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Le Gouvernement du Burundi est entrain d’élaborer un plan d’action de lutte contre les violences faites aux femmes. Des actions de sensibilisation sur les dangers de la prostitution ont été menées conjointement par le gouvernement et les médias. Fournir des informations sur le pas déjà franchi par le gouvernement dans ce processus, et quel sont les médias utilisés ?
Question n° 11 : Mesures prises par le Gouvernement pour punir les auteurs des actes de violences sexuelles ?
Questions n°12 : Les violences domestiques à l’égard des femmes deviennent de plus en plus alarmantes surtout en milieu rural et sont parfois mortelles. Donnez le détail sur ce qui suit :
Les violences existent et ne cessent de s’accentuer dans les ménages. Pour les cas extrêmes, les milieux environnants appuyés par les médias les dénoncent. Malheureusement les données exhaustives sur tout le territoire national ne sont pas disponibles suite à la mentalité traditionnelle. En effet, les femmes burundaises n’aiment pas dévoiler ce qui a trait à leur vie surtout au niveau de leur ménage et au niveau sexuel. Seules les situations extrêmes de cas de violences sont portées à la connaissance du public. Les formes de violences connues au Burundi sont entre autres :
Les services décentralisés du Ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de la Personne Humaine et du Genre (les CDF) ainsi que les autorités locales contribuent beaucoup dans la sensibilisation à la lutte contre toutes les formes de violences. Des sanctions contre les violences sont prévues. En effet, les violences physiques sont sanctionnées par le code pénal. Les cas extrêmes sont jugés par les tribunaux locaux et sont généralement sanctionnées par des amendes Il est important de souligner ici que des sanctions sociales sont parfois utilisées au niveau communautaire et sont plus sévères. A titre d’exemple, une personne accusée de viol sur un mineur est souvent exclu de sa communauté, il perd le droit de partager un verre avec les autres membres de sa colline ou est exclu de la communauté des bashingantahe(notables). Question n° 13 : Donnez des informations sur le trafic des femmes et des filles ; des sanctions infligées aux trafiquants des femmes et des filles ? Le trafic des femmes au Burundi se fait clandestinement et est sévèrement puni une fois découvert. Il fait suite à la crise surtout celle de 1993, et de ce fait beaucoup d’enfants ont été transférés à l’extérieur sous prétexte d’aller poursuivre leurs études. Récemment, un réseau des trafiquants étrangers vient d’être identifié. La police nationale est sur la voie de déterminer les voies et moyens utilisés et les instances judiciaires sont entrain de mener des investigations en vue de déterminer les responsabilités. Question n° 14 : Fournir les données statistiques sur le nombre de femmes et de filles engagées dans la prostitution ? Quelles sont les mesures prises aussi bien pour prévenir et punir l’exploitation de la prostitution que pour appuyer les prostitués ?
Question n°15 : Fournir des détails sur le taux de participation des femmes à l’exécutif et au niveau de l’administration provinciale ? Les données actualisées montrent qu’au niveau de l’exécutif, 8 Ministre sur 21 sont des femmes ; tandis que au niveau de l’administration provinciale, sur 17 gouverneurs de provinces, 3 sont des femmes. Bien que peu nombreuses, des femmes élues au niveau communal et collinaire existent aussi.C’est quelque chose de nouveau après les élections de 2005. Question n° 16 : le rapport montre un faible taux de représentation des femmes dans la coopération internationale. Quelles sont les mesures prises par le Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale pour accroître le nombre de femmes dans la diplomatie ? Au niveau de la représentation internationale, l’intégration des femmes reste une préoccupation du Ministère en charge des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale. Si on note leur faible représentation au niveau des chefs de mission, pour d’autres membres du personnel essentiellement de l’administration , assez de progrès sont enregistrés. Question n° 17 : Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour promouvoir l’accès des femmes aux facteurs de production, un des trois objectifs contenus dans l’axe stratégique n° 6 du Cadre Stratégique Intérimaire de Relance économique et de lutte contre la pauvreté ? Sous cet axe, le gouvernement du Burundi s’est engagé à :
Sous ce volet, un projet de loi sur les successions, les régimes matrimoniaux et les libéralités est déjà élaboré. Le gouvernement l’a déjà analysé, traduit en langue nationale et est aujourd’hui au stade de la sensibilisation populaire à la base.
Sous cette lubrique, les activités suivantes ont été réalisées :
Sous cette lubrique, il a été question de procéder à la sensibilisation des femmes à la création d’un fonds de garantie en vue d’accéder facilement aux crédits.
Dans le but d’alléger la femme dans ses travaux ménager (réduction des distances à parcourir), il a été initié sous ce volet des projets de :
Question n° 18 : Fournir des informations sur le taux de participation des femmes dans l’économie informelle ? Au Burundi, les activités liées à l’économie informelle sont notamment : le petit commerce, la tenue des petits restaurants, la broderie, la couture, les salons de coiffure,… En milieu urbain, la participation des femmes dans l’économie informelle s’articule autour de 20%. Tous ces métiers sont exécutés sans suffisamment organisation au sujet de la protection sociale. Question n° 19 : le rapport contient très peu d’informations sur la santé de la femme. Donner les informations sur les indicateurs utilisés sur la santé de la femme spécialement sur la mortalité infantile, la mortalité maternelle ainsi que les données sur l’espérance de vie, en distinguant chaque fois la femme rurale de celle urbaine ? Fournir des informations sur l’accès des femmes aux services de soins de santé incluant les services obstétriques en ville comme dans le milieu rural ? Les données disponibles au niveau du secteur santé ne sont pas toujours désagrégées par zone urbaines ou rurale. Néanmoins, peu le sont comme le montrent les tableaux ci-après : Mortalité des enfants Taux de mortalité infantile et infanto-juvénile selon les caractéristiques socio-démographiques, Burundi,2005.
Source : ISTEEBU En 2005, le taux de mortalité infantile était de 120 pour les filles et 138 pour les garçons tandis que le taux de mortalité néonatale de 31,9 pour 1000. Aujourd’hui, le taux de mortalité maternelle est estimé à 855/100.000 naissances vivantes.
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