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Observatoire EPS – Académie Créteil![]() ![]() ![]() ![]() Eric Nogaro Ce document a pour but d’aider les enseignants à mettre en place une EPS qui permet à des élèves présentant des « handicaps » (ici l’asthme) de bénéficier d’un enseignement adapté. Il reprend certaines informations générales sur l’asthme afin d’en comprendre le mécanisme et les effets sur la pratique sportive. ![]() ? Comprendre l’Asthme ou comment prendre en compte un élève asthmatique en cours d’EPS Observation du professeur : « il court quelques minutes puis s’arrête d’un seul coup. L’élève se tient à la barrière en cherchant à respirer. Il donne l’impression de suffoquer… .Cela ne ressemble pas à un essoufflement dû à l’effort. Je préviens l’infirmière scolaire et je vais sans doute téléphoner aux pompiers. » Observation de l’enfant : « j’ai l’impression que ma poitrine se resserre. Ça m’angoisse… Je n’arrive plus à trouver de l’air, ni à souffler. » Observation des parents : « il se met à tousser et se sent oppressé. Ses poumons sifflent et les crises peuvent être de courte durée ou persister plusieurs jours. » De nombreux élèves asthmatiques ne participent pas ou peu aux activités sportives à l’école et pensent, à tort, que celles-ci leurs sont déconseillées. L’observation de l’enfant en crise et l’idée que l’asthme puisse être un danger lors de la pratique d’une activité physique poussent certains parents à demander au professeur d’Education Physique et Sportive de dispenser l’élève de cours, voire à demander au médecin un certificat d’arrêt de sport. L’élève asthmatique, conscient de son handicap, accepte d’autant plus facilement que cela lui permet de ne pas montrer une « infériorité » physique aux autres camarades et d’évacuer une angoisse liée à l’apparition d’une crise générée pas la pratique du sport à l’école. Le certificat médical, comme le rappellent les instructions officielles, ne dispense plus d’être présent au cours d’EPS., L’évolution de notre discipline permet aujourd’hui de proposer des contenus et des évaluations qui s’adaptent à tous les élèves. L’EPS se doit alors de trouver des solutions pour favoriser la participation physique de l’élève asthmatique en cours. Intégrer un élève asthmatique, c’est lui donner des chances de réussite, favoriser son intégration sociale, réduire son « handicap » et/ou mieux le contrôler, changer les conceptions négatives liées à l’asthme et à la pratique sportive. Pour ce faire, il semble nécessaire de connaître ce qu’est l’asthme. Définir cet handicap et savoir comment il se déclare, doit permettre de trouver des solutions qui aideront l’élève à vivre des expériences adaptées à ses possibilités. Comprendre les conséquences d’une crise sur l’enfant permet au professeur d’agir et/ou de réagir (voire d’anticiper) face à une situation de « crise ». Ainsi chacun trouvera matière à s’exprimer. Le professeur n’éprouvera pas d’appréhension à faire participer un élève présentant des « risques » (contrôlés) liés à la pratique et mettant en jeu sa responsabilité. L’élève peut sans crainte participer à une activité physique réfléchie, «préventive» et valorisante. Face à une aggravation constante du nombre d’asthmatiques dans notre société, l’EPS peut être une aide très précieuse pour amener l’élève à mieux vivre son asthme et lui permet de pratiquer une activité physique bénéfique. Notre discipline participe alors directement à la gestion de la vie physique des élèves asthmatiques.
L’asthme est une maladie chronique. Certains asthmes sont déclenchés occasionnellement dans des conditions bien précises : lieux de travail (poussière, acariens), contact avec un animal, contact avec des pollens dans l’air, conditions météorologiques et/ou pics de pollution, efforts, stress… Si les crises sont brèves et peu nombreuses, il s’agit d’un asthme intermittent. Les crises induites par des allergènes ou par l’exercice se développent subitement, alors que celles dues à une infection virale (ex : rhume) s’installent généralement en quelques jours. Dans d’autres cas l’asthme est omniprésent tout au long de l’année. Il est alors persistant et plus ou moins sévère avec des causes multiples.
Pendant un cours, la crise d’asthme peut être rapidement décelée grâce à des signes avant coureurs. Ceux-ci peuvent souvent permettre d’éviter des crises dites « sévères ». C’est pourquoi pour l’enseignant, connaître ces signes d’alerte s’avère une aide précieuse pour intervenir judicieusement et sans s’alarmer, avec un élève en crise. Bien sur, s’agissant d’une première apparition chez un élève, les remarquer n’est pas chose facile.
Chez l’enfant, les voies aériennes sont plus petites, par conséquent, tout changement qui y survient peut causer des troubles importants. Ces changements (inflammations des voies aériennes et bronchospasmes) font apparaître quatre symptômes principaux qui peuvent laisser à penser que l’élève a de l’asthme :
Une crise peut être sévère d’emblée ou évoluer plusieurs jours avant pour s’aggraver, voire apparaître après l’exercice. L’enseignant peut tenir les conduites suivantes en fonction de l’intensité de la crise.
La plupart du temps, l’élève asthmatique sait gérer de façon autonome son asthme. Il arrive parfois qu’un élève, qui doit prendre son traitement de crise avant de pratiquer une activité sportive, oublie de le faire. Surtout les jeunes élèves (6ème) et/ou les enfants qui découvrent tout juste leur asthme. Connaître le fonctionnement de la prise d’un aérosol-doseur peut permettre de soigner une crise. Durant celle-ci, l’élève n’effectue pas toujours des mouvements précis et l’inspiration est parfois tronquée. L’enseignant peut l’aider en vérifiant la bonne application du traitement pour un résultat efficace et rapide. De plus, souvent la connaissance des gestes pour prévenir et secourir permet de diminuer l’appréhension à la participation d’un élève asthmatique. Pour calmer une crise, on utilise souvent un bronchodilatateur (bêta – 2 mimétique). Son action rapide va agir, durant 4 à 6 heures, pour relâcher les muscles qui entourent les bronches. Celles-ci vont retrouver une taille « normale » permettant le passage de l’air et faciliter la respiration.
Une crise d’asthme cède en général en 10 minutes. Dés les premiers signes (essoufflement, sifflement, oppression thoracique…) prendre le traitement : habituellement 2 bouffées (aérosol) ou 1 inhalation (inhalateur en poudre. Après 10 – 15 minutes recommencer si la gêne persiste Attendre 10 minutes, recommencer si les symptômes n’ont pas disparu. Une crise doit s’arrêter après la prise de 6 à 8 bouffées (3 à 4 inhalations). Penser à rechercher et éliminer les facteurs déclenchants : froid, poussière, chlore… Si la crise perdure : prévenir les secours ! Bien entendu, les crises sévères sont rares en cours d’EPS. Il est recommandé de connaître les élèves à risque en début d’année (faire remplir une fiche par élève ou demander à l’infirmière) afin de prévenir les crises chez les enfants asthmatiques. Encouragez ceux-ci à vous prévenir lorsqu’une crise est survenue la nuit précédente. La fatigue engendrée rend l’élève facilement vulnérable à l’apparition d’une autre crise. Grâce à des règles simples et quelquefois sous la prise de certains médicaments avant l’effort, l’élève asthmatique peut pratiquer toutes les activités qu’on lui propose. Des protocoles peuvent être mis en place dans certains établissements avec des élèves asthmatiques. Un projet d’accueil individualisé (PAI) qui associe parents, médecin traitant, chef d’établissement, enseignant et médecin scolaire, précise par écrit le traitement habituel en cas de crise (prise d’inhalateur, personnes à prévenir) ainsi que les aménagements spécifiques nécessaires concernant les activités physiques. * Attention : la prise de médicaments (béta mimétique : ex ventoline) est licite en début (voir en cours) de leçon d’EPS. Toutefois, tout doit être mis en œuvre pour faciliter sans retard le traitement de la crise. La circulaire ministérielle du 10/11/99 sur le PAI permet la prise de traitement dans des cas particuliers. Attention aux élèves qui prennent systématiquement un médicament alors qu’il n’y a qu’une hyperventilation normale due à un effort. Il n’y a pas de risque d’accoutumance, mais un déséquilibre peut s’installer en cas d’abus et nuire à l’action positive du médicament. L’asthme étant déstabilisé, il faut alors que le médecin réajuste le traitement. Une concertation avec le médecin scolaire et une autorisation (certificat médical particulier par exemple) peuvent résoudre ces difficultés. On peut aussi encourager des élèves à rejoindre des « écoles de l’asthme » qui sont des établissements avec des programmes d’enseignement aménagés ayant pour but d’aider l’élève asthmatique à acquérir les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour gérer efficacement sa maladie au quotidien. (Contacter l’association « asthme et allergies » 3, rue Hamelin – 75116 Paris ; tel : 01.47.55.03.56 ; lien net : www.asmanet.com).
Un trop grand nombre d’élèves asthmatiques est dispensé de cours d’EPS. Réduisant de ce fait leur activité et l’accès à une culture scolaire indispensable. Moins l’asthmatique pratique, plus l’essoufflement est grand et précoce au cours de l’effort. Le laisser sans activité, c’est courir le risque d’augmenter ses difficultés en grandissant. Parfois un exercice intense peut entraîner un rétrécissement temporaire des voies aériennes. Entre 80 et 90% des élèves asthmatiques éprouvent des difficultés à respirer pendant un exercice vigoureux. L’asthme d’effort peut apparaître au cours d’une leçon alors qu’il n’a jamais été détecté chez l’enfant auparavant. Un enseignement adapté permet à l’élève de participer à son niveau. ![]() Encourager l’action de l’élève asthmatique pour que le sport devienne un besoin et un moyen pour donner confiance et améliorer ses capacités. Dépasser l’ambiguïté chez l’élève que le sport peut le mettre à mal (crise d’asthme) pour mieux le protéger (développer ses capacités aérobies, surmonter le stress…) Tableau inspiré du « cycle vicieux de l’inactivité » (Bar – Or 1983)
Un air froid et/ou pollué déclenche plus facilement une crise qu’un air chaud et/ou humide. C’est pourquoi dans notre région (Paris et ses alentours), les pics de pollutions sont à surveiller lors de notre pratique avec des élèves asthmatiques. Pour les enseignants qui ont dans leur cours des asthmatiques très sensibles, on peut consulter l’indice de pollution et les prévisions sur www.airparif.asso.fr ainsi que l’importance de pollen dans l’air sur Paris et ses environs. Depuis la loi Lepage (1996), des alertes peuvent être émises sur la qualité de l’air, alors la prudence est de rigueur…
Deux théories semblent expliquer ce que l’on nomme généralement : asthme d’effort ou Asthme Post Exercice*.
Chez les élèves asthmatiques, les signes d’un APE sont souvent visibles. Il peut cependant y avoir des symptômes discrets. Toux systématique après une activité, gène ou douleur à la poitrine, fort essoufflement, sensibilité à l’air froid, difficulté à courir mais pas à nager… Tout n’est pas forcément asthme, mais signaler ces signes aux parents par exemple peut parfois permettre de diagnostiquer un APE et de le traiter de manière appropriée. Dans le cas contraire, l’élève asthmatique va apprendre à limiter son exercice pour éviter les symptômes et les sensations désagréables. * On dit aussi Bronchospasme induit par l’exercice: BIE. Ce terme est plus approprié (mais moins utilisé dans notre profession) car le plus souvent les personnes qui présentent de « l’asthme à l’effort » sont déjà asthmatiques L’exercice étant un déclencheur supplémentaire. Bronchospasme post exercice : BPE existe aussi.
Première phase dite précoce et qui est la plus sévère. L’APE peut débuter pendant l’exercice (habituellement en 10-15 minutes, parfois plus rapide pour les enfants) mais souvent, cette phase commence lorsque la période d’exercice est terminée. L’APE survient de 6 à 8 minutes suivant l’intensité de l’effort pour atteindre son maximum 5 à 10 minutes après l’entraînement. Il s’arrête de lui-même entre 30 à 60 minutes. L’APE est défini comme une diminution d’au moins 15% du volume expiratoire maximum/secondes (VEMS) ou du débit expiratoire de pointe survenant à environ 10 minutes après un exercice intense (60-85% VOMax). Deuxième phase dite réfractaire (« période de grâce), après la survenu de l’APE. Il y a le plus souvent une période de 30 à 90 minutes où le bronchospasme est absent ou quasi absent. L’élève peut participer de nouveau et parfois avec beaucoup d’intensité. Troisième phase dite tardive, moins sévère. Elle peut ou non survenir avec des symptômes de l’asthme qui apparaissent de 12 à 16 heures après l’exercice et se dissipent dans les 24h.
Dans la plupart des cas, l’asthme peut être maîtrisé même pendant l’exercice, notamment par la prise de médicaments avant et pendant l’apparition des symptômes. Une pratique aménagée peut éviter le déclenchement des crises d’asthme, dans bien des cas, en respectant quelques principes:
L’activité aérobie est à surveiller mais pas à proscrire. Elle permet à l’élève une utilisation régulière de ses capacités respiratoires (donc les développer) et favorise une gestion personnelle de son asthme. Le type, l’intensité et la durée des efforts sont à adapter aux réponses de l’élève. La prise en compte de différents facteurs provocateurs de crise d’asthme dans l’environnement de la pratique de l’élève, permet souvent de prévenir tout incident asthmatiforme. Les niveaux de tolérances à l’exercice varient chez les enfants asthmatiques. Un enseignement personnalisé et adapté permettra à l’élève d’apprendre à trouver son rythme pour participer aux activités qui sont à leur niveau. Cependant, même dans des conditions idéales, un exercice exigeant peut provoquer un APE chez certains enfants. C’est le bons sens qui prévaut.
La mesure du souffle constitue un indicateur très utile pour permettre à un élève asthmatique de pratiquer sereinement une activité physique. En effet, il est difficile pour celui-ci de situer lui-même l’intensité de sa gêne respiratoire. Une mesure de l’ « état » respiratoire de l’élève avant sa participation au cours d’EPS peut être effectuée. L’enseignant pourra alors adapter les tâches de l’élève aux possibilités du moment. Cette mesure permet éventuellement d’annoncer une crise ; le débit expiratoire de pointe chutant avant même que les signes d’une crise apparaissent.
Dans le cas où un élève asthmatique est déclaré ou si on suppose qu’un élève pourrait bien être asthmatique, on peut utiliser la mesure du DEP : En début de séance, pour situer l’intensité de l’asthme et proposer des situations sportives accessibles aux efforts que devra fournir l’élève ; Pendant la séance, après certaines tâches pour déceler l’apparition d’une crise et/ou apprécier l’impact de l’exercice sur le souffle de l’élève ; En fin de séance, afin de prévenir la survenue d’une crise post-exercice. Mesurer le débit expiratoire peu de temps après la prise d’un broncho-dilatateur permet de tester l’effet du médicament avant de participer à la séance (ou suite de la séance dans le cas d’une crise survenue pendant le cours). Comparer l’évolution des mesures du DEP en cours d’EPS avec celles prises au quotidien ou dans des périodes où l’élève ne ressent aucune gêne permet de voir l’importance de l’impact de la pratique physique sur sa respiration.
On prend l’appareil de mesure en prenant garde de mettre le curseur au bas de l’échelle de graduation. Ensuite, on demande à l’élève de souffler d’un seul coup, le plus fort et le plus vite possible. On recommence 3 fois et on note la valeur la plus importante.
Si le DEP est normal, c'est-à-dire égal (ou supérieur) à la valeur prise dans les conditions de bonne santé de l’élève asthmatique, l’élève peut participer avec les autres camarades sans précaution particulière (si ce n’est de prendre en compte : les conditions climatiques, le type d’effort…). Entre 80% et 100% de la valeur de référence : c’est la zone verte, signe d’un asthme contrôlé
Si la mesure du DEP est inférieure à 50% et ne passe pas au-dessus de 80% après prise de médicament, il s’agit sans doute d’une crise sévère. C’est la zone rouge (danger). Mieux vaut arrêter tout effort et prévenir les parents et/ou secours (infirmière, médecin, pompiers…). Calmer alors l’élève et lui trouver une position de repos (le plus souvent assise) en attendant une assistance.
Lorsqu’un enseignant rencontre un élève asthmatique, certaines précautions sont nécessaires pour diminuer le risque allergique :
Echauffement possible : - marche et course de faible intensité alternées (5 min) - étirements - sautillements et/ou courses dynamiques (30sec) - repos (1 min) - répétez ces exercices 2 ou 3 fois de suite
Pour information, des recherches supposent qu’il existe un lien entre l’asthme et le port permanent de chaussures de mauvaise qualité (certaines chaussures de sport…). En effet, de mauvaises semelles entraîneraient un affaissement de la voûte plantaire donc un déséquilibre de la statique et par conséquent une distorsion de la cage thoracique comprimant ainsi les bronches… A confirmer ! Mais informer élèves et/ou parents pour prévention ne coûte rien …
Il n’existe pas de leçons types, voire d’exercice spécifique à l’élève asthmatique car les crises sont imprévisibles et variables. Un élève peut fort bien participer sans éprouver aucune gène et la fois suivante rencontrer des difficultés alors même que les conditions climatiques sont bonnes et la séance plus facile. Des travaux et l’expérience ont montré que les exercices brefs et intenses étaient mieux supportés que des efforts de longues durées. Mais nous constatons qu’un travail foncier progressif permet de développer les capacités respiratoires de l’asthmatique. La pratique d’une activité physique améliore la tolérance à l’effort et recule l’apparition d’une dyspnée d’effort à long terme Et force est de constater, que bon nombre de champions sont asthmatiques. C’est donc à chaque enseignant de s’adapter en fonction de l’évolution du trouble de l’enfant. Il a un rôle à jouer pour amener l’élève à « contrôler » son handicap. Une meilleure connaissance de celui-ci, un travail physique évolutif, du réconfort quand cela est nécessaire encourageront l’enfant asthmatique à ne pas craindre ses difficultés, ni construire une image parfois dévalorisante de sa condition physique. Cette attention et ce travail éviteront dans de nombreux cas un stress qui est souvent un facteur aggravant de la crise rencontrée. L’élève apprendra à différencier une hyperventilation normale post-exercice d’une crise asthmatiforme. Il saura comment répondre correctement seul et/ou avec l’aide du professeur à son handicap. Cette approche préventive de l’activité, menée par un enseignant avec l’élève, est susceptible de casser l’image « paralysante » de l’activité physique. L’élève ne subit plus l’asthme mais en devient responsable dans le sens où il va créer les conditions pour l’intégrer activement dans sa pratique en EPS. ![]()
Exemples ![]() Les exemples donnés ci-dessous n’engagent que l’auteur. Ils sont l’image d’adaptations et/ou de consignes adaptées pour des élèves asthmatiques. Il n’y a pas de séance spécifique pour cette inaptitude mais un aménagement en fonction de la présence ou non d’une gêne respiratoire lors de la séance d’EPS. Une attention plus particulière est portée sur l’activité course de durée compte tenu du facteur déclenchant de ce type d’effort sur les bronches de l’élève asthmatique. Les situations, leçons et cycles ne sont pas construits uniquement sur une approche scientifique liée à la maladie car la présence d’élèves asthmatiques n’est pas majoritaire. Mes premiers aménagements effectués se sont inspirés, d’une part, de deux articles de la revue EPS (« élèves asthmatiques et EPS » revue EPS n° 261 par Guyard-Bouteiller, Daney-Bonardot, Blanot et « asthme et EPS » revue EPS 270 par De Bisschop). D’autre part, j’ai pris appui sur un vécu personnel en tant qu’enseignant d’EPS et sportif en club... asthmatique ![]() Paroles d’asthmatiques (bilan écrit de fin de cycle) ![]() «Je pense que faire des activités sportives à l’école est une bonne idée. Surtout pour nous, les asthmatiques. Ça nous aide à contrôler notre respiration, c’est ainsi que j’ai moins de crise… Lorsque j’ai fait mon cycle d’endurance, j’avoue que j’ai eu du mal au début mais ensuite je me suis habituée. Au début, au bout de 10 minutes de course, j’étais essoufflé mais à la fin du cycle c’est-à-dire avec 30 minutes de course, j’étais juste fatiguée mais j’ai réussi quand même sans trop de mal. Mon asthme se diminue de plus en plus. C’est ainsi que j’encourage tous les établissements et les asthmatiques à pratiquer des sports» Marine 3ème E - Collège J. Baker Asthmatique ![]() Intégrer les élèves asthmatiques en Education Physique et Sportive Cycle : Course de durée Classe : 6ème
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