Rapport commun academie des sciences / cadas N° 6








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8. L'irrationnel
Les débats, plus ou moins sophistiqués, à propos de sujets situés aux frontières de la pensée scientifique (chaos, principes élémentaires de la mécanique quantique, processus de formation de l'Univers, etc...), sont largement médiatisés par des livres, des articles de journaux et des émissions de télévision [103]. Ce champ de recherche, qui n'attire pourtant qu'un nombre réduit de chercheurs, séduit à cause de connections avec des structures mythologiques fondamentales : récits de création (le "Big Bang"...), source ultime des choses (la Grande Unification), formule magique (E=Mc2), etc... Beaucoup des arguments présentés sont difficiles, mais dans la plupart des cas, les auteurs suggèrent l'existence d'ambiguïtés qui quelque part posent des limites à l'explication scientifique [104] [105]. La science là, semble se rapprocher du monde, tendre la main aux autres intellectuels, avouer des difficultés qu'on ne soupçonnait pas. En fait, dans la théorie du chaos (qui est déterministe....), la limite est celle de la capacité de nos ordinateurs à faire de longs calculs sans enjeux scientifiques ou économiques pour prédire le devenir de systèmes sans intérêt (les oscillations aléatoires de pendules couplés par exemple). Mais les choses ne sont pas toujours présentées ainsi ; il semble que l'on cherche à persuader le public qu'une certaine part du réel est à jamais mystérieusement inaccessible et que s'exercent là des forces qui jouent malicieusement avec le hasard (une conception classique du rôle des divinités dans la mythologie antique). Parfois, ces présentations, qui au milieu de leçons de science bien réelles véhiculent un finalisme discret, jouent en sourdine une petite musique "spiritualiste". Elles rejoignent ainsi des conceptions beaucoup plus nettement para- (ou méta- ?) scientifiques qui laissent entendre qu'il existe des phénomènes mal connus, mais que la science refuse d'aborder, comme la transmission de pensée, la réincarnation, les extraterrestres, etc... On sait que ces thèmes sont largement véhiculés par la presse à sensation et des collections de livres spécialisés. Ils sont d'ailleurs largement diffusés, d'une manière à demi subliminale, par les affichettes qui décorent les kiosques à journaux et qui attrapent l'oeil avec leurs titres ronflants. Ils font donc partie de l'environnement culturel ordinaire du plus grand nombre. Incidemment, les affichettes qui font la réclame des revues mensuelles de vulgarisation scientifique les plus sérieuses, se présentent presque toujours sous un graphisme très agressif chargé de pointes, de métal brillant, de figures menaçantes ..., et véhiculent donc une image offensive de la science. On peut montrer, sur l'exemple des récits d'enlèvements par des soucoupes volantes [106], que le merveilleux parascientifique utilise exactement les mêmes procédés littéraires que les contes et légendes traditionnels. Comme c'est aussi le cas du récit (légitime) de vulgarisation scientifique, on voit qu'il s'établit un continuum entre un contenu "scientifiquement correct" et quelque chose qui relève du délire imaginaire de l'univers des contes. Le public ne fait pas la différence parce que le cadre (héros, lieux, temps, etc...) est le même. On doit remarquer que la Bibliothèque du Congrès de Washington offre aux amateurs, sur le réseau Internet, tout un dossier de témoignages sur les UFO (soucoupes volantes...). La confusion n'est donc pas seulement la faute de "journalistes ignorants".
En effet, la croyance irrationnelle est largement répandue dans nos sociétés. La magie des Correspondances, dont les principes sont décrits par Michel Foucault au début des "Mots et des Choses", est un vieux mode d'explication du monde qui fait se correspondre entre elles les choses dans l'Univers : les planètes aux herbes, les herbes aux parties du corps, celles-ci aux métaux, etc.... L'apparition du système scientifique contemporain au début du XVIIème siècle n'a pas fait entièrement disparaître ces conceptions. Moins d'énergie mentale s'est investie dans les spéculations magiques ou alchimiques, la science ayant attiré beaucoup d'esprits. Mais des formes populaires ont plus ou moins survécu et connaissent un vif renouveau à l'époque actuelle, car elles sont colportées par les médias qui profitent de l'attraction émotionnelle qu'elles exercent et de "l'indéracinable désir de déchiffrer l'avenir" (Bernard Besret in [107] p. 197). Elles sont aussi dans leurs présentations simples assez faciles à comprendre. Ainsi, l'astrologie, la numérologie et des techniques paramédicales liées aux Correspondances, comme l'homéopathie ou l'acupuncture, connaissent-elles un vif renouveau, surtout auprès des jeunes urbains. Ce succès est en partie justifié par des cures authentiques qui montrent que les maladies ont des racines complexes. Le public sensible aux structures mentales liées aux Correspondances est nettement plus nombreux que celui qui se base principalement sur une logique de type scientifique.
Des mesures quantitatives ont été faites par sondage sur l'audience des parasciences. Une étude menée par la SOFRES en Janvier 1993 ([107] p. 209) montre que 55% des personnes interrogées croient à la transmission de pensée, 46% à l'explication des caractères par les signes astrologiques, 24% aux prédictions des voyantes et 29% aux prédictions par les horoscopes. En outre, 55% croient à l'efficacité curative des manipulations des guérisseurs magnétiseurs. Ces résultats sont à comparer avec le très faible taux de pénétration du savoir scientifique mentionné plus haut (autour de 5%). Il en résulte, par une curieuse inversion des valeurs, l'idée assez répandue que la science est bien ignorante, puisqu'elle n'explique pas l'astrologie, la transmission de pensée, etc... Mais 51% croient qu'elle y arrivera un jour pour les OVNI et 39% pour l'influence des astres sur le destin de chacun.... Les chiffres sont clairs : la croyance dans le paranormal etc... est un phénomène de masse. Curieusement, plus les jeunes s'intéressent à ces questions, plus ils s'intéressent aussi à la science, ce qui montre l'étendue de la confusion. On constate que la croyance en l'irrationnel traverse toutes les professions : une fraction notable des enseignants (30%) et des étudiants (40%) croient au paranormal (et moitié moins à l'astrologie). On sait que de grands chefs d'entreprise français font ouvertement profession de soutenir le paranormal, que des vedettes de la télévision s'affichent avec des guérisseurs, et que des entreprises publiques n'hésitent pas à recourir pour sélectionner leur personnel à l'embauche à des tests du type graphologie ou numérologie. Ces pratiques sont évidemment contraires aux droits de l'homme et devraient être condamnées par la loi.
Très certainement, l'intense médiatisation des parasciences est en partie responsable de leur confortable audience. L'efficacité des mécanismes de régulation et de contrôle des croyances que la religion et la politique exerçaient autrefois (avec beaucoup de férocité comme en témoignent les chasses aux sorcières des XVIème et XVIIème siècles) a considérablement diminué. L'autre garde-fou, le système scientifique, a beaucoup de difficultés à imposer sa rationalité bien que, dans le domaine des mythologies fondatrices, le récit scientifique ait tendance à se substituer aux discours religieux. On retrouve ici le post-modernisme et la disparition des espérances qui conduit les contemporains à vivre au présent, c'est-à-dire à ne plus trop miser (idéologiquement) sur l'avenir, et à accepter indistinctement ce qui se présente à la consommation, plutôt que d'entreprendre une périlleuse analyse du fouillis au risque de "se casser la tête" ... L'idéologie économique des bilans chiffrés, des rendements et de la compétitivité n'arrive pas non plus à imposer ses projections. Ce qui décrit le mieux les modes de communication dans la société aujourd'hui, ce sont finalement les divers ingrédients romanesques du folklore traditionnel, puisque ce sont eux que la médiatisation exploite ingénument et à grande échelle. On les observe dans les "sit-coms", dans les bandes dessinées, dans l'imagerie des couvertures de magazines, dans la présentation des journaux télévisés, et .... dans la vulgarisation scientifique. Ils dominent la culture de masse comme d'ailleurs, ils l'ont toujours fait. Comment cette culture de masse peut-elle "digérer" la culture savante ?

VIII. Les fondements de la culture contemporaine

Un trio d'universitaires suisses a publié en 1992 un ouvrage [108] intitulé "La mythologie programmée, l'économie des croyances dans la société moderne". Ils montrent comment le corps social entretient la mémoire des vieilles mythologies conventionnelles, en particulier à travers le problème des bornes à assigner au sacré (définition de l'interdit via les comités d'éthique par exemple), ou par la résurgence de la distinction aristocratique avec ses privilèges (via les cartes de crédit), ou par la banalisation de la figure du proscrit (les exclus du travail), ou encore par l'importance des rituels programmés (congés et vacances, journées commémoratives - comme la semaine de la Science - etc...). De son côté, le philosophe post-moderne Gianni Vattimo [109] [110] soutient que la société de communication généralisée a assuré la "fabulation du monde" (Nietzsche : "le monde vrai pour finir devient fable"). "Le retour du mythe ... semble tendre vers un dépassement de l'opposition entre rationalisme et irrationalisme..." ... "Le sujet post moderne s'il recherche en lui une certitude première ne trouve pas l'assurance du cogito cartésien, mais les intermittences du coeur proustiennes, les récits des médias, les mythologies débusquées par la psychanalyse" ([111] p.61). On a vu qu'effectivement la vulgarisation scientifique contemporaine emprunte beaucoup de ses procédés aux récits mythiques conventionnels. Notre culture, malgré sa très haute technicité par rapport aux époques antérieures, est construite sur un fonds ancien et il s'y déploie toujours, sur les ailes de la médiatisation, l'imaginaire du folklore romanesque et épique et les figures de la société païenne antique, un moment masquées par le développement des religions du Livre et les idéologies politiques libératrices (qui avaient cependant les unes et les autres repris à leur compte des éléments de base du récit merveilleux, comme le montrent les Vies des Saints et les productions écrites ou cinématographiques à la gloire des exploits des Héros prolétariens du travail). La science elle même a largement contribué, surtout depuis deux siècles, à la croyance dans le merveilleux scientifique, d'ailleurs parfaitement confortée par les réussites technologiques. La nature de la culture dominante, marquée par le poids des récits et l'importance de l'imaginaire, est une contrainte évidente pour la diffusion du savoir scientifique.

IX. Emetteurs de messages et destinataires
Le problème apparemment simple de la transmission de la connaissance semble enfoui sous des vagues contradictoires. Il en est bien effectivement ainsi depuis l'apparition de la science contemporaine, il y a quatre siècles. Si l'on se réfère au schéma classique de la communication (Jakobson [112]), on sait qu'un message, codé (problème de langage), transmis sur un support (papier, communication orale, écran de télévision, image) est produit par un émetteur à l'intention d'un destinataire. Le message va être émis dans un certain contexte, se rapporter à un référent dont la nature doit en principe être saisie par le destinataire (sinon la communication est coupée). On convient ici que le destinataire est le grand public.
Du côté des émetteurs potentiels de savoir, ou d'informations sur la science et la technique (le référent), on peut dire que, d'après notre exposé analytique et historique, quatre types d'attitudes extrêmes s'opposent.
La première est celle, plutôt hautaine de la communauté scientifique, marquée dès Descartes. Beaucoup de ses membres pensent, comme l'Académie Royale des Sciences vers 1780, qu'il n'y a pas à céder à l'opinion publique : la science doit aller son chemin avec toute sa charge de complexité. Vouloir l'expliquer est une illusion, peut-être dangereuse. Mais une fraction activiste de cette communauté soutient l'opinion inverse : il faut à l'exemple de François Arago et de Michael Faraday aller au devant du peuple, exercer une action missionnaire. Ernest Renan, dans "l'Avenir de la Science", un livre écrit en 1849 et publié en 1890, s'en est fait l'apôtre grandiloquent. L'histoire de la vulgarisation scientifique au XIXème siècle a fait l'objet d'ouvrages [113] [114].
La seconde est celle des pédagogues, dont c'est le métier d'expliquer le savoir. Leurs bataillons sont divisés en deux troupes d'importance inégale. Les uns veulent inculquer des bases solides et multiplient les exercices d'agilité mentale pour entraîner la pensée à la souplesse et à la rigueur. Ils estiment que les sciences sont utiles pour cela et que les méthodes acquises permettent d'aborder n'importe quel problème. Les autres considèrent les premiers comme élitistes et, dans la ligne de Rousseau, veulent que les élèves trouvent eux mêmes les explications et comprennent plutôt des choses utiles et pratiques.
Les gens du spectacle et de l'information considèrent la science comme une denrée ordinaire qui a éventuellement sa place dans un journal ou à la télévision, si l'on peut rassembler des ingrédients assez excitants pour distraire ou informer, mais en général, ils en doutent...
Enfin, les adversaires déclarés de la science en général ou d'une partie de la science, cherchent toutes les occasions pour la déboulonner du piédestal qu'elle occupe, d'après eux, abusivement. Dans cette troupe, on distingue trois groupes. Le premier est composé d'idéologues, comme les constructivistes, qui sont le miroir négatif du scientisme. Le second rassemble les nostalgiques d'une nature pure (héritiers aussi de Rousseau), souvent politisés, et les personnes qui s'opposent spécifiquement à une activité scientifique ou industrielle particulière, souvent pour des raisons morales ou éthiques (comme le nucléaire ou la génétique). Le troisième groupe, plus disparate, réunit les divers partisans du "spirituel", c'est-à-dire du religieux rampant, qui trouvent dans la science un adversaire réputé "matérialiste" et facile à attaquer. Il faut y ajouter les nombreux propagandistes des parasciences et les "allumés" du New Age.
Très souvent, ces oppositions se traduisent par des chocs frontaux entre la communication scientifique et ses détracteurs. Après l'épisode des poètes romantiques allemands et anglais vers 1800, la première attaque directe contre le scientisme fut celle du critique littéraire Ferdinand Brunetière qui, dans un retentissant article de la Revue des Deux Mondes de 1895, dénonce "la faillite de la science" : "la science a perdu son prestige et la religion a reconquis une partie du sien" [114].
Tous ces émetteurs produisent des messages qui se croisent et s'entremêlent sur les différents médias. Certains sont émis par défaut (comme le silence des spécialistes de la communauté scientifique en face de problèmes qui soulèvent des tempêtes politiques). Pour ajouter à la difficulté, la réalité des messages émis oscille entre les pôles extrêmes décrits ci-dessus dont les options sont parfois contradictoires. On trouve par exemple des savants du sérail qui flirtent avec le spirituel, des journalistes scientifiques qui sont d'anciens chercheurs, des pédagogues qui font des expériences didactiques avec des techniques nouvelles, etc... La plupart des Institutions officielles chargées de médiatiser le savoir (comme les Musées), et l'ensemble du dispositif de communication institutionnelle des organismes de recherche, se situent quelque part entre ces différentes tendances et tiennent donc toujours un discours ambigu que les partisans de l'une ou l'autre des opinions extrêmes peuvent très aisément critiquer ...
Du côté du destinataire, la situation est sensiblement plus simple. On écarte naturellement les professionnels qui exploitent des canaux d'information internes au système scientifique, la problématique y est différente. Il semble que pour le grand public, on peut distinguer deux attitudes seulement. Le plus souvent, l'information scientifique est reçue au sein d'une culture commune qui est aujourd'hui dominée par les archétypes et procédés littéraires conventionnels du folklore, puisque ce sont les ressorts exploités par tous les médias pour fixer l'attention (y compris souvent dans le jeu politique et économique). La science est perçue comme une composante naturelle de ce système, source de spectacles et de récits. On admet parfaitement qu'ils soient produits par l'une de ces minorités du corps social qui ont justement le privilège de pouvoir émettre des messages, mais les destinataires, à cause des difficultés du langage, font rarement la distinction entre ceux qui sont "légitimes" et ceux qui sont "fantaisistes" ou "partisans", alors que les "émetteurs" sont très conscients des différences. Quelquefois, par contre, l'information scientifique est reçue comme quelque chose qui touche la vie réelle de l'individu, son travail, ses ressources, sa santé, son éducation. Ces deux plans, celui du "spectacle" et celui de la "réalité", sont très différents et les réactions peuvent être totalement contradictoires selon que le sujet se situe sur l'un ou sur l'autre. Par exemple, alors que l'image littéraire du savant est médiocre, archétypale, une enquête américaine récente [115] montre que l'opinion publique estime nécessaire et utile le financement de la recherche par l'Etat, surtout dans le domaine médical. En effet, on pense à ce moment là à la réalité des maladies qui menacent les uns et les autres, du cancer au sida, et on sait qu'il n'y a que la recherche qui puisse en venir à bout. Ceci est confirmé par une enquête récente du nouveau magazine de vulgarisation scientifique "Eurêka" [116]. 23% des personnes interrogées déclarent s'intéresser beaucoup à la science à la télévision et dans les journaux, et 42% s'y intéresser assez. De même, 38% font confiance aux scientifiques pour résoudre les problèmes de l'humanité. On n'est pas, on n'est plus, alors, dans le domaine du folklore (comme lorsque l'on interroge sur la croyance en telle ou telle parascience). Mais si les deux plans se mélangent, se télescopent, alors, on risque la crise émotionnelle qui peut avoir des conséquences politiques et économiques. Cela arrive si les gens se sentent concernés dans leur chair par une menace amplifiée par l'imaginaire psychologique associé aux plus puissants ressorts du folklore. C'est un problème aussi ancien que l'humanité et à l'origine de bien des massacres d'innocents. Aujourd'hui, il arrive fréquemment que des sujets scientifiques soient à l'origine de telles crises : crainte des radiations, du trou d'ozone, des poisons cachés par les industriels, d'une terrible maladie véhiculée par la viande de boeuf, etc... La communication (c'est-à-dire le discours des émetteurs savants) devient alors très difficile à gérer.
La diffusion de l'information scientifique parait donc caractérisée par une pluralité d'émetteurs de messages variés et souvent contradictoires qui sont reçus indistinctement dans une structure infiniment plus simple. Les critères de jugement et d'appréciation des destinataires se répartissent en deux catégories qui peuvent dans un même esprit se substituer rapidement l'une à l'autre. La première est l'attitude du spectateur, éventuellement passionné par des problèmes qui font les conversations de tous les jours, donc l'opinion publique. La seconde est celle de l'individu concerné, soit parce que l'information est utilisable directement sur le plan personnel, soit parce qu'il y va de l'avenir, comme c'est le cas pour tout ce que l'école diffuse. La réception peut être très différente selon la catégorie dans laquelle le destinataire s'installe, d'où les contradictions observées.
Comme le citoyen a de plus en plus de décisions de type technique à prendre dans l'exercice de ses droits démocratiques, l'équilibre entre son savoir formel et ses réactions émotionnelles est un facteur décisif. D'où la nécessité d'étudier les mécanismes exacts de la diffusion du savoir scientifique (et de son image) dont on peut comprendre, d'après la présente étude, qu'il est un autre exemple de système social complexe mettant en jeu de multiples variables et qui nécessite donc la mise au point d'une méthode globale d'analyse spécifique susceptible d'aider à traiter les cas particuliers.
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