonce à pénétrer l'ésotérisme du discours scientifique avec d'autant plus de facilité que ce discours lui devient effectivement incompréhensible et que les scientifiques, pour la plupart (l'exception confirmant la règle), s'enferment avec un certain plaisir dans le langage spécialisé dont ils ont besoin pour se comprendre avec précision. Aussi le monde du commun n'établit-il de lien avec les sciences et les techniques que par l'émotion qu'elles lui procurent et limite-t-il son approche des sciences et des techniques aux secteurs qui, comme l'étude des astres ou celle de la médecine, sont susceptibles de lui procurer ces émotions. C'est ainsi qu'il est conduit à privilégier les para- ou les méta-sciences, à confondre l'astrologie et l'astronomie, les médecines douces et la médecine classique. Il est vrai que l'écriture et la lecture contribuent à enfermer les gens dans cette dialectique que ne parvient pas à rompre ce qu'il est convenu d'appeler la vulgarisation scientifique. La transcription par l'écriture de la "vérité scientifique" impose en effet, un cheminement linéaire de la pensée. Cette transcription a d'autant plus d'efficacité pour mieux indiquer ce qu'elle contient que le mot s'inscrit dans une syntaxe rigoureuse qui lui confère une signification ponctuelle. Aussi devient-il presque impossible au scientifique de transférer au non-scientifique la réalité de la connaissance qu'il possède. Chaque fois qu'il transgresse l'ésotérisme de son langage, il a le sentiment de trahir sa propre pensée. Aussi renonce-t-il le plus souvent, laissant au journaliste le soin d'y parvenir. Ce journaliste, serait-il un authentique scientifique, a généralement tendance, pour être entendu, à inscrire le fait scientifique dans un récit qui, par son caractère volontiers mythique, a des chances de susciter l'émotion du lecteur. Le fait scientifique en sort généralement dénaturé, contribuant à creuser la faille qui sépare le monde du scientifique de celui du non-scientifique. Deux facteurs permettent aujourd'hui d'espérer rompre ce cercle vicieux. La vérité scientifique est devenue, dans nombre de cas, une vérité probabiliste, voire aléatoire. D'autre part, l'image tend à se substituer ou tout au moins à compléter l'écriture comme moyen de transmission des sciences et des techniques. Il en résulte que le réel devient incertain et que la décision fondée sur l'exploitation de connaissances scientifiques s'appuie dans bien des cas sur une base d'incertitude. Ainsi voyons-nous naître sous nos yeux, une nouvelle culture : celle de l'incertitude. Le développement des sciences depuis l'Antiquité s'est effectué selon une démarche qui tendait, dans tous les domaines, à découvrir la vérité du monde de la nature selon des lois déterministes qui impliquaient la réversibilité des phénomènes. Le positivisme, au XIXème siècle, a constitué l'aboutissement caricatural de cette démarche. Au début du XXème siècle, avec la théorie de la relativité d'Einstein, et surtout, l'avènement de la mécanique quantique, il apparut que la vérité scientifique n'était pas seulement le fruit de l'analyse de ces trajectoires exprimant le déterminisme, mais qu'elle était accessible par une analyse statistique de la probabilité ouvrant le champ des phénomènes irréversibles. Le tout cessait d'être obligatoirement la somme des parties. Dès lors, la décision concernant l'application des sciences et des techniques, en particulier dans les domaines de la biologie moléculaire et du génie génétique, s'effectuera dans des conditions nouvelles permettant une exploitation des ressources de l'incertitude. En médecine, par exemple, les décisions diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques sont prises en fonction de données scientifiques et techniques le plus souvent incertaines. Depuis qu'aux maladies infectieuses, dues à l'agression de l'organisme par un germe bactérien, se sont substituées ce que l'un de nous a appelé les maladies du vivre : le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les maladies dégénératives et de système comme causes principales de la mort, on ignore quelle est l'origine réelle de ces maladies. Les facteurs génétiques hérités (l'inné) rendant les corps sensibles à ces maladies se mêlent aux facteurs déclenchants (l'acquis) : les virus, les toxiques, les rayonnements et jusqu'aux états de l'âme, pour en expliquer l'apparition. Ces deux facteurs s'équilibres. Nous ne savons pas mesurer la part respective de chacun. La maladie une fois déclenchée, nous sommes incapables d'en prévoir le devenir, de faire un pronostic, qu'elle se développe spontanément ou qu'elle soit soumise à l'influence d'un traitement. L'évaluation de l'efficacité de celui-ci nous est le plus souvent impossible à déterminer tant les réactions individuelles nous échappent. Ainsi toute la gamme des décisions diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques durant le cours de ces maladies sont prises sur la base de données incertaines recueillies grâce au progrès scientifique et technique. La prise de ces décisions, y compris celle de s'abstenir de tout traitement, est fondée sur les données statistiques de l'épidémiologie dont on ignore si elles correspondent au cas particulier du malade que le médecin est appelé à soigner. D'autres disciplines scientifiques que la médecine obéissent aux mêmes impératifs d'incertitude. Elles n'en ont pas moins réussi à découvrir des vérités scientifiques nouvelles, susceptibles d'être utilement exploitées. Ainsi l'image de la vérité scientifique devient elle complètement différente de celle de la vérité religieuse. En particulier elle ne saurait prétendre donner un sens à la vie par delà les frontières de la mort. En même temps que la vérité scientifique prend une forme nouvelle, nous assistons à l'émergence d'une nouvelle forme d'écriture représentée par l'exploitation des "modèles" et surtout par l'avènement de l'image, en particulier de l'image numérique. La modélisation des processus s'offrant à l'analyse scientifique est une étape essentielle vers la compréhension des phénomènes probabilistes. Qu'il s'agisse de la conception assistée par l'ordinateur de produits industriels, de la prévision sur le mouvement des astres ou de la recherche de nouvelles molécules, la construction de modèles mathématiques est un moyen d'extrapoler vers un avenir probabilisé les données accessibles dans le présent. La valeur opérationnelle de ces modèles n'est plus à démontrer, comme aussi le caractère éphémère de ce qu'ils peuvent apporter pour enrichir notre connaissance. Un grand nombre de modèles ont pour destin d'épuiser les ressources d'exploitation qu'ils recèlent, invitant alors à la construction de nouveaux modèles. Leur complexité s'accroît en même temps que s'étend le volume des connaissances auxquels nous avons accès comme aussi la masse de l'incertitude de ce qu'il nous faut maîtriser. L'avènement de l'image comme mode de transfert des connaissances scientifiques a des conséquences de même nature. Il est aujourd'hui de bon ton de considérer que face à l'écriture, l'image n'est qu'un moyen superficiel de communiquer. Elle est accueillie passivement par celui qui la reçoit. La somme immense et indéterminée des informations qu'elle contient empêcherait sa pénétration dans les profondeurs de l'intelligence. A ce titre, elle ne saurait équivaloir à la force de pénétration de l'écriture pour stimuler les ressources de l'intelligence scientifique. Cette affirmation communément répandue est devenue aujourd'hui contestable. Rien ne prouve en effet que les ressources de l'écriture linéaire qui est la nôtre (par opposition aux idéogrammes) n'est pas parvenue au faîte de son pouvoir de transmission de la connaissance - même si elle continue d'être le socle indispensable du transfert des connaissances. Les disciplines scientifiques les plus récentes, par exemple la biologie moléculaire et plus encore l'étude des particules élémentaires, sont très largement fondées sur l'analyse d'images. En médecine, l'imagerie numérisée ne révèle plus seulement la morphologie des organes, mais permet d'en déceler certaines fonctions révélées par des images différentes selon l'impulsion électrique que provoque le passage de rayonnements de qualité diverse à travers les tissus. Dans le domaine des arts, la peinture a moins pour objectif de traduire la vérité de ce qui est vu par le peintre qu'une certaine vision intellectuelle de cette vérité dont l'expression se rapproche de plus en plus de l'abstraction pure. C'est ainsi que, par l'image, la science et l'art tendent à converger l'un vers l'autre. D'autre part le procès de superficialité fait à l'image pour assurer le transport des connaissances scientifiques n'est pas, lui non plus, démontré. Le recours au récit, volontiers mythique, largement exploité parmi les procédures de vulgarisation scientifique n'est peut-être qu'une tentative de formuler par écrit ce qui n'est, en définitive, qu'une transcription particulière de l'image. Que l'écriture s'inscrive dans une tradition culturelle deux fois millénaires n'indique pas que l'image ne soit pas appelée un jour, à remplacer l'écrit pour transférer auprès du grand public ce que les connaissances scientifiques et techniques lui apportent pour améliorer ses conditions de vies, Pendant longtemps encore, l'image ne pourra envisager n'être qu'un complément de l'écriture pour assurer ce transfert, même banalisé, des sciences et des techniques. Elle n'en reste pas moins porteuse d'avenir, surtout avec le développement des multimédias. L'image télévisée que nous connaissons aujourd'hui reste confinée le plus souvent dans des programmes dont le choix est généralement assujetti aux résultats de l'audimat. Les quelques émissions de qualité qui nous sont dispensées ne livrent qu'un pâle modèle des ressources que recèle l'image pour assurer le transfert des connaissances scientifiques et techniques auprès du grand public. Les images produites pour les multimédias, apparaissant sur les quelques centaines de chaînes de la télévision numérique, ou délivrées par des CD Rom, ne viendront qu'illustrer un accès aux connaissances ciblé en fonction de l'utilisateur. Les images ne seront pas traitées de la même façon selon qu'elles s'adressent à des enfants, à des professionnels ou à des adultes sans compétences particulières. Elles viendront le plus souvent compléter et conforter un mode de transmission assuré par le texte écrit, les courbes, les graphiques et le son de la parole. L'expérience menée à bien, il y a dix ans, au Centre Mondial Informatique et Ressource Humaine sur l'apprentissage des langues étrangères, effectué selon cette procédure mixte auprès d'enfants âgés d'environ 10 ans, a montré combien elle raccourcissait le délai d'acquisition de ces langues. Tout laisse pressentir qu'il en serait de même pour la formation continue des adultes. L'usage des multimédias aux fins de formation aurait de surcroît l'avantage que ces adultes n'auraient pas le sentiment de retourner sur les bancs de l'école. La formation deviendrait indissociable des procédures d'aide à la décision. Nous ne possédons d'expérience héritée que de l'impact neuronal de l'écriture lue. Les textes sacrés qui fondent les religions sont tous des textes écrits. L'expression et la diffusion des textes de caractère scientifique et technique se sont toujours faites avant tout par l'écrit. L'image n'y joue qu'un rôle accessoire. Rien n'indique que l'impact neuronal des images s'effectue dans des zones du cerveau identiques ou différentes de celles de l'écrit. Rien n'exclut que l'image, en particulier l'image numérique utilisée par les multimédias, la simultanéité des synthèses de perception visuelle qu'elle autorise, ne puisse pas avoir sur la stimulation neuronale un pouvoir de pénétration aussi grand, voire plus grand que celui de l'écrit. Peut-être l'image nous aidera-t-elle à mieux maîtriser que n'a pu faire l'écrit l'incertitude qui règne dans le monde d'aujourd'hui, au point d'envahir les sciences les plus avancées. Quelle que soit la réponse qui sera donnée à ce qui n'est encore aujourd'hui qu'une hypothèse, il est clair que l'image numérique transmise par les multimédias est appelée à favoriser la prise de conscience par le grand public de l'impact qu'ont les sciences et les techniques sur nos conditions de vie et à lui révéler le caractère souvent probabiliste de la vérité qu'elles révèlent. Nous nous proposons ici d'examiner à quel point l'appareil actuel d'information sur l'information scientifique et technique permet d'atteindre ces objectifs et quelle stratégie devrait être mise en oeuvre pour en améliorer la qualité et l'efficacité. REFERENCES Des informations sur les rapports entre la science la société et la technologie peuvent être obtenues en consultant des serveurs spécialisés sur le réseau Internet. 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